BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w89 1/3 p. 30-31
  • Questions des lecteurs

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Questions des lecteurs
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1989
  • Document similaire
  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2000
  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
  • Respectez le caractère sacré du sang
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1962
  • Les Témoins de Jéhovah et la question du sang
    Les Témoins de Jéhovah et la question du sang
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1989
w89 1/3 p. 30-31

Questions des lecteurs

◼ Les Témoins de Jéhovah acceptent-​ils l’utilisation de sang autologue (l’autotransfusion)? Consentent-​ils par exemple à ce qu’on stocke une partie de leur sang pour le réintroduire ultérieurement dans leur organisme?

Les médecins distinguent généralement sang homologue (provenant d’une tierce personne) et sang autologue (du patient). Comme chacun le sait, les Témoins de Jéhovah n’acceptent pas les transfusions de sang d’autres humains. Mais que penser de l’utilisation qui est faite du sang autologue dans plusieurs procédés?

Certains de ces procédés sont inacceptables pour les chrétiens, parce qu’ils sont manifestement contraires à la Bible, mais d’autres soulèvent des questions. Bien sûr, à l’époque où la Bible a été rédigée, les usages thérapeutiques du sang, la transfusion entre autres, étaient inconnus. Néanmoins, Dieu a donné à ses serviteurs des directives qui leur permettent de déterminer s’il désapprouve certains procédés médicaux utilisant le sang.

Dieu a décrété que le sang représente la vie, donc qu’il a un caractère sacré. Il a ordonné qu’aucun humain n’entretienne sa vie en absorbant du sang. Par exemple il a déclaré: “Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. (...) Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” (Genèse 9:3, 4; Lévitique 7:26, 27). Celui qui a donné la vie n’autorisait l’usage du sang que dans le cadre des sacrifices: “Car l’âme de la chair est dans le sang, et, moi, je l’ai mis pour vous sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes, car c’est le sang qui fait propitiation par l’âme qui est en lui. C’est pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël: ‘Nulle âme d’entre vous ne devra manger du sang.’” — Lévitique 17:11, 12.

Bien que les chrétiens ne soient pas soumis à la Loi mosaïque, selon la Bible il est ‘nécessaire’ qu’ils ‘s’abstiennent du sang’, qu’ils le considèrent comme sacré (Actes 15:28, 29). Cela est compréhensible, car les sacrifices offerts sous la Loi préfiguraient le sang du Christ, le moyen prévu par Dieu pour que nous puissions obtenir la vie éternelle. — Hébreux 9:11-15, 22.

Sous la Loi, que fallait-​il faire du sang s’il ne servait pas dans le cadre d’un sacrifice? Quand un chasseur abattait un gibier, il devait “en verser le sang et le couvrir de poussière”. (Lévitique 17:13, 14; Deutéronome 12:22-24.) Le sang ne pouvait donc servir à se nourrir ou à un autre usage. Lorsqu’on saignait un animal et qu’on n’utilisait pas son sang dans le cadre d’un sacrifice, il fallait le répandre sur la terre, le marchepied de Dieu. — Ésaïe 66:1; voir Ézéchiel 24:7, 8.

Cette instruction écarte sans équivoque l’un des usages courants du sang autologue: son prélèvement préopératoire, son stockage et sa transfusion ultérieure. Voici en quoi consiste ce genre de procédé: Avant une opération fixée à l’avance, on stocke quelques unités de sang complet d’une personne, ou on sépare les globules rouges que l’on congèle en vue de leur conservation. Par la suite, s’il semble que le patient ait besoin de sang pendant ou après l’opération, on peut ainsi lui réinjecter son propre sang. En raison des craintes que suscitent les maladies transmises par le sang, cette forme de transfusion autologue est devenue courante. Toutefois, les Témoins de Jéhovah N’ACCEPTENT PAS ce procédé. Nous avons depuis longtemps compris que ce sang stocké ne fait plus du tout partie de la personne. Puisqu’il a complètement quitté le corps, il doit être jeté, conformément à la Loi divine: “Tu devras le verser sur le sol, comme de l’eau.” — Deutéronome 12:24.

Un procédé quelque peu différent consiste à faire dériver le sang du patient dans un dialyseur (rein artificiel) ou un cœur-poumon artificiel. Le sang est acheminé à l’aide d’une tubulure jusqu’à l’organe artificiel qui le pompe et le filtre (ou l’oxygène), avant qu’il ne retourne dans le système circulatoire du patient. Des chrétiens acceptent ce genre de traitement à la condition que l’appareil ne soit pas amorcé avec du sang préalablement stocké. Ils considèrent ce circuit extérieur à leur corps comme une extension de leur système circulatoire, extension qui permet à leur sang de passer dans un organe artificiel. Ils estiment que le sang qui circule dans ce circuit fermé fait toujours partie de leur organisme et ne doit pas obligatoirement être ‘versé’a.

Mais qu’en est-​il si ce sang autologue cesse momentanément de circuler, comme lorsqu’un cœur-poumon artificiel est arrêté pendant que le chirurgien vérifie la qualité de pontages coronariens?

