Réponses à vos questions
● Quelle doit être l’attitude du chrétien envers les modes extrémistes actuelles?
Il convient, dans ce domaine, d’adopter un point de vue équilibré. Bien que le choix des vêtements soit une question personnelle, la tenue d’une personne reflète son mode de vie. Si donc le chrétien adopte une tenue vestimentaire excentrique en vogue actuellement, il risque d’être malencontreusement classé, dans l’esprit de la plupart des gens, dans la catégorie des extrémistes ou des individus révoltés contre la société. Ainsi, par exemple la “minijupe”, la ‘maxijupe” ou le port de la barbe ne sont pas en jeu, mais les principes bibliques qui sont impliqués. Il ne faut donc pas chercher à établir des règles dans ce domaine, mais rechercher les principes bibliques qui doivent régir la vie du chrétien.
Parmi ces principes citons: 1) La modestie (I Tim. 2:9, 10), 2) la soumission de la femme à son mari, du fils et de la fille à son père (Col. 3:18, 20) et 3) la recommandation de la Parole de Dieu de ne pas être une cause d’achoppement pour autrui et de ne rien faire qui puisse nuire au ministère. — II Cor. 6:3, 4; I Cor. 13:4, 5.
Il est intéressant de noter l’argumentation de Paul dans sa lettre aux Romains, chapitre 14, où il souligne que les chrétiens ne doivent pas faire prévaloir leurs droits mais s’inquiéter de leurs devoirs et de leurs responsabilités (Rom. 14:15-21). En conséquence, nous avons certains devoirs envers nos frères et les personnes bien disposées. Nous n’avons pas le droit de troubler la congrégation par notre tenue et d’être un obstacle ou un frein pour certaines personnes qui pourraient être choquées à cause de notre apparence. — I Cor. 6:19, 20.
Il est toutefois nécessaire de préciser qu’il faut se montrer raisonnable dans ce domaine. Nous ne voulons pas faire preuve de rigorisme, ni régir la vie de nos compagnons de service et empiéter sur leur liberté et leurs goûts personnels. Il n’est pas bien non plus que les frères parlent continuellement de la tenue vestimentaire. Il est des questions bien plus importantes qui doivent faire l’objet de nos conversations et de nos pensées. Il nous faut laisser aux parents, aux maris ou aux serviteurs le soin de conseiller en privé ceux qui en ont besoin et non régler ces problèmes du pupitre. En faisant preuve d’amour et d’équilibre, nous éviterons que la congrégation soit divisée et troublée à cause d’une attitude rigide envers ceux qui ont tout simplement encore besoin d’aide.