Juda, entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone.” (Prononcée par Jérémie peu après la chute de Jérusalem en 607 avant notre ère. “Plusieurs années après [la chute de Jérusalem], les châtiments dont Dieu avait menacé Apriès, roi d’Égypte [Pharaon-Hophra] commencèrent à tomber sur lui.” — Histoire Ancienne de Charles Rollin [Paris], tome I, page 137. Amasis, l’un des officiers d’Hophra, se révolta contre lui. Hérodote rapporte : “On dit qu’Apriès [Pharaon-Hophra] était convaincu qu’aucun dieu ne pourrait le faire tomber de sa haute position, tant il croyait fermement qu’il s’était établi lui-​même dans son royaume. Mais à cette époque la bataille tourna à son désavantage ; et (...) il tomba entre les mains de ses ennemis et fut ramené captif (...). Amasis (...) livra Apriès [Hophra] entre les mains de ses anciens sujets (...). Alors les Égyptiens le prirent et l’étranglèrent.” — The History of Herodotus [New York ; 1928], traduit par George Rawlinson, p. 141.)

Quelques prophéties dont les accomplissements ont été consignés par des écrivains bibliques venus par la suite

Prophétie : Gen. 9:25 “Maudit soit Canaan ! qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères !” (Prophétie prononcée par Noé peu après 2369 avant notre ère.)

Accomplissement : Juges 1:28 ; I Rois 9:20, 21 “Lorsqu’Israël fut assez fort, il assujettit les Cananéens à un tribut [rédigée vers 1100 avant notre ère].” “Tout le peuple qui était resté des Amoréens, des Héthiens, des Phéréziens, des Héviens et des Jébusiens, ne faisant point partie des enfants d’Israël, leurs descendants qui étaient restés après eux dans le pays et que les enfants d’Israël n’avaient pu dévouer par interdit, Salomon les leva comme esclaves de corvée, ce qu’ils ont été jusqu’à ce jour.” (Période embrassée par I Rois : approximativement de 1040 à 917 avant notre ère.)

Prophétie : Gen. 17:20 “À l’égard d’Ismaël, je t’ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation.” (Faite par Jéhovah à Abraham, 1919 avant notre ère.)

Accomplissement : Gen. 25:13-16 “Voici les noms des fils d’Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations : Nebajoth, premier-né d’Ismaël, Kédar, Adbeel, Mibsam, Mischma, Duma, Massa, Hadad, Théma, Jethur, Naphisch et Kedma. Ce sont là les fils d’Ismaël ; ce sont là leurs noms, selon leurs parcs et leurs enclos. Ils furent les douze chefs de leurs peuples.” (Ismaël mourut en 1795 avant notre ère.)

Prophétie : Gen. 48:19 “Lui aussi [Manassé] deviendra un peuple, lui aussi sera grand ; mais son frère cadet [Éphraïm] sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude de nations.” (Prophétie prononcée par Jacob peu avant sa mort en 1711 avant notre ère.)

Accomplissement : Deut. 33:17 “Elles sont les myriades d’Éphraïm, elles sont les milliers de Manassé.” (Bénédiction prononcée par Moïse avant sa mort en 1473 avant notre ère.)

Prophétie : Josué 6:26 “Ce fut alors que Josué jura, en disant : Maudit soit devant l’Éternel l’homme qui se lèvera pour rebâtir cette ville de Jéricho ! Il en jettera les fondements au prix de son premier-né, et il en posera les portes au prix de son plus jeune fils.” (Prononcée par Josué après l’entrée d’Israël en Canaan, en 1473 avant notre ère.)

Accomplissement : I Rois 16:34 “De son temps [celui du roi Achab], Hiel de Béthel bâtit Jéricho ; il en jeta les fondements au prix d’Abiram, son premier-né, et il en posa les portes au prix de Segub, son plus jeune fils, selon la parole que l’Éternel avait dite par Josué, fils de Nun.” (En 941 avant notre ère, Achab devint roi d’Israël.)

Prophétie : I Rois 14:15 “L’Éternel frappera Israël, et il en sera de lui comme du roseau qui est agité dans les eaux ; il arrachera Israël de ce bon pays qu’il avait donné à leurs pères, et il les dispersera de l’autre côté du fleuve, parce qu’ils se sont fait des idoles, irritant l’Éternel.” (Prononcée par le prophète Achija, sous le règne du roi Jéroboam, souverain du royaume d’Israël, celui des dix tribus ; son règne commença en 997 avant notre ère.)

Accomplissement : II Rois 17:6, 23 (Da) “La neuvième année d’Osée, le roi d’Assyrie prit Samarie, et il transporta Israël en Assyrie, et les fit habiter à Khalakh, et sur le Khabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes. (...) l’Éternel ôta Israël de devant sa face, comme il avait dit par tous ses serviteurs les prophètes ; et Israël fut transporté de dessus sa terre en Assyrie.” (La prophétie s’accomplit en 740 avant notre ère lorsque l’Assyrie assujettit Israël.)

Prophétie : Michée 5:1 5:2, NW “Et toi, Bethléhem (...), de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité.” (Prophétie de Michée écrite antérieurement à 716 avant notre ère.)

Accomplissement : Mat. 2:1-6 “Après que Jésus fut né [en l’an 2 avant notre ère] à Bethléhem de Judée, aux jours d’Hérode le roi (...). Ils lui dirent : ‘À Bethléhem de Judée ; car ainsi est-​il écrit par le prophète : “Et toi, ô Bethléhem de la terre de Juda, (...) de toi sortira un dirigeant, qui paîtra mon peuple, Israël.”’”

