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Étude perspicace des Écritures (volume 2)
it-2 « Opprobre, outrage »

OPPROBRE, OUTRAGE

“ Opprobre ” est synonyme de honte, d’ignominie, de flétrissure ; c’est un grand déshonneur provenant de la manière dont on est traité. “ Outrage ” est synonyme d’offense ou d’injure extrêmement grave. Ces termes traduisent généralement le substantif grec onéïdismos (et onéïdos) ainsi que le nom hébreu ḥèrpah. — Voir Gn 30:23 ; Ps 69:9 ; Lc 1:25 ; Rm 15:3.

Les sujets d’opprobre peuvent bien sûr varier selon les circonstances. Sous l’alliance de la Loi, ne pas être circoncis était une cause d’opprobre pour un Israélite mâle (voir Jg 14:3). C’est pourquoi, quand tous les mâles nés durant les pérégrinations dans le désert furent finalement circoncis juste après la traversée du Jourdain, Jéhovah déclara : “ Aujourd’hui j’ai roulé de dessus vous l’opprobre d’Égypte. ” (Jos 5:2-9). Puisque tout porte à croire que les Égyptiens pratiquaient la circoncision, cela signifiait peut-être que, désormais, les Égyptiens n’auraient aucune raison de blâmer Israël à cause de l’incirconcision d’un si grand nombre de ses mâles (Jr 9:25, 26 ; voir CIRCONCISION). La circoncision était en outre un “ signe de l’alliance ” entre Jéhovah et la semence d’Abraham (Gn 17:9-11). Une fois circoncise la nouvelle génération qui avait grandi dans le désert (l’ancienne génération y ayant péri), la circoncision pouvait indiquer maintenant une réaffirmation des relations d’alliance des Israélites avec Dieu. Les 40 ans de pérégrination étant terminés, Dieu leur témoignait aussi sa faveur ; il les avait fait entrer en Terre promise et allait les aider à la conquérir. Par conséquent, si dans le passé les Égyptiens les avaient provoqués, ou outragés, en pensant au vu des apparences que Jéhovah était incapable d’emmener les Israélites dans un pays à eux, ils devaient maintenant reconnaître leur erreur. Sous la nouvelle alliance, l’incirconcision n’était pas un sujet d’opprobre pour les chrétiens, d’origine juive comme gentile. — Rm 2:25-29 ; 3:28-30 ; 4:9-12 ; 1Co 7:18, 19.

Les femmes israélites considéraient comme un opprobre le célibat, le veuvage (Is 4:1 ; 54:4) ou la stérilité (Gn 30:23 ; Lc 1:25). La promesse de Dieu relative à la semence d’Abraham qui deviendrait comme “ les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ” a sans doute nourri ce sentiment (Gn 22:15-18 ; voir aussi 24:59, 60). En revanche, l’apôtre Paul fit l’éloge du célibat, tant pour les hommes que pour les femmes, lorsque c’était avec l’intention de servir Dieu sans distraction. Au sujet de la veuve, il ajouta : “ Elle est plus heureuse, à mon avis, si elle demeure comme elle est. ” — 1Co 7:25-28, 32-40 ; voir aussi Mt 19:10-12.

Toutefois, certaines fautes, comme l’idolâtrie, l’adultère, le vol et d’autres formes d’immoralité restèrent toujours des causes d’opprobre, de même que toute infidélité envers Dieu. — 2S 13:13 ; Pr 6:32, 33 ; Rm 1:18-32 ; 2:17-24.

Ceux qui recherchent l’approbation de Dieu ne peuvent diffamer leur prochain. À propos de celui qui désire être l’hôte de la tente de Dieu, le psalmiste déclara : “ À son compagnon il n’a fait aucun mal, et il n’a pas proféré d’outrage contre son intime ”, autrement dit il n’a pas répandu de propos diffamatoires au sujet de son intime (Ps 15:1, 3). Quiconque spolie le petit ou se moque de lui outrage Dieu en réalité (Pr 14:31 ; 17:5), tout comme ceux qui jettent l’opprobre sur ses serviteurs (Ps 74:18-23). En fin de compte, c’est le malheur que récolteront les auteurs de tels outrages. — Sph 2:8-10.

Jéhovah efface l’opprobre de son peuple. Quand les Israélites pratiquaient le faux culte ou l’injustice, ils outrageaient Jéhovah Dieu, car ils donnaient l’impression que le culte de Jéhovah n’était pas meilleur que celui des nations d’alentour (Is 65:7). À cause de leur infidélité, Dieu permit que le malheur fonde sur eux et qu’ils deviennent un objet d’opprobre parmi les nations (Éz 5:14, 15). Faute de comprendre qu’il s’agissait d’un jugement de Dieu, les autres nations attribuèrent les malheurs des Israélites à l’incapacité de Jéhovah de les sauver, ce qui constituait un outrage supplémentaire à son égard. Par conséquent, lorsque Jéhovah rapatria les Israélites qui s’étaient repentis, il lava son nom de cet opprobre. — Éz 36:15, 20, 21, 30-36.

