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  • Pourquoi maîtriser sa colère ?

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  • Pourquoi maîtriser sa colère ?
  • Réveillez-vous ! 1997
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Réveillez-vous ! 1997
g97 8/6 p. 18-20

D’après la Bible...

Pourquoi maîtriser sa colère ?

ILS venaient de se marier, mais ça commençait mal. “ Maintenant, c’est moi qui commande, alors tu vas arrêter d’être toujours en retard ! ” criait Jean à Sylviea. Pendant près d’une heure, il l’a littéralement incendiée, sans lui permettre de bouger du canapé. L’agression verbale est devenue la règle entre eux. Malheureusement, Jean est devenu de plus en plus coléreux. Il claquait les portes, frappait du poing sur la table de la cuisine et conduisait comme un dément en assenant des coups sur le volant. Un vrai danger public.

Inutile de dire que ce genre de comportement est très fréquent. La colère de cet homme était-​elle justifiée, ou perdait-​il toute maîtrise ? La colère est-​elle toujours condamnable ? Quand n’est-​elle pas raisonnable ? Quand va-​t-​elle trop loin ?

La colère peut être justifiée. Par exemple, dans l’Antiquité, la colère de Dieu a flambé contre les villes immorales de Sodome et de Gomorrhe (Genèse 19:24). Pourquoi ? Parce que, comme tout le monde le savait dans la région, les habitants de ces villes avaient des pratiques sexuelles violentes et dépravées. Ainsi, quand le juste Lot a reçu chez lui des messagers angéliques venus le voir, une foule de jeunes hommes et de vieillards ont voulu violer ses invités. Devant une immoralité aussi choquante, la colère de Jéhovah Dieu était légitime. — Genèse 18:20 ; 19:4, 5, 9.

Comme son Père, l’homme parfait Jésus Christ a connu des situations qui l’ont mis en colère. Le temple de Jérusalem était censé être le centre du culte pour le peuple élu de Dieu. Ce devait être “ une maison de prière ”, où les individus pouvaient présenter des sacrifices et des offrandes à Dieu, être instruits dans ses voies et obtenir le pardon de leurs péchés. Au temple, ils pouvaient en quelque sorte communier avec Jéhovah. Or les chefs religieux du temps de Jésus en faisaient “ une maison de commerce ” et “ une grotte de bandits ”. (Matthieu 21:12, 13 ; Jean 2:14-17.) Ils tiraient un profit personnel de la vente des animaux destinés à être sacrifiés. Au sens propre du terme, ils tondaient le troupeau. Par conséquent, le Fils de Dieu était dans son plein droit quand il a chassé ces escrocs de la maison de son Père. On comprend qu’il ait été en colère !

Quand les humains imparfaits se mettent en colère

Les humains imparfaits peuvent avoir, eux aussi, des mouvements d’indignation justifiés. Prenez Moïse. Le peuple d’Israël venait d’être libéré miraculeusement d’Égypte. Jéhovah avait démontré de façon saisissante son pouvoir sur les faux dieux de ce pays en infligeant dix plaies aux Égyptiens. Il avait ensuite ouvert un passage dans la mer Rouge pour permettre aux Juifs de s’échapper. Puis il les avait menés au pied du mont Sinaï, où il les avait organisés en nation. Agissant en médiateur, Moïse était monté dans la montagne pour recevoir les lois de Dieu. Parmi elles, Jéhovah lui avait donné les Dix Commandements, écrits “ du doigt de Dieu ” sur des tablettes de pierre que Lui-​même avait taillées dans la montagne. Or, quand Moïse est redescendu, qu’a-​t-​il vu ? Le peuple adorait un veau d’or ! Avait-​il déjà tout oublié ? Ne se souvenait-​il pas de ce qui s’était produit seulement quelques semaines plus tôt ? “ La colère de Moïse s’enflamma ” — à bon droit ! Il brisa les tablettes et détruisit le veau. — Exode 31:18 ; 32:16, 19, 20.

Ultérieurement, quand le peuple s’est plaint d’une pénurie d’eau, Moïse n’a pas maîtrisé sa colère. Exaspéré, il s’est départi momentanément de sa légendaire humilité, ou douceur de caractère. Ce qui lui a valu de commettre une lourde erreur. Au lieu de glorifier Jéhovah, Celui qui gardait Israël en vie, Moïse a parlé durement au peuple et a attiré l’attention sur Aaron, son frère, et sur lui-​même. Dieu a donc jugé bon de le discipliner : Moïse n’entrerait pas dans la terre de la promesse. Après cet incident survenu à Meriba, on ne voit plus Moïse monter sur ses grands chevaux. Apparemment, il avait compris. — Nombres 20:1-12 ; Deutéronome 34:4 ; Psaume 106:32, 33.

Il y a donc une différence entre Dieu et les hommes. Jéhovah est capable de ‘ retenir sa colère ’ et il est présenté à juste titre comme étant “ lent à la colère ”, car le trait dominant de sa personnalité est l’amour, pas la colère. Sa colère est toujours juste, toujours légitime, toujours raisonnable (Exode 34:6 ; Isaïe 48:9 ; 1 Jean 4:8). L’homme parfait Jésus Christ ne perdait jamais toute maîtrise. Il était “ doux de caractère ”. (Matthieu 11:29.) Par contre, les humains imparfaits, même des hommes de foi comme Moïse, ont du mal à ne pas exploser.

