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Neutralité« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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exige la crainte, une telle crainte ; à celui qui exige l’honneur, un tel honneur.”
Même lorsqu’ils font l’objet d’une persécution officielle, les chrétiens ne tombent pas dans le mépris de toute loi, en cherchant à se venger
Jean 18:36 “Jésus répondit : ‘Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs. Mais, ainsi en est-il, mon royaume n’est pas de cette source.’”
I Pierre 2:21, 23 “C’est à cette voie que vous avez été appelés, parce que même Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez attentivement ses traces. Quand il était injurié, il ne rendait pas l’injure. Quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais il s’en remettait sans cesse à celui qui juge avec justice.”
Voir aussi “La persécution”, pages 366, 367.
Ne peuvent interrompre le service dû à Dieu sur ordre des autorités du monde
Actes 4:18-20 “Ils les appelèrent et leur enjoignirent de ne dire mot ni d’enseigner nulle part sur la base du nom de Jésus. Mais Pierre et Jean leur répondirent : ‘S’il est juste au regard de Dieu de vous écouter plutôt que Dieu, jugez-en vous-mêmes. Mais quant à nous, nous ne pouvons cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues.’”
Actes 5:27-29 “Les ayant donc amenés, ils les placèrent dans la salle du Sanhédrin. Et le grand prêtre les questionna, disant : ‘Nous vous avons positivement ordonné de ne pas continuer à enseigner sur la base de ce nom, et cependant, voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement.’ (...) Pierre et les autres apôtres répondirent en disant : ‘Nous devons obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes.’”
Dan. 6:6-10 “Ces chefs et ces satrapes se rendirent tumultueusement auprès du roi, et lui parlèrent ainsi : Roi Darius (...). Tous les chefs du royaume (...) sont d’avis qu’il soit publié un édit royal, avec une défense sévère, portant que quiconque, dans l’espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions. (...) Là-dessus le roi Darius écrivit le décret et la défense. Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant.”
Les chrétiens ne font pas partie du monde, ne prennent pas position dans ses affaires politiques
Jean 17:16 “Ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde.”
Jacq. 1:27 “La forme de culte qui est pure et sans souillure au point de vue de notre Dieu et Père, la voici : s’occuper des orphelins et des veuves dans leur tribulation, et se garder de toute tache du monde.”
Jacq. 4:4 “Adultères, ne savez-vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se constitue ennemi de Dieu.”
I Jean 2:15 “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui.”
Jésus-Christ refusa d’accepter un pouvoir politique quand il était sur terre
Mat. 4:8-10 “Le Diable l’emmena encore vers une montagne extraordinairement haute, et, lui montrant tous les royaumes du monde et leur gloire, il lui dit : ‘Toutes ces choses, je te les donnerai si tu tombes à mes pieds et fais un acte d’adoration devant moi.’ Alors Jésus lui dit : ‘Va-t’en, Satan !’”
Jean 6:15 “Mais Jésus, sachant qu’ils allaient venir et le saisir pour le faire roi, se retira de nouveau dans la montagne, tout seul.”
Les premiers chrétiens se gardaient de toute immixtion dans la politique
“Le christianisme était mal compris et regardé d’un œil peu favorable par les maîtres du monde païen. (...) Les chrétiens refusaient d’accomplir certains devoirs du citoyen romain. (...) Ils n’occupaient aucune charge politique.” — On the Road to Civilization, A World History (Philadelphie, Chicago, etc.; 1937), Albert K. Heckel et James G. Sigman, p. 237, 238.
“Les chrétiens zélés ne servaient pas dans les forces armées ni n’acceptaient de pouvoirs politiques.” — World History, The Story of Man’s Achievements (River Forest, Ill.; 1962), Habberton, Roth et Spears, p. 117.
“Bien que, parmi les Romains, l’honneur de posséder la citoyenneté de Rome fût considéré comme le plus élevé, les chrétiens annonçaient qu’ils étaient citoyens des cieux. Ils refusaient les fonctions publiques et le service militaire.” — “Persécution des chrétiens en Gaule, 177 apr. J.-C.” par F. P. G. Guizot, premier ministre de France, The Great Events by Famous Historians (New York ; 1905), Rossiter Johnson, éd., tome III, p. 246.
“Les chrétiens étaient des étrangers et des pèlerins dans le monde qui les entourait. Leur cité était dans le ciel ; le royaume qu’ils espéraient n’était pas de ce monde. C’est ainsi que dès le début, le christianisme se caractérisait par l’indifférence de ses adeptes envers les affaires publiques.” — Christianity and the Roman Government (Londres ; 1925), E. G. Hardy, Directeur de Jesus College, Oxford, p. 39.
