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Enfer« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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ont péché, mais, en les jetant dans le Tartare [“enfer”, AC], les a livrés aux fosses d’épaisses ténèbres pour être réservés pour le jugement.”
“Le verbe tartaroô, traduit par ‘jeté en enfer’ dans II Pierre 2:4 [Traduction du roi Jacques], signifie reléguer au Tartare, qui n’est ni le Schéol, ni le Hadès, ni l’enfer.” — An Expository Dictionary of New Testament Words (Londres ; 1962), W. E. Vine, tome II, p. 213.
La Géhenne évoque le dépôt d’ordures et le lieu d’incinération à l’extérieur de Jérusalem ; elle symbolise la seconde mort
“La vallée de Hinnom, près de Jérusalem, où Salomon bâtit un ‘haut lieu’ à Moloc. (...) Parce que des Israélites (...) y sacrifiaient leurs enfants à Moloc, la vallée finit par être considérée comme un lieu d’abominations. Par la suite, on en fit un lieu de dépôt d’immondices et des feux perpétuels y étaient entretenus par crainte d’épidémies.” — The New Funk & Wagnalls Encyclopedia (New York ; 1950), tome XV, p. 5576.
“GÉHENNE (...) devint le dépotoir de toute la ville, où l’on jetait les cadavres des criminels, les carcasses des animaux et toutes sortes d’ordures.” — Smith’s Dictionary of the Bible (Boston ; 1889), tome I, p. 879.
Marc 9:43, 45 “Si jamais ta main est pour toi une cause d’achoppement, coupe-la ; il vaut mieux pour toi entrer estropié dans la vie que t’en aller avec deux mains dans la Géhenne [“enfer”, Saci dans Marc 9:42 ; “géhenne”, Sg], dans le feu qui ne peut s’éteindre. Et si ton pied est pour toi une cause d’achoppement, coupe-le ; il vaut mieux pour toi entrer boiteux dans la vie qu’être lancé avec deux pieds dans la Géhenne [“enfer”, Saci dans Marc 9:44 ; “géhenne”, Sg].”
Rév. 21:8 “Mais pour les lâches et ceux qui sont sans foi et ceux qui sont répugnants dans leur malpropreté et meurtriers et fornicateurs et ceux qui pratiquent le spiritisme et les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans le lac brûlant de feu et de soufre. Cela signifie la seconde mort.”
L’enfer (Hadès) n’est pas un lac de feu, mais sera finalement jeté dans le lac de feu qui signifie la destruction éternelle
Rév. 20:14, 15 “La mort et le Hadès [“enfer”, Ostervald] furent lancés dans le lac de feu. Il signifie la seconde mort, le lac de feu. En outre, quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut lancé dans le lac de feu.”
Bons et méchants vont en enfer
Ps. 16:10 (Li) “Car tu ne laisseras pas mon âme descendre au schéol [“enfer”, Gl ; Saci dans Ps. 15:10], tu ne laisseras pas descendre au sépulcre celui qui t’est fidèle.”
Gen. 37:34, 35 (Li) “Jacob (...) ne voulait pas se laisser consoler, disant : Dans le deuil, je descendrai vers mon fils au schéol [“Sépulcre”, Ostervald ; “enfer”, Gl].”
Job 14.13 (Li) “Que dans le schéol [“Sépulcre”, Ostervald ; “enfer”, Gl] tu me caches, et me cèles jusqu’à ce que cesse ta colère, et me fixes un terme où tu te souviendrais de moi ?”
Ps. 9:18 (Li) 9:17, NW “Ils descendront au schéol [“enfer”, Gl ; Saci], les méchants, et tous les peuples qui oublient Dieu.”
Une espérance s’offre à ceux qui sont en enfer ; la délivrance est possible
Actes 2:31, 32 “Il vit à l’avance la résurrection du Christ et en parla, disant qu’il n’a pas été abandonné dans le Hadès [“enfer”, Ostervald ; Saci] et que sa chair non plus n’a pas vu la corruption. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité, fait dont nous sommes tous témoins.”
Rév. 1:18 “J’ai été mort, mais, voici, je suis vivant pour les siècles des siècles, et j’ai les clés de la mort et du Hadès [“enfer”, Gl ; Saci].”
Osée 13:14 (Da) “Je les délivrerai de la main du shéol [“Sépulcre”, Ostervald ; “mort”, Gl], je les rachèterai de la mort. Ô mort, où sont tes pestes ? Ô shéol [“Sépulcre”, Ostervald ; “enfer”, Gl], où est ta destruction ?”
Rév. 20:13 “La mort et le Hadès [“enfer”, GI, Saci] rendirent les morts qui étaient en eux.”
En rapport avec la mort et les morts, non avec la vie et les vivants
Prov. 7:27 (Li) “Sa maison est le chemin du schéol [“enfer”, Gl ; Saci], qui conduit au séjour de la mort.”
Rév. 6:8 “Et je vis, et voici un cheval pâle ; et celui qui était assis dessus avait pour nom la Mort. Et le Hadès [“enfer”, Gl ; Saci] le suivait de près.”
II Sam. 22:5, 6 (Da) “Les vagues de la mort m’ont environné, les torrents de Bélial m’ont fait peur ; les cordeaux du shéol [“enfer”, Gl ; Saci] m’ont entouré, les filets de la mort m’ont surpris.”
Hab. 2:5 (Da) “Bien plus, le vin est perfide ; cet homme est arrogant et ne se tient pas tranquille, lui qui élargit son désir comme le shéol [“enfer” Gl, Saci], et est comme la mort, et ne peut être rassasié.”
Les Écritures opposent la vie à la mort et non pas la vie dans le bonheur à la vie dans les tourments
Deut. 30:15, 19 “Je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. (...) j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives.”
Prov. 18:21 “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue.”
I Jean 3:14 “Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie.”
II Cor. 4:12 “La mort est à l’œuvre en nous, mais la vie en vous.”
Satan n’est pas relégué en enfer avec charge d’en attiser les flammes ; avait accès au ciel jusqu’à ce qu’il en fût chassé à l’époque de la naissance du Royaume
Job 1:6, 7 “Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Éternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux. L’Éternel dit à Satan : D’où viens-tu ? Et Satan répondit à l’Éternel : De parcourir la terre et de m’y promener.” (Voir aussi Job 2:1, 2.)
Rév. 12:7-10 “Une guerre éclata au ciel : Michel et ses anges se battirent avec le dragon, et le dragon et ses anges se battirent mais ils ne purent l’emporter, et il ne se trouva plus de place pour eux dans le ciel. Il fut donc jeté, le grand dragon, le serpent originel, celui qui est appelé Diable et Satan, qui abuse la terre habitée tout entière ; il fut jeté sur la terre, et ses anges furent jetés avec lui. Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : ‘Maintenant sont arrivés le salut et la puissance et le royaume de notre Dieu et l’autorité de son Christ, parce que l’accusateur de nos frères a été jeté bas.’”
Satan n’est jeté dans le “lac de feu” qu’après le Règne millénaire de Christ
Rév. 20:7-10 “Dès que les mille ans seront achevés, Satan sera délié de sa prison, et il sortira pour abuser ces nations qui sont aux quatre coins de la terre (...). Mais du feu descendit du ciel et les dévora. Et le Diable qui les abusait fut lancé dans le lac de feu et de soufre.”
Les souffrances sont éprouvées avant la mort ; après, on n’a pas conscience d’une “peine du dam” ou “séparation d’avec Dieu”
Mat. 8:6 “Mon serviteur est au lit dans la maison, atteint de paralysie et cruellement tourmenté.”
Héb. 11:36, 37 “Oui, d’autres subirent leur épreuve par des moqueries et des flagellations, et même bien plus que cela, par des liens et des prisons. Ils furent lapidés, ils furent éprouvés, ils furent sciés en deux, (...) ils allèrent çà et là, sous des peaux de brebis, des peaux de chèvres, alors qu’ils étaient dans le besoin, dans la tribulation, maltraités.”
Eccl. 9:5 (Da) “Mais les morts ne savent rien du tout.”
Ps. 139:7, 8 (Da) “Où irai-je loin de ton Esprit ? et où fuirai-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au shéol [“enfer”, Gl, Saci dans Ps. 138:8], t’y voilà.”
Prov. 15:11 (Da) “Le shéol [“enfer”, Gl ; Saci] et l’abîme sont devant l’Éternel.”
L’homme riche et Lazare (Luc 16:19-31) : parabole ou comparaison
Mat. 13:34, 35 “Toutes ces choses, Jésus les dit aux foules en usant de comparaisons [“paraboles”, Sg ; Li]. En fait, Il ne leur parlait pas sans comparaison [“parabole”, Sg ; “paraboles”, CT] ; afin que s’accomplît ce qui a été annoncé par le prophète, qui a dit : ‘J’ouvrirai ma bouche pour faire des comparaisons “paraboles”, Sg, Li], je publierai des choses cachées depuis la fondation.’”
Abraham était mort dans la tombe ; Lazare n’était donc pas littéralement dans son sein ; par conséquent le feu n’était pas un vrai feu
Luc 16:22-24 “Or dans la suite le mendiant mourut et il fut emporté par les anges à la place près du sein d’Abraham. L’homme riche aussi mourut et fut enseveli. Et dans le Hadès il leva les yeux, étant dans les tourments, et il vit Abraham de loin et, avec lui, Lazare à la place près du sein. Alors il appela et dit : ‘Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l’eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, parce que je suis dans l’angoisse dans ce feu flamboyant.’”
Gen. 25:8-10 “Abraham expira et mourut, après une heureuse vieillesse, âgé et rassasié de jours, et il fut recueilli auprès de son peuple. Isaac et Ismaël, ses fils, l’enterrèrent dans la caverne de Macpéla (...). Là furent enterrés Abraham et Sara.”
Jean 3:10, 13 “Jésus répondit en lui disant : ‘(...) aucun homme n’est monté au ciel que celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.’”
Eccl. 9:5, 6, 10 (Li) “Les vivants savent qu’ils mourront, tandis que les morts ne savent rien, et ils ne reçoivent plus de salaire, car leur mémoire est en oubli. Amour, haine, jalousie, tout en eux a déjà péri : ils n’auront jamais plus aucune part à ce qui se fait sous le soleil. Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le durant ta vie, car il n’y a ni œuvre ni raison, ni science ni sagesse dans le schéol [“Sépulcre”, Ostervald ; “aux enfers”, Gl] où tu vas.”
Jér. 23:29 “Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel ?”
L’homme riche, revêtu de lin et de pourpre, représente les chefs religieux, amis de l’argent et justes à leurs propres yeux
Luc 16:14, 15, 19 “Or les Pharisiens, qui aimaient l’argent, écoutaient toutes ces choses, et ils se raillaient de lui. Et il leur dit : ‘Vous êtes ceux qui se déclarent justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une chose répugnante au regard de Dieu. Mais un homme était riche, et il se revêtait de pourpre et de lin, et faisait de jour en jour bonne chère avec magnificence.’”
Mat. 21:43-45 “‘Le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits.’ (...) Quand les principaux prêtres et les Pharisiens eurent entendu ses comparaisons, ils s’aperçurent qu’il parlait d’eux.”
Les enseignements de Jésus tourmentaient les chefs religieux, qui, bien que physiquement vivants, étaient morts aux yeux de Dieu
Luc 16:22, 23 “L’homme riche aussi mourut et fut enseveli. Et dans le Hadès [“enfer”, Li 1950 ; AC] il leva les yeux, étant dans les tourments.”
Mat. 23:13, 33 “Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites ! parce que vous fermez le royaume des cieux devant les hommes ; car vous-mêmes n’y entrez pas, et vous ne permettez pas non plus d’entrer à ceux qui entrent. Serpents, descendance de vipères, comment pourrez-vous fuir le jugement de la Géhenne [“enfer”, Moines de Maredsous ; “feu de l’enfer”, Saci] ?”
Luc 19:47 “Il enseignait journellement dans le temple. Mais les principaux prêtres et les scribes et les principaux du peuple cherchaient à le détruire.”
Voir aussi Actes 5:27-33.
Mat. 23:27, 34, 35 “Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites ! (...) je vous envoie des prophètes, des sages et des instructeurs publics. Les uns, vous les tuerez et les mettrez au poteau, d’autres, vous les flagellerez dans vos synagogues et les persécuterez de ville en ville ; pour que retombe sur vous tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.”