Prophétie : Gen. 49:10 “Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent.” (Prophétie prononcée par Jacob, peu avant sa mort en 1711 avant notre ère.)

Accomplissement : Royauté sur Israël exercée par la tribu de Juda lorsque David devint roi de tout Israël à Hébron en 1070 avant notre ère (II Sam. 5:1-5) ; Jésus-Christ, le Messie, naquit de la tribu de Juda et reçut le trône de Dieu. — Héb. 7:14 ; Luc 1:32, 33.

Prophétie : És. 53:4 “Ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé.” (Rédaction de la prophétie d’Ésaïe achevée vers 732 avant notre ère.)

Accomplissement : Mat. 8:16, 17 “On lui amena beaucoup de possédés ; et il expulsa les esprits d’un mot, et il guérit tous ceux qui allaient mal ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces mots : ‘Il a pris lui-​même nos maux et a porté nos maladies.’” (À cette époque, Jésus guérit beaucoup de malades à Capernaüm, vers l’an 30 de notre ère.)

Prophétie : Ps. 16:10 (Da) “Car tu n’abandonneras pas mon âme au shéol, tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption.” (Rédigée par David qui mourut en 1037 avant notre ère.)

Accomplissement : Actes 2:29-31 “David (...) parce qu’il était prophète (...) vit à l’avance la résurrection du Christ [qui eut lieu en l’an 33 de notre ère] et en parla, disant qu’il n’a pas été abandonné dans le Hadès et que sa chair non plus n’a pas vu la corruption.”

Voir aussi “Jésus-Christ”, page 277.

Prophéties dont l’accomplissement est rapporté par des historiens profanes

Prophétie : És. 13:19, 20 “Babylone, l’ornement des royaumes, la fière parure des Chaldéens, sera comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit. Elle ne sera plus jamais habitée, elle ne sera plus jamais peuplée.” (Rédaction des prophéties d’Ésaïe terminée vers 732 avant notre ère.)

Accomplissement : “On conçoit difficilement plus totale destruction que celle qui frappa Babylone. Rich [Claudius J. Rich, un voyageur anglais] ne put découvrir la moindre trace de ses larges murs [en 1811], et même son emplacement a fait l’objet de contestations. ‘Sur ses ruines, dit-​il, il ne pousse pas d’arbres, à l’exception d’un seul, qui est très vieux’ et ne fait que rendre la désolation plus apparente. Des ruines comme celles de Babylone, faites de débris saturés de nitre, ne sont pas cultivables.” Cyclopædia (New York ; 1867), M’Clintock et Strong, tome I, p. 596.

Prophétie : Soph. 2:9 “C’est pourquoi, je suis vivant ! dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël, Moab sera comme Sodome, et les enfants d’Ammon comme Gomorrhe, un lieu couvert de ronces, une mine de sel, un désert pour toujours.” (Prophétie écrite antérieurement à 648 avant notre ère.)

Accomplissement : Moab et Ammon sont des nations qui n’existent plus. “Ils [les Moabites] connurent par la suite l’invasion de tribus du désert d’Arabie et leur existence en tant que nation prit fin au VI^ème siècle avant notre ère.” (The Encyclopedia Americana [New York ; 1956], tome XIX, P. 277). “La domination [ammonite] disparut au III^ème siècle de notre ère environ.” (Harper’s Bible Dictionary [New York ; 1952], Madeleine S. Miller et J. Lane Miller, p. 16.)

Prophétie : Soph. 2:13, 14 “Il détruira l’Assyrie, et il fera de Ninive une solitude, une terre aride comme le désert. Des troupeaux se coucheront au milieu d’elle, des animaux de toute espèce ; le pélican et le hérisson habiteront parmi les chapiteaux de ses colonnes.” (Prophétie écrite par Sophonie antérieurement à 648 avant notre ère.)

Accomplissement : Ninive tombe sous les coups des Chaldéens et des Mèdes vers 633 avant notre ère et devient un monceau de ruines. “La ville fut pillée par les Mèdes et le roi Sin Shar Ishkoun périt dans les flammes. (...) La ville devint l’amas de ruines désolées qu’on voit aujourd’hui (Nahum 2:9 ; 3:7), lieu de pâturage pour les troupeaux (Soph. 2:13-15). (...) Quand Xénophon et l’armée grecque en retraite y passèrent en 401 av. J.-C., c’était déjà un amas de décombres méconnaissable.” — The New Bible Dictionary (Grand Rapids, Michigan ; 1962), J. D. Douglas éditeur, p. 889.

Prophétie : Jér. 25:11 ; 29:10 “Tout ce pays deviendra une ruine, un désert, et ces nations seront asservies au roi de Babylone pendant soixante et dix ans.” “Voici ce que dit l’Éternel : Dès que soixante et dix ans seront écoulés pour Babylone, je me souviendrai de vous, et j’accomplirai à votre égard ma bonne parole, en vous ramenant dans ce lieu.” (Prophétie prononcée par Jérémie avant la destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère.)

Accomplissement : Jérusalem resta désolée pendant soixante-dix ans, après lesquels un reste de Juifs revint à Jérusalem en 537 avant notre ère. Voir The Bible as History (New York ; 1956), de Werner Keller, traduit par William Neil, p. 313, et Réponse de Flavius Josèphe à Appion, Livre I, chapitre VI.

