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Trinité« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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Le pronom masculin qui paraît dans certains passages ne prouve pas qu’il s’agit d’une personne ; l’antécédent “consolateur” ou “aide” est masculin dans le texte grec, par conséquent le pronom est masculin pour respecter l’accord grammatical
Jean 15:26 (Da) “Quand le Consolateur sera venu, lequel moi je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi.”
Rom. 8:26 (CT) “L’Esprit aussi vient en aide à notre faiblesse, car nous ne savons pas ce que dans nos prières il nous faut demander ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous.”
“ESPRIT. PNEUMA désigne principalement le vent (apparenté à pnéô, respirer, souffler) ; également le souffle ; puis, surtout, l’esprit qui, comme le vent, est invisible, immatériel et puissant. (...) ‘Esprit’ traduit le mot pneuma ; (...) le nom pneuma est neutre en grec, alors que son équivalent araméen (...) est féminin (rûchâ, Cf. héb. ruahh).” — An Expository Dictionary of New Testament Words (Londres ; 1962) par W. E. Vine, tome IV, p. 62-64.
Les versets qui mentionnent ensemble le Père, le Fils et l’esprit saint ne disent pas qu’ils sont égaux, coéternels ou un seul Dieu
Mat. 28:19 (CT) “Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.”
Mat. 3:16, 17 (CT) “Une fois baptisé, Jésus sortit aussitôt de l’eau. Voilà que les cieux s’ouvrirent pour lui, et il vit l’Esprit de Dieu qui descendait comme une colombe et venait sur lui. Alors une voix qui venait des cieux disait : ‘Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur.’”
La déclaration trinitaire contenue dans I Jean 5:7, que l’on trouve dans quelques Bibles, est apocryphe
I Jean 5:7 (AC) “Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit ; et ces trois sont un.”
“5:7 Ce verset n’a été trouvé en grec dans aucun manuscrit du Nouveau Testament ou autre texte antérieur au treizième siècle. On ne le rencontre dans aucun manuscrit grec de I Jean datant d’avant le quinzième siècle. Un manuscrit du quinzième siècle, en écriture cursive, et un autre du seizième siècle contiennent cette leçon. Ce sont là les seuls manuscrits grecs du Nouveau Testament qui renferment cette variante. Elle ne se rencontre dans aucun autre manuscrit grec du Nouveau Testament, chez aucun écrivain chrétien grec, ni dans aucune version orientale. Elle a pour principal appui deux manuscrits en latin ancien des VIème et VIIIème siècles et quelques manuscrits de la Vulgate latine, mais non les plus anciens. Érasme ne la fit pas figurer dans sa première édition du Nouveau Testament en grec (1516), pas plus que dans la seconde (1519). Lorsqu’on le blâma pour cette omission, il répondit imprudemment que si quelqu’un pouvait lui montrer un manuscrit grec où figurait le passage en question, il l’insérerait dans le texte. On porta alors à son attention le Codex Montfortianus, du XVIème siècle, qui contenait ce passage. Il se sentit obligé de faire figurer la variante dans sa troisième édition (1522), et c’est cette édition que Tyndale utilisa dans sa traduction du Testament grec (1525). De Tyndale, ce verset a passé dans la version du roi Jacques. Sa véracité est universellement contestée par les hellénistes et les éditeurs du texte grec du Nouveau Testament.” — The Goodspeed Parallel New Testament (Chicago ; 1943), Edgar J. Goodspeed, p. 557.
“Les paroles : ‘dans le ciel, le Père (...) rend témoignage sur la terre’, constituent ce qu’on appelle souvent le Comma Ioanneum, ou texte des témoins célestes. Sans lui, la traduction dirait ceci : ‘Car il y en a trois qui rendent témoignage, l’Esprit, l’eau et le sang.’ Presque tous les critiques et la plupart des écrivains catholiques contemporains sont d’avis que ces paroles ne figuraient pas dans le texte original ; en même temps, et jusqu’à ce qu’une décision soit prise par le Saint-Siège, les éditeurs catholiques n’ont pas la liberté de retrancher ces mots d’une version faite à l’usage des fidèles.” — The Westminster Version of the Sacred Scriptures (Londres ; 1931), Cuthbert Lattey, S. J., et Joseph Keating, S. J., éditeurs, tome IV, p. 145, 146.
Jean 1:1, 2 ne mentionne que deux personnes et non trois
Jean 1:1, 2 (Sg) “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu.”
Les traductions modernes et la grammaire grecque en éclaircissent le sens
Jean 1:1 (Goguel et Monnier) “Au commencement était le Verbe. Le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était un être divin.”
“Au commencement la Parole était, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était dieu.” — Traduction du monde nouveau (1963).
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Vie« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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La vie
Jéhovah Dieu est la Source et le Dispensateur de la vie
Ps. 36:8, 10 36:7, 9, NW “Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! (...) auprès de toi est la source de la vie.”
Actes 17:24, 25, 28 “Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont (...) donne à tous la vie et le souffle et toutes choses. Car par lui nous avons la vie et nous nous mouvons et nous existons.”
Gen. 2:7 (Da) “Et l’Éternel Dieu forma l’homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l’homme devint une âme vivante.”
Job 12:9, 10 (AC) “La main de Jéhovah a fait toutes choses, (...) il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit et le souffle de tous les humains.”
Par suite du péché d’Adam, tous les humains naissent sous la sentence de mort
Rom. 5:12, 17 “Par un seul homme le péché est entré dans le monde et la mort par le péché, et (...) ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, (...) par l’offense du seul homme la mort a régné par celui-là.”
Gen. 2:17 “Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.”
Gen. 3:6 “La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.”
Gen. 3:17, 19 “Il dit à l’homme : (...). C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.”
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