Voir aussi “La mort”, page 333.
Le mendiant Lazare représente les personnes autrefois méprisées mais qui sont maintenant favorisées
Luc 16:25 “Abraham dit [à l’homme riche] : ‘Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu pleinement tes bonnes choses dans ta vie, mais Lazare de même les mauvaises choses. Maintenant donc il trouve consolation Ici mais toi, tu es dans l’angoisse.’”
Mat. 21:23, 31, 32 “Et après qu’il fut entré dans le temple, les principaux prêtres et les aînés du peuple s’approchèrent de lui (...). Jésus leur dit : ‘Je vous le dis en vérité que les percepteurs d’impôts et les prostituées vous devancent dans le royaume de Dieu. Car Jean est venu à vous dans une voie de justice, mais vous n’avez pas cru en lui. Cependant les percepteurs d’impôts et les prostituées ont cru en lui et vous, qui pourtant avez vu cela, n’en avez pas eu de regret par la suite, pour croire en lui.’”
Luc 18:9-14 “Il dit cette comparaison aussi à quelques-uns qui étaient sûrs en eux-mêmes qu’ils étaient justes et qui considéraient les autres comme rien : ‘Deux hommes montèrent au temple pour prier, l’un Pharisien et l’autre percepteur d’impôts. Le Pharisien se tenait debout et priait en se disant ces choses à lui-même : “Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, extorqueurs, injustes, adultères, ou même comme ce percepteur d’impôts. Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de toutes les choses que j’acquiers.” Mais le percepteur d’impôts, se tenant à distance, ne voulait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine, disant : “Ô Dieu, sois miséricordieux pour moi, pécheur.” Je vous le dis, cet homme descendit chez lui, trouvé plus juste que l’autre homme.”’
Luc 5:30-32 “Les Pharisiens et leurs scribes murmuraient contre ses disciples, disant : ‘Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les percepteurs d’impôts et les pécheurs ?’ Jésus leur répondit : ‘Ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais ceux qui sont mal portants. Je suis venu appeler, non les justes, mais les pécheurs à la repentance.’”
Les tourments symboliques, par les sauterelles, pendant cinq mois, ne sont pas des tourments éternels par le feu
Rév. 1:1 ; 9:5 “Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée, pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt. Et il a envoyé son ange pour la présenter en signes.” “Et il fut donné aux sauterelles, non pas de les tuer, mais qu’ils fussent tourmentés pendant cinq mois, et le tourment qui était sur eux était comme le tourment du scorpion quand il frappe un homme.”
Les mentions de la “bête sauvage” et de l’“Agneau” dans Révélation 14:9-11 indiquent que le ‘tourment par le feu’ est lui aussi symbolique
Rév. 14:9-11 “Un autre ange, un troisième, les suivit en disant à haute voix : ‘Si quelqu’un adore la bête sauvage et son image, et reçoit une marque sur le front ou sur la main, il boira, lui aussi, du vin de la colère de Dieu qui est versé sans mélange dans la coupe de son courroux, et il sera tourmenté par le feu et le soufre sous les yeux des saints anges et sous les yeux de l’Agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles, et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête sauvage et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom.’”
Les proclamations de destruction imminente tourmentent ceux qui sont condamnés
Rév. 11:10 “Ceux qui habitent la terre se réjouissent à leur sujet et se divertissent, et ils s’enverront des dons les uns aux autres, parce que ces deux prophètes ont tourmenté ceux qui habitent la terre.”
Jér. 25:15, 29, 34-36 “Ainsi m’a parlé l’Éternel, le Dieu d’Israël : Prends de ma main cette coupe remplie du vin de ma colère, et fais-la boire à toutes les nations vers lesquelles je t’enverrai. Car voici, dans la ville sur laquelle mon nom est invoqué je commence à faire du mal ; et vous, vous resteriez impunis ! Vous ne resterez pas impunis ; car j’appellerai le glaive sur tous les habitants de la terre, dit l’Éternel des armées. Gémissez, pasteurs, et criez ! Roulez-vous dans la cendre, conducteurs de troupeaux ! Car les jours sont venus où vous allez être égorgés. Je vous briserai, et vous tomberez comme un vase de prix. Plus de refuge pour les pasteurs ! Plus de salut pour les conducteurs de troupeaux ! On entend les cris des pasteurs, les gémissements des conducteurs de troupeaux ; car l’Éternel ravage leur pâturage.”
Jér. 26:8, 9 “Et comme Jérémie achevait de dire tout ce que l’Éternel lui avait ordonné de dire à tout le peuple, les sacrificateurs, les prophètes, et tout le peuple, se saisirent de lui, en disant : Tu mourras ! Pourquoi prophétises-tu au nom de l’Éternel, en disant : Cette maison sera comme Silo, et cette ville sera dévastée, privée d’habitants ? Tout le peuple s’attroupa autour de Jérémie dans la maison de l’Éternel.”
Le “tourment” ardent de Satan dans le feu, c’est sa détention dans la mort éternelle
Rév. 20:10, 14, 15 “Le Diable (...) fut lancé dans le lac de feu et de soufre, où étaient déjà et la bête sauvage et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. (...) Il signifie la seconde mort, le lac de feu. En outre, quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut lancé dans le lac de feu.”
Mat. 18:34 “Son maître, courroucé, le livra aux geôliers [“tourmenteurs”, NW éd. de 1950, note en bas de page], jusqu’à ce qu’il eût rendu tout ce qu’il devait.”
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Épouse du Christ« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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L’épouse du Christ
Le Royaume des cieux est comparé à un époux et à des vierges
Mat. 25:1 “Le royaume des cieux deviendra semblable à dix vierges qui prirent leurs lampes et sortirent à la rencontre de l’époux.”
Mat. 22:1, 2 “Jésus, répondant encore, parla de nouveau en comparaisons et dit : ‘Le royaume des cieux est devenu semblable à un homme, un roi, qui fit un festin de mariage pour son fils.’”
Voir aussi “Le Royaume”, pages 428-433.
L’époux est Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu
Jean 3:26-29 “Ils allèrent alors vers Jean et lui dirent : ‘Rabbi, l’homme qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, à qui tu as rendu témoignage, vois, celui-ci baptise et tous vont à lui.’ Jean répondit en disant : ‘Un homme ne peut recevoir la moindre chose à moins qu’elle ne lui ait été donnée du ciel. Vous-mêmes, vous me rendez témoignage que j’ai dit : Je ne suis pas le Christ, mais : J’ai été envoyé devant lui. Celui qui a l’épouse, c’est l’époux.’”
Jean 1:29, 35-37 “Le lendemain, il vit Jésus venir à lui et il dit : ‘Voyez l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !’ Le lendemain encore Jean se tenait là avec deux de ses disciples, et regardant Jésus qui passait, il dit : ‘Voyez l’Agneau de Dieu !’ Et les deux disciples l’entendirent parler, et ils suivirent Jésus.”
Mat. 9:15 “Jésus leur dit : ‘Les amis de l’époux n’ont aucune raison d’être dans le deuil aussi longtemps que l’époux est avec eux, n’est-ce pas ? Mais il viendra des jours où l’époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront.”’
L’épouse est identifiée à la Nouvelle Jérusalem, ville ou organisation céleste
Rév. 21:9, 10, 2 “L’un des sept anges (...) vint, et il me parla, disant : ‘Viens ici, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau.’ Il m’emporta donc dans le pouvoir de l’esprit vers une grande et haute montagne, et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu. Je vis (...) la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem descendre du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux.”
La Nouvelle Jérusalem est un temple constitué de 144 000 pierres vivantes, disciples dévoués de l’Agneau de Dieu
Rév. 3:12 “Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira jamais plus, et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la ville de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu.”
I Pierre 2:4, 5, 9 “Venant à lui comme à une pierre vivante, rejetée, il est vrai, par les hommes, mais choisie, précieuse auprès de Dieu, vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, maison spirituelle, pour une sainte prêtrise, afin d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus-Christ. Mais vous êtes ‘une race élue, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple pour une possession spéciale’.”
Rév. 14:1-4 “Je vis, et voici, l’Agneau se tenant sur le mont Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur le front. (...) Et ils chantent comme un cantique nouveau devant le trône et devant les quatre créatures vivantes et les aînés ; et nul ne pouvait apprendre à fond ce cantique si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui ont été achetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes ; en fait ils sont vierges. Ce sont ceux qui ne cessent de suivre l’Agneau peu importe où il va. Ils ont été achetés d’entre le genre humain comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau.”
Préparation de l’épouse
II Cor. 11:2 “Je suis jaloux à votre égard d’une jalousie selon Dieu, car je vous ai personnellement promis en mariage à un seul mari, afin que je puisse vous présenter au Christ comme une vierge chaste.”
Éph. 5:25-27 “Maris, continuez d’aimer vos femmes, tout comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré pour elle, afin de la sanctifier, la purifiant par le bain d’eau au moyen de la parole, pour qu’il pût se présenter à lui-même la congrégation dans sa splendeur, n’ayant ni tache, ni ride, ni aucune chose semblable, mais afin qu’elle fût sainte et sans défaut.”
Voir aussi “La congrégation de Dieu”, pages 119-124.
Le mariage céleste : un événement heureux
Rév. 19:7 “Réjouissons-nous et soyons remplis de joie et donnons-lui gloire, parce que le mariage de l’Agneau est arrivé et sa femme s’est préparée.”
Ps. 45:8, 10-12 45:7, 9-11, NW “Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté : C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie, par privilège sur tes collègues. Des filles de rois sont parmi tes bien-aimées ; la reine est à ta droite, parée d’or d’Ophir. Écoute, ma fille, vois, et prête l’oreille ; oublie ton peuple et la maison de ton père. Le roi porte ses désirs sur ta beauté ; puisqu’il est ton seigneur, rends-lui tes hommages.” (Cf. Héb. 1:8, 9.)
Les membres de la classe de l’épouse doivent être sur leurs gardes afin de ne pas échouer
Mat. 25:6-13 “Juste au milieu de la nuit, un cri s’éleva : ‘Voici l’époux ! Allez à sa rencontre.’ Alors toutes ces vierges se levèrent et apprêtèrent leurs lampes. Les folles dirent aux avisées : ‘Donnez-nous de votre huile, parce que nos lampes sont sur le point de s’éteindre.’ Les avisées répondirent en ces mots : ‘Peut-être n’y en a-t-il pas assez pour nous et pour vous. Allez plutôt chez ceux qui en vendent et achetez-en pour vous.’ Pendant qu’elles étaient parties en acheter, l’époux arriva, et les vierges qui étaient prêtes entrèrent avec lui pour le festin de mariage, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent aussi et dirent : ‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !’ Il répondit : ‘Je vous le dis en vérité : Je ne vous connais pas.’ Veillez donc sans cesse, parce que vous ne savez ni le jour ni l’heure.”
II Pierre 1:10 “Faites tout votre possible pour rendre sûrs pour vous-mêmes votre appel et votre élection.”
Les autres, non membres de la classe de l’épouse, se réjouissent avec l’épouse et avec l’époux
Jean 3:29 “L’ami de l’époux (...) a beaucoup de joie à cause de la voix de l’époux. Cette joie donc, qui est la mienne, est complète.”
Ps. 45:15, 16 45:14, 15, NW “Des jeunes filles, ses compagnes, (...) sont amenées auprès de toi ; on les introduit au milieu des réjouissances et de l’allégresse, elles entrent dans le palais du roi.”
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Esprit« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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L’esprit
Les esprits sont des personnes invisibles et puissantes
Jean 4:24 “Dieu est Esprit.”
I Cor. 15:45 “Ainsi est-il même écrit : ‘Le premier homme Adam devint une âme vivante.’ Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.”
Héb. 1:13, 14 “À propos duquel des anges a-t-il jamais dit : ‘Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je place tes ennemis comme tabouret pour tes pieds’ ? Ne sont-ils pas tous des esprits pour un service public, envoyés pour servir ceux qui vont hériter le salut ?”
Voir aussi “Les anges”, pages 28-33.
Force vitale active chez les créatures terrestres, entretenue par la respiration
Gen. 6:17 (NW) “Quant à moi, voici que j’amène le déluge d’eaux sur la terre pour ravager de dessous les cieux toute chair en qui est active la force de vie [“esprit de vie”, éd. de 1950, note en bas de page].”
