Regard sur l’actualité
Prévention de la violence
Faisant état de l’accroissement continuel de la violence parmi les jeunes, le journal American Health signale que “les bagarres entre amis, camarades de classe et voisins constituent la première cause de mort violente chez les adolescents des villes, et la deuxième pour l’ensemble des adolescents d’Amérique”.
En vue de réprimer le penchant des jeunes à la violence, un centre d’assistance sociopsychologique propose un cours durant lequel les élèves jouent de courtes scènes documentaires sur la violence. Ainsi, ils “commencent à identifier les schémas types de la violence” et sont à même de “discerner ces réactions coléreuses en eux-mêmes”, explique le responsable de ce cours.
On parle aux élèves des conséquences physiologiques de la colère, de la montée d’adrénaline qui fait perdre la maîtrise de soi, et de l’importance de la communication pour apaiser la colère “avant même la réaction biochimique de l’organisme”. Ils apprennent qu’on peut éviter un affrontement passionné en posant des questions et en discutant avec calme et sang-froid.
Ceux qui étudient la Bible savent depuis longtemps que la violence engendre la violence et qu’“une réponse, quand elle est douce, détourne la fureur”. (Proverbes 15:1.) Lorsqu’une situation qui risque de devenir explosive se présente, la Bible conseille de fuir aussitôt. Le sage roi Salomon a écrit: “Le commencement de la dispute, c’est comme lorsqu’on lâche des eaux; donc, avant que la querelle n’éclate, prends congé.” — Proverbes 17:14.
Un univers structuré
Fin mai, environ 200 physiciens, dont plusieurs prix Nobel, se sont réunis à Blois, en France. Le but de ce colloque d’une semaine était de célébrer le 25e anniversaire de la découverte de “la violation de CP”, une apparente violation des lois supposées établir une symétrie parfaite entre la matière et l’antimatière.
Mais cette théorie de la “violation de CP” pose autant de problèmes qu’elle en résout. Citant le professeur soviétique Andrei Linde, l’International Herald Tribune a écrit: “Le paradoxe, c’est que cette asymétrie a produit l’univers ordonné.” À la question de savoir si la “violation de CP” témoigne d’une finalité dans l’univers, le cosmologue français Jean Audouze a répondu: “Certains jours, je pense que oui, d’autres, que non. L’univers n’est pas uniforme. Et l’univers est structuré. Ces deux caractéristiques sont stupéfiantes. L’univers n’est pas apparu par hasard.”
Ce n’est pas par accident, par hasard, que l’univers est venu à l’existence. On lit en Genèse 1:1: “Au commencement Dieu créa les cieux et la terre.” L’univers est ordonné parce que Jéhovah, le Créateur, “est un Dieu, non pas de désordre”, mais Celui dont les œuvres sont ‘parfaites’. — 1 Corinthiens 14:33; Deutéronome 32:4; voir Ésaïe 40:26; 42:5.
L’homosexualité et les catholiques
Le pape a maintes fois répété que l’Église catholique considère officiellement l’homosexualité comme un comportement mauvais du point de vue moral. Il a rappelé que “la société chrétienne primitive n’était certainement pas permissive”. Tous les évêques et les prêtres catholiques ne partagent pas cet avis.
Au début de 1989, l’évêque français Jacques Gaillot a affirmé qu’il avait simplement fait écho aux paroles de Jésus en écrivant que “les homosexuels nous devancent dans le royaume de Dieu”.
Toutefois, cet évêque a omis de mentionner ceci: Jésus parlait de prostituées repentantes, qui avaient abandonné leur conduite passée, quand il a dit que ces femmes entreraient dans le Royaume de Dieu avant les chefs juifs obstinés de son temps. — Matthieu 21:28-32.
Dans la même veine, le prêtre espagnol José Ramón Carrasco a récemment écrit dans le journal madrilène El País que “Jésus Christ n’a jamais condamné les homosexuels. (...) Quand il parlait de l’amour, il parlait de l’amour du prochain, et il n’a jamais spécifié si le prochain devait être un homme ou une femme, ni dans quelle condition, dans quel cadre ou de quelle manière s’exprimait cet amour”.
Cependant, le récit biblique montre que Jésus ne faisait pas allusion à l’homosexualité. Dans la parabole du bon Samaritain, il a expliqué exactement ce que signifiait l’amour du prochain, savoir le souci désintéressé du bonheur des autres. — Luc 10:29-37.
La Bible dit à propos de ceux qui pratiquent l’homosexualité: “Ne vous y trompez pas! Ni impudiques, ni idolâtres, ni adultères, ni dépravés, ni homosexuels (...) n’hériteront du Royaume de Dieu.” — 1 Corinthiens 6:9-11, Liénart, version catholique.