En fait, ce n’est pas sur la continuité de la circulation que la Bible insiste. Même en dehors de toute intervention chirurgicale, il peut arriver que le cœur d’une personne s’arrête de battre quelques instants, puis reparteb. Dans ce cas, il n’y a pas lieu de vider son système circulatoire et de jeter son sang pour la simple raison qu’il a cessé de circuler lors de l’arrêt cardiaque. Par conséquent, un chrétien qui doit décider d’accepter ou de refuser que son sang soit dérivé dans un appareil extérieur à son corps doit bien réfléchir, non pas tant au risque d’interruption momentanée de la circulation sanguine, mais à la question de savoir si, en conscience, il considère que le sang dérivé ferait toujours partie de son système circulatoire. — Galates 6:5.

Que dire de l’hémodilution provoquée? Certains chirurgiens pensent qu’il est utile de diluer le sang du patient pendant l’opération. Au début de l’intervention, ils font donc dériver une partie de son sang dans des poches et le remplacent par des solutions non sanguines. Ils laissent ensuite le sang contenu dans ces poches s’écouler de nouveau dans l’organisme du patient. Puisque les chrétiens n’acceptent pas que leur sang soit stocké, des chirurgiens ont adapté ce dispositif de façon à en faire un circuit relié en permanence au système circulatoire du patient. Certains chrétiens ont accepté ce procédé, tandis que d’autres l’ont refusé. Là encore, il appartient à chacun de déterminer s’il considère que le sang dérivé dans un tel circuit d’hémodilution est comparable à celui qui passe à travers un cœur-poumon artificiel ou si, au contraire, il s’assimile à du sang qui a quitté son organisme et doit par conséquent être jeté.

Examinons un dernier exemple d’usage de sang autologue: sa récupération et sa réutilisation au cours d’une opération. On utilise dans ce cas un appareil qui aspire le sang dans le champ opératoire et le fait passer à travers un filtre (pour le débarrasser des caillots ou des impuretés) ou une centrifugeuse (pour éliminer les liquides) avant de le réintroduire dans l’organisme du patient. Beaucoup de chrétiens s’inquiètent du risque d’interruption momentanée de la circulation sanguine dans ce dispositif de récupération. Toutefois, comme nous l’avons dit plus haut, au regard des Écritures il est plus important de déterminer si le sang qui s’écoule dans le champ opératoire fait toujours partie du corps. Sa sortie du système circulatoire signifie-​t-​elle qu’il doit être ‘versé’, comme le sang dont il est question en Lévitique 17:13? Si quelqu’un le pense, il refusera probablement qu’on récupère son sang de cette façon. Par contre, tel autre chrétien (qui, lui non plus, n’accepterait pas qu’on prélève une partie de son sang pour le stocker quelque temps et le lui transfuser ultérieurement) jugera peut-être que l’utilisation d’un circuit de récupération et de réinjection ne viole pas sa conscience.

Comme nous l’avons vu, il existe de plus en plus de dispositifs ou de techniques qui font appel au sang autologue. Nous ne pouvons ni ne devons essayer de les passer tous en revue. Dans ce domaine, il appartient à chaque chrétien de se renseigner précisément auprès du corps médical, puis de prendre personnellement une décision.

Bien que nous ayons surtout parlé ici des aspects médicaux de ces questions, c’est leur aspect religieux qui importe le plus. Quand un chrétien a des doutes ou se pose des questions sur une technique médicale liée à l’utilisation du sang, il doit surtout veiller à faire montre de foi, à respecter le commandement de Dieu lui ordonnant de ‘s’abstenir du sang’, et à garder une bonne conscience. Pour quelle raison? Parce que le moyen le plus fondamental de préserver la vie grâce au sang n’est pas lié aux techniques médicales, mais au pouvoir salvateur du sang du Christ. L’apôtre Paul écrit: “Par son entremise, nous avons la libération par rachat en vertu du sang de celui-là.” (Éphésiens 1:7; Révélation 7:14, 17). Bien que la médecine moderne puisse nous aider à prolonger notre vie un certain temps, en aucun cas nous ne voudrions prolonger notre vie présente en faisant quoi que ce soit qui violerait notre conscience chrétienne ou déplairait à Celui qui nous a donné la vie. — Matthieu 16:25; 1 Timothée 1:18, 19.

[Notes]

a Voir La Tour de Garde du 15 septembre 1978, page 30.

b Cet arrêt de la circulation sanguine peut résulter d’une crise cardiaque, d’une électrocution ou d’une grave hypothermie due, par exemple, à une immersion dans l’eau glacée.

[Illustration, page 31]

Le circuit d’un cœur-poumon artificiel comprend: 1) une tubulure de dérivation du système vasculaire du patient; 2) une pompe de récupération par aspiration; 3) un oxygénateur à bulles; 4) un hémofiltre en fibre poreuse; 5) une pompe principale à galets; 6) une tubulure de retour au système circulatoire du patient.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager