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J’accepte l’instruction divine depuis ma tendre enfanceLa Tour de Garde 1972 | 15 novembre
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avons prêché à tous les habitants que nous avons rencontrés durant ce voyage.
Quand nos vivres ont été épuisés, nous nous sommes aperçues qu’il n’y avait pas de magasins dans les environs où nous aurions pu nous réapprovisionner. Nous étions en train de nous rappeler que Jéhovah pourvoit toujours aux besoins de ceux qui accomplissent fidèlement sa volonté quand une personne s’est proposée de nous amener dans son bateau en un endroit où nous pourrions acheter des vivres.
Comme nous étions heureuses d’avoir partagé la bonne nouvelle avec tant d’habitants de ces rives ! Une des filles de la première maison où nous avons passé la nuit est à présent mariée. Nous l’avons rencontrée un jour dans un magasin. Elle m’a demandé de venir étudier la Bible avec elle et ses enfants.
En 1963, j’ai été envoyée à Georgetown, où j’ai reçu de nombreuses bénédictions en enseignant les vérités de Dieu. Quand je dirigeais des études bibliques, me souvenant de l’instruction reçue dans mon enfance, j’ai jugé utile de me servir d’images pour aider les jeunes ne sachant pas lire à prêter attention et à apprendre quelque chose ainsi que les personnes plus âgées à saisir le point mis en lumière par l’image.
D’autre part, j’ai pu, comme mes parents l’avaient fait pour moi, utiliser des cantiques et des faits de prédication pour aider les autres. Par exemple, je parlais dernièrement avec une de mes sœurs chrétiennes, découragée, du cantique 87 du recueil de cantiques intitulé “Chantant et vous accompagnant de musique dans votre cœur”. Ce cantique, basé sur le Psaume 55, a pour titre “Décharge-toi de ton fardeau sur Jéhovah”. Il l’a aidée à le faire, et elle a été encouragée à chanter ce cantique quand elle se sent abattue. Quant à l’utilisation des faits de prédication, je me souviens d’une personne avec laquelle j’étudiais la Bible qui a été encouragée à régulariser sa situation après que je lui eus raconté un fait de prédication montrant ce qu’un autre étudiant de la Bible avait fait pour résoudre le même problème.
À mon arrivée en Guyane en 1950, il y avait 206 proclamateurs de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Aujourd’hui, il y en a un millier, et c’est le fruit du dur travail accompli par de nombreux témoins de Jéhovah.
La carrière de prédicateur à plein temps s’est révélée être une bénédiction pour moi. Cela m’a rapprochée de Jéhovah, parce que j’ai consacré plus de temps à l’acquisition et à l’enseignement de la connaissance le concernant. Le sentiment que m’inspire cette intimité avec Dieu est exprimé dans le Psaume 125:2 (AC) : “Jéhovah entoure son peuple dès maintenant et à jamais.”
Comme je suis heureuse d’avoir réagi favorablement à l’instruction divine que m’ont donnée mes parents !
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1972 | 15 novembre
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Questions de lecteurs
●Comment les témoins considèrent-ils la peine de mort ?
Les témoins chrétiens de Jéhovah restent attachés au point de vue de Dieu tel que le révèlent les Saintes Écritures. Ils reconnaissent qu’en tant que Créateur de l’homme Jéhovah Dieu a le droit absolu de promulguer des lois auxquelles toute créature doit se conformer si elle veut continuer à vivre. Par conséquent, si Dieu juge que certaines personnes méritent la mort à cause de leur pratique continuelle du péché, il est en droit de leur reprendre la vie. La destruction des hommes désobéissants lors du déluge et celle, postérieure, des villes de Sodome et de Gomorrhe sont deux cas remarquables où Dieu a appliqué la peine capitale. — II Pierre 2:5, 6.
En tant que Législateur, Juge et Souverain suprême, Jéhovah peut aussi transmettre à des créatures l’autorité nécessaire pour exécuter les transgresseurs. Par exemple, après le déluge aux jours de Noé, il autorisa les hommes à condamner à mort le meurtrier volontaire. Nous lisons : “Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé, car Dieu a fait l’homme à son image.” (Gen. 9:6). En exécutant le meurtrier, l’autorité humaine agit en tant que “ministre de Dieu, vengeur pour exprimer le courroux sur celui qui pratique ce qui est mal”. — Rom. 13:4.
Évidemment, on peut douter que les autorités humaines aient le droit d’exécuter des hommes qui se sont rendus coupables d’actions que la Parole de Dieu ne désigne pas comme méritant la peine capitale. C’est une responsabilité que les gouvernements doivent assumer devant Dieu. Toutefois, il n’y a aucune raison biblique de dire que les gouvernements sont condamnés pour avoir appliqué la peine de mort aux meurtriers. Le point de vue de Dieu est que quiconque prend volontairement la vie d’une autre personne doit le payer de sa propre vie. Cependant, de nombreux gouvernements rejettent aujourd’hui le point de vue de Dieu sur la peine capitale, et cela contribue sans aucun doute à l’accroissement de la criminalité et de la violence.