Prophétie : Ézéch. 26:4, 7-9 “Elles détruiront les murs de Tyr, elles abattront ses tours, et j’en raclerai la poussière ; je ferai d’elle un rocher nu. Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’amène du septentrion contre Tyr Nebucadnetsar, roi de Babylone, le roi des rois, avec des chevaux, des chars, des cavaliers, et une grande multitude de peuples. (...) Il dirigera les coups de son bélier contre tes murs, et il renversera tes tours avec ses machines.” (Prophétie prononcée contre la ville de Tyr en 607 avant notre ère.)

Accomplissement : Le roi Nébucadnetsar prend la ville continentale de Tyr après un siège. “L’Éphésien Ménandre a traduit les annales phéniciennes en grec ; et Josèphe se fonde sur leur autorité pour affirmer que Nébucadnetsar a assiégé Tyr pendant treize ans, lorsque Ithobal régnait dans ses murs. (...) Le même historien note également une affirmation de Philostratus, dans ses histoires indiennes et phéniciennes, selon laquelle ce roi (Nébucadnetsar) assiégea Tyr treize années. (...) après cela nous n’apprenons guère plus de cette ville qui se trouvait sur le continent.” — Dissertations on The Prophecies (Londres ; 1840), Thomas Newton, p. 150, 151 ; voir aussi Cyclopædia (New York ; 1881), M’Clintock et Strong, tome X, p. 617, et Histoire Ancienne de Charles Rollin (Paris), tome II, p. 63, 64.

Prophétie : Jér. 49:17, 18 “Édom sera un objet de désolation ; tous ceux qui passeront près de lui seront dans l’étonnement et siffleront sur toutes ses plaies. Comme Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui furent détruites, dit l’Éternel, il ne sera plus habité.” (Rédaction des prophéties de Jérémie achevée vers 580 avant notre ère.)

Accomplissement : “Ils [les Édomites] furent chassés de Palestine au deuxième siècle avant notre ère par Judas Machabées, et en 109 avant notre ère, Jean Hyrcan, chef des Machabées, agrandit le royaume de Juda en y rattachant la partie occidentale du territoire édomite. Au premier siècle avant notre ère, l’expansion romaine fit disparaître les derniers vestiges de l’indépendance édomite. (...) Après la destruction de Jérusalem par les Romains en 70 de notre ère, (...) le nom d’Idumée [Édom] disparut de l’histoire.” — The New Funk & Wagnalls Encyclopedia (New York ; 1950), tome XI, p. 4114.

Prophétie : Dan. 8:1-4, 20 “La troisième année du règne du roi [de Babylone] Belschatsar, moi, Daniel, j’eus une vision, (...) je regardai, et voici, un bélier se tenait devant le fleuve, et il avait des cornes ; ces cornes étaient hautes, mais l’une était plus haute que l’autre, et elle s’éleva la dernière. Je vis le bélier qui frappait de ses cornes à l’occident, au septentrion et au midi ; aucun animal ne pouvait lui résister, et il n’y avait personne pour délivrer ses victimes ; il faisait ce qu’il voulait, et il devint puissant. Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses.” (Prophétie donnée à Daniel vers 550 avant notre ère.)

Accomplissement : La double nation qu’était la Médo-Perse renversa Babylone en 539 avant notre ère et devint la quatrième puissance mondiale. Elle est bien symbolisée par le bélier à deux cornes, la plus haute montant la dernière, car la puissance mède apparut la première, mais la puissance perse, qui vint ensuite, la surpassa en force. — The Encyclopædia Britannica (New York ; 1911), tome XVIII, p. 21, et tome XXI, p. 206, 207.

Prophétie : Dan. 8:5-7, 21 (CT) “Et moi, je cherchais à comprendre, et voici qu’un jeune bouc venait de l’occident, parcourant toute la terre, sans toucher terre, et le bouc avait entre les yeux une corne considérable. Il vint contre le bélier aux deux cornes, que j’avais vu se tenant en avant de la rivière, et il courut contre lui dans la fureur de sa force. Je le vis aborder le bélier ; s’irritant contre lui, il frappa le bélier et lui brisa les deux cornes, le bélier n’ayant pas la force de lui résister ; il le jeta à terre et le piétina, et personne ne délivrait le bélier de son pouvoir. Le bouc velu, c’est le roi de Grèce, et la grande corne entre ses yeux, c’est le premier roi.” (Prophétie donnée à Daniel vers 550 avant notre ère.)

Accomplissement : Plus de deux siècles après que Daniel eut rédigé cette prophétie, le conquérant Alexandre le Grand devint puissant et anéantit la Médo-Perse. Et la Grèce devint la Cinquième Puissance mondiale, qui était maîtresse de la Judée en 332 avant notre ère. Selon Josèphe, la prophétie des conquêtes d’Alexandre lui fut montrée lorsqu’il vint à Jérusalem : “Ce souverain pontife lui fit voir ensuite le livre de Daniel dans lequel il était écrit qu’un prince grec détruirait l’empire des Perses, et lui dit qu’il ne doutait point que ce ne fût de lui que cette prophétie se devait entendre. Alexandre en témoigna beaucoup de joie, fit le lendemain assembler tout le peuple, et lui commanda de lui dire quelles grâces il désirait recevoir de lui.” — Histoire ancienne des Juifs de Flavius Josèphe, Livre XI, chapitre VIII.

Prophétie : Dan. 8:8, 22 “Le bouc devint très puissant ; mais lorsqu’il fut puissant, sa grande corne se brisa. Quatre grandes cornes s’élevèrent pour la remplacer, aux quatre vents des cieux. Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne [la grande] brisée, ce sont quatre royaumes qui s’élèveront de cette nation, mais qui n’auront pas autant de force.” (Prophétie donnée à Daniel vers 550 avant notre ère.)

Accomplissement : Après la mort d’Alexandre le Grand en 323 avant notre ère, l’Empire grec fut partagé en quatre, chaque partie étant gouvernée par l’un des quatre généraux d’Alexandre. Quand arriva l’année 301 avant notre ère, année de la bataille décisive d’Ipsos, quatre généraux d’Alexandre s’étaient bien installés au pouvoir. “La bataille décisive eut lieu en 301 av. J.-C. à Ipsos en Phrygie. (...) Les deux conquérants, Séleucus et Lysimaque, partagèrent les possessions d’Alexandre, en tenant compte de leurs intérêts. Séleucus reçut la vallée de l’Euphrate, la Haute Syrie, la Cappadoce et une partie de la Phrygie. Lysimaque ajouta le reste de l’Asie Mineure à son territoire, la Thrace, qui s’étendait le long des rives occidentales du Pont-Euxin à l’embouchure du Danube ; Ptolémée garda l’Égypte et Cassandre continua à régner en Macédoine.” — A Manual of Ancient History (Cincinnati, Ohio ; 1872), M. E. Thalheimer, p. 208.

Prophétie : Zach. 9:3, 4 “Tyr s’est bâti une forteresse ; elle a amassé l’argent comme la poussière, et l’or comme la boue des rues. Voici, le Seigneur s’en emparera, il précipitera sa puissance dans la mer, et elle sera consumée par le feu.” (Rédaction de la prophétie terminée par Zacharie en 519 avant notre ère.)

Accomplissement : La ville insulaire de Tyr fut pratiquement détruite par Alexandre le Grand en 332 avant notre ère. Alexandre utilisa les ruines de la ville continentale pour construire un pont qui allait jusqu’à l’île. “Les armées macédoniennes montèrent à l’assaut des murs et, après un siège de sept mois, Tyr tomba au milieu des flammes et du massacre.” — The Imperial Bible Dictionary (Londres ; 1874), édité par Patrick Fairbairn, tome II, p. 1060 ; voir aussi Cyclopædia (New York ; 1881), M’Clintock et Strong, tome X, p. 618, 619.

Prophétie : Luc 19:43, 44 “Il viendra des jours où tes ennemis construiront autour de toi [Jérusalem] une fortification de poteaux pointus ; ils t’encercleront et t’affligeront de toutes parts, ils t’écraseront sur le sol, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre.” (Prophétie énoncée par Jésus-Christ, en 33 de notre ère.)

Accomplissement : Les armées romaines sous le commandement du général Titus détruisirent Jérusalem en 70 de notre ère. “Jérusalem fut systématiquement détruite et le temple laissé en ruines. L’archéologie révèle aujourd’hui à quel point fut totale la destruction des édifices juifs dans tout le pays.” — The Bible and Archaeology (Grand Rapids, Michigan ; 1962), J. A. Thompson, p. 299 ; voir aussi le témoignage de l’historien Flavius Josèphe, témoin oculaire dans l’armée romaine, dans son ouvrage Guerre des Juifs contre les Romains, Livre V, chapitre XXXI, § 2, 3 ; Livre V, chapitre XXXII, § 1 ; Livre VI, chapitre I, § 1, 2 ; Livre VI, chapitre XLIII, § 1 ; Livre VII, chapitre I.

Description prophétique des “derniers jours” dans lesquels nous vivons maintenant

II Tim. 3:1-5, 12, 13 “Sache ceci : que dans les derniers jours il y aura des temps critiques, difficiles à affronter. Car les hommes seront amis d’eux-​mêmes, amis de l’argent, présomptueux, hautains, blasphémateurs, désobéissants aux parents, ingrats, déloyaux, sans affection naturelle, fermés à toute entente, calomniateurs, sans maîtrise de soi, cruels, sans amour du bien, traîtres, obstinés, enflés d’orgueil, amis des plaisirs plus qu’amis de Dieu, ayant une forme de pieux dévouement mais reniant ce qui en fait la force ; et de ceux-là éloigne-​toi. En fait, tous ceux qui désirent vivre avec pieux dévouement, associés à Christ Jésus, seront aussi persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront de mal en pis, abusant et étant abusés.”

Mat. 24:3, 4, 7, 11, 12, 14 “Les disciples s’approchèrent de lui en particulier et dirent : ‘Dis-​nous : Quand seront ces choses, et quel sera le signe de ta présence et de la clôture du système de choses ?’ Et Jésus leur répondit : ‘(...) Car nation se lèvera contre nation et royaume contre royaume, et il y aura des disettes et des tremblements de terre dans un lieu après l’autre. Et beaucoup de faux prophètes surgiront et en abuseront beaucoup ; et à cause de l’accroissement de l’iniquité, l’amour du grand nombre se refroidira. Et cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.’”

Luc 21:11, 25, 26 “Il y aura de grands tremblements de terre, et dans un lieu après l’autre des pestes et des disettes ; et il y aura des spectacles effrayants et, du ciel, de grands signes. (...) sur la terre angoisse des nations, ne sachant que faire à cause du mugissement de la mer et de son agitation, tandis que les hommes défailliront dans la crainte et l’attente des choses venant sur la terre habitée.”