Gen. 7:22 (NW) “Tout ce en quoi le souffle de vie [“esprit de vie”, éd. de 1950, note en bas de page] était actif dans les narines, à savoir tout ce qui était sur le sol ferme, tout mourut.”
Job 27:3, 4 (Da) “Tant que mon souffle est en moi et l’esprit de Dieu dans mes narines, mes lèvres ne diront pas d’iniquité.”
Eccl. 3:19 (AC) “Le sort des enfants des hommes est le sort de la bête : ils ont une même destinée ; comme meurt l’un, l’autre meurt aussi ; un même esprit les anime.”
Eccl. 12:9 12:7, NW “Avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.”
Ne produit pas l’intelligence en dehors de l’organisme de chair
Ps. 146:4 (NW) “Son esprit sort, il retourne à son sol ; et ce même jour ses pensées périssent.”
Notre disposition d’esprit
Marc 14:38 “Continuez de veiller et de prier, afin que vous ne veniez pas en tentation. L’esprit, certes, est ardent, mais la chair est faible.”
Prov. 25:28 (Da) “L’homme qui ne gouverne pas son esprit est une ville en ruine, sans murailles.”
Gen. 41:7, 8 “Pharaon s’éveilla. Voilà le songe. Le matin, Pharaon eut l’esprit agité.”
Les expressions ou paroles inspirées proviennent d’une source invisible
Rév. 16:13, 14 “Je vis trois expressions inspirées impures [“esprits impurs”, NW éd. de 1950, note en bas de page] qui ressemblaient à des grenouilles sortir de la bouche du dragon et de la bouche de la bête sauvage et de la bouche du faux prophète. Ce sont, en fait, des expressions inspirées par les démons.”
I Jean 4:1 “Bien-aimés, ne croyez pas toute expression inspirée [“tout esprit”, NW éd. de 1950, note en bas de page], mais éprouvez les expressions inspirées pour voir si elles viennent de Dieu, parce que beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde.”
Force active de Jéhovah
Actes 2:1-4 “Et comme le jour de la fête de la Pentecôte était en cours, ils étaient tous ensemble au même lieu, et soudain il se fit du ciel un bruit comme celui d’une brise forte et impétueuse, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Et ils virent apparaître des langues comme si elles étaient de feu et elles se répartirent, et il s’en posa une sur chacun d’eux, et ils devinrent tous remplis de l’esprit saint et se mirent à parler en différentes langues, suivant ce que l’esprit leur donnait de s’exprimer.”
Actes 4:31 “Quand ils eurent fait leur supplication, le lieu où ils étaient rassemblés fut ébranlé ; et ils furent tous remplis de l’esprit saint.”
Utilisée dans la création, dans l’inspiration de la Bible
Gen. 1:2 (NW) “Or la terre se révélait informe et déserte et il y avait des ténèbres sur la surface de l’abîme aqueux ; et la force active de Dieu [hébreu : ruahh] se mouvait de côté et d’autre au-dessus de la surface des eaux.”
Ps. 104:30 (Da) “Tu envoies ton esprit : ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre.”
II Pierre 1:21 “Ce n’est pas par la volonté de l’homme que la prophétie a jamais été apportée, mais des hommes ont parlé de la part de Dieu alors qu’ils étaient portés par l’esprit saint.”
Actes 28:25 “L’esprit saint a parlé à propos à vos pères, par Ésaïe le Prophète.”
Les miracles, œuvres de puissance accomplies par le moyen de l’esprit saint
Mat. 1:18 “La naissance de Jésus eut lieu ainsi : à l’époque où sa mère Marie était promise en mariage à Joseph, elle se trouva enceinte par l’esprit saint avant qu’ils fussent unis.”
Actes 10:37, 38 “Vous savez le sujet dont on a parlé dans toute la Judée, à partir de la Galilée après le baptême que Jean a prêché, à savoir Jésus qui était de Nazareth, comment Dieu l’a oint d’esprit saint et de puissance, et qu’il est allé par le pays faisant le bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le Diable ; parce que Dieu était avec lui.” (Voir aussi Mat. 12:28.)
Rom. 8:11 “Si maintenant l’esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son esprit.”
Juges 15:14, 15 “Lorsqu’il arriva à Léchi, les Philistins poussèrent des cris à sa rencontre. Alors l’esprit de l’Éternel le saisit. Les cordes qu’il avait aux bras devinrent comme du lin brûlé par le feu, et ses liens tombèrent de ses mains. Il trouva une mâchoire d’âne fraîche, il étendit sa main pour la prendre, et il en tua mille hommes.”
Voir aussi “Jésus-Christ”, page 278.
Utilisé pour engendrer, pour oindre ceux qui sont appelés au Royaume céleste
Jean 3:5 “Jésus répondit : ‘En toute vérité je te le dis, à moins que quelqu’un ne naisse d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.’”
Rom. 8:16, 17 “L’esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : en effet héritiers de Dieu, mais cohéritiers de Christ.”
II Cor. 1:21, 22 “Celui qui nous a oints, c’est Dieu. Il a aussi mis son sceau sur nous et nous a donné le gage de ce qui est à venir, à savoir l’esprit dans nos cœurs.”
Voir aussi “La congrégation de Dieu”, pages 119-124.
L’esprit de Dieu peut être obtenu par tous les serviteurs de Jéhovah ; il les guide et les affermit
Luc 11:13 “Si donc, quoique méchants, vous savez donner ce qui est bon à vos enfants, combien plus le Père au ciel donnera-t-il l’esprit saint à ceux qui le lui demandent !”
Éph. 5:18 “Ne vous enivrez pas de vin, dans lequel il y a de la débauche, mais continuez de vous remplir de l’esprit.”
Gal. 5:22, 23, 25 “Le fruit de l’esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Contre de telles choses il n’y a pas de loi. Si nous vivons par l’esprit, continuons aussi, par l’esprit, de marcher de manière ordonnée.”
Marc 13:11 “Mais quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous souciez pas à l’avance de ce que vous devez dire ; mais tout ce qui vous est donné à cette heure-là, dites-le, car vous n’êtes pas ceux qui parlent, mais c’est l’esprit saint.”
Jean 16:13 “Quand celui-là arrivera, l’esprit de vérité, il vous guidera dans toute la vérité.”
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Étude« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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L’étude
Il faut étudier la Parole de Dieu pour progresser dans la maturité spirituelle
Héb. 6:1-3 “Maintenant que nous avons laissé la doctrine primaire sur le Christ, pressons-nous vers la maturité.”
II Tim. 2:15 “Fais ton possible pour te présenter, approuvé, à Dieu, comme un ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant correctement la parole de vérité.”
I Tim. 4:6 “Un excellent ministre de Christ Jésus, nourri des paroles de la foi et de l’excellent enseignement auquel tu as bien adhéré.”
Prov. 18:15 (Da) “Le cœur de l’homme intelligent acquiert la connaissance, et l’oreille des sages cherche la connaissance.”
Les chrétiens doivent continuer à absorber la connaissance
II Pierre 3:18 “Continuez de croître dans la bonté imméritée et la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.”
Dan. 12:4 “Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.”
Héb. 6:1-3 “Maintenant que nous avons laissé la doctrine primaire sur le Christ, pressons-nous vers la maturité, sans poser de nouveau un fondement, à savoir la repentance des œuvres mortes, et la foi envers Dieu, l’enseignement des baptêmes et l’imposition des mains, la résurrection des morts et le jugement éternel. Et c’est ce que nous ferons, si, en fait, Dieu le permet.”
Ce ne sont pas les livres qui renferment la sagesse selon ce monde, mais la Parole de Dieu qui affermit la foi
Eccl. 12:13-15 12:11-13, NW “Les paroles des sages sont comme des aiguillons (...). Du reste, mon fils, tire instruction de ces choses ; on ne finirait pas, si l’on voulait faire un grand nombre de livres, et beaucoup d’étude est une fatigue pour le corps. Écoutons la fin du discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme.”
I Cor. 3:19 “La sagesse de ce monde est folie devant Dieu ; car il est écrit : ‘Il prend les sages dans leur propre astuce.’”
I Tim. 6:20, 21 “Ô Timothée, garde ce qui est mis en dépôt chez toi, détourne-toi des discours vides qui violent ce qui est saint et des contradictions de ce qui est faussement appelé ‘connaissance’. Faisant étalage d’une telle connaissance, certains ont dévié de la foi.”
II Pierre 1:19, 21 “Aussi avons-nous la parole prophétique rendue plus sure ; et vous faites bien d’y prêter attention (...). Car ce n’est pas par la volonté de l’homme que la prophétie a jamais été apportée, mais des hommes ont parlé de la part de Dieu alors qu’ils étaient portés par l’esprit saint.”
Voir aussi “La Bible”, pages 55-63.
Regardez vers Jéhovah comme vers la source de la vraie connaissance et de la sagesse
Jean 6:45 “Il est écrit dans les Prophètes : ‘Et ils seront tous enseignés par Jéhovah.’ Quiconque a entendu de la part du Père, et a appris, vient à moi.”
Prov. 2:4-6 “Si tu la cherches comme l’argent, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse, de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence.”
Prov. 9:10 (Da) “La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse, et la connaissance du Saint est l’intelligence.”
L’esprit de Dieu est nécessaire pour comprendre sa Parole
I Cor. 2:10 “C’est à nous que Dieu les a révélées par son esprit, car l’esprit cherche dans toutes les choses, même dans les choses profondes de Dieu.”
Demandez à Dieu de vous donner son esprit et la sagesse
Luc 11:13 “Si donc, quoique méchants, vous savez donner ce qui est bon à vos enfants, combien plus le Père au ciel donnera-t-il l’esprit saint à ceux qui le lui demandent !”
Jacq. 1:5 “Si donc l’un de vous manque de sagesse, qu’il ne cesse de la demander à Dieu, car il donne à tous généreusement et sans faire de reproches ; et elle lui sera donnée.”
Ps. 119:66 “Enseigne-moi le bon sens et l’intelligence ! Car je crois à tes commandements.”
La nourriture spirituelle se dispense par l’intermédiaire de la classe de “l’esclave fidèle et avisé”
Mat. 24:45-47 “Quel est vraiment l’esclave fidèle et avisé que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner leur nourriture en temps voulu ? Heureux est cet esclave si son maître en arrivant le trouve faisant ainsi. En vérité je vous le dis : Il l’établira sur tous ses biens.”
Voir aussi Mat. 4:4 et “L’organisation de Jéhovah”, page 357.
Acquérez une connaissance exacte, faites attention aux détails
Col. 1:9, 10 “C’est pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons de prier pour vous et de demander que vous soyez remplis de la connaissance exacte de sa volonté en toute sagesse et discernement spirituel, afin de marcher d’une manière digne de Jéhovah, dans le but de lui plaire entièrement, tandis que vous continuez de porter du fruit en toute bonne œuvre et de croître dans la connaissance exacte de Dieu.”
Phil. 1:9, 10 “Je ne cesse de demander ceci dans la prière : que votre amour abonde encore de plus en plus avec la connaissance exacte et un entier discernement ; pour que vous vous assuriez des choses les plus importantes, de sorte que vous soyez sans défaut et que vous ne fassiez pas trébucher les autres jusqu’au jour de Christ.”
Recherchez l’intelligence ; appliquez-vous à trouver la raison des choses
Prov. 4:7 “Voici le commencement de la sagesse : Acquiers la sagesse, et avec tout ce que tu possèdes acquiers l’intelligence.”
Eccl. 7:25 “Je me suis appliqué dans mon cœur à connaître, à sonder, et à chercher la sagesse et la raison des choses.”
Ne parcourez pas rapidement des textes importants ; lisez-les à voix basse et appliquez-y votre réflexion
Ps. 1:2 (NW) “Ses délices sont dans la loi de Jéhovah, et dans sa loi il lit à voix basse jour et nuit.”
I Tim. 4:15 “Réfléchis sur ces choses ; absorbe-toi en elles.”
Voyez comment ces choses s’appliquent à votre vie
I Cor. 10:11 “Or ces choses leur arrivaient comme exemples, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous sur qui sont arrivées les fins des systèmes de choses.”
Rom. 15:4 “Toutes les choses qui ont été écrites dans le passé le furent pour notre instruction, afin que par notre endurance et par la consolation des Écritures nous ayons l’espérance.”
II Tim. 3:16, 17 “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour redresser les choses, pour discipliner selon la justice, afin que l’homme de Dieu soit entièrement compétent, complètement équipé pour toute bonne œuvre.”