“Les chrétiens se tenaient à l’écart, séparés de l’État comme une race sacerdotale, spirituelle, et le christianisme ne semblait être en mesure d’influencer la vie civile que de la manière qui, il faut l’avouer, est la plus pure : en s’efforçant, en fait, d’inspirer de plus en plus de pieux sentiments aux citoyens de l’État.” — The History of the Christian Religion and Church, During the Three First Centuries (New York ; 1848), Dr Augustus Neander, traduit de l’allemand par H. J. Rose, p. 168.
Les serviteurs de Dieu, de tous pays, se gardent de toute forme d’idolâtrie
Ex. 20:4, 5 “Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux.”
I Jean 5:21 “Gardez-vous des idoles.”
I Cor. 10:14 “Fuyez l’idolâtrie.”
Voir aussi “À César ce qui est à César”, pages 76-79.
Avec l’approbation divine, de fidèles Hébreux ont refusé de rendre hommage à un emblème d’État
Dan. 3:1, 4-6, 8, 9, 12, 13, 16-18 “Le roi Nebucadnetsar fit une statue d’or (...). Un héraut cria à haute voix : Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues ! Au moment où vous entendrez le son de (...) toutes sortes d’instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d’or qu’a élevée le roi Nebucadnetsar. Quiconque ne se prosternera pas et n’adorera pas sera jeté à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente. À cette occasion, et dans le même temps, quelques Chaldéens s’approchèrent et accusèrent les Juifs. (...) Ô roi, vis éternellement ! (...) Il y a des Juifs à qui tu as remis l’intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi ; ils ne servent pas tes dieux, et ils n’adorent point la statue d’or que tu as élevée. Alors Nebucadnetsar, irrité et furieux, donna l’ordre qu’on amenât Schadrac, Méschac et Abed-Nego. (...) Schadrac, Méschac et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar : Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée.”
Dan. 3:19-28 “Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur (...). Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente. (...) Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers : (...) Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n’ont point de mal ; et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils des dieux. Ensuite Nebucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit : Schadrac, Méschac et Abed-Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez ! Et Schadrac, Méschac et Abed-Nego, sortirent du milieu du feu. (...) le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, (...) les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, (...) leurs caleçons n’étaient point endommagés, et (...) l’odeur du feu ne les avait pas atteints. Nebucadnetsar prit la parole et dit : Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l’ordre du roi et livré leurs corps plutôt que de servir et d’adorer aucun autre dieu que leur Dieu !”
Ce que sont les drapeaux nationaux et les cérémonies aux drapeaux
“Il y a longtemps, [l’historien] Carlton Hayes signala que les cérémonies du culte du drapeau et de la prestation de serment dans les écoles américaines constituent une pratique religieuse. Dans une école d’où la religion au sens ancien du terme est bannie, de petits garçons et de petites filles se lèvent solennellement tous les matins pour réciter ensemble le ‘Credo de l’Américain’ ; ils accomplissent un service religieux, tout comme s’ils commençaient la journée avec ‘Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant’ ou prétendaient qu’‘il n’y a d’autre Dieu que Dieu’. La Cour suprême a enfin affirmé que ces cérémonies quotidiennes sont d’ordre religieux dans un certain nombre de cas.” — The American Character (New York ; 1956), Denis W. Brogan, p. 163, 164.
“Le drapeau, comme la croix, est sacré. (...) Les règles et prescriptions relatives à l’attitude de l’homme envers les étendards de la nation, sont énoncées en termes expressifs et forts, tels que ‘service au drapeau’, (...) ‘respect dû au drapeau’, ‘dévouement au drapeau’.” — The Encyclopedia Americana (New York 1942), tome XI, p. 316.
“Les premiers drapeaux revêtaient pour la plupart un caractère religieux. (...) La bannière nationale d’Angleterre — croix rouge de St George — fut une bannière religieuse pendant des siècles ; en fait, il semble qu’on ait toujours cherché l’appui de la religion pour sanctifier les drapeaux de la nation et nombre d’entre eux ont leur origine dans une bannière sacrée.” — The Encyclopædia Britannica (Chicago ; 1946), tome IX, p. 343.
“L’histoire de l’origine de notre drapeau national peut être mise en parallèle avec l’origine de notre pays. De même que notre pays a reçu son droit de naissance des peuples de nombreux pays qui se sont groupés sur nos rivages pour fonder une nouvelle nation, de même les figures de la bannière étoilée ont plusieurs origines qui remontent dans les brumes de l’antiquité et qui ont fini par orner les étendards de notre République naissante.
“L’étoile symbolise les cieux et le but divin auquel l’homme aspire depuis les temps les plus reculés ; la raie est le symbole des rayons qui émanent du soleil. Ces deux thèmes ont longtemps figuré sur les étendards des nations, depuis les bannières des adorateurs d’astres de l’Égypte et de la Babylone de l’antiquité, jusqu’au drapeau constellé de douze étoiles des Conquistadores espagnols de Cortés. Demeurant en vogue, ils s’étendirent, au dix-septième siècle, aux étendards rayés de Hollande et de la Compagnie des Indes occidentales pour aboutir aux étoiles et aux raies figurant sur les drapeaux de plusieurs nations : l’Europe, l’Asie et les Amériques.” — Our Flag (Washington, D.C.; 1962), publié par le Ministère de l’Information et de l’Éducation des Forces Armées, Service de la Défense, p. 1.