II Pierre 3:3, 4 “Vous savez ceci d’abord : que dans les derniers jours il y aura des railleurs avec leurs railleries, avançant selon leurs propres désirs et disant : ‘Où est sa présence promise ? En effet, depuis le jour où nos pères se sont endormis dans la mort, toutes choses continuent exactement comme depuis le début de la création.’”

Voir aussi “Le signe de la présence du Christ”, pages 451-456.

Vision prophétique du nouveau système de choses de Dieu, maintenant proche

Rév. 21:1, 3, 4 “Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car l’ancien ciel et l’ancienne terre avaient disparu (...). Alors j’entendis du trône une forte voix qui disait : ‘Voici, la tente de Dieu est avec le genre humain, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-​même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Les choses anciennes ont disparu.’”

És. 65:17, 21-25 “Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit. Ils bâtiront des maisons et les habiteront ; ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront pas des maisons pour qu’un autre les habite, ils ne planteront pas des vignes pour qu’un autre en mange le fruit ; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. Ils ne travailleront pas en vain, et ils n’auront pas des enfants pour les voir périr (...). Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai ; avant qu’ils aient cessé de parler, j’exaucerai. Le loup et l’agneau paîtront ensemble, le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l’Éternel.”

Ps. 72:7, 8, 14, 16, 18, 19 “En ses jours le juste fleurira, et la paix sera grande jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de lune. Il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. Il les affranchira de l’oppression et de la violence, et leur sang aura du prix à ses yeux. Les blés abonderont dans le pays, au sommet des montagnes, et leurs épis s’agiteront comme les arbres du Liban ; les hommes fleuriront dans les villes comme l’herbe de la terre. Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des prodiges ! Béni soit à jamais son nom glorieux ! Que toute la terre soit remplie de sa gloire !”

És. 9:5, 6 9:6, 7, NW “On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours : voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées.”

És. 11:6-9 “Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits un même gîte ; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, et l’enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.”

Voir aussi “La terre et sa destinée”, pages 482-484.

Le purgatoire

Exposé de la croyance catholique

“Le purgatoire (du latin purgare, purger, purifier) est, selon la doctrine catholique, un lieu ou état de supplices temporels pour ceux qui, sortant de cette vie en état de grâce, ne sont pas entièrement exempts de fautes vénielles ou n’ont pas fait la pleine expiation de leurs péchés. (...) Augustin, dans Ps. XXXVII, n. 3, déclare que la douleur causée par le feu du purgatoire est plus vive que tout ce qu’un homme peut souffrir dans sa vie. (...) Grégoire le Grand parle de ceux qui, après cette vie, ‘expieront leurs fautes par les flammes du purgatoire’ et il ajoute ‘que la douleur sera plus insupportable que n’importe quelle souffrance qu’on peut endurer dans la vie présente’. Marchant sur les traces de Grégoire, St Thomas enseigne que, outre le fait que l’âme est privée de la vue de Dieu, il y a l’autre châtiment par le feu. (...) Non seulement St Bonaventure est d’accord avec St Thomas, mais il ajoute que ce châtiment par le feu est plus vif que tout châtiment subi par l’homme au cours de la vie présente. (...) L’Écriture et les Pères prescrivent des prières et des oblations pour les trépassés, et le Concile de Trente, en vertu de cette tradition, affirme non seulement l’existence du purgatoire, mais ajoute ‘que les âmes qui y sont détenues sont secourues par les suffrages des fidèles mais principalement par l’agréable sacrifice de l’autel’. (...) La doctrine commune des théologiens catholiques est la suivante : 1°) des indulgences peuvent s’appliquer aux âmes détenues au purgatoire et 2°) des indulgences peuvent être obtenues à leur intention ‘à titre de suffrage’.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1911), tome XII, p. 575, 578, 579.

Les morts sont inconscients, incapables d’éprouver du plaisir ou de la douleur

Ps. 146:4 (CT) “Son souffle s’en va, il retourne à sa poussière, et, ce même jour, ses desseins périssent.”

Rom. 6:23 (Jé) “Le salaire du péché, c’est la mort.”

Job 3:17 (CT) “Là les méchants cessent leurs désordres, là se reposent les hommes épuisés.”

L’âme est morte

Ézéch. 18:4 (Li) “Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du fils comme l’âme du père, elles sont à moi ; l’âme qui pèche, c’est elle qui mourra.”

Jacq. 5:20 (CT) “Sachez-​le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait sauvera son âme de la mort.”

Josué 10:32, 35, 37 (Gl) “Et le Seigneur livra Lachis aux mains d’Israël, et il la prit le second jour, et il frappa du tranchant du glaive toute âme qui avait été en elle, (...) et il frappa du tranchant du glaive toutes les âmes qui étaient en elle, (...) et la frappa du tranchant du glaive, ainsi que son roi et toutes les autres villes de cette contrée, et toutes les âmes qui y étaient demeurées.”

Voir aussi “L’âme”, pages 16-18.

La purification des péchés s’opère par la foi au sang du Christ et non par le feu

I Jean 1:7, 9 (CT) “Si, au contraire, nous vivons dans la lumière, comme Il est lui-​même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché. Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité.”

Apoc. 1:5 (CT) “Jésus-Christ (...) nous a délivrés de nos péchés par son sang.”

Éph. 1:7 (CT) “C’est en lui que nous avons la rédemption acquise par son sang, la rémission des péchés, étant donné la richesse de la grâce.”

Apoc. 7.9, 14 (CT) “Après cela, je vis paraître une foule immense (...). Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches (...). Ce sont ceux qui (...) ont lavé leurs robes et ils les ont blanchies dans le sang de l’Agneau.”