Chaque fois que les circonstances donnent l’impression que Dieu a abandonné son peuple, les autres nations en concluent qu’il ne protège pas ni ne bénit ses serviteurs, et elles l’accablent d’outrages (Ps 31:9-11 ; 42:10 ; 74:10, 11 ; 79:4, 5 ; 102:8, 9 ; Jl 2:17-19). Mais, en temps voulu, Jéhovah intervient par des actes salvateurs et réduit ainsi au silence ceux qui l’outragent. — Né 1:3 ; 2:17 ; 4:4 ; 6:16.

Porter l’opprobre à cause de Christ. En outre, dans l’accomplissement de leur mission, les serviteurs de Jéhovah ont été outragés par ceux vers qui ils étaient envoyés. Ce fut le cas de Jérémie (Jr 6:10 ; 15:15-18 ; 20:8), de Christ Jésus (Mt 27:44 ; Mc 15:32 ; Rm 15:3) et de ses disciples (Hé 10:33). Celui qui est outragé à cause de Christ a de quoi se réjouir, car sa fidélité sous les outrages lui vaudra une grande récompense dans les cieux (Mt 5:11 ; Lc 6:22, 23) et prouve qu’il a l’esprit de Dieu (1P 4:14). On ne devrait donc pas craindre les outrages. À ceux qui connaissaient la justice, Jéhovah déclara : “ Ne craignez pas l’opprobre des mortels, et ne soyez pas terrifiés à cause de leurs paroles injurieuses. ” — Is 51:7.

Tout en sachant qu’il devrait subir de terribles outrages, Jésus accepta d’accomplir la volonté de son Père, au point d’endurer une mort honteuse sur un poteau de supplice (Is 53:3-7 ; Jean 10:17, 18 ; Hé 12:2 ; 13:12, 13). Afin de faire du bien aux autres, Jésus ne chercha pas à se plaire à lui-même, mais se laissa couvrir d’opprobre par des gens qui outrageaient Jéhovah Dieu en paroles et en actions. L’apôtre Paul prit cet exemple pour montrer l’attitude qu’il convient d’adopter à l’égard de ceux qui sont spirituellement faibles : “ Mais nous les forts, nous devons porter les faiblesses de ceux qui ne sont pas forts, et non nous plaire à nous-mêmes. Que chacun de nous plaise à son prochain dans ce qui est bon pour le bâtir. Car même le Christ ne s’est pas plu à lui-même ; mais comme c’est écrit : ‘ Les outrages de ceux qui t’outrageaient sont tombés sur moi. ’ ” (Rm 15:1-3). Dans le chapitre précédent (Rm 14), Paul avait traité des faiblesses de quelques chrétiens qui avaient des scrupules de conscience au sujet de certains aliments ou de l’observance d’un jour particulier ; il avait montré qu’il fallait éviter d’être pour eux un obstacle pouvant les faire trébucher et qu’il fallait les bâtir. Pour ceux qui avaient un bon discernement ainsi qu’une foi et une conscience fortes, cela signifiait probablement se restreindre dans l’exercice de leurs droits, ce qui pouvait leur causer un certain désagrément. Néanmoins, à l’exemple de Christ, il leur fallait “ porter ” (le verbe ici peut avoir le sens de “ supporter ou endurer ” [voir Ga 6:2 ; Ré 2:2]) les fardeaux que pouvaient leur valoir ces faiblesses (voir Mt 17:17-20 ; également la déclaration de Moïse en Nb 11:10-15). Ces chrétiens forts ne devaient pas non plus aller simplement de l’avant à la poursuite de la faveur, des bénédictions et des récompenses de Dieu, tout en écartant, comme s’ils les encombraient, ceux qui étaient faibles spirituellement ou en permettant à l’Adversaire de les retrancher, faute de leur avoir donné considération et aide. — Voir 1Co 9:19-23 ; 10:23-33.

Il faut se garder d’être une cause d’opprobre par sa mauvaise conduite. S’il s’attend à être outragé à cause de la justice, un chrétien ne devrait jamais ‘ souffrir comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme quelqu’un qui se mêle des affaires d’autrui ’. (1P 4:15, 16.) Entre autres qualités requises, un surveillant dans la congrégation chrétienne doit ‘ recevoir un beau témoignage de gens du dehors, afin qu’il ne tombe pas dans l’opprobre ’. Il évitera ainsi d’attirer le déshonneur sur la fonction de surveillant et qu’on parle en mal des vrais chrétiens, à cause de la conduite d’un des membres importants de la congrégation. — 1Tm 3:7.

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