“Le 19 novembre, au cours d’une cérémonie publique patronnée par le vice-président de la Cour [suprême militaire], on rendit les honneurs au drapeau brésilien. (...) Après qu’on eut hissé le drapeau, le Ministre Général aux Armées, Tristao de Alencar Araripe, fit une déclaration au sujet de la commémoration, en ces termes : ‘(...) les drapeaux sont devenus une divinité de la religion patriotique qui impose un culte. (...) Le drapeau est vénéré et adoré, à tous les instants de la vie, avec un sentiment d’amour profond, pur et presque inné. (...) Le drapeau est adoré au même titre que la Patrie. (...) Le drapeau est vénéré tout comme la Patrie ; on lui abandonne tout son être et l’on place avant soi-même le sacrifice de sa vie. (...) L’adoration, la vénération et le sacrifice concrétisent bien l’essence divine de ce symbole. (...) Il convient qu’en ce jour, consacré à la divinité inoubliable — le drapeau national — l’accent soit mis sur ce culte.” — Diario de Justiça, 16 février 1956, p. 1906. Capitale fédérale du Brésil.
“On appelle généralement chants ou hymnes, les chants patriotiques ou airs joués ou chantés à l’occasion de cérémonies, de fêtes ou d’autres rassemblements publics, en signe de respect pour le pays. Il n’est pas fait de différence très nette entre un hymne national et un chant national. (...) Ce peut être un air sans paroles ou une marche interprétée par des fanfares ou des orchestres, pour symboliser le patriotisme et le loyalisme. L’amour de la patrie et l’orgueil qu’inspire son pays constituent les dominantes de la plupart des hymnes nationaux, et, dans beaucoup d’entre eux, le sentiment religieux est mêlé au sentiment patriotique.” — The Encyclopedia Americana (New York ; 1956), tome XIX, p. 732.
Attitude des premiers chrétiens à l’égard des cérémonies patriotiques
“Pour maintenir ce groupement disparate de peuples, dans une soumission commune, pour leur donner quelque chose de semblable à un drapeau national en symbole de cette unité, l’empereur fut déifié. (...) De simples rites de sacrifice à son adresse furent ajoutés aux religions locales et aux rites locaux. (...) Les chrétiens toutefois étaient des monothéistes aussi rigides que les Juifs ; ils ne pouvaient sacrifier à l’empereur, pas plus que les Juifs des temps anciens ne pouvaient sacrifier à Baal. (...) ‘Rendez donc à César ce qui est à César ; et à Dieu ce qui est à Dieu.’ (Matthieu 22:21). Mais le sacrifice revenait à Dieu. Le vrai chrétien, dès lors, ne pouvait se résoudre à faire ce qui était pour un profane un simple geste de convenance, comme ôter son chapeau au moment du passage du drapeau dans un défilé.” — A History of Civilization (Englewood Cliffs, New Jersey ; 1955), Crane Brinton, John B. Christopher et Robert L. Wolff, tome I, p. 137.
“Les chrétiens refusaient de (...) sacrifier au génie de l’empereur — ce qui aujourd’hui équivaut approximativement au refus de saluer le drapeau ou de répéter le serment d’obéissance. (...) Les chrétiens qui se rétractaient étaient en petit nombre, bien qu’on gardât généralement à leur intention, dans l’arène, un autel sur lequel brûlait un feu. Verser une pincée d’encens sur l’autel, voilà tout ce qui était requis d’un prisonnier ; on lui donnait alors un Certificat de Sacrifice et il était libre. On lui expliquait aussi, avec soin, qu’il n’adorait pas l’empereur : il reconnaissait simplement le caractère divin de l’empereur comme chef de l’État romain. Cependant, presque aucun chrétien ne saisissait cette occasion d’échapper.” — Those About to Die (New York ; 1958), Daniel P. Mannix, p. 135, 137.
“Rome s’était graduellement remplie de gens embrassant des cultes étrangers et n’hésitant pas à jurer fidélité et obéissance à l’esprit divin de l’empereur. Les chrétiens, par contre, affermis dans leur foi, ne prêtaient pas un tel serment de loyauté. Parce qu’ils ne voulaient pas jurer fidélité à ce que nous appellerions aujourd’hui le drapeau, on les considéra comme politiquement dangereux.” — The Book of Culture (New York ; 1934), Ethel Rose Peyser, p. 549.
À ses serviteurs, Jéhovah ordonne de marcher sur le sentier de la paix
Rom. 12:18 “Autant que cela dépende de vous, soyez pacifiques avec tous les hommes.”