Jacq. 1:22-25 “Devenez des pratiquants de la parole, et non seulement des auditeurs, vous abusant par de faux raisonnements. Car si quelqu’un est un auditeur de la parole, et non un pratiquant, celui-là ressemble à un homme qui regarde son visage naturel dans un miroir. Car il se regarde, et il s’en est allé et aussitôt il oublie quelle sorte d’homme il est. Mais celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, cet homme, étant devenu, non un auditeur oublieux, mais un pratiquant de l’œuvre, sera heureux en la pratiquant.”
Méditez sur la façon d’employer les connaissances acquises pour aider les autres
Prov. 15:28 “Le cœur du juste médite pour répondre.”
I Pierre 3:15 “Sanctifiez le Christ comme Seigneur dans vos cœurs, étant toujours prêts à faire une défense devant quiconque vous demande une raison de l’espérance qui est en vous.”
La répétition des points importants les fixe en mémoire
II Pierre 3:1, 2 “Bien-aimés, c’est maintenant la seconde lettre que je vous écris, dans laquelle, comme dans la première, par rappel, j’éveille vos facultés de penser clairement, afin que vous vous souveniez des paroles dites à l’avance par les saints prophètes et du commandement du Seigneur et Sauveur par vos apôtres.”
II Pierre 1:13 “Je crois juste (...) de vous réveiller par mes rappels.”
Étudiez assidûment ; étudiez quelque temps chaque jour
Actes 17:11 “Or ceux-ci [les Béréens] avaient l’esprit plus noble que ceux de Thessalonique, car ils reçurent la parole avec le plus grand empressement d’esprit, examinant soigneusement les Écritures chaque jour pour voir si ces choses étaient bien ainsi.”
Nécessité de l’étude personnelle
Josué 1:8 “Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras.”
Deut. 17:18 “Quand il s’assiéra sur le trône de son royaume, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu’il prendra auprès des sacrificateurs, les Lévites.”
Bienfaits des discussions en famille de la Parole de Dieu
Gen. 18:17-19 “L’Éternel dit : (...) Car je l’ai choisi [Abraham], afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice.”
Ps. 78:5-7 “Il a établi un témoignage en Jacob, il a mis une loi en Israël, et il a ordonné à nos pères de l’enseigner à leurs enfants, pour qu’elle fût connue de la génération future, des enfants qui naîtraient, et que, devenus grands, ils en parlassent à leurs enfants, afin qu’ils missent en Dieu leur confiance, qu’ils n’oubliassent pas les œuvres de Dieu, et qu’ils observassent ses commandements.”
Éph. 6:4 “Vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez de les élever dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah.”
Il ne faut pas négliger de se réunir en congrégation pour étudier
Héb. 10:25 “Sans abandonner notre assemblée, comme quelques-uns en ont la coutume, mais en nous encourageant mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour.”
Voir aussi Prov. 18:1.
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Évolution« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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L’évolution
Nie la vérité fondamentale attestée par tout l’univers : l’existence de Dieu
Ps. 19:2 19:1, NW “Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains.”
Rom. 1:20 “Ses qualités invisibles se voient clairement depuis la création du monde, parce qu’on les perçoit par les choses qui ont été faites, oui sa puissance éternelle et sa Divinité, de sorte qu’ils sont inexcusables.”
Ps. 10:4 (NW) “Le méchant dans son arrogance ne cherche pas ; toutes ses idées sont : Il n’y a pas de Dieu.”
És. 29:16 “Quelle perversité est la vôtre ! Le potier doit-il être considéré comme de l’argile, pour que l’ouvrage dise de l’ouvrier : Il ne m’a point fait ?”
La vie est issue de Jéhovah, existait en lui avant la matière inanimée
Ps. 36:10 36:9, NW “Auprès de toi est la source de la vie.”
Ps. 90:2 “Avant que les montagnes fussent nées, et que tu eusses créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu.”
I Tim. 1:17 “Or au Roi d’éternité, incorruptible, invisible, le seul Dieu, soient honneur et gloire aux siècles des siècles.”
Jér. 10:10 “L’Éternel est Dieu en vérité, il est un Dieu vivant et un roi éternel.”
La première œuvre de Dieu possédait la vie, n’est pas sortie de la matière brute par voie d’évolution
Rév. 3:14 “Ce sont ici les choses que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu.”
Prov. 8:22, 23, 30 (Jé) “Yahvé m’a créée au début de ses desseins, avant ses œuvres les plus anciennes. Dès l’éternité je fus fondée, dès le commencement, avant l’origine de la terre. (...) j’étais à ses côtés comme le maître d’œuvre.”
La matière inanimée et les organismes vivants furent produits par Jéhovah au moyen de son Fils
Gen. 1:1 “Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.”
Ps. 100:3 (Da) “Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et ce n’est pas nous.”
Rév. 4:11 “Tu es digne, Jéhovah, oui notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance, parce que tu as créé toutes choses, et à cause de ta volonté elles ont existé et ont été créées.”
Jér. 27:4, 5 “Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Voici ce que vous direz à vos maîtres : C’est moi qui ai fait la terre, les hommes et les animaux qui sont sur la terre, par ma grande puissance et par mon bras étendu.”
Jean 1:1-3, 10 “Au commencement la Parole était, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était dieu. Celui-ci était au commencement avec Dieu. Toutes choses vinrent à l’existence par lui, et en dehors de lui pas même une seule chose ne vint à l’existence. (...) Il était dans le monde, et le monde vint à l’existence par lui.”
Col. 1:13, 15, 16 “[Le] Fils (...) est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute création ; car par son moyen toutes les autres choses furent créées dans les cieux et sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, que ce soient des trônes, ou des seigneuries, ou des gouvernements, ou des autorités. Toutes les autres choses ont été créées par lui et pour lui.”
Une espèce créée ne se transformait pas en une autre par voie d’évolution ; chacune se reproduisait ‘selon son espèce’, à sa ressemblance
Gen. 1:11, 12, 21, 24, 25 “Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi. Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.”
Gen. 5:3 “Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image.”
I Cor. 15:39 “Toute chair n’est pas la même chair, mais il y a celle des hommes, et il y a une autre chair : de bovins, et une autre chair : d’oiseaux, et une autre : de poissons.”
Un couple humain seulement fut créé
Gen. 1:27 (Da) “Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle.”
Gen. 3:20 “Adam donna à sa femme le nom d’Ève : car elle a été la mère de tous les vivants.”
Actes 17:26 “Il a fait d’un seul homme chaque nation d’hommes, pour demeurer sur toute la surface de la terre, et il a décrété les époques fixées et les limites assignées de la demeure des hommes.”
Chaque organe du corps fut conçu, créé directement dans le premier homme
Job 10:8, 9 (Da) “Tes mains m’ont formé et m’ont façonné tout à l’entour en un tout (...). Souviens-toi, je te prie, que tu m’as façonné comme de l’argile.”
Ps. 139:14-16 (Da) “Je te célébrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. (...) Mes os ne t’ont point été cachés (...). Tes yeux ont vu ma substance informe, et dans ton livre mes membres étaient tous écrits.”
Prov. 20:12 “L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, c’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre.”
Les variétés sont en majeure partie le fait des propriétés que recèle la constitution génétique de l’espèce créée
“Quelle est la cause des différences entre individus ? Voilà un problème de biologie d’un ordre très général. De même, en effet, qu’il ne se rencontre pas deux personnes absolument identiques, il n’existe probablement pas deux individus identiques dans aucune espèce biologique. On attribue en partie cette variation à l’influence du milieu et l’on sait qu’en partie elle est héréditaire. (...) Toute personne vient au monde avec un certain patrimoine génétique hérité au stade de l’union de l’œuf et du spermatozoïde dont elle est issue. Ce patrimoine permet à l’individu de survivre dans un milieu donné. Qu’est-ce qui détermine, dès lors, l’orientation que prendra son développement ? Le patrimoine génétique, le génotype de l’individu, conjugue son action avec celle des milieux particuliers — intra-utérin, individuel, familial, groupe, classe, région et nation — au sein desquels la personne vit sa vie propre. Ces actions conjuguées déterminent les caractéristiques auxquelles se reconnaît la personne.” — Radiation, Genes and Man par le prof. Bruce Wallace et le prof. Th. Dobzhansky, Henry Holt et Cie (New York ; 1959), p. 15, 17.
“Comme on l’a souligné d’abord, les différences héréditaires individuelles sont une affaire de différences de gènes. (...) La variabilité au sein de presque tous les groupes humains étant très grande, les comparaisons de l’amateur n’ont aucune signification, sauf pour quelques caractères manifestes. Celui-ci, par exemple, hasardera la généralisation suivante : ‘Les Irlandais ont les cheveux roux et les Fidjiens, les cheveux noirs’, alors que des dénombrements précis révéleront l’existence de quantité d’Irlandais aux cheveux noirs et de Fidjiens aux cheveux roux.” — Heredity and Human Life par le prof. Hampton L. Carson, Columbia University Press (New York ; 1963), p. 158.
Chaque organisme vivant a été créé pour s’adapter à l’élément dans lequel il vit ; n’a pas évolué pour s’adapter
Gen. 1:20, 24 “Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel. Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.”
Voir aussi “La création”, pages 138-141.
Les choses nécessaires à la subsistance de tous sont l’œuvre du Créateur suprême
Ps. 145:15 “Les yeux de tous espèrent en toi, et tu leur donnes la nourriture en son temps.”
Gen. 2:9 “L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger.”
Job 39:1, 3 38:39, 41, NW “Chasses-tu la proie pour la lionne, et apaises-tu la faim des lionceaux (...) ? Qui prépare au corbeau sa pâture ?”
Mat. 6:26 “Regardez attentivement les oiseaux du ciel, car ils ne sèment pas de semence, ni ne moissonnent, ni ne recueillent dans des magasins ; cependant votre Père céleste les nourrit.”
L’homme a dégénéré, au lieu d’évoluer vers un stade supérieur
Gen. 5:5 ; Ps. 90:10 “Tous les jours qu’Adam vécut furent de neuf cent trente ans ; puis il mourut.” “Les jours de nos années s’élèvent à soixante et dix ans, et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère.”
Eccl. 7:29 “Seulement, voici ce que j’ai trouvé, c’est que Dieu a fait les hommes droits ; mais ils ont cherché beaucoup de détours.”
Deut. 32:4, 5 (Li) “Le Rocher, son œuvre est parfaite (...). Ils ont agi d’une manière indigne envers lui ceux qui ne sont pas ses fils, mais une race fausse et perverse.”
Pour avoir abandonné Jéhovah, l’homme connaît la dégénérescence physique et mentale
Jér. 8:9 “Voici, ils ont méprisé la parole de l’Éternel, et quelle sagesse ont-ils ?”
Jacq. 1:14, 15 “Chacun est éprouvé en étant attiré et séduit par son propre désir. Puis, quand le désir est devenu fécond, il donne naissance au péché ; de son côté, le péché, quand il a été accompli, engendre la mort.”
Les descendants ont hérité le péché d’Adam, leur père
Rom. 5:12 “Par un seul homme le péché est entré dans le monde et la mort par le péché, et (...) ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, parce qu’ils ont tous péché.”
Job 14:4 “Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur ? Il n’en peut sortir aucun.”
Voir aussi Ps. 51:5 51:3, NW; Lament. 5:7.
Documents archéologiques
“Un des plus célèbres faux dévoilés par les méthodes scientifiques fut l’homme de Piltdown, découvert dans le Sussex, en Angleterre, entre 1908 et 1915 et que certains estimaient vieux d’un demi-million d’années. Après bien des controverses, il se révéla que ce n’était pas du tout un homme primitif mais un composé de crâne d’homme actuel et de mâchoire de singe. La mystification fut découverte grâce à des tests microchimiques, à l’emploi du spectroscope à rayons X et à l’analyse cristallographique (...). La mâchoire avait été ‘maquillée’ au bichromate de potassium et au sel de fer pour lui donner l’air plus fossilisée.” — Science News Letter (tome LXXIX, no 8), 25 février 1961, p. 119.
