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  • Trois hommes du XVIe siècle à la recherche de la vérité

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  • Trois hommes du XVIe siècle à la recherche de la vérité
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2014
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2014
w14 1/6 p. 12-15
Une bible ouverte, éclairée par une bougie

Trois hommes du XVIe siècle à la recherche de la vérité

« QU’EST-​CE que la vérité ? » Telle est la question que Ponce Pilate, gouverneur romain de Judée au Ier siècle, a posée à Jésus qui passait en jugement devant lui (Jean 18:38). Mais Pilate ne cherchait pas vraiment la vérité. Sa question révélait plutôt son scepticisme. Pour lui, la vérité, c’était ce qu’une personne a décidé de croire par suite de son éducation ou par choix personnel ; il n’existait aucun moyen véritable de savoir ce qu’est la vérité. Aujourd’hui, beaucoup partagent ce sentiment.

Au XVIe siècle, en Europe, des croyants se sont trouvés face à un problème épineux : Que croire ? Où se trouvait la vérité ? On leur avait enseigné depuis l’enfance la suprématie du pape et d’autres dogmes de l’Église catholique, mais voilà qu’un vent de réforme religieuse balayait l’Europe, répandant de nouvelles idées. Comment pourraient-​ils distinguer le vrai du faux ?

Durant cette période, trois hommes — et bien d’autres — se sont mis à la recherche de la véritéa. Comment s’y sont-​ils pris pour différencier le vrai du faux ? Qu’ont-​ils découvert ?

« LAISSEZ TOUJOURS LA BIBLE FAIRE AUTORITÉ »

Wolfgang Capiton était un jeune homme aux profondes convictions religieuses. Après avoir étudié la médecine, le droit et la théologie, il est devenu pasteur en 1512, puis conseiller de l’archevêque de Mayence.

Au début, Capiton a tenté de calmer l’ardeur des réformateurs qui prêchaient un message contraire à celui de l’Église catholique. Toutefois, il n’a pas tardé à lui-​même défendre la Réforme. Quelle a été sa démarche ? Comme l’explique l’historien James Kittelson, Capiton était persuadé que la meilleure façon d’évaluer un enseignement, c’était de le confronter à la Bible, qu’il considérait comme le seul livre fiable. C’est ainsi qu’il est parvenu à la conclusion que le dogme de la transsubstantiation et la vénération des saints, enseignés par l’Église, n’étaient pas fondés sur les Écritures. (Lire l’encadré « Pour voir si ces choses étaient ainsi ».) Abandonnant en 1523 son poste en vue auprès de l’archevêque, Capiton s’est installé à Strasbourg, l’un des centres de la Réforme.

Sa maison est devenue un lieu de rencontre pour les dissidents, qui sans nul doute y discutaient de nombreux enseignements bibliques et questions religieuses. S’il est vrai que des réformateurs continuaient à soutenir la Trinité, les écrits de Capiton, eux, reflétaient sa « réserve sur le dogme de la Trinité », lit-​on dans La Réforme radicale (angl.). Pourquoi cette réticence ? Capiton avait été impressionné par la façon dont le théologien espagnol Michel Servet utilisait la Bible pour réfuter la Trinitéb.

Sachant que le rejet de la Trinité pouvait lui coûter la vie, Capiton évitait d’exprimer ouvertement ses sentiments. Ses écrits suggèrent néanmoins qu’en privé il avait mis en doute la Trinité avant même d’avoir rencontré Servet. Un prêtre catholique écrira par la suite qu’on a vu Capiton et ses collaborateurs « soumettre à leur examen particulier tous les dogmes de la religion [et] rejeter le mystère de la Trinitéc ». Un siècle plus tard, Capiton figurera en premier sur la liste des principaux auteurs antitrinitaires.

Wolfgang Capiton

Wolfgang Capiton pensait que le plus gros manquement de l’Église, « c’était de délaisser les Écritures ».

Capiton était convaincu que la Bible est la source de la vérité. « Laissez toujours la Bible et la loi du Christ faire autorité en théologie », a-​t-​il conseillé. D’après le professeur Kittelson, Capiton « affirmait que le plus gros manquement des théologiens scolastiques, c’était de délaisser les Écritures ».

Le même désir sincère de trouver la vérité dans la Parole de Dieu animait Martin Cellarius (alias Martin Borrhaus), un jeune homme qui a logé chez Capiton en 1526.