És. 2:4 “[Jéhovah] sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre.”
Attitude des premiers chrétiens vis-à-vis du service militaire
“Ils refusaient de prendre part à l’administration civile ou à la défense militaire de l’empire. (...) mais les chrétiens, à moins de renoncer à l’exercice d’un devoir plus sacré, ne pouvaient se soumettre aux fonctions de soldats, de magistrats ou de princes.” — History of Christianity (New York ; 1891), Edward Gibbon, p. 162, 163.
“L’armée en souffrait plus encore que les services administratifs. Même au second siècle, le christianisme affirmait qu’‘il est mal d’être un homme d’épée, (...)’ et qu’‘un fils de la paix, à qui il ne sied même pas de s’engager dans un litige, doit encore moins prendre part à une bataille.’ Ces propos affirmaient donc l’incompatibilité du service militaire avec le christianisme.” — A Short History of Rome (New York; 1919), Guglielmo Ferrero et Corrado Barbagallo, p. 382.
“Une étude soigneuse de tous les renseignements disponibles, révèle que jusqu’à l’époque de Marc-Aurèle, aucun chrétien ne devint soldat ; et aucun soldat, après être devenu chrétien, ne restait dans le service militaire.” — The Rise of Christianity (Londres ; 1947), Ernest William Barnes, à l’époque évêque de Birmingham, p. 333.
“Nous, qui étions autrefois adonnés à la guerre, au carnage et à toutes sortes d’iniquités, par toute la terre, nous avons transformé nos armes — nos épées en socs de charrue et nos lances en instruments de culture — et nous cultivons la piété, la justice, la philanthropie, la foi et l’espérance que nous tenons du Père lui-même par l’intermédiaire de Celui qui fut crucifié.” — Justin le Martyr dans son “Dialogue contre Tryphon”, (Juif du IIème siècle de notre ère), The Ante-Nicene Fathers (Grand Rapids, Michigan), Alexander Roberts et James Donaldson éditeurs, tome I, p. 254.
“Les premiers chrétiens pensaient qu’il était mal de combattre et ne voulaient pas servir dans les armées, même lorsque l’empire avait besoin de soldats.” — The New World’s Foundations in the Old (Boston ; 1929), Ruth West, Directrice de la Section d’Histoire à l’Établissement d’Enseignement secondaire de Lewis et Clark de Spokane, et Willis Mason West, ex-professeur d’Histoire à l’Université du Minnesota, p. 131.
“Ses membres refusaient d’entrer dans l’armée ou de prendre part à la guerre. (...) Origène (...) fait remarquer que ‘l’Église chrétienne ne peut faire la guerre à quelque nation que ce soit. Ils ont appris de leur Chef qu’ils sont enfants de paix.’ Durant cette période, de nombreux chrétiens furent martyrisés pour avoir refusé d’accomplir le service militaire. Le 12 mars 295, Maximilien, fils d’un vétéran romain bien connu, fut appelé pour servir dans l’armée romaine ; il refusa, se bornant à dire : ‘Je suis chrétien.’” — H. Ingli James, cité dans Treasury of the Christian World (New York ; 1953), édité par A. Gordon Nasby, p. 369.
Voir aussi “La guerre”, pages 245, 246.
Les témoins de Jéhovah ne cherchent à renverser aucun gouvernement humain ; leur position est strictement religieuse
“La chose la plus remarquable à propos des Témoins est peut-être leur insistance à faire passer l’obéissance à Dieu avant l’obéissance à toute autre puissance du monde. Cela les a mis en conflit avec l’État, sur deux points principaux : d’abord le fait que leurs enfants refusent de saluer le drapeau et ensuite leur refus de participer à la guerre. (...) la plupart de ceux-ci furent emprisonnés parce qu’ils insistaient sur leur droit d’être placés dans la catégorie 4D, ce qui signifiait l’exemption en qualité de ministre religieux. Cette exemption, le gouvernement refusa de la leur accorder. Mais il est une raison plus profonde qui fait que les Témoins se tiennent à l’écart des guerres : c’est le principe de la neutralité.” — These Also Believe (New York ; 1950), Charles S. Braden, Professeur d’Histoire et de Littérature ecclésiastique, Northwestern University, p. 380, 381.
“En 1936, les enfants Gobitis, âgés de douze et dix ans, furent chassés de l’école primaire de la ville pour avoir refusé de se joindre aux autres élèves dans le salut au drapeau ordonné par l’école de Minersville, Pennsylvanie. Leur refus ne voulait pas dire qu’ils étaient mauvais patriotes ou qu’ils n’aimaient pas leur pays. Il signifiait simplement, puisqu’ils lisaient les Écritures, que le salut au drapeau violait l’injonction biblique enjoignant de ne pas se prosterner devant une image taillée.” — Harlan Fiske Stone : Pillar of the Law (New York ; 1956), Alpheus Thomas Mason, p. 525.