Christ n’est mort qu’une fois ; la célébration de la “messe” n’apporte aucun secours supplémentaire aux pécheurs

Héb. 7:26, 27 (CT) “C’est bien là le grand prêtre qu’il nous fallait, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs et élevé au-dessus des cieux. Il n’a pas besoin, comme les (autres) grands prêtres d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple ; car cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-​même.”

Héb. 9:26, 28 (Li) “Il [Jésus] n’a paru qu’une fois à la fin des temps pour abolir le péché par son sacrifice. Ainsi le Christ s’est offert une seule fois pour enlever les péchés d’un grand nombre.”

I Pierre 3:18 (CT) “Le Christ lui-​même est mort une fois pour les péchés, le juste pour les coupables, afin de vous acheminer vers Dieu.”

Voir aussi “La messe”, pages 320-323.

Le don divin de la vie est un don gratuit ; ne peut s’obtenir plus facilement avec de l’argent

Rom. 6:23 (Jé) “Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur.”

Éph. 2:8 (CT) “C’est par la grâce que vous êtes sauvés moyennant la foi. Et cela ne vient pas de vous : c’est le don de Dieu.”

Ps. 48:7-9 (Gl) 49:6-8, NW “Ceux qui se confient dans leur puissance, et se glorifient dans l’abondance de leurs richesses. Un frère ne rachète pas son frère : un homme étranger le rachètera-​t-​il ? Il ne donnera pas à Dieu de quoi l’apaiser pour lui-​même, ni le prix du rachat de son âme.”

Actes 8:18-20 (CT) “Quand Simon vit que l’Esprit était donné par l’imposition des mains que faisaient les apôtres, il leur offrit de l’argent : ‘Donnez-​moi ce pouvoir à moi aussi, dit-​il, pour que celui sur qui j’imposerai les mains reçoive l’Esprit-Saint.’ Mais Pierre lui dit : ‘Périsse ton argent avec toi, puisque tu as pensé pouvoir acquérir le don de Dieu à prix d’argent !’”

Les dures épreuves de la foi, comme par le feu, ont lieu de notre vivant et non après la mort

I Pierre 1:7 (CT) “De la sorte, votre foi qui aura été éprouvée, — elle est de beaucoup plus précieuse que l’or périssable qu’on éprouve pourtant par le feu, — vous vaudra louange, gloire et honneur, lors de la manifestation de Jésus-Christ.” [MN : “Afin que la qualité éprouvée de votre foi, de bien plus grande valeur que l’or qui périt et qui pourtant est éprouvé par le feu, soit trouvée être une cause de louange et de gloire et d’honneur à la révélation de Jésus-Christ.”]

Mal. 3:1-3 (CT) “Soudain viendra dans son temple le Seigneur que vous cherchez, l’ange de l’alliance que vous désirez. Voici qu’il vient, dit Yahweh des armées. Et qui pourra supporter le jour de sa venue, et soutenir son apparition ? Car il est comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons. Il se mettra à fondre et purifier l’argent ; il purifiera les fils de Lévi et les épurera comme l’or et l’argent ; et ils pourront offrir à Yahweh l’oblation selon la justice.”

La Bible inspirée ne parle pas de purgatoire ou de prières pour les morts

“Il est impossible de découvrir dans les écrits des quatre premiers siècles un passage quelconque qui décrive l’état d’un fidèle trépassé comme un état d’atroces souffrances. (...) Il serait encore moins facile de prouver que l’état intermédiaire était considéré comme un état dans lequel s’effectuait l’expiation des péchés.” — The Encyclopædia Britannica, 9^ème édition (1907), tome XX, p. 121.

“On ne trouve dans les Écritures aucun texte clair et explicite en faveur des prières pour les morts, excepté le texte de II Machabées [dans les apocryphes].” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1908), tome IV, p. 654.

Les apocryphes font allusion à la prière pour les morts en vue de l’espérance de la résurrection et non pour obtenir la délivrance du purgatoire

II Mach. 12:43, 44 (Gl) “Et, une collecte ayant été faite, il envoya à Jérusalem douze mille drachmes d’argent, afin qu’un sacrifice fût offert pour les péchés des morts, pensant bien et religieusement touchant la résurrection (car s’il n’avait pas espéré que ceux qui avaient succombé devaient ressusciter, il lui aurait semblé superflu et vain de prier pour les morts).” [Les morts désignés ici sont les Juifs frappés pour idolâtrie, acte que l’Église catholique romaine considère comme un “péché mortel” ; donc pas le genre de péché pour lequel on souffrirait au purgatoire.]

Cette doctrine est fondée sur la tradition des hommes

“La doctrine catholique du purgatoire suppose le fait que certains meurent chargés de petites fautes pour lesquelles ils ne se sont pas véritablement repentis, et aussi le fait que la peine temporelle due au péché n’est parfois pas entièrement expiée dans la vie présente. Les preuves de la position catholique, tirées de l’Écriture et de la Tradition, se relient aussi à la pratique de prier pour les morts. Car à quoi bon prier pour les morts si l’on ne croit pas dans le pouvoir qu’a la prière d’apporter un soulagement à ceux qui sont encore privés de la vue de Dieu ? (...) les prières pour les morts et l’existence d’un lieu d’expiation sont mentionnés conjointement aux plus anciens passages des Pères qui citent les raisons pour lesquelles il faut secourir les âmes trépassées.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1911), tome XII, p. 576.

