et les secouent pour qu’ils sortent et prennent position pour Jéhovah et son royaume.

La chasse exige du courage, de l’endurance, de la vigilance, de la promptitude à passer à l’action ; elle demande qu’on ne perde jamais de vue et qu’on traque le gibier ; qu’on recherche diligemment les endroits isolés et dispersés afin de ne laisser aucun lieu inviolé ou inexploré, surtout les lieux où le gibier a coutume de venir pour manger, boire ou se reposer en toute sécurité ; elle demande même qu’on y laisse quelque nourriture de choix dont l’odeur attirera la bête et l’engagera à se montrer. Cela demande que l’on veille, que l’on attende, avec espoir. Là où de nombreux chasseurs travaillent ensemble, ils cernent un certain espace qu’ils ont délimité, puis ils marchent sans arrêt vers le centre, battant les buissons et les broussailles tandis qu’ils se rapprochent afin de faire sortir le gibier. Ainsi, ils travaillent de concert, dans l’unité, et s’efforcent conjointement de faire en sorte que rien ne s’échappe, et ils se prêtent une assistance et un secours mutuels. Ils emportent avec eux leur équipement, gardent bien ouverts leurs yeux et leurs oreilles, n’éprouvent aucune crainte des créatures, et font diligence pour faire usage de l’équipement dont ils disposent.

Il existe une similitude entre tous ces aspects de la chasse et la chasse moderne des hommes de bonne volonté. Elle demande aussi du courage pour ne pas tenir compte de la réprobation des hommes, des sarcasmes et des moqueries des personnes que l’on connaît, de ses relations et prétendus amis, et pour continuer à chasser. Cela signifie également aller dans les lieux les plus éloignés et presque inaccessibles de son territoire ; aller dans le territoire isolé, le couvrir si complètement qu’il ne reste aucune maison n’ayant pas reçu le témoignage. Cela signifie encore aller en qualité de missionnaires vers les territoires où jamais auparavant le témoignage n’a été rendu, tout comme l’apôtre Paul, et cela signifie encore prêcher clandestinement comme le font les témoins de Jéhovah aujourd’hui dans des pays totalitaires tels que la République Dominicaine, l’Espagne et les pays se trouvant derrière le rideau de fer.

À l’heure actuelle, selon l’Annuaire des témoins de Jéhovah (anglais), il y a plus de 580 000 témoins chrétiens de Jéhovah qui participent à la chasse et à la pêche des hommes de bonne volonté. Les quatre-vingts millions d’heures qu’ils ont consacrées à cette activité au cours de l’année dernière représentaient un travail fort pénible mais il était accompagné d’un grand bonheur et d’un splendide accroissement. À cause de l’importance de cette activité, pour eux, toutes les autres choses sont secondaires, comme Jéhovah l’avait ordonné à Jérémie et comme le Christ l’avait recommandé à ses disciples. Et, de même que la vie de Jésus et celle de ses apôtres étaient riches et bien remplies à cause de leur service pour Dieu et pour le bien de leurs semblables, ainsi, dans la mesure où les serviteurs de Jéhovah s’engagent aujourd’hui dans l’œuvre consistant à chasser et à pêcher, dans la même mesure leur vie sera riche et bien remplie. Bientôt la vengeance de Jéhovah que Jérémie a prédite également s’exprimera ; alors, il n’y aura plus de chasse et de pêche d’hommes de bonne volonté. Faites-​vous tout ce que vous pouvez avant qu’il soit trop tard ?

Gardez votre place

“ Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. ” — Ps. 32:8.

1. Pourquoi est-​il si important de méditer sur la place que nous occupons dans nos relations avec Dieu ?

JÉHOVAH, le Créateur de l’univers, sait la place qui convient à toutes les choses, animées ou inanimées. Il a non seulement créé les choses mais aussi la place qu’elles doivent occuper. Tout le monde devrait méditer sur les relations qui unissent chaque personne à son Créateur et à la multitude d’autres objets et de créatures vivantes dont Jéhovah nous a entourés. On obtiendra ainsi une appréciation de la majesté et de la grandeur de Dieu ; on trouvera aussi la place que nous occupons dans l’univers organisé du Tout-Puissant.

2. Comment le psalmiste révèle-​t-​il le rapport entre la grandeur de Dieu et les choses qu’il a accomplies ?

² Le psalmiste a observé cette ligne de conduite. C’est pour notre bien que ses paroles ont été consignées au Psaume 104. Dans le premier verset, il souligne que la créature doit bénir Jéhovah parce qu’il est grand : “ Mon âme, bénis l’Éternel ! Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand ! Tu es revêtu d’éclat et de magnificence ! Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau ; il étend les cieux comme un pavillon. ” (Ps. 104:1, 2). Ici le psalmiste rattache la grandeur de Jéhovah à ses actes lorsqu’il a disposé toutes les choses, en faisant remarquer qu’il est celui qui a placé les cieux dans leur lieu, les étendant “ comme un pavillon ”.

3, 4. Nommez quelques-unes des choses pour lesquelles Jéhovah a trouvé des places.

³ Le déploiement des cieux est seulement le commencement des nombreux aspects de cette grande œuvre où Jéhovah a placé les choses. Le Psaume continue à décrire à notre intention beaucoup de choses, depuis les anges dans le ciel jusqu’aux animaux et aux objets inanimés de la terre. “ Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure ; il prend les nuées pour son char, il s’avance sur les ailes du vent. Il fait des vents ses messagers (ou de ses anges ses vents), des flammes de feu ses serviteurs. Il a établi la terre sur ses fondements, elle ne sera jamais ébranlée. ” (Ps. 104:3-5). Il est important de noter qu’en ces jours de bouleversements sociaux et de menaces de destruction de la terre par des armes et engins extrêmement puissants, Jéhovah a placé la terre sur des fondements dans l’espace et qu’il a décrété qu’“ elle ne sera jamais ébranlée ”. L’auteur de ce Psaume était bien informé de l’histoire de la création et il a écrit sur le déluge universel et les bouleversements qui en ont résulté, ce