“Les Témoins de Jéhovah, probablement plus que toute autre dénomination, fondent toutes leurs actions sur leurs croyances religieuses. (...) Les Témoins de Jéhovah ont deux raisons pour justifier leur refus de saluer le drapeau, toutes deux dérivent d’Exode 20:3-5. (...) Leur principal argument consiste à dire que le fait de saluer le drapeau constitue un acte de dévotion religieuse. (...) Cette façon de voir, si étrange soit-elle, n’est pas tout à fait dénuée de fondement biblique. (...) [Daniel 3:1-30] (...). Si le salut par lui-même constitue un acte religieux, alors la loi de Dieu l’interdit, si estimable que soit l’objet du respect. En d’autres termes, le refus de saluer n’implique aucun manque de respect pour le drapeau ou le pays ; c’est dans la façon particulière de montrer le respect que réside l’objection.” — Render Unto Caesar, The Flag Salute Controversy (Chicago ; 1962), David R. Manwaring, professeur adjoint de sciences politiques aux Collèges Hobart et William Smith, p. 17, 32, 33.
“Ils [les premiers chrétiens] menaient une vie tranquille, morale, voire modèle. Sous tous les rapports, hormis la question de brûler de l’encens, c’étaient des citoyens exemplaires. (...) Les difficultés que s’attiraient inévitablement ceux-ci ne diffèrent pas beaucoup des ennuis que s’est attirés au cours des années de guerre, à propos du salut au drapeau, cette secte agressive connue sous le nom de témoins de Jéhovah.” — 20 Centuries of Christianity (New York ; 1959), Paul Hutchinson et Winifred E. Garrison, p. 31.
La Cour Suprême du Canada dans l’affaire Boucher contre le Roi (1950), 96 Can. Cr. Cases 48, a rejeté l’affirmation selon laquelle les témoins de Jéhovah violaient les lois canadiennes sur la sédition.
La Cour Suprême d’Afrique du Sud, dans l’affaire Le Juge, Bulawayo contre Kabungo, 1938 S. A. Law Reports 304-316, a déclaré que les publications des témoins de Jéhovah ne violaient pas l’Acte de Sédition de la Rhodésie du Sud.
La Haute Cour d’Australie, dans l’affaire Groupe des Témoins de Jéhovah d’Adélaïde, S. A., contre Le Commonwealth (1943), 67 C. L. R. 116, 124, a déclaré que les témoins de Jéhovah n’étaient impliqués dans aucune action séditieuse et que leurs publications n’étaient pas séditieuses.
L’accusation prétendant que les témoins de Jéhovah sont des séditieux n’a pas plus de valeur que celle qui prétendait que Jésus-Christ et les apôtres l’étaient
Jean 19:12 “Pilate continuait à chercher comment le relâcher [Jésus]. Mais les Juifs crièrent, disant : ‘Si tu relâches cet homme, tu n’es pas ami de César. Tout homme qui se fait roi parle contre César.’”
Actes 16:19-21 “Ils s’emparèrent de Paul et de Silas et les traînèrent sur la place du marché devant les chefs, et, les menant aux magistrats civils, ils dirent : ‘Ces hommes troublent beaucoup notre ville, ce sont des Juifs, et ils annoncent des coutumes qu’il ne nous est pas permis d’adopter ni de pratiquer, étant donné que nous sommes Romains.’”
Ces fausses accusations sont généralement le fait de l’opposition religieuse
Luc 23:13-15 “Pilate convoqua alors les principaux prêtres, les chefs et le peuple et leur dit : ‘Vous m’avez amené cet homme comme quelqu’un incitant le peuple à la révolte, et voici, je l’ai interrogé devant vous mais je n’ai trouvé en cet homme aucun motif pour les accusations que vous portez contre lui. En fait, Hérode non plus, car il nous l’a renvoyé ; et voici, rien qui mérite la mort n’a été commis par lui.’”
Actes 24:1-5 “Le grand prêtre Ananias descendit avec quelques aînés et un orateur public, un certain Tertullus, et ils portèrent plainte contre Paul devant le gouverneur. Quand il fut appelé, Tertullus se mit à l’accuser, disant : ‘(...) très excellent Félix (...) nous avons trouvé que cet homme est une peste et qu’il suscite des séditions chez tous les Juifs par toute la terre habitée.’”
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Nourriture« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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La nourriture
Jéhovah Dieu pourvoit à la nourriture
Ps. 136:1, 25 “Louez l’Éternel, car il est bon, (...) Celui qui donne la nourriture à toute chair.”
Ps. 145:15, 16 “Les yeux de tous espèrent en toi, et tu leur donnes la nourriture en son temps. Tu ouvres ta main et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.”
Gen. 9:3 “Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela, comme l’herbe verte.”