“Pendant des décennies, on a admis l’existence d’une série évolutive allant de l’homme de Heidelberg et l’homme de Pékin, via les Néanderthaliens, à l’Homo sapiens (...). De nouvelles fouilles, des trouvailles de grande portée et, surtout, des recherches scientifiques plus sérieuses ont concouru à détruire irrémédiablement la vieille illusion d’une progression évolutive de l’homme-singe à l’intelligence créatrice. (...) les premiers hommes (...) n’étaient ni des bêtes brutes, ni des demi-singes, ni des créatures simiesques au psychisme rudimentaire. C’est pourquoi les reconstitutions qui prétendent représenter l’homme de Néanderthal ou l’homme de Pékin, sont grotesques. Les musées des grandes villes exhibent des têtes d’individus hirsutes, à la peau couleur de terre, à la barbe d’une longueur démesurée, au front fuyant et atteints de prognathisme. En fait on ne sait rien de la couleur de peau, des traits ni de la pilosité de l’homme du Pléistocène ; l’Américain T. D. Stewart avoue qu’il est impossible de reconstituer quoi que ce soit dans de telles conditions. ‘Il est néanmoins probable que la physionomie de l’homme archaïque n’était pas moins aimable que celle de l’homme moderne.’ Quand un musée présente, côte à côte, des modèles de l’homme de Pékin, de l’homme de Néanderthal et de l’actuel Homo sapiens, il renforce une conception du développement physique et intellectuel qui est en désaccord avec les vues de la science contemporaine. (...) En fait, l’Homo sapiens a traversé sans discontinuité les millénaires, depuis le commencement. Il y a eu de nombreuses variétés du type sapiens et les formes de vie qui étaient distinctes du type sapiens n’ont jamais abouti à lui et se sont quelquefois engagées dans les impasses de l’extinction.” — Man, God and Magic (New York ; 1961) par Ivar Lissner, p. 303-305.
“Aucun étudiant réfléchi ne croit que l’homme dérive de l’un des singes actuels ou de l’un de leurs ancêtres phylogénétiques immédiats. (...) Comme fait positif, nous avons l’augmentation assez rapide, au cours des trente dernières années, du nombre, relativement faible, des fragments d’os fossiles d’origine hominienne ayant fait l’objet d’une description. Mais il nous faut admettre que l’estimation de la plupart de ces restes s’est accompagnée de nombreuses controverses. Ici, la difficulté principale réside dans le fait que, dans la majorité des cas, les descriptions des spécimens fournis par ceux qui les ont découverts, sont arrangées de manière à laisser entendre que les fossiles en question occupent une place spéciale ou revêtent une importance particulière dans la généalogie des ancêtres directs de l’homme, par opposition à celle des singes. Si minces sont les chances que tous puissent jouir de cet honneur que, dans ces conditions, il ne serait pas surprenant de voir un observateur du dehors s’imaginer qu’en présence d’un fragment de squelette artificiellement fossilisé de l’un quelconque des grands singes vivants, un anatomiste entreprenant aurait peu de peine à démontrer qu’il existe des rapports plus étroits entre ce fragment et l’histoire de l’évolution de l’Homme qu’entre le même fragment et l’histoire du squelette dont il provient. (...) Dans le cas de l’évolution des primates, les conclusions sont quelquefois à peine fondées, du fait de l’insuffisance des documents. Ce dut être le cas, par exemple, lorsqu’une dent fossile, que l’on admet à présent être la propriété d’un pécari, fut attribuée à un genre particulier de primates appelé Hespéropithèque, lequel était censé offrir plus de ressemblance avec le type humain qu’aucun autre singe connu.” — Evolution as a Process, édité par Julian Huxley, George Allen & Unwin Ltd. (Londres ; 1958), article de S. Zuckerman, p. 300-302.
Le témoignage des fossiles
“Les considérations qui précèdent prouvent à n’en pouvoir douter l’extrême imperfection des documents que, dans son ensemble, la géologie peut nous fournir ; mais, si nous concentrons notre examen sur une formation quelconque, il devient beaucoup plus difficile de comprendre pourquoi nous n’y trouvons pas une série étroitement graduée des variétés qui ont dû relier les espèces voisines. (...) Il est une autre difficulté analogue, mais beaucoup plus sérieuse. Je veux parler de l’apparition soudaine d’espèces appartenant aux divisions principales du règne animal dans les roches fossilifères les plus anciennes que l’on connaisse. (...) Pourquoi ne trouvons-nous pas des dépôts riches en fossiles appartenant à ces périodes primitives antérieures à l’époque cambrienne ? C’est là une question à laquelle je ne peux faire aucune réponse satisfaisante.” — L’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la lutte pour l’existence dans la nature de Charles Darwin, traduit sur l’édition anglaise définitive par Ed. Barbier, Paris, p. 369, 383, 384.
“Sans aucun doute, la question la plus troublante de toute l’histoire de l’évolution est la suivante : Quelle est l’origine absolue de l’homme ? (...) Malheureusement, toutes les réponses que peuvent actuellement recevoir ces questions reposent sur des preuves indirectes et, partant, en grande partie sur des conjectures, car les documents paléontologiques des Hominidés sont encore incomplets.” — The Fossil Evidence for Human Evolution, deuxième édition (Chicago ; 1964), par W. E. LeGros Clark, p. 174.
“La plus grande énigme des pages de l’histoire de la vie sur la terre : l’apparition soudaine (...) de la plupart des grands groupes des règnes végétal et animal. Il n’existe pratiquement pas de documents sur la naissance de ces groupes. Ainsi il manque toute la première partie de l’histoire de l’évolution.” — The New York Times du 25 octobre 1964, sect. 4, p. 8E.
“Chaque groupe, chaque ordre ou chaque famille semble avoir pris naissance soudainement ; nous trouvons bien rarement les formes qui les relient à la lignée précédente. Quand nous les découvrons, elles sont déjà complètement différenciées. Non seulement nous ne rencontrons en fait aucune forme de transition, mais, en général, il est impossible de relier à coup sûr un nouveau groupe à un ancien.” — L’homme et sa destinée de Lecomte du Noüy, p. 74.
Procédés de datation
“Toute augmentation des intensités radioactives (...) ruinerait à coup sûr certains de nos procédés perfectionnés de datation des vestiges du passé. (...) Si l’intensité radioactive du carbone 14 a été moindre dans le passé, du fait d’une protection magnétique plus grande contre les rayons cosmiques, notre estimation du temps qui s’est écoulé depuis la mort de l’organisme sera trop forte.” — Science Digest de décembre 1960, p. 19.
“La datation par le carbone, la limite étant de 50 000 ans, a aussi été expérimentée sur des objets dont l’âge était connu. Cependant, on a quelquefois découpé en plusieurs morceaux des échantillons du même site pour les remettre à des institutions scientifiques chargées de les dater à l’aide du carbone. Chaque laboratoire a présenté un chiffre différent.” — Science News Letter du 5 août 1961, p. 83.
“Grâce aux procédés de datation par la radioactivité, on a fixé approximativement l’âge de la terre à 4 500 millions d’années. Un chiffre nouveau et plus élevé — 6 500 millions d’années — a été fourni par E. K. Gerling du Laboratoire de Géologie précambrienne de l’Académie des Sciences de l’URSS. Les roches précambriennes, qui se sont formées à de grandes profondeurs sous la surface de la terre, ont été datées par le professeur Gerling et ses collègues à l’aide du procédé par le potassium-40 et l’argon-40. (...) Le nouveau chiffre avancé par le Soviétique pour l’âge de la terre est peut-être dû à l’oubli de quelque facteur dans la technique de datation potassium-argon.” — Science Digest de décembre 1962, p. 35.
“Les renseignements actuels dépendent en grande partie de la conjecture et de l’interprétation.” — Science du 30 décembre 1960, tome CXXXII, no 3444, p. 1914.
Les mutations
“Les gènes mutants exercent d’ordinaire une action si nocive qu’ils ont tendance à tuer l’organisme. S’ils ne sont pas carrément létaux, ils jouent ordinairement dans le sens de la régression et empêchent plutôt qu’ils n’aident l’organisme à remplir les fonctions de son existence. Il faut s’attendre à pareils résultats quand des changements accidentels surviennent dans une organisation complexe, quelle qu’elle soit. Une race, dès lors, tendra à dégénérer graduellement dans tous les cas où la sélection (naturelle ou artificielle) n’éliminera pas sans relâche les mutations dégénératives qui continueront de survenir.” — The Encyclopædia Britannica (1946), tome XXII, p. 989.
“Actuellement, tout le concept d’évolution repose sur ces mutations. (...) Que des mutations de toute sorte soient provoquées en laboratoire ou qu’elles surviennent naturellement, dans la grande majorité des cas, elles sont de nature nocive et déterminent des tares et des difformités. Ce n’est que rarement qu’une mutation produit un changement estimé utile. Toutefois, c’est par les cas rares de mutations favorables, d’innombrables sortes et en nombre infini, survenues successivement sur des périodes très étendues, que peut actuellement s’expliquer tout le mécanisme de l’évolution.” — The New You and Heredity par Amram Scheinfeld, J. B. Lippincott Cie (New York ; 1950), pp. 473, 476.
“Les mutations dans un gène quelconque (sauf quelques rares exceptions qu’il est inutile d’examiner ici) sont des cas exceptionnels. C’est une autre façon de dire qu’ordinairement les gènes se reproduisent avec précision.” — Radiation, Genes, and Man par le prof. Bruce Wallace et le prof. Th. Dobzhansky, Henry Holt et Cie (New York ; 1959), p. 35.
“Depuis quelque temps on met fortement en évidence les mutations géniques, leur attribuant un rôle décisif dans l’évolution des espèces. Il ne fait guère de doute que les mutations géniques, et probablement aussi les déviations chromosomiques et autres anomalies héréditaires qui surviennent dans la cellule reproductrice, ont de tout temps concouru à diversifier le contenu génétique au sein de populations vivantes. Toutefois, le caractère relativement rare de ces changements aberrants ou mutations, ainsi que leurs effets en général soustractifs et le plus souvent létaux sur le développement, nous empêchent de leur attribuer un rôle important dans la faculté d’adaptation des groupes. (...) Il convient de noter que la grande importance que l’on prête actuellement aux mutations des gènes en tant que facteurs de l’évolution s’explique en partie par les faux espoirs suscités au début par leur découverte (on a cru pendant quelque temps que des mutations isolées pouvaient soudainement donner naissance à de nouvelles espèces, du jour au lendemain en quelque sorte), et en partie par la valeur expérimentale grandissante qui s’attache aux formes mutantes, lesquelles dévient souvent de façon si frappante que les généticiens les utilisent comme indicateurs d’hérédité et d’ascendance, ce qui fait qu’elles révèlent le mouvement du génotype dans des populations élevées en laboratoire ou dans des populations naturelles.” — Progress and Decline par le prof. Hugh Miller, The Ward Ritchie Press (Los Angeles ; 1963), p. 38.
Pourquoi on croit à l’évolution
“Beaucoup croient à l’évolution en raison de la masse des écrits qui ont paru à ce sujet. Un coup d’œil sur l’un des gros ouvrages traitant de l’évolution donne l’impression que la théorie est bien démontrée, mais il suffit de le lire pour y trouver des faits constatés à propos d’expériences génétiques, d’études de cytologie, de fossiles des quatre coins du monde, de comparaisons de squelettes, etc., lesquels révèlent de légères modifications dans quelques espèces et une grande stabilité chez les autres. Le résultat est que le lecteur, avant d’arriver au bout du livre, se voit présenter quantité d’à-côtés intéressants qui lui font perdre de vue la définition courante de l’évolution. Il sera toutefois porté à croire qu’un homme capable de citer tant de faits réellement constatés doit avoir prouvé sa thèse principale, oubliant que ces observations n’appuient pas toutes cette thèse.” — Modern Science and Christian Faith (Wheaton, Illinois ; 1950), par des membres de l’American Scientific Affiliation, p. 65.
“J’ai souvent constaté que, dans leur esprit, les étudiants étaient mal satisfaits des ‘preuves’ existantes de l’évolution. Ce qui les conduisait à l’admission de la théorie, c’était tout simplement le comportement des hommes de science, qui faisaient jouer tout le poids de leur autorité, leur méthode d’intimidation n’étant pas toujours très raffinée. Presque invariablement, s’il voulait garder sa réputation en face d’un homme de science plus expérimenté, le jeune candidat se voyait obligé d’admettre la théorie de l’évolution.” — Evolution, Creation, and Science (Washington, D.C.; 1947), par le prof. Frank L. Marsh, p. 10.