Les traditions humaines qui contredisent la Parole de Dieu ne constituent pas un guide sûr

Mat. 15:1-3, 6-9 (CT) “Alors des Pharisiens et des scribes venus de Jérusalem abordent Jésus et lui disent : ‘Pourquoi tes disciples transgressent-​ils la Tradition des anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains quand ils vont manger.’ Il leur répliqua : ‘Et vous, pourquoi transgressez-​vous le commandement divin à cause de votre tradition à vous ? (...) vous avez rendu inopérante la parole de Dieu à cause de votre tradition à vous. Hypocrites, comme elle est juste la parole prophétique dite à votre sujet par Isaïe : Ce peuple-​là m’honore des lèvres, mais au fond du cœur il est très loin de moi. Vain est le culte qu’ils me rendent ; les enseignements qu’ils donnent sont des préceptes humains’.”

Col. 2:8 (CT) “Veillez à ce que nul ne vous séduise par la philosophie et de vaines tromperies, qui relèvent d’une tradition tout humaine, des éléments du monde et non du Christ.”

Espérance pour les morts par la résurrection

Jean 5.28, 29 (CT) “Que cela ne vous étonne pas, car voici venir l’heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix, et ils en sortiront, ceux qui auront fait le bien ressuscitant pour la vie, ceux qui auront fait le mal ressuscitant pour la condamnation.”

Actes 24:15 (Lemaistre de Saci) “Tous les hommes, justes ou injustes, ressusciteront un jour.”

Jean 11:23-26 (CT) “Jésus lui dit : ‘Ton frère ressuscitera. — Je sais, lui dit Marthe, qu’il ressuscitera, lors de la résurrection, au dernier jour.’ Jésus lui dit : ‘C’est moi qui suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, fût-​il mort, revivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.’”

Les races humaines

Le premier homme et la première femme furent créés par Jéhovah Dieu

Gen. 1:27 (Da) “Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle.”

Gen. 2:21, 22 “L’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme.”

Tous les hommes descendent d’Adam et d’Ève

Actes 17:26 “Il a fait d’un seul homme chaque nation d’hommes, pour demeurer sur toute la surface de la terre.”

Gen. 3:20 “Adam donna à sa femme le nom d’Ève : car elle a été la mère de tous les vivants.”

“L’histoire biblique d’Adam et d’Ève, père et mère de toute la race humaine, a énoncé, il y a des siècles, la même vérité que celle que révèle actuellement la science, c’est-à-dire que tous les peuples de la terre forment une seule famille et ont une origine commune. La science décrit l’organisation complexe du corps humain : tous ses différents organes dont le jeu nous conserve en vie, son anatomie curieuse qui n’a pas pu se trouver ‘par hasard’ être la même chez tous les hommes, s’ils n’avaient pas même origine. (...) Le fait de l’unité de la race humaine est, par suite, démontré par son anatomie. (...) toutes les différences raciales chez eux se trouvent dans des caractères secondaires tels que la contexture des cheveux, la proportion des poils, la conformation du nez ou de la tête, ou bien la couleur des yeux et de la peau. (...) Les hommes de toutes les races sont ce qu’il nous est dit dans la Bible, c’est-à-dire frères.” — The Races of Mankind par le prof. Ruth Benedict et le Dr Gene Weltfish, Public Affairs Pamphlet #85 (New York ; 1956), 16^ème édition, p. 3-5.

“Tous tant que nous sommes, en remontant assez haut dans le temps, des centaines de générations, nous arriverions au même endroit, à la base de l’arbre généalogique humain, avec le premier Homo sapiens. (...) On pourrait tout aussi bien appeler notre ancêtre du nom d’Adam, qui, en hébreu, signifie aussi homme, car l’histoire biblique qui nous est familière annonçait le témoignage de la science selon lequel les hommes actuels dérivent d’une souche commune.” — What is Race ? publié par l’UNESCO [United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization] (Paris ; 1952), p. 11, 12.

Voir aussi “L’évolution”, pages 202-209.

Caïn épousa une de ses sœurs

Gen. 5:4 “Les jours d’Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles.”

Gen 4:16, 17 “Puis, Caïn s’éloigna de la face de l’Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Éden. Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc.”

Après le déluge, les nations furent formées par la descendance des fils de Noé

Gen. 9:18, 19 “Les fils de Noé, qui sortirent de l’arche, étaient Sem, Cham et Japhet. (...) Ce sont là les trois fils de Noé, et c’est leur postérité qui peupla toute la terre.”

Gen. 10:32 “Telles sont les familles des fils de Noé, selon leurs générations, selon leurs nations. Et c’est d’eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge.”

Toutes les “races” sont dues aux facteurs d’hérédité présents dans le premier couple. Leurs caractéristiques s’accentuèrent à la suite de l’isolement géographique et des mariages entre membres de même race

“Une race est tout simplement l’une des collectivités de gènes, partiellement isolées, dans lesquelles l’espèce humaine a fini par se diviser au cours de sa dispersion géographique primitive et aussi par la suite. En gros, une race s’est formée sur chacune des cinq grandes étendues continentales de la terre. (...) L’homme a bel et bien varié génétiquement au cours de cette phase de l’histoire, et il nous est possible de mesurer et d’étudier les résultats de cette variation grâce aux vestiges actuels des anciennes races géographiques. Comme on s’y attend, la variation semble être en corrélation avec le degré d’isolement. (...) À l’époque de la formation des races sur les continents, époque où des milliers de populations furent confinées en collectivités isolées de gènes dans le monde entier, s’établirent les différences de pénétrance qui se constatent à présent. (...) Le paradoxe avec lequel nous sommes actuellement confrontés, c’est que chaque groupe d’humains semble se différencier par l’extérieur, alors que sous ces différences apparaît une ressemblance essentielle.” [Pénétrance : fréquence avec laquelle un gène se manifeste.] — Heredity and Human Life par Hampton L. Carson, Columbia University Press (New York ; Londres ; 1963), p. 151, 154, 162, 163.