Nous devrions en rendre grâces à Dieu et lui demander de la bénir
Rom. 14:6 “Celui qui mange mange pour Jéhovah, car il rend grâces à Dieu.”
I Tim. 4:4, 5 “Toute création de Dieu est excellente, et rien n’est à rejeter si c’est reçu avec actions de grâces, car cela est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière qu’on fait sur cela.”
Mat. 15:35, 36 “Après avoir ordonné à la foule de s’étendre à terre, il prit les sept pains et les poissons et, ayant rendu grâces, il les rompit, et il les distribuait aux disciples, les disciples à leur tour aux foules.”
Actes 27:34, 35 “‘Je vous encourage donc à prendre quelque nourriture’ (...). Après avoir dit cela, il [Paul] prit aussi un pain, rendit grâces à Dieu devant eux tous et, l’ayant rompu, se mit à manger.”
Les interdictions alimentaires de la Loi mosaïque ne sont pas imposées aux chrétiens
Col. 2:16, 13, 14 “Que personne donc ne vous juge dans le manger et le boire.” “[Dieu] nous a pardonné avec bonté toutes nos offenses et effacé le document manuscrit qui était contre nous, lequel consistait en décrets et qui était en opposition avec nous ; et Il l’a ôté du chemin en le clouant au poteau de torture.”
Actes 10:9-15 “Pierre (...) eut grand-faim et voulut manger. Pendant qu’on faisait les préparatifs, il tomba en extase et vit le ciel ouvert et une sorte de vase descendre, comme un drap en toile de fil qui était abaissé par ses quatre coins vers la terre ; et il y avait dedans toutes sortes de quadrupèdes et de bêtes rampantes de la terre et d’oiseaux du ciel. Et une voix vint à lui : ‘Lève-toi, Pierre, égorge et mange !’ Mais Pierre dit : ‘Pas du tout, Seigneur, parce que je n’ai jamais mangé rien de souillé et d’impur.’ Et la voix lui parla de nouveau, pour la seconde fois : ‘Les choses que Dieu a purifiées, toi, cesse de les appeler souillées.’”
On ne doit pas manger du sang
Actes 15:20, 28, 29 “S’abstenir de choses polluées par les idoles et de la fornication et de ce qui est étouffé et du sang. Car l’esprit saint et nous-mêmes avons consenti à ne pas vous imposer d’autres fardeaux que ces choses nécessaires : vous garder exempts des choses sacrifiées aux idoles et du sang et des choses étouffées et de la fornication. Si vous vous gardez soigneusement de ces choses, vous prospérerez.”
Gen. 9:4 “Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang.”
L’usage modéré de vin et d’autres boissons enivrantes est permis, mais s’enivrer est chose répréhensible
I Tim. 5:23 “Ne bois plus d’eau, mais use d’un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes maladies.”
Deut. 14:26 “Tu achèteras avec l’argent tout ce que tu désireras, des bœufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir, tu mangeras devant l’Éternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille.”
Éph. 5:18 “Ne vous enivrez pas de vin.”
I Cor. 6:9, 10 “Ne vous abusez pas. Ni fornicateurs (...) ni ivrognes (...) n’hériteront le royaume de Dieu.”
I Cor. 5:11 “Je vous écris de cesser de fréquenter celui qui, appelé frère, est fornicateur, (...) ou ivrogne, (...) de ne pas même manger avec un tel homme.”
La gloutonnerie est mise au même rang que l’ivrognerie
Prov. 23:20, 21 (Li) “Ne te trouve pas avec les buveurs de vin, parmi ceux qui se gorgent de viande. Car buveur et glouton s’appauvrissent.”
Deut. 21:20, 21 “Ils diront aux anciens de sa ville. Voici notre fils qui est indocile et rebelle, qui n’écoute pas notre voix, et qui se livre à des excès et à l’ivrognerie. Et tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.”
Pour des raisons d’ordre personnel, il en est qui s’abstiennent de certains aliments
Rom. 14:2, 3 “Un homme a la foi pour manger de tout, mais l’homme qui est faible mange des légumes. Que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu l’a accueilli.”
Si le fait de manger un certain aliment ou de boire des boissons enivrantes peut faire trébucher un frère, il vaut mieux s’en abstenir
Rom. 14:15, 20, 21 “Si, en effet, à cause d’un aliment ton frère est affligé, tu ne marches plus en accord avec l’amour. Ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour qui Christ est mort. Cesse de démolir l’œuvre de Dieu rien que pour un aliment. Certes, toutes les choses sont pures, mais c’est une chose mauvaise pour l’homme qui mange avec occasion d’achoppement. Il est bien de ne pas manger de chair ou de ne pas boire de vin ou de ne rien faire qui fasse trébucher ton frère.”