“Plus on étudie la paléontologie, plus forte se fait sa certitude que l’évolution est fondée sur la foi seule.” — The Dogma of Evolution (Princeton University Press ; 1925), par le prof. Louis Trenchard More, p. 160.
“Le biologiste moyen, qui accepte la théorie de l’évolution comme une confession de foi, ne distingue pas, dans ses écrits, entre le fait acquis et la théorie et, partant, expose des théories comme des vérités démontrées. À mon point de vue, pareille façon de faire est sans excuse dans un traité de science.” — More Difficulties of the Evolution Theory (Londres ; 1938), par Douglas Dewar, préface.
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Exclusion« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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L’exclusion
Il faut être vigilant pour maintenir la pureté de la congrégation chrétienne
Jude 3, 4 “J’ai jugé nécessaire de vous écrire pour vous exhorter à mener un dur combat pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. La raison que j’ai, c’est que certains hommes se sont glissés parmi vous, qui, il y a longtemps, ont été établis par les Écritures pour ce jugement, des hommes impies, qui changent la bonté imméritée de notre Dieu en excuse pour se conduire de manière dissolue.”
II Pierre 2:2 “Beaucoup suivront leurs actes de conduite dissolue, et à cause d’eux on parlera en mal de la voie de la vérité.”
Voir aussi “La conduite chrétienne”, pages 104-115.
Des conduites individuelles eurent un effet sur la position que la congrégation tout entière occupait devant Dieu
I Cor. 5:5, 6 “[Que] vous livriez un tel homme à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur. (...) Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait fermenter toute la masse ?”
Josué 7:1-26 “Les enfants d’Israël commirent une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit. Acan (...) prit des choses dévouées. Et la colère de l’Éternel s’enflamma contre les enfants d’Israël. (...) L’Éternel dit à Josué : Lève-toi ! Pourquoi restes-tu ainsi couché sur ton visage ? Israël a péché ; ils ont transgressé mon alliance que je leur ai prescrite, ils ont pris des choses dévouées par interdit, ils les ont dérobées et ont dissimulé, et ils les ont cachées parmi leurs bagages. Aussi les enfants d’Israël ne peuvent-ils résister à leurs ennemis ; (...) je ne serai plus avec vous, si vous ne détruisez pas l’interdit du milieu de vous. (...) Acan répondit à Josué, et dit : Il est vrai que j’ai péché contre l’Éternel, le Dieu d’Israël, et voici ce que j’ai fait. (...) Josué dit : Pourquoi nous as-tu troublés ? l’Éternel te troublera aujourd’hui. Et tout Israël le lapida. (...) Et l’Éternel revint de l’ardeur de sa colère.”
II Cor. 7:11 “Voici, ce fait même, que vous êtes attristés selon Dieu, quelle grande ardeur il a produite en vous, oui, une disculpation de vous-mêmes, oui, de l’indignation, oui, de la crainte, oui, un ardent désir, oui, du zèle, oui, le redressement du tort ! À tous égards, vous avez montré que vous-mêmes étiez chastes dans cette affaire.”
Les personnes sexuellement impures, les extorqueurs, les ivrognes, les insulteurs, les blasphémateurs, les idolâtres, et les auteurs de fausses doctrines n’ont pas leur place dans la congrégation des adorateurs de Jéhovah
I Cor. 5:11 “Je vous écris de cesser de fréquenter celui qui, appelé frère, est fornicateur, ou avide, ou idolâtre, ou insulteur, ou ivrogne, ou extorqueur.”
Rom. 16:17, 18 “Je vous exhorte maintenant, frères, à avoir l’œil sur ceux qui causent des divisions et des occasions d’achoppement, à l’encontre de l’enseignement que vous avez appris, et évitez-les. Car les hommes de cette sorte sont esclaves, non de notre Seigneur Christ, mais de leur propre ventre ; et par des paroles doucereuses et des discours flatteurs, ils séduisent le cœur des simples.”
Tite 3:10, 11 “Quant à l’homme qui suscite une secte, rejette-le après un premier et un second avertissement ; sachant qu’un tel homme a été mis hors de la voie et qu’il pèche, s’étant condamné lui-même.”
I Tim. 1:20 “Hyménée et Alexandre appartiennent à ceux-là, et je les ai livrés à Satan pour qu’ils apprennent par la discipline à ne pas blasphémer.”
Les chrétiens baptisés, “frères”, qui font du péché une habitude doivent être expulsés de la congrégation
I Cor. 5:11, 13 “Je vous écris de cesser de fréquenter celui qui, appelé frère, est fornicateur, ou avide, ou idolâtre, ou insulteur, ou ivrogne, ou extorqueur (...). ‘Enlevez l’homme méchant du milieu de vous.’”
I Jean 2:1 ; 3:4, 6 “Mes petits enfants, je vous écris ces choses pour que vous ne commettiez pas de péché. Et cependant, si quelqu’un commet un péché, nous avons un assistant auprès du Père, Jésus-Christ, un juste.” “Quiconque pratique le péché pratique aussi l’iniquité, et ainsi le péché est l’iniquité. Quiconque demeure en union avec lui [Dieu] ne pratique pas le péché.”
Il faut réunir toutes les preuves avant de prendre une décision
I Tim. 5:21 “Je t’adjure solennellement devant Dieu et Jésus-Christ et les anges élus de garder ces choses sans préjugé, de ne rien faire par inclination partiale.”
Prov. 18:13 “Celui qui répond avant d’avoir écouté fait un acte de folie et s’attire la confusion.”
Deut. 13:12-14 “Si tu entends dire au sujet de l’une des villes que t’a données pour demeure l’Éternel, ton Dieu : Des gens pervers sont sortis du milieu de toi, et ont séduit les habitants de leur ville en disant : Allons, et servons d’autres dieux ! — des dieux que tu ne connais point — tu feras des recherches, tu examineras, tu interrogeras avec soin. La chose est-elle vraie, le fait est-il établi (...).”
Deut. 17:2-4, 7 “Il se trouvera peut-être au milieu de toi (...) un homme ou une femme faisant ce qui est mal aux yeux de l’Éternel (...). Dès que tu en auras connaissance, dès que tu l’auras appris, tu feras avec soin des recherches. La chose est-elle vraie, le fait est-il établi (...). Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.”
Pour qu’un fait soit établi, il doit être confirmé par deux ou trois vrais témoins
I Tim. 5:19 “N’accepte pas d’accusation contre un aîné, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins.”
Mat. 18:16 “Afin que de la bouche de deux ou trois témoins toute affaire soit établie.”
Mesure prise par les représentants de la congrégation ; c’est pour le bien général que l’exclusion est annoncée devant tous
I Cor. 5:3-6 “Pour moi, bien qu’absent de corps mais présent en esprit, j’ai assurément déjà jugé, comme si j’étais présent, l’homme qui a agi d’une telle manière, pour qu’au nom de notre Seigneur Jésus, lorsque vous serez assemblés, ainsi que mon esprit avec la puissance de notre Seigneur Jésus, vous livriez un tel homme à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur.”
I Tim. 5:20 “Reprends devant tous les assistants ceux qui pratiquent le péché, pour que les autres aussi aient de la crainte.”
Ne pas fréquenter celui qui a été exclu de la congrégation
I Cor. 5:11, 13 “Je vous écris de cesser de fréquenter celui qui, appelé frère, est fornicateur, ou avide, ou idolâtre, ou insulteur, ou ivrogne, ou extorqueur, de ne pas même manger avec un tel homme. (...) ‘Enlevez l’homme méchant du milieu de vous.’”
II Jean 9-11 “Quiconque se porte en avant et ne demeure pas dans l’enseignement du Christ n’a pas Dieu. (...) Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cet enseignement, ne le recevez pas chez vous ni ne lui dites de salutation. Car celui qui lui dit une salutation participe à ses mauvaises œuvres.”
Réintégration possible pour celui qui se repent sincèrement
II Cor. 2:6, 7 “Ce blâme donné par la majorité est suffisant pour un tel homme, de sorte qu’au contraire maintenant, vous devez lui pardonner avec bonté et le consoler, pour que de façon ou d’autre un tel homme ne soit pas englouti en étant excessivement triste.”
Voir aussi “La repentance”, pages 416-418.
Chaque membre de la congrégation a le devoir de maintenir la pureté de l’organisation — en veillant sur sa propre conduite, en dénonçant les fautes graves
Lév. 5:1 “Lorsque quelqu’un, après avoir été mis sous serment comme témoin, péchera en ne déclarant pas ce qu’il a vu ou ce qu’il sait, il restera chargé de sa faute.”
Héb. 12:15, 16 “Veillant attentivement (...) à ce qu’aucune racine vénéneuse ne pousse et ne cause du trouble et que, par elle, beaucoup ne soient souillés ; à ce qu’il n’y ait pas de fornicateur.”
Phil. 1:27 “Conduisez-vous d’une manière digne de la bonne nouvelle sur le Christ.”
Voir aussi Zach. 13:2, 3.
Celui qui a péché mais qui veut faire ce qui est bien devrait promptement confesser sa faute et rechercher de l’aide
Jacq. 5:14-16 “Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle auprès de lui les aînés de la congrégation (...). Confessez donc ouvertement vos péchés l’un à l’autre et priez l’un pour l’autre, afin que vous soyez guéris.”
Dans certains cas, il peut s’avérer nécessaire de fuir la compagnie de ceux qui sont insensibles aux conseils bibliques, même si leur conduite n’autorise pas l’exclusion
II Thess. 3:14, 15 “Si quelqu’un n’est pas obéissant envers notre parole par cette lettre, notez-le, cessez de le fréquenter, afin qu’il ait honte. Et cependant ne le considérez pas comme un ennemi, mais continuez de le reprendre comme un frère.”
L’application des conseils bibliques contribue beaucoup à résoudre les difficultés qui surgissent entre individus
Mat. 18:15-17, 21, 22 “Et, si ton frère commet un péché, va exposer sa faute entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il n’écoute pas, prends avec toi un ou deux autres, afin que de la bouche de deux ou trois témoins toute affaire soit établie. S’il ne les écoute pas, parle à la congrégation. S’il ne veut pas même écouter la congrégation, qu’il soit pour toi comme un homme des nations et un percepteur d’impôts.’ Alors Pierre s’approcha et lui dit : ‘Seigneur, combien de fois mon frère peut-il pécher contre moi et dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ?’ Jésus lui dit : ‘Je te le dis, non pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois.’”
I Pierre 4:8 “Avant toutes choses, ayez un intense amour les uns pour les autres, parce que l’amour couvre une multitude de péchés.”
Col. 3:12, 13 (CT) “Revêtez donc, en tant qu’élus de Dieu, saints et bien-aimés, des sentiments de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de longanimité, vous supportant les uns les autres et vous pardonnant mutuellement, si vous avez l’un contre l’autre quelque sujet de plainte : tout comme le Seigneur vous a pardonné, pardonnez, vous aussi.”
Voir aussi “Règlement des différends entre individus”, pages 402-404.
Ceux qui sont mûrs doivent conseiller et s’efforcer de rétablir celui qui se conduit d’une manière inconsidérée, avant qu’il ne commette une faute grave
Gal. 6:1 “Frères, même si un homme fait un faux pas avant qu’il s’en rende compte, vous qui avez des qualifications spirituelles essayez de rétablir un tel homme dans un esprit de douceur, te surveillant toi-même, de crainte que tu ne sois aussi tenté.”
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Femmes« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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Les femmes
Pieux dévouement et qualités chrétiennes constituent les véritables attraits de la femme
Prov. 31:30 “La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée.”
I Pierre 3:3, 4 “Que votre parure ne soit pas celle du dehors : tresser les cheveux et mettre des ornements d’or ou porter des vêtements extérieurs, mais qu’elle soit la personnalité secrète du cœur dans le vêtement incorruptible d’un esprit calme et doux, qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu.”
Selon l’ordre établi par Dieu, l’homme est le chef de la femme
I Cor. 11:3 “Le chef de tout homme est le Christ ; et (...) le chef de la femme est l’homme.”
Éph. 5:23 “Un mari est chef de sa femme comme le Christ est, lui aussi, chef de la congrégation.”
Voir aussi Gen. 3:16.
Les femmes doivent se montrer soumises au sein de la congrégation, ne doivent pas chercher à exercer l’autorité sur les hommes ni à raisonner avec eux
I Cor. 14:34, 35 “Que les femmes se taisent dans les congrégations, car il ne leur est pas permis de parler, mais qu’elles soient soumises, ainsi que le dit aussi la Loi. Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles questionnent leurs maris à la maison, car il est honteux pour une femme de parler dans une congrégation.”