De plus, l’homme ne réfléchit généralement pas assez aux conséquences. Les retombées de l’explosion sont parfois douloureuses. Par exemple, que se passe-​t-​il quand un mari s’emporte tellement contre sa femme qu’il en défonce la cloison avec son poing ? Le mur est abîmé, et la main a peut-être souffert. Mais, bien plus que cela, quel effet sa crise de colère aura-​t-​elle sur l’amour et le respect que lui porte sa femme ? La cloison sera réparée en quelques jours, et la main en quelques semaines. Mais combien de temps faudra-​t-​il à cet homme pour retrouver la confiance et le respect de son conjoint ?

En fait, la Bible fourmille d’exemples d’hommes qui n’ont pas su se maîtriser et qui en ont subi les conséquences. En voici quelques-uns : Ayant tué son frère Abel, Caïn a été banni. Siméon et Lévi ont été maudits par leur père pour avoir tué les hommes de Shekèm. Lorsqu’Ouzziya est entré en fureur contre les prêtres qui le reprenaient, Jéhovah l’a frappé de la lèpre. Quand Yona “ s’enflamma de colère ”, Jéhovah le réprimanda. Tous ceux-là ont dû répondre de leur colère. — Genèse 4:5, 8-16 ; 34:25-30 ; 49:5-7 ; 2 Chroniques 26:19 ; Yona 4:1-11.

Les chrétiens ont des comptes à rendre

Pareillement aujourd’hui, les chrétiens ont des comptes à rendre à Dieu et, dans une certaine mesure, à ceux qui partagent leur foi. Cela saute aux yeux quand on considère les termes grecs qu’emploie la Bible pour désigner la colère. L’un des deux mots les plus fréquemment utilisés est orgê. Traduit généralement par “ colère ”, il contient l’idée de lucidité, et même de volonté, souvent une volonté de vengeance. Paul adresse cette exhortation aux chrétiens de Rome : “ Ne vous vengez pas vous-​mêmes, bien-aimés, mais donnez du champ à la colère [orgê] ; car il est écrit : ‘ À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah. ’ ” Au lieu d’entretenir de l’hostilité contre leurs frères, ils devaient “ vaincre le mal par le bien ”. — Romains 12:19, 21.

L’autre terme fréquemment employé est thumos. Le mot souche “ désigne en premier lieu un violent mouvement d’air, d’eau, du sol, d’un animal ou d’un homme ”. D’où ces diverses définitions : “ explosion de sentiments hostiles ” ; “ accès de colère ” ; “ passions turbulentes qui nuisent à l’harmonie de l’esprit et produisent le tumulte ou le trouble au foyer et en dehors ”. L’homme ou la femme qui explosent sont comparables à un volcan susceptible de se réveiller soudainement et de blesser, mutiler ou tuer par ses émissions de cendres chaudes, de roche ou de lave. Le pluriel de thumos est utilisé en Galates 5:20, où Paul inclut les “ accès de colère ” dans la liste des “ œuvres de la chair ” (Ga 5 verset 19), telles que la fornication, le dérèglement et les soûleries. Indéniablement, le comportement de Jean, décrit en introduction, illustre bien ce que sont les “ accès de colère ”.

Par conséquent, comment la congrégation chrétienne doit-​elle considérer ceux de ses membres qui commettent des actes répétés de violence contre la personne ou les biens d’autrui ? Les mouvements irréfléchis de colère sont destructeurs et mènent tout droit à la violence. D’où cette déclaration de Jésus : “ Moi je vous dis que tout homme qui continue d’être en colère contre son frère en répondra devant le tribunal. ” (Matthieu 5:21, 22). Aux maris il est dit : “ Continuez à aimer vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles. ” L’individu “ enclin à la colère ” ne remplit pas les conditions requises d’un surveillant chrétien. Par conséquent, celui qui explose ne devrait pas être considéré comme un exemple dans la congrégation (Colossiens 3:19 ; Tite 1:7 ; 1 Timothée 2:8). En fait, quand on se sera penché sur son état d’esprit, son comportement et la gravité du tort infligé à autrui, peut-être décidera-​t-​on de le renvoyer. Une terrible retombée s’il en est !

Jean a-​t-​il finalement réussi à maîtriser ses sentiments ? A-​t-​il redressé la barre pour éviter la catastrophe à laquelle il courait ? Malheureusement non. Il a commencé à bousculer sa femme, et son doigt accusateur s’est transformé en arme littérale. Il veillait à frapper sur les parties cachées du corps et tentait de dissimuler sa conduite. Puis il s’est mis à donner des coups de pied et de poing à sa femme, à lui tirer les cheveux et à lui infliger des traitements pires encore. Sylvie et Jean sont aujourd’hui séparés.

Ce n’était pourtant pas une fatalité. Beaucoup ont appris à maîtriser leur colère. Il est essentiel d’imiter l’exemple parfait de Jésus Christ. Jamais il ne s’est rendu coupable du moindre accès de colère incontrôlée. Sa colère était toujours juste, et jamais déraisonnable. Paul nous donne à tous ce conseil plein de sagesse : “ Soyez en colère, et pourtant ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation. ” (Éphésiens 4:26). Reconnaissant modestement nos limites d’humains et nous souvenant que nous récolterons ce que nous semons, nous avons toutes les raisons de refréner notre colère.

[Note]

a Par souci d’anonymat, les noms ont été changés.

[Crédit photographique, page 18]

Saül veut percer David de sa lance/The Doré Bible Illustrations/Dover Publications, Inc.

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