I Cor. 10:28-31 “Si quelqu’un vous dit : ‘Ceci est quelque chose qui a été offert en sacrifice,’ n’en mangez pas à cause de celui qui l’a révélé et à cause de la conscience. ‘Conscience,’ dis-je, non la tienne, mais celle de l’autre. (...) Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites toutes choses pour la gloire de Dieu.”
I Cor. 8:12, 13 “Quand vous péchez ainsi contre vos frères et blessez leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ. Si donc un aliment fait trébucher mon frère, je ne mangerai plus jamais de chair, pour ne pas faire trébucher mon frère.”
Ce n’est pas ce que l’on mange qui nous rend plus ou moins agréables aux yeux de Dieu
I Cor. 8:8 “Un aliment ne nous recommandera pas auprès de Dieu ; si nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins, et si nous en mangeons, nous n’avons aucun mérite pour nous-mêmes.”
Rom. 14:14, 17 “Je sais et je suis persuadé dans le Seigneur Jésus que rien n’est souillé en soi ; seulement lorsqu’un homme considère une chose comme souillée, pour lui elle est souillée. Car le royaume de Dieu ne signifie pas le manger et le boire, mais signifie la justice et la paix et la joie avec l’esprit saint.”
Mat. 15:11 “Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille un homme ; mais c’est ce qui sort de la bouche qui souille un homme.”
La nourriture matérielle n’est pas la chose la plus importante de la vie ; les choses spirituelles méritent la première place
Mat. 6:25-33 “Voilà pourquoi je vous dis : Cessez de vous mettre en souci pour votre âme, de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez (...). Regardez attentivement les oiseaux du ciel, car ils ne sèment pas de semence, ni ne moissonnent, ni ne recueillent dans des magasins ; cependant votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas plus qu’eux ? (...) Ne vous mettez donc pas en souci en disant : ‘Qu’allons-nous manger ?’ ou : ‘Qu’allons-nous boire ?’ (...) Car toutes ces choses les nations les recherchent avec ardeur. Car votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. Donc cherchez d’abord, sans cesse, le royaume et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront données par-dessus.”
Mat. 4:4 “L’homme doit vivre, non seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Jéhovah.”
Jean 4:34 “Jésus leur dit : ‘Ma nourriture est que je fasse la volonté de celui qui m’a envoyé et que je finisse son œuvre.’”
Jean 6:27 “Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour la nourriture qui demeure pour la vie éternelle.”
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Obéissance« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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L’obéissance
L’obéissance à Dieu : exigée de tous
Eccl. 12:15 12:13, NW “Écoutons la fin du discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme.”
I Sam. 15:22 “L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers.”
Deut. 10:12, 13 “Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme ; si ce n’est que tu observes les commandements de l’Éternel et ses lois que je te prescris aujourd’hui, afin que tu sois heureux ?”
Héb. 5:8 “Bien qu’il fût Fils, il [Jésus] a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes.”
Jacq. 1:22 “Devenez des pratiquants de la parole, et non seulement des auditeurs, vous abusant par de faux raisonnements.”
Passe avant nos obligations envers les hommes
Actes 5:29 “Pierre et les autres apôtres répondirent en disant : ‘Nous devons obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes.’”
Actes 4:18-20 “Alors ils les appelèrent et leur enjoignirent de ne dire mot ni d’enseigner nulle part sur la base du nom de Jésus. Mais Pierre et Jean leur répondirent : ‘S’il est juste au regard de Dieu de vous écouter plutôt que Dieu, jugez-en vous-mêmes. Mais quant à nous, nous ne pouvons cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues.’”
L’obéissance doit venir du cœur, pas un fardeau désagréable
Ps. 112:1 “Heureux l’homme qui craint l’Éternel, qui trouve un grand plaisir à ses commandements.”
Ps. 119:11 “Je serre ta parole, dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi.”
I Jean 5:3 “Ses commandements ne sont pas pesants.”
Ps. 119:112 “J’incline mon cœur à pratiquer tes statuts, toujours, jusqu’à la fin.”
Esdras 7:10 “Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel, et à enseigner au milieu d’Israël les lois et les ordonnances.”
Rom. 6:17 “Vous êtes devenus obéissants de cœur envers cette forme d’enseignement à laquelle vous avez été remis.”
L’amour se manifeste par l’obéissance
I Jean 5:2, 3 “Par ceci nous acquérons la connaissance que nous aimons les enfants de Dieu : quand nous aimons Dieu et pratiquons ses commandements. Car voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements.”
II Jean 6 “Voici ce que l’amour signifie : que nous continuions de marcher selon ses commandements.”
L’obéissance est un témoignage de foi
Rom. 16:26 “Les écritures prophétiques (...) parmi toutes les nations en accord avec le commandement du Dieu éternel pour promouvoir l’obéissance par la foi.”
Héb. 11:8 “Par la foi, Abraham, lorsqu’il fut appelé, obéit en s’en allant dans un lieu qu’il était destiné à recevoir en héritage ; et il s’en alla, ne sachant où il allait.”