I Tim. 2:11, 12 “Que la femme apprenne en silence, en toute soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni d’exercer l’autorité sur l’homme, mais qu’elle demeure dans le silence.”
La femme porte une coiffure, “signe de l’autorité”, quand elle prie ou prophétise en présence de son mari ou dans la congrégation
I Cor. 1:2 ; 11:3, 5, 10, 13 “À la congrégation de Dieu qui est à Corinthe, (...) je veux que vous sachiez que le chef de tout homme est le Christ ; et que le chef de la femme est l’homme ; (...) toute femme qui prie ou qui prophétise la tête découverte fait honte à celui qui est son chef, car c’est exactement comme si elle était une femme à la tête rasée. C’est pourquoi la femme doit avoir sur la tête un signe de l’autorité à cause des anges. Jugez vous-mêmes : Convient-il qu’une femme prie la tête découverte ?”
Elle est soumise à son mari comme la congrégation est soumise au Christ
Éph. 5:22, 24 “Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur. Or tout comme la congrégation est soumise au Christ, les femmes aussi doivent l’être en tout à leurs maris.”
Col. 3:18 “Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur.”
Elle est soumise même si le mari est incroyant
I Pierre 3:1 “Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, s’il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes.”
L’obéissance à Dieu vient en premier lieu en matière de culte
Actes 5:29 “Nous devons obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes.”
Mat. 22:37-39 “Il lui dit : ‘Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit.’ C’est là le plus grand et le premier commandement. Voici le second qui lui est semblable : ‘Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.’”
Application à prendre soin des intérêts de la famille
Prov. 31:10, 13-19, 21, 22, 24, 27 “Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles. Elle se procure de la laine et du lin, et travaille d’une main joyeuse. Elle est comme un navire marchand, elle amène son pain de loin. Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison et la tâche à ses servantes. Elle pense à un champ, et elle l’acquiert ; du fruit de son travail elle plante une vigne. Elle ceint de force ses reins, et elle affermit ses bras. Elle sent que ce qu’elle gagne est bon ; sa lampe ne s’éteint point pendant la nuit. Elle met la main à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau. Elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue de cramoisi. Elle se fait des couvertures, elle a des vêtements de fin lin et de pourpre. Elle fait des chemises, et les vend, et elle livre des ceintures au marchand. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, et elle ne mange pas le pain de paresse.”
Voir aussi Ruth 2:2-23.
Il est imprudent de se laisser déborder par les travaux domestiques
Luc 10:38-42 “Une femme nommée Marthe le reçut en hôte dans la maison. Cette femme avait aussi une sœur appelée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, d’autre part, était distraite par le soin de beaucoup de tâches. Alors elle s’approcha et dit : ‘Seigneur, cela t’importe-t-il peu que ma sœur me laisse toute seule à m’occuper des choses ? Dis-lui donc de venir m’aider.’ Le Seigneur lui répondit : ‘Marthe, Marthe, tu te soucies et tu t’agites pour beaucoup de choses. Peu de choses, cependant, sont nécessaires, ou juste une. Pour sa part, Marie a choisi la bonne portion, et elle ne lui sera pas enlevée.’”
Voir aussi “Le matérialisme”, pages 309-313.
En tout temps elle sera modeste et aura une mise convenable
I Tim. 2:9, 10 “Pareillement je désire que les femmes se parent d’une tenue bien en ordre, avec modestie et pondération d’esprit, non selon les modes de tressage des cheveux, avec de l’or ou des perles ou tout vêtement très coûteux, mais d’une manière qui convient à des femmes qui professent vénérer Dieu, à savoir, par de bonnes œuvres.”
Peut porter avec discernement des bijoux et d’autres ornements
Gen. 24:53 “Le serviteur sortit des objets d’argent, des objets d’or, et des vêtements, qu’il donna à Rebecca.”
És. 61:10 “Je me réjouirai en l’Éternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut (...) comme la fiancée se pare de ses joyaux.”
Voir aussi Ps. 45:14, 15 45:13, 14, NW.
Elle contribuera au maintien de la paix au foyer et dans la congrégation en employant sa langue selon la sagesse
Prov. 31:26 “Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue.”
Prov. 21:9 “Mieux vaut habiter à l’angle d’un toit, que de partager la demeure d’une femme querelleuse.”
I Tim. 5:13 “En même temps, elles apprennent aussi à être oisives, courant les maisons ; oui, non seulement oisives, mais aussi cancanières et s’ingérant dans les affaires d’autrui, parlant de choses dont elles ne devraient pas parler.”
Les femmes prennent part à la prédication de la Parole de Dieu
Ps. 68:12 68:11, NW “Le Seigneur dit une parole, et les messagères de bonnes nouvelles sont une grande armée.”
Actes 2:16, 17 “Au contraire, c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : “‘Et dans les derniers jours,” dit Dieu, “je répandrai de mon esprit sur toute sorte de chair, et vos fils et vos filles prophétiseront.”’”
Actes 21:9 “Cet homme avait quatre filles vierges, qui prophétisaient.”
Rom. 16:1 “Je vous recommande Phœbé notre sœur, qui est ministre de la congrégation qui est à Cenchrées.”
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Fêtes« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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Les fêtes
Les chrétiens ne sont pas tenus d’observer certains jours de fête
Gal. 4:9-11 “Maintenant que vous êtes venus à connaître Dieu, ou plutôt maintenant que vous êtes connus de Dieu, comment pouvez-vous retourner aux choses élémentaires, faibles et misérables, et vouloir travailler de nouveau comme des esclaves pour elles ? Vous observez scrupuleusement les jours et les mois et les saisons et les années. Pour vous, je crains que de façon ou d’autre j’aie travaillé en vain en ce qui vous concerne.”
Col. 2:16, 17 “Que personne donc ne vous juge dans le manger et le boire ou à propos d’une fête ou de l’observance de la nouvelle lune ou d’un sabbat ; car ces choses sont une ombre des choses à venir, mais la réalité appartient au Christ.”
Ne font pas partie du monde ; ont l’ordre de ne pas aimer le monde des incroyants et leur mode de vie ; ne prennent pas part à leurs festivités
Jean 15:19 “Si vous faisiez partie du monde, le monde serait épris de ce qui serait sien. Mais parce que vous ne faites pas partie du monde et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.”
I Jean 2:15, 16 “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; parce que tout ce qui est dans le monde — le désir de la chair et le désir des yeux et l’orgueilleux étalage de ses ressources — ne vient pas du Père mais vient du monde.”
Rom. 12:2 “Cessez de vous façonner sur ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.”
Les anniversaires de naissance
Les Écritures font seulement mention d’anniversaires célébrés par des païens
Gen. 40:20-22 (Li) “Le troisième jour, jour anniversaire de sa naissance, Pharaon donna un festin à tous ses serviteurs ; (...) il rétablit le chef des échansons dans son office d’échanson (...) et le chef des panetiers fut pendu.”
Mat. 14:6-10 “Mais, comme on célébrait l’anniversaire de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa et plut tant à Hérode qu’il lui promit par serment de lui donner ce qu’elle demanderait. Sa mère lui ayant fait la leçon, elle dit : ‘Donne-moi ici sur un plat la tête de Jean le Baptiste.’ Bien qu’il en fût attristé, le roi, par égard pour ses serments et pour ceux qui étaient étendus auprès de lui, commanda de la lui donner ; et il envoya décapiter Jean dans la prison.” (Voir aussi Marc 6:21.)
L’histoire atteste que les fidèles serviteurs de Dieu se gardaient de pareilles observances
“La commémoration d’anniversaires était une notion tout à fait étrangère aux conceptions chrétiennes de cette période en général.” — The History of the Christian Religion and Church During the First Centuries (New York ; 1848), par Augustus Neander (traduit par Henry John Rose), p. 190.
“La Bible ne mentionne aucun exemple d’anniversaire de naissance observé par les Juifs eux-mêmes. L’exemple d’Hérode le tétrarque, qui célébra son anniversaire de naissance, ce qui coûta la vie à Jean-Baptiste, peut difficilement être considéré comme tel, car la famille à laquelle il appartenait était connue pour avoir adopté des coutumes païennes. En fait, les Juifs de l’époque postérieure, du moins, considéraient les anniversaires comme faisant partie d’un culte idolâtrique, et cela probablement à cause des rites idolâtriques pratiqués en l’honneur de ceux qui étaient considérés comme dieux patrons du jour où était né l’intéressé.” — Cyclopædia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature (New York ; 1882), par John M’Clintock et James Strong, tome I, p. 817.
“Il n’est dit d’aucun des saints hommes dont parlent les Écritures, qu’il a donné un grand festin le jour de son anniversaire. Ce ne sont que les impies qui fêtent leur jour de naissance.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1911), tome X, p. 709 (tiré d’Origène Adamantius du troisième siècle).
L’anniversaire de naissance n’est pas ce qu’il y a de plus important
Eccl. 7:1, 8 (CT) “Mieux vaut bonne renommée qu’huile précieuse, et le jour de la mort que le jour de la naissance. Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement.”
La Noël
Jésus ordonna à ses disciples de commémorer sa mort et non sa naissance
I Cor. 11:24-26 “Après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : ‘Ceci signifie mon corps qui est pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi.’ Il fit de même en ce qui concerne la coupe aussi, après qu’il eut pris le repas du soir, disant : ‘Cette coupe signifie la nouvelle alliance en vertu de mon sang. Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.’ Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous ne cessez de proclamer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il arrive.”
L’observance de la naissance de Jésus ne commença que des siècles plus tard ; de nombreuses Églises continuèrent de considérer cette pratique comme païenne
“Noël ne comptait pas parmi les premières fêtes de l’Église. Irénée et Tertullien l’omettent de leur liste de fêtes. (...) Les premiers indices de cette fête se trouvent en Égypte.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1908), tome III, p. 724.
“L’observance de la Noël n’est pas une institution divine ni n’a son origine dans le Nouveau Testament. Le jour de la naissance du Christ ne peut se déterminer d’après le Nouveau Testament ni d’après une autre source, quelle qu’elle soit. Les pères des trois premiers siècles ne parlent d’aucune observance particulière de la nativité. (...) Mais il est reconnu de par l’histoire que la fête de Noël proprement dite ‘est une institution relativement récente’.” — Cyclopædia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature (New York ; 1882), par John M’Clintock et James Strong, tome II, p. 276.
“La première mention précise de l’observance de la [Noël] date du pontificat de Libère (352-366). Il semble qu’à cette date elle ait été une fête bien connue à Rome. À l’est, elle fut introduite quelques années plus tard. En 386, Chrysostome déclara qu’elle était connue à Antioche depuis moins de dix ans.” — History of the Christian Church (New York ; 1894), par Henry C. Sheldon, tome I, p. 489, 490.
“Avant la fin du Moyen Âge, la fête de la Toussaint avait sa place dans le calendrier catholique. Cependant, après la Réforme, les protestants rejetèrent cette fête ainsi que d’autres fêtes importantes comme Noël et Pâques.” — The Encyclopædia Britannica, édition de 1959, tome XI, p. 107.
“Au sein de l’Église, on critiquait cette observance, parce qu’elle ressemblait aux rites païens, que c’était le culte du soleil, (...) et jusqu’en 1644, pendant l’influence puritaine, le Parlement anglais interdit l’observance de cette fête.” — Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythology and Legend (New York ; 1949), tome I, p. 229.
Voir aussi “Les célébrations”, pages 70, 71.
Jésus n’est pas né au mois glacial de décembre ; la date vient du paganisme
“Les troupeaux restaient une grande partie de l’année en plein air : on les faisait sortir la semaine avant la Pâque et on ne les rentrait qu’à la mi-novembre, à la première pluie de marschevan. Ils passaient l’hiver dans des bergeries, et ce détail suffit à prouver que la date traditionnelle de Noël en hiver a peu de chances d’être exacte, puisque l’Évangile nous dit que les bergers étaient aux champs.” — La vie quotidienne en Palestine au temps de Jésus de Daniel-Rops, 1961, p. 280.
“La fête solaire bien connue du Natalis Invicti, célébrée le 25 décembre, a contribué pour une grande part à notre choix de cette date.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1908), tome III, p. 727.
