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  • g88 22/11 p. 7-8
  • Plus jamais de femmes battues — Quand?

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  • Plus jamais de femmes battues — Quand?
  • Réveillez-vous ! 1988
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Réveillez-vous ! 1988
g88 22/11 p. 7-8

Plus jamais de femmes battues — Quand?

À QUAND l’Histoire fait-​elle remonter le calvaire des femmes battues? Si l’on en croit certains, la plus ancienne loi écrite connue, vieille de presque 4 500 ans, autorisait déjà les maris à battre leur femme.

Vers 1700 avant notre ère, Hammourabi, roi païen de Babylone, promulgua le célèbre code d’Hammourabi, qui renfermait près de 300 arrêts régissant la vie de ses sujets. Le code stipulait que la femme devait être entièrement soumise à son mari, lequel était en droit de la punir pour toute faute.

En avançant dans le temps, sous l’Empire romain, le code romain du pater familias déclarait: “Celui qui surprend sa femme en situation d’adultère peut impunément la mettre à mort sans jugement, mais si c’est lui qui commet l’adultère ou agit avec indécence, sa femme ne doit pas se permettre de lui infliger la moindre punition, ce à quoi la loi ne l’autorise d’ailleurs pas.”

Un ouvrage du XVe siècle de notre ère consacré au mariage conseillait aux maris dont la femme avait commis une faute de “commencer par la terroriser” puis de “prendre un bâton et de lui administrer une bonne correction”.

Au XIXe siècle, en Angleterre, le corps législatif s’efforça d’adoucir les souffrances des femmes en légiférant sur la grosseur du bâton. Cette loi, connue sous le nom de “loi du pouce”, autorisait un mari à battre sa femme avec un bâton “dont la grosseur n’excédait pas celle de son pouce”.

De nos jours, bien que les maris qui battent leur femme ne soient plus protégés par la loi dans de nombreux pays, cette tradition persiste en maints endroits du globe. Selon un reportage de la chaîne de télévision américaine CBS, les femmes au Brésil sont l’objet d’une véritable vénération, mais, paradoxalement, elles sont en même temps humiliées, violées, frappées et tuées sans le moindre scrupule. On retrouve cet état d’esprit à tous les niveaux de la société, y compris devant les tribunaux, où un meurtrier peut fort bien être remis en liberté s’il a tué pour “défendre son honneur”, particulièrement si la victime était sa femme. D’après un journaliste, “nombre des assassins ne sont pas des primitifs arriérés, mais des hommes instruits, exerçant une profession libérale”.

La loi divine et la pensée chrétienne

La loi divine établit clairement que le mari doit ‘continuer à aimer sa femme, tout comme le Christ a aimé la congrégation’. Elle dit aussi: “Les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-​même, car jamais personne n’a haï sa propre chair; au contraire, il la nourrit et l’entoure de soins.” (Éphésiens 5:25, 28, 29). Ce commandement annule toutes les lois humaines, passées et présentes.

À l’évidence, aucun mari chrétien ne pourrait prétendre aimer sa femme s’il la battait. Le mari violent se tire-​t-​il les cheveux ou se donne-​t-​il des coups de poing au visage et sur tout le corps sous prétexte qu’il s’aime? Proclame-​t-​il ouvertement autour de lui — aux membres de sa famille, à ses amis ou à d’autres chrétiens — qu’il aime tellement sa femme qu’il la frappe de temps à autre? Ou bien plutôt la menace-​t-​il, afin qu’elle ne parle à personne de ce qu’elle subit? Ne fait-​il pas également jurer aux enfants de ne pas dévoiler sa brutalité? À moins que ces derniers en aient honte? Ses actes ne contredisent-​ils pas ses affirmations selon lesquelles il aime sincèrement sa femme? Si l’amour mutuel est normal, la violence conjugale, elle, ne l’est pas.

Finalement, si un chrétien battait sa femme, n’annulerait-​il pas aux yeux de Dieu tout le bénéfice de ses œuvres chrétiennes? Rappelez-​vous que celui “qui frappe” ne remplit pas les conditions requises pour recevoir des privilèges dans la congrégation chrétienne (1 Timothée 3:3; 1 Corinthiens 13:1-3; Éphésiens 5:28). D’autres rapports établissent qu’il est courant, dans ce système, que des maris soient battus par leurs femmes. Bien entendu, ces dernières sont également concernées par les points examinés ci-dessus.

Il est essentiel que maris et femmes manifestent dès maintenant dans leur vie le fruit de l’esprit — “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi”. (Galates 5:22, 23.) Si nous parvenons à produire ces fruits dès à présent, nous serons de ceux qui pourront vivre éternellement dans la paix et l’amour, sur la terre alors transformée en Paradis.

[Illustration, page 8]

Le mari chrétien ‘aime sa femme comme son propre corps’; il ne la bat donc pas.

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