RAISONNABLE (NATURE)
Le mot grec épiéïkês, qui est traduit par “ nature raisonnable ”, est défini par “ convenable, correct ; donc équitable, juste, modéré, patient, qui n’insiste pas sur la lettre de la loi ; il exprime le genre de considération qui regarde ‘ avec humanité et juste mesure les faits concernant une affaire ’ ”. — Vine’s Expository Dictionary of Old and New Testament Words, 1981, vol. 2, p. 144, 145 ; voir aussi Notes de lexicographie néo-testamentaire, par C. Spicq, Fribourg, 1978, tome I, p. 264, 265.
Une nature raisonnable est une des caractéristiques de la sagesse d’en haut (Jc 3:17). C’est une qualité qu’un homme qui est établi surveillant dans une congrégation chrétienne doit posséder (1Tm 3:2, 3). Un tel homme doit être raisonnable avec lui-même, dans ses relations avec les autres et dans sa manière de considérer les problèmes. En outre, les chrétiens en général sont encouragés à être raisonnables. L’apôtre Paul conseilla aux Philippiens : “ Que votre nature raisonnable [“ indulgence, esprit de conciliation ”, Int] soit connue de tous les hommes. ” (Php 4:5). Et Tite reçut pour instruction de rappeler aux chrétiens de Crète “ d’être raisonnables [littéralement : “ indulgents, conciliants ”] ”. (Tt 3:1, 2, note.) C’était particulièrement approprié, puisque les habitants de la Crète dans leur ensemble avaient la réputation d’être des menteurs, des bêtes sauvages néfastes et des goinfres désœuvrés. — Tt 1:12.
En 1 Pierre 2:18, les domestiques sont exhortés à être “ soumis à leurs propriétaires avec toute la crainte qui leur est due, non seulement à ceux qui sont bons et raisonnables, mais aussi à ceux qui sont difficiles ”.