“Il est généralement admis que le choix du 25 décembre comme jour de la fête [la Noël] fut fait pour la première fois vers le milieu du quatrième siècle. (...) Les raisons qui ont conduit les Églises occidentales à fixer au 25 décembre la fête de la nativité, ne sont pas clairement établies. Certains catholiques et de nombreux protestants pensent que ce jour fut choisi parce que c’était le jour où les Romains célébraient leur fête du natalis solis invicti ou fête du soleil passant le solstice austral et commençant à revenir au nord, (...) et parce que l’institution d’une fête chrétienne de plusieurs jours, à cette époque de l’année, pouvait supplanter les Saturnales et les autres fêtes licencieuses des païens. (...) Cependant, depuis les jours d’Augustin et de Chrysostome jusqu’à notre époque, on rencontre de nombreux chrétiens fervents qui désapprouvent la manière païenne d’observer cette fête et qui s’efforcent de lui donner un caractère plus chrétien. Les vacances de Noël, — qui, suivant une loi de Théodose le Grand (empereur de 383 à 395 apr. J.-C.), devaient comprendre 14 jours, soit les sept jours avant la Noël et les sept jours après, présentent une ressemblance si étroite, partout où elles ont été observées, avec les Saturnales romaines, Sigillaires, etc., et à la fête de Juel célébrée par les anciens Goths, qu’elles font fortement présumer une alliance peu heureuse entre elles dès le début.” — Institutes of Ecclesiastical History, Ancient and Modern (New York ; 1845), par John Von Mosheim (Traduction de James Murdock), tome I, p. 279, 280, note en bas de page (12).
“L’étoile” apparut aux astrologues païens et non aux bergers ; elle les mena à Hérode qui tenta de faire mourir Jésus ; elle ne venait pas de Dieu
Mat. 2:1, 2, 7, 12, 13 “Après que Jésus fut né à Bethléhem de Judée, aux jours d’Hérode le roi, voici, des astrologues des régions d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : ‘Où est celui qui est né roi des Juifs ? Car nous avons vu son étoile quand nous étions en Orient, et nous sommes venus lui rendre hommage.’ Alors Hérode fit appeler secrètement les astrologues et s’enquit soigneusement auprès d’eux de l’époque de l’apparition de l’étoile. Cependant, divinement avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils se retirèrent dans leur pays par un autre chemin. Après qu’ils se furent retirés, voici, l’ange de Jéhovah apparut en songe à Joseph et lui dit : ‘Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère et fuis en Égypte ; et restes-y jusqu’à ce que je t’avertisse. Car Hérode est sur le point de faire rechercher le petit enfant pour le détruire.’”
Offrir des présents à Noël ou à l’Épiphanie, c’est faire comme les astrologues et d’autres païens ; les bergers rendirent simplement gloire à Dieu
Mat. 2:7, 9, 11 “Alors Hérode fit appeler secrètement les astrologues et s’enquit soigneusement auprès d’eux de l’époque de l’apparition de l’étoile. Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue quand ils étaient en Orient allait devant eux jusqu’à ce qu’elle vînt s’arrêter au-dessus de l’endroit où était le petit enfant. Et lorsqu’ils furent entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie sa mère, et, tombant à genoux, lui rendirent hommage. Ils ouvrirent leurs trésors et lui firent des dons : de l’or, de l’oliban et de la myrrhe.”
“La plupart des coutumes de Noël qui prévalent actuellement en Europe, ou qui viennent du passé, ne sont pas d’authentiques coutumes chrétiennes, mais des coutumes païennes qui ont été absorbées ou tolérées par l’Église. (...) Les Saturnales romaines sont à la base de la plupart des joyeuses coutumes de l’époque de Noël. (...) La Noël a hérité la gaieté générale sous une forme plus contenue (n’est excessive que dans le manger et le boire) : les jeux, les cadeaux (en particulier aux enfants), la profusion de sucreries et, comme éléments faisant plus cérémonie, les cierges allumés et le bain avant la fête.” — Encyclopædia of Religion and Ethics (Édimbourg ; 1911), édité par James Hastings, tome III, p. 608, 609.
“Dès l’institution de cette fête les nations occidentales y ont introduit, semble-t-il, bon nombre de folies et de coutumes blâmables qui prévalaient dans les fêtes païennes de la même saison, telles que celle d’orner bizarrement les églises et d’associer au culte des spectacles de marionnettes et des drames, la pratique des fêtes et des réjouissances universelles, des visites et des salutations, des cadeaux et de la jovialité, des divertissements et de l’ivresse.” — Institutes of Ecclesiastical History, Ancient and Modern (New York ; 1845), par John Von Mosheim (Traduction de James Murdock), tome I, p. 280, note en bas de page (12).
Luc 2:15, 20 “Et lorsque les anges les eurent quittés pour le ciel, les bergers se disaient entre eux : ‘Allons donc jusqu’à Bethléhem et voyons cette chose qui a eu lieu et que Jéhovah nous a fait connaître.’ Puis les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour toutes les choses qu’ils avaient vues et entendues, comme celles-ci leur avaient été dites.”
Le carême est d’origine païenne ; Jésus ne l’a pas prescrit
“Nous pouvons en conclure sans crainte de nous tromper qu’Irénée, vers l’an 190, ne connaissait aucun jeûne pascal de quarante jours. On doit tirer la même conclusion des écrits de Tertullien datant de quelques années plus tard. (...) On constate le même silence chez tous les Pères antérieurs au concile de Nicée, bien que beaucoup d’entre eux aient eu l’occasion de parler d’une telle institution, si elle avait existé. — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1910), tome IX, p. 152.
“‘Il faut savoir, dit le moine Cassien de Marseille, écrivant au Vème siècle et comparant l’Église primitive avec celle de son époque, que l’observation des 40 jours n’existait pas, aussi longtemps que la pureté de cette église demeura intacte.’ D’où venait cette observation ? Les 40 jours de jeûne du carême étaient directement empruntés aux adorateurs de la déesse babylonienne. Ce jeûne de 40 jours au printemps de l’année est encore observé par les Yezidis ou adorateurs païens du Diable dans le Kourdistan ; ils l’ont emprunté à leurs anciens maîtres, les Babyloniens. Les païens du Mexique célébraient la même coutume. Humboldt [Recherches mexicaines de Humboldt, tome I, p. 404], en effet, nous donne les détails suivants sur les usages des Mexicains : ‘Trois jours après l’équinoxe du printemps commençait un jeûne solennel de 40 jours en l’honneur du soleil.’ Il en était de même en Égypte, comme on peut le voir en consultant Wilkinson [Antiquités égyptiennes, tome I, p. 278]. — Ce jeûne égyptien de 40 jours, nous dit Landseer dans ses Recherches sabéennes [p. 112], était expressément pratiqué en souvenir d’Adonis ou Osiris le grand dieu médiateur. (...) Chez les païens, ce jeûne paraît avoir été le préliminaire indispensable de la grande fête annuelle célébrée en souvenir de la mort et de la résurrection de Tammuz.” — Les deux Babylones (Paris ; 1886), d’Alexander Hislop (Traduit par J.-E. Cerisier), p. 153, 154.
Jeûner par formalisme n’est pas approuvé par la Parole de Dieu
Mat. 6:16-18 “Quand vous jeûnez, cessez de prendre un air triste comme les hypocrites, car ils se déforment le visage pour que les hommes voient qu’ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils ont leur pleine récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, oins-toi la tête et lave-toi le visage, afin qu’il soit manifeste que tu jeûnes, non pas aux hommes, mais à ton Père qui est dans le secret.”
Voir aussi És. 58:4-8.
“Le Vendredi Saint”
Le 14 nisan, jour de la mort de Jésus, ne tombe pas le même jour, de la semaine chaque année, selon notre calendrier
Mat. 26:1, 2 “Quand Jésus eut achevé toutes ces paroles, il dit à ses disciples : ‘Vous savez que la pâque aura lieu dans deux jours, et le Fils de l’homme doit être livré pour être mis au poteau.’” (Voir aussi Jean 19:14-16.)
Lév. 23:4, 5 “Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque.”
“Le 14 nisan (...) peut tomber un vendredi ou n’importe quel autre jour de la semaine.” — The New Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge (Grand Rapids, Mich.; 1958), édité par Samuel Jackson, tome IV, p. 44.
Le quatorzième jour du mois [nisan] ne tombait pas toujours le même jour de la semaine.” — Historical Commentaries on the State of Christianity During the First Three Hundred and Twenty-five Years (New York ; 1853), John Laurence Von Mosheim, tome I, p. 531.
La commémoration de la mort de Jésus n’est pas une occasion d’apparat
Luc 22:19, 20 “Il prit un pain, rendit grâces, le rompit, et le leur donna, disant : ‘Ceci signifie mon corps qui doit être donné pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi ! De même la coupe, aussi, après qu’ils eurent pris le repas du soir, et il dit : ‘Cette coupe signifie la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être versé pour vous.’”
Pâques
N’était pas une fête des premiers chrétiens
“On ne trouve aucune trace de l’observance de Pâques en tant que fête chrétienne dans le Nouveau Testament ou les écrits des Pères apostoliques. La sainteté de jours spéciaux est une notion tout à fait étrangère aux premiers chrétiens. (...) Socrate, historien ecclésiastique, affirme avec raison que ni le Christ ni ses apôtres n’imposèrent l’observance de cette fête ou de n’importe quelle autre. ‘Les apôtres, écrit-il, ne songeaient nullement à établir des jours de fête ; ils se préoccupaient d’aider les chrétiens à mener une vie irréprochable et pieuse’ ; il attribue l’introduction de la fête de Pâques dans l’Église au désir de perpétuer une vieille coutume. ‘C’est de la même façon, dit-il, que de nombreuses autres coutumes ont été consacrées.’” — The Encyclopædia Britannica (New York ; 1910), tome VIII, p. 828.
Liée au culte païen
“De nombreuses coutumes païennes destinées à accueillir le retour du printemps, se rattachèrent à la fête de Pâques. L’œuf est le symbole de la germination qui se produit au début du printemps. (...) Le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la fécondité.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1909), tome V, p. 227.
“Selon le Vénérable Bède, historien anglais du début du huitième siècle, le mot [Easter, angl. = Pâques] dérive du mot nordique Ostara ou Eostre, qui signifie la fête du printemps, à l’équinoxe de printemps le 21 mars, moment où la nature ressuscite après l’hiver. D’où les lapins, connus pour leur fécondité, les œufs, coloriés comme les rayons du soleil revenu, et les lumières ou aurores boréales du nord.” — The Encyclopedia Americana (New York ; 1956), tome IX, p. 506.
“La fête chrétienne qui commémore la résurrection du Christ coïncida avec la pâque des Juifs et fut mêlée, depuis les premiers jours du christianisme, de rites européens païens pour la saison renouvelée. (...) De nombreuses coutumes païennes subsistent encore, telles que les nouveaux feux allumés à l’aube, chez les Mayas aussi bien qu’en Europe, aux fins de guérisons, de renouveau de la vie et de protection des récoltes. (...) En Angleterre, les enfants font rouler les œufs de Pâques. Partout, c’est la coutume de chercher les œufs de Pâques multicolores apportés par le lapin de Pâques. Il ne s’agit pas là d’un simple jeu enfantin mais d’un vestige du rite de la fécondité, celle-ci étant symbolisée par l’œuf et le lapin. En outre, le lapin était l’attribut de la déesse germanique Ostera qui a donné son nom à la fête de Pâques dans l’allemand Ostern.” — Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythology and Legend (New York ; 1949), tome I, p. 334, 335.
Voir aussi “Les célébrations”, pages 71, 72.
Les fêtes en l’honneur des “esprits des morts” perpétuent la croyance païenne en l’immortalité inhérente à l’âme humaine
Ézéch. 18:4 “Voici, toutes les âmes sont à moi ; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi ; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra.”
“Le Jour des morts, c’est essentiellement l’adaptation d’une coutume presque universelle, qui consiste à réserver aux morts une partie de l’année (généralement la dernière). Les Babyloniens observaient une fête des morts chaque mois ; des sacrifices étaient alors offerts par les prêtres. Chez les Grecs, la fête commémorative des Morts avait lieu le dernier jour des Anthesteries ; les Romains célébraient la leur au cours des Parentales qui tombaient du 13 au 21 février, à la fin de l’année romaine. La fête bouddhiste des Morts est célébrée le 15 avril, date de la mort de Bouddha et de son accession à
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