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Réveillez-vous ! 1991
g91 8/8 p. 12-13

D’après la Bible...

La confirmation: Une exigence pour les chrétiens?

“La confirmation est le sacrement qui confère au chrétien baptisé la pleine perfection de la vie chrétienne, faisant de lui sur le plan spirituel un adulte, un soldat et un témoin de Christ.” — L’Encyclopédie catholique pour l’école et le foyer (angl.).

LA PLUPART des protestants rejettent l’idée que la confirmation soit un sacrement. D’un autre côté, pour Thomas d’Aquin, théologien catholique du XIIIe siècle, “la confirmation mène le sacrement du baptême à sa perfection”. D’une façon comme de l’autre, la question se pose donc: Les premiers chrétiens recevaient-​ils la confirmation? Cet acte cérémoniel est-​il une exigence pour les chrétiens aujourd’hui?

“Absolument rien dans l’Évangile n’indique que Jésus lui-​même ait institué le sacrement de la confirmation”, reconnaît la Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.). Dès lors, pourquoi les enseignants de l’Église promurent-​ils plus tard l’idée selon laquelle, après le baptême, un second rite pouvant s’accompagner de l’onction d’huile et de l’imposition des mains était nécessaire pour que l’individu devienne un membre à part entière de l’Église?

Les origines de la confirmation

Le baptême des nouveau-nés est l’un des principaux facteurs qui ont rendu nécessaire un autre sacrement. “Conscientes des problèmes que pose le baptême de nouveau-nés, explique le livre Christianisme (angl.), les Églises (...) en rappellent la signification aux baptisés en les ‘confirmant’ plus tard au cours de leur vie.” Mais la confirmation leur rappelle-​t-​elle vraiment la signification du baptême? N’obscurcit-​elle pas plutôt la vérité sur le baptême?

En réalité, le baptême des nouveau-nés n’a aucun fondement dans les Écritures. Par exemple, l’aspersion d’eau sur un bébé ne l’affranchit pas du péché originel; seule la foi dans le sacrifice rédempteur de Christ Jésus peut faire cela (Jean 3:16, 36; 1 Jean 1:7). L’eau du baptême est un symbole visible attestant que celui qui est baptisé s’est voué entièrement à Jéhovah Dieu par l’intermédiaire de Jésus pour faire Sa volonté. Le baptême d’eau est pour les disciples — les ‘croyants’ —, pas pour les nouveau-nés. — Matthieu 28:19, 20; Actes 8:12.

“Où finissait le baptême et où commençait la confirmation?” demande la Nouvelle Encyclopédie catholique. Et de répondre: “Peut-être ne devrions-​nous pas chercher à établir une distinction trop précise, car nous avons affaire à un seul et unique rite dans la congrégation primitive.” De fait, au Ier siècle, le baptême était le “seul et unique rite” par lequel on devenait un membre à part entière de la congrégation chrétienne. — Actes 2:41, 42.

La cérémonie de la confirmation, au cours de laquelle a lieu l’imposition des mains, est-​elle nécessaire pour recevoir l’esprit saint? Non. Dans la congrégation chrétienne primitive, l’imposition des mains après le baptême servait habituellement à nommer quelqu’un à une charge particulière ou à lui conférer des dons miraculeux de l’esprit. Or, ces dons disparurent à la mort des apôtres (1 Corinthiens 13:1, 8-10). Par ailleurs, l’imposition des mains est souvent liée, non au baptême d’eau, mais à des tâches spécifiques relatives à l’activité missionnaire chrétienne (Actes 6:1-6; 13:1-3). Qu’en conclure? La confirmation perpétue-​t-​elle la pratique apostolique de l’imposition des mains? Est-​elle, comme le dit l’Abrégé de la foi: un catéchisme catholique (angl.), “un sacrement qui change si profondément la personne qu’il ne peut être reçu qu’une fois”? Ces doctrines ne résistent pas à l’examen.

L’apôtre Paul avait annoncé que certains dévieraient des vérités bibliques fondamentales: “Un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais (...) l’oreille les démangeant, (...) ils (...) détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.” (2 Timothée 4:3, 4, Jérusalem). Toutefois, ceux qui croient au rite de la confirmation citent comme preuve deux exemples tirés de la Bible.

Des preuves bibliques?

Les défenseurs de la confirmation se servent souvent du récit contenu en Actes 8:14-17. Le cas mentionné dans ces versets, où des Samaritains reçurent l’esprit saint par l’imposition des mains, est particulier. En quel sens? Les Samaritains n’étaient pas des prosélytes juifs. Ils furent donc les premiers non-Juifs à être ajoutés à la congrégation chrétienne. Lorsque le disciple Philippe prêcha en Samarie, de nombreux Samaritains “se firent baptiser, hommes et femmes”, mais ils ne reçurent pas immédiatement l’esprit saint (Actes 8:12). Pourquoi?

Souvenez-​vous que c’est à Pierre que Jésus Christ confia “les clefs du royaume”, le privilège d’offrir le premier aux différents groupes de convertis la possibilité d’entrer dans le “royaume des cieux”. (Matthieu 16:19.) Il fallut donc attendre que Pierre et Jean viennent en Samarie et posent les mains sur ces premiers disciples non juifs pour que l’esprit saint se répande sur eux comme gage de leur future appartenance au “royaume des cieux”.

D’aucuns voient en Actes 19:1-6 une preuve que les premiers chrétiens célébraient un rite bien distinct après le baptême. Toutefois, il est manifeste dans le cas présent que si certains disciples de la ville d’Éphèse ne furent pas oints de l’esprit saint, c’est parce que ces nouveaux croyants avaient été baptisés “dans le baptême de Jean”, lequel n’était plus valide (voir aussi Actes 18:24-26). Quand cela leur fut expliqué, “ils se firent [rapidement] baptiser au nom du Seigneur Jésus”. En cette occasion, l’apôtre Paul “posa les mains sur eux” pour qu’ils reçoivent, outre l’adoption comme fils spirituels de Dieu, des dons miraculeux de Son esprit saint. — Romains 8:15, 16.

À propos de ces récits, voici ce qu’on lit dans le Nouveau Dictionnaire de théologie (angl.): “Ces épisodes n’ont institué directement aucun usage, et s’ils constituent effectivement un précédent, il est douteux qu’il faille y voir une étape obligatoire de l’initiation chrétienne comme le baptême d’eau en est une. (...) Les Actes des Apôtres font souvent mention du baptême d’eau sans qu’il soit question par la suite d’imposition des mains. (Ces épisodes apparaissent donc comme des exceptions.)” Oui, il s’agissait bel et bien d’actions exceptionnelles relevant de situations exceptionnelles.

“Le rite dit de ‘confirmation’, conclut le Nouveau Dictionnaire de théologie, est devenu un ‘rite en quête d’une théologie’.” C’est, en fait, un rite étranger aux Écritures, le produit d’enseignements erronés. Il ne constitue donc en aucune façon une exigence pour les chrétiens.

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