● Jésus est-il devenu impur lorsque, selon Matthieu 9:25, il toucha une fillette décédée, afin de la ressusciter ?
Selon la Loi de Moïse, tout Israélite qui touchait un cadavre humain devenait impur pendant sept jours. Pour redevenir pur, il devait se conformer à des rites de purification. Entre autres choses, il devait se baigner et laver ses vêtements le septième jour. — Nomb. 19:11-19.
L’apôtre Matthieu nous parle d’un chef juif nommé Jaïrus qui vint trouver Jésus et lui parla de sa fille malade, sur le point de mourir ; il lui dit : “À présent ma fille doit être morte ; mais viens poser ta main sur elle et elle viendra à la vie.” (Mat. 9:18). Les Évangiles selon Marc et Luc nous disent que lorsque Jésus est arrivé auprès de la fillette, celle-ci était morte. “Comme il parlait encore, des hommes de la maison du président de la synagogue vinrent dire : ‘Ta fille est morte ! Pourquoi importuner davantage l’enseignant ?’” (Marc 5:35 ; Luc 8:49). Par conséquent, puisque Jésus toucha le cadavre de la fillette, est-il devenu impur ? Non, absolument pas.
Jésus ressuscita la fillette. Matthieu écrit : “Il entra et prit la main de la fillette et celle-ci se leva.” (Mat. 9:25). Loin de devenir impur, Jésus fit cesser la cause de l’impureté, le cadavre de la fillette. Il fit cela en la ramenant à la vie. “Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher.” Elle n’était donc pas impure et personne ne risquait de devenir impur en la touchant. Jésus était le moyen permettant de retrouver la, pureté ; il ne devait donc pas se conformer à un rite de purification. — Marc 5:41, 42 ; Luc 8:54, 55.
● Puisque la Loi donnée aux Israélites était bonne, pourquoi l’apôtre Paul dit-il que le commandement produisit ‘une incitation pour le péché’ ?
Montrant que la Loi mosaïque ne permettait pas aux humains imparfaits d’occuper la position du juste devant Jéhovah Dieu, l’apôtre Paul écrivit : “Lorsque nous étions en accord avec la chair, les passions pécheresses qui étaient excitées par la Loi étaient à l’œuvre dans nos membres pour que nous produisions du fruit pour la mort (...). Que dirons-nous donc ? La Loi est-elle péché ? Qu’il n’en devienne jamais ainsi ! Vraiment je n’aurais pas pu connaître le péché s’il n’y avait pas eu la Loi ; et, par exemple, je n’aurais pas connu la convoitise si la Loi n’avait pas dit : ‘Tu ne dois pas convoiter.’ Mais le péché, recevant une incitation [littéralement, une impulsion] par le commandement, produisit en moi toute espèce de convoitise, car en dehors de la loi le péché était mort.” — Rom. 7:5-8.
S’il n’y avait pas eu la Loi, l’apôtre Paul n’aurait pas connu le péché en ce sens qu’il n’aurait pas connu toute l’étendue ou la portée du péché, tout ce qu’il renferme, et il prend pour exemple le péché de convoitise. Toutefois, Paul fait remarquer que les passions pécheresses ont été “excitées” par la Loi, et que le commandement interdisant la convoitise a produit une “incitation” au péché. Faut-il entendre par là que Paul n’aurait jamais pratiqué les choses condamnées par la Loi s’il n’y avait pas eu de commandements ?
Non, car cela reviendrait à dire que les lois interdisant l’adultère, le meurtre, le vol, etc., favorisaient l’accroissement du crime et de la violence, ce qui est absolument contraire aux voies de Dieu. Avant que la Loi ne fût donnée, des hommes s’étaient déjà rendus coupables de convoitise, de meurtre, de vol et d’autres péchés de même nature. Aussi la Loi était-elle destinée à gouverner les actions des Israélites et non à les inciter à une plus grande iniquité. Le psalmiste déclara : “La loi de Jéhovah est parfaite : elle restaure l’âme ; le témoignage de Jéhovah est sûr : il donne la sagesse aux simples.” (Ps. 19:8, AC 19:7, NW). Mais alors, comment la Loi excitait-elle les passions pécheresses et produisait-elle une “incitation” au péché ?
La réponse se dégage clairement de la déclaration suivante de l’apôtre Paul : “En dehors de la loi le péché était mort.” Autrement dit, le péché n’avait pas été défini avec
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