« LA CONNAISSANCE DU VRAI DIEU »

Page de titre du livre De Operibus Dei (Sur les œuvres de Dieu)

Page de titre du livre de Martin Cellarius De Operibus Dei, dans lequel il confronte les enseignements de l’Église à la Bible.

Né en 1499, Cellarius était un étudiant assidu de la théologie et de la philosophie. Il a un jour accepté un poste d’enseignant à Wittenberg, en Allemagne. Cette ville était le berceau de la Réforme. Cellarius n’a donc pas tardé à rencontrer Martin Luther et d’autres réformateurs. Comment parviendrait-​il à faire la différence entre des idées purement humaines et la vérité biblique ?

D’après le livre Enseigner la Réforme (angl.), Cellarius pensait qu’on ne parvient à la véritable connaissance que « par la lecture assidue des Écritures, par de fréquentes confrontations des Écritures avec elles-​mêmes et par la prière associée à la repentance ». Qu’a découvert Cellarius en examinant la Bible ?

En juillet 1527, Cellarius a publié ses conclusions dans un livre intitulé De Operibus Dei (Sur les œuvres de Dieu). Il a écrit que les sacrements de l’Église, comme l’Eucharistie, au cours de laquelle se produirait la transsubstantiation, sont purement symboliques. Le professeur Robin Barnes précise que le livre de Cellarius « proposait [aussi] une interprétation de prophéties bibliques selon laquelle viendrait une période de malheurs et de souffrances généralisés suivie d’une restauration universelle » (2 Pierre 3:10-13).

Les brèves remarques de Cellarius sur la nature de Jésus Christ sont particulièrement intéressantes. Bien qu’il n’ait pas directement contredit la Trinité, Cellarius distinguait le « Père céleste » de « son Fils Jésus Christ ». Il a écrit que Jésus était l’un des nombreux dieuxd et fils du Dieu Tout-Puissant (Jean 10:34, 35).

Dans sa Biographie antitrinitaire (angl., 1850), Robert Wallace indique que les écrits de Cellarius ne suivaient pas l’orthodoxie trinitaire qui avait cours au XVIe siècle. Plusieurs spécialistes en ont conclu que Cellarius avait certainement rejeté la Trinité. Certains de ses contemporains ont dit que Dieu s’était servi de lui « pour inculquer la connaissance du vrai Dieu et de Christ ».

L’ESPOIR D’UNE « RESTITUTION »

Vers 1527, le théologien Jean Campanus, considéré comme l’un des plus grands savants de son époque, s’est aussi installé à Wittenberg, le centre de la Réforme. Il a néanmoins été déçu par les enseignements de Martin Luther. Pourquoi ?

Campanus contestait aussi bien l’enseignement de la transsubstantiation que celui de la consubstantiatione. D’après l’historien André Séguenny, Campanus croyait que « le Pain en tant que substance reste toujours le pain, mais en tant que sacrement, représente sur le plan symbolique la chair même du Christf ». Lors du colloque de Marbourg, en 1529, qui avait pour but de régler ce différend, Campanus n’a pas été autorisé à parler de ce qu’il avait découvert dans les Écritures. Par la suite, les autres réformateurs de Wittenberg se sont mis à l’éviter.

Le livre Restitution göttlicher Schrift de Jean Campanus (1532)

Dans Restitution göttlicher Schrift, Campanus met en doute le dogme de la Trinité.

Ce qui contrariait surtout les réformateurs, c’était les croyances de Campanus sur le Père, le Fils et l’esprit saint. En 1532, dans son livre Restitution göttlicher Schrift (Restitution de la divine Écriture), il enseignait que Jésus et son Père sont deux personnes distinctes. Il expliquait que le Père et le Fils « sont un » au même sens qu’un mari et sa femme sont « une seule chair » : ils sont unis, mais restent deux personnes différentes (Jean 10:30 ; Matthieu 19:5). Campanus a fait observer que les Écritures utilisent le même genre d’illustration pour montrer que le Père a autorité sur le Fils : « Le chef de la femme, c’est l’homme ; et le chef du Christ, c’est Dieu » (1 Corinthiens 11:3).

Que disait-​il de l’esprit saint ? Là encore, Campanus se référait à la Bible : « Aucun verset n’appuie l’idée que le Saint Esprit est la troisième personne [d’une Divinité] [...]. L’esprit de Dieu est pris au sens de force agissante, c’est-à-dire que [Dieu] prépare et accomplit toutes choses à l’aide de son pouvoir spirituel » (Genèse 1:2).