La “race noire” est issue de Cusch, n’est pas le fait de la malédiction pesant sur Canaan dont les descendants furent des Blancs

Gen. 10:6 “Les fils de Cham furent : Cusch, Mitsraïm, Puth et Canaan.”

Gen. 9:25 “Et il [Noé] dit : Maudit soit Canaan !”

Gen. 10:15-18 “Canaan engendra Sidon, son premier-né, et Heth ; et les Jébusiens, les Amoréens, les Guirgasiens, les Héviens, les Arkiens, les Siniens, les Arvadiens, les Tsemariens, les Hamathiens. Ensuite, les familles des Cananéens se dispersèrent.”

Gen. 10:7 “Les fils de Cusch : Saba, Havila, Sabta, Raema et Sabteca.”

Les gens de telle nationalité ou de telle couleur ne sont pas supérieurs à d’autres

Rom. 3:9-12 “Quoi donc ? Sommes-​nous mieux placés ? Pas du tout ! Car plus haut nous avons fait cette accusation que Juifs ainsi que Grecs sont tous sous le péché ; comme il est écrit : ‘Il n’y a pas d’homme juste, pas même un seul ; il n’y en a pas un qui ait quelque perspicacité, il n’y en a pas un qui cherche Dieu. Tous les hommes ont dévié, tous ensemble sont devenus indignes ; il n’y en a pas un qui fasse le bien, il n’y en a même pas un.’”

Actes 10:34, 35 “Alors Pierre ouvrit la bouche et dit : ‘Vraiment je m’aperçois que Dieu n’est pas partial, mais qu’en toute nation, l’homme qui le craint et pratique la justice lui est agréable.’”

“En étudiant les différences raciales, les savants portent leur attention sur la manière dont certaines caractéristiques se transmettent des parents aux enfants. Ils mesurent la conformation de la tête et déterminent la coloration de la peau d’après un tableau de pigmentation. (...) De l’aveu des savants, ces différences ne révèlent pas chez les peuples des qualités supérieures ou inférieures, pas plus que les chevaux bais ne sont supérieurs aux chevaux noirs. (...) C’est en Amérique qu’on étudie avec le plus d’attention l’intelligence chez les Noirs et chez les Blancs. Le savant n’ignore pas qu’à chaque mesure de l’intelligence d’un homme, blanc ou noir, ses résultats indiquent l’intelligence innée de ce dernier, plus ce qui lui est arrivé depuis sa naissance. (...) Les Noirs plus favorisés dès leur naissance totalisèrent plus de points que les Blancs moins favorisés. La race blanche n’a guère brillé là où les conditions économiques étaient mauvaises et où l’enseignement scolaire faisait défaut ; les Noirs se trouvant dans des conditions meilleures les surpassèrent. Ce n’est pas le fait d’être du Nord ou du Sud, ou Blanc ou Noir, qui fit apparaître ces différences, mais ce sont les inégalités dans le revenu, l’instruction, les avantages culturels et d’autres possibilités.” — The Races of Mankind par le prof. Ruth Benedict et le Dr Gene Weltfish, Public Affairs Pamphlet #85 (New York ; 1956), p. 14, 17, 18.

“Une dernière façon d’aborder la délicate question de la supériorité raciale consiste à étudier la participation de chaque race au développement de la civilisation universelle. À première vue, il semblerait que l’actuelle civilisation occidentale, avec prédominance de l’élément caucasique, doive l’emporter haut la main. ‘Mais ce n’est pas si simple que cela, nous avertit le docteur Meighan. Certes, au cours des quelques siècles écoulés, on a reconnu la supériorité de la culture des États-Unis-​Europe occidentale. Mais cet espace de temps n’est qu’un moment de l’histoire du monde.’ Il fait observer que nombre de civilisations anciennes étaient non-caucasiques ou seulement partiellement caucasiques. L’antique civilisation égyptienne, par exemple, révèle de fortes traces de sang négroïde. Les civilisations maya et aztèque étaient mongoloïdes.” — Science Digest, d’octobre 1963, p. 11.

Il est mal de faire des distinctions contre son semblable, de faire preuve de partialité

Prov. 28:21 (Moines de Maredsous) “Il n’est pas bien de se montrer partial.”

Deut. 10:17 “L’Éternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible, qui ne fait point acception des personnes.”

Voir aussi “Les distinctions sociales”, pages 170, 171.

Le rachat

Pour l’homme il faut une rançon qui le délivre de l’esclavage du péché et de la mort

Rom. 5:12 “Par un seul homme le péché est entré dans le monde et la mort par le péché, et (...) ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, parce qu’ils ont tous péché.”

Rom. 3:23 “Tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu.”

Ps. 51:7 51:5, NW “Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché.”

Ps. 49:7-9 (Da) “Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon, (car précieux est le rachat de leur âme, et il faut qu’il y renonce à jamais,) afin qu’il vive encore, à toujours, et qu’il ne voie pas la fosse.”

Voir aussi “Le péché”, pages 360-364.