Héb. 11:17 “Par la foi, Abraham, lorsqu’il fut éprouvé, offrit pour autant dire Isaac, et l’homme qui avait reçu avec joie les promesses tenta d’offrir son fils unique.”
Les bénédictions qu’apporte l’obéissance
Mat. 7:21 “Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ‘Seigneur, Seigneur,’ qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.”
I Jean 3:22 “Quoi que nous demandions, nous le recevrons de lui, parce que nous observons ses commandements et que nous faisons les choses qui sont agréables à ses yeux.”
Jér. 7:23 “Écoutez ma voix, et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; marchez dans toutes les voies que je vous prescris, afin que vous soyez heureux.”
Lév. 26:3-6 “Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits. À peine aurez-vous battu le blé que vous toucherez à la vendange, et la vendange atteindra les semailles ; vous mangerez votre pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Je mettrai la paix dans le pays, et personne ne troublera votre sommeil, je ferai disparaître du pays les bêtes féroces, et l’épée ne passera point par votre pays.”
La désobéissance mène à la mort
Gen. 2:16, 17 ; 3:17-19 “L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.” “Il dit à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! (...) C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.”
Rom. 5:19 “De même que par la désobéissance du seul homme beaucoup furent constitués pécheurs, de même aussi par l’obéissance de la seule personne beaucoup seront constitués justes.”
II Thess. 1:8, 9 “Il fera venir la vengeance sur ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à la bonne nouvelle sur notre Seigneur Jésus. Ceux-là subiront le châtiment judiciaire de la destruction éternelle de devant le Seigneur et loin de la gloire de sa force.”
Rom. 6:16 “Ne savez-vous pas que si vous ne cessez de vous présenter à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes ses esclaves parce que vous lui obéissez, soit du péché, avec la mort en vue, soit de l’obéissance, avec la justice en vue ?”
Il faut obéir à Jésus-Christ
Jean 14:15, 21 “Si vous m’aimez, vous observerez mes commandements. Celui qui a mes commandements et les observe, c’est celui-là qui m’aime. Et celui qui m’aime sera aimé de mon Père.”
Héb. 5:9 “Après avoir été rendu parfait, il est devenu cause de salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent.”
I Jean 2:3-6 “Voici par quoi nous savons que nous sommes venus à le connaître, à savoir : si nous continuons d’observer ses commandements. Celui qui dit : ‘Je suis venu à le connaître,’ et qui cependant n’observe pas ses commandements, est un menteur et la vérité n’est pas en lui. Mais celui qui observe sa parole, vraiment c’est en lui que l’amour de Dieu a été rendu parfait. (...) Celui qui dit qu’il demeure en union avec lui est dans l’obligation de continuer, lui aussi, de marcher comme celui-là a marché.”
Actes 3:12, 18, 22, 23 “Pierre (...) dit au peuple ; ‘(...) Dieu a accompli les choses qu’il a annoncées d’avance par la bouche de tous les prophètes, que son Christ souffrirait. En fait, Moïse a dit : “Jéhovah Dieu vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi. Vous devez l’écouter suivant tout ce qu’il vous dit. En fait, toute âme qui n’écoute pas ce Prophète sera complètement détruite d’entre le peuple.”’”
Il faut obéir aux surveillants de la congrégation chrétienne
Héb. 13:17 “Soyez obéissants envers ceux qui vous dirigent et soyez soumis, car ils veillent sans cesse sur vos âmes, comme devant en rendre compte ; afin qu’ils le fassent avec joie et non en soupirant, ce qui vous serait dommageable.”
La femme doit obéir à son mari, par amour et profond respect
Tite 2:4, 5 “Qu’elles rappellent à la raison les jeunes femmes, leur disant d’aimer leurs maris (...) d’être (...) soumises à leurs maris, afin qu’on ne parle pas en mal de la parole de Dieu.”
Éph. 5:22, 24 “Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur. Or tout comme la congrégation est soumise au Christ, les femmes aussi doivent l’être en tout à leurs maris.”
Col. 3:18 “Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur.”
I Pierre 3:1, 2 “Vous, femmes, soyez soumises à vos maris (...) avec profond respect.”
Les enfants doivent obéir à leurs parents ; ainsi l’a ordonné Dieu, avec justice
Éph. 6:1 “Enfants, soyez obéissants envers vos parents en union avec le Seigneur, car cela est juste.”
Prov. 30:17 “L’œil qui se moque d’un père et qui dédaigne l’obéissance envers une mère, les corbeaux du torrent le perceront, et les petits de l’aigle le mangeront.”
Col. 3:20 “Enfants, soyez obéissants en tout envers vos parents, car cela plaît au Seigneur.”
Prov. 23:22 “Écoute ton père, lui qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère, quand elle est devenue vieille.”
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