Luther a accusé Campanus d’être un blasphémateur et un adversaire du Fils de Dieu. Un autre réformateur a réclamé son exécution. Mais Campanus ne s’est pas découragé. « Campanus était convaincu que l’abandon de l’enseignement originel biblique et apostolique sur la nature de Dieu et de l’homme a contribué à la chute de l’Église », lit-​on dans La Réforme radicale.

Campanus n’a jamais eu l’intention de former un nouveau mouvement religieux. Pour reprendre ses termes, il avait cherché la vérité « parmi les sectes et tous les hérétiques », mais sans succès. Il espérait donc que l’Église catholique restaurerait, au moyen d’une « restitution », le véritable enseignement chrétien. Mais les autorités religieuses l’ont fait arrêter, et il a semble-​t-​il passé une vingtaine d’années en prison. Les historiens pensent qu’il est mort vers 1575.

« VÉRIFIEZ TOUTES CHOSES »

L’étude approfondie de la Bible a permis à Capiton, à Cellarius, à Campanus et à d’autres de distinguer la vérité de l’erreur. Même si toutes leurs conclusions ne sont pas en parfaite conformité avec la Bible, ces hommes ont humblement examiné les Écritures et chérissaient la vérité qu’ils découvraient.

L’apôtre Paul a donné ce conseil aux chrétiens : « Vérifiez toutes choses ; tenez ferme ce qui est excellent » (1 Thessaloniciens 5:21). Afin de vous aider dans votre recherche de vérité, les Témoins de Jéhovah ont publié un livre intitulé Qu’enseigne réellement la Bible ?

a Voir l’encadré « Laissez l’un et l’autre croître ensemble jusqu’à la moisson », page 44, dans le livre Les Témoins de Jéhovah, prédicateurs du Royaume de Dieu, publié par les Témoins de Jéhovah.

b Voir l’article « Michel Servet, seul dans sa quête de la vérité », dans Réveillez-vous ! de mai 2006, publié par les Témoins de Jéhovah.

c F. Pluquet, Mémoires pour servir à l’histoire des égaremens de l’esprit humain, par rapport à la religion chrétienne, Besançon, Petit, 1817, p. 484.

d Concernant l’usage que Cellarius faisait du mot « dieu » quand il l’appliquait à Christ, le livre Biographie antitrinitaire signale : « Le mot imprimé est deus, et pas Deus, ce dernier n’étant employé que pour parler du Dieu Suprême. »

e Luther enseignait la consubstantiation, dogme selon lequel, lors de la Cène, le pain et le vin « coexistent » avec la chair et le sang de Christ.

f Bibliotheca Dissidentium : Répertoire des non-conformistes religieux des seizième et dix-septième siècles, Baden-Baden, Valentin Koerner, 1980, vol. 1, p. 31.

« Pour voir si ces choses étaient ainsi »

Qu’est-​ce qui a amené Capiton, Cellarius, Campanus et d’autres à rejeter certains enseignements de l’Église ? Ils ont agi comme les Béréens du Ier siècle, qui examinaient soigneusement les Écritures « pour voir si ces choses étaient ainsi » (Actes 17:11). Voici certaines des différences que ces trois réformateurs ont observées :

ENSEIGNEMENT DE L’ÉGLISE

CE QUE LES ÉCRITURES DISENT

Les saints sont des intercesseurs auprès de Dieu et peuvent être vénérés.

« Il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, Christ Jésus » (1 Timothée 2:5).

Les nouveau-nés doivent être baptisés.

« Lorsqu’ils crurent [...], ils se firent baptiser, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:12).

Jésus et son Père sont égaux et font partie d’une Trinité.

« Je [Jésus] vais vers le Père, parce que le Père est plus grand que moi » (Jean 14:28). « Jésus [...] n’a pas songé à une usurpation, c’est-à-dire : pour qu’il soit égal à Dieu » (Philippiens 2:5, 6).

Le pain et le vin offerts lors de la messe deviennent la chair et le sang de Jésus.

« Jésus prit un pain et, après avoir dit une bénédiction, il le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : “Prenez, mangez. Ceci représente mon corps.” Il prit aussi une coupe et, ayant rendu grâces, il la leur donna, en disant : “Buvez-​en tous ; car ceci représente mon ‘sang de l’alliance’” » (Matthieu 26:26-28).

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