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AraméenAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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pas avec nous dans la langue des Juifs aux oreilles du peuple qui est sur la muraille.” (És. 36:11; II Rois 18:26). L’araméen ou syrien était compris par les fonctionnaires de Juda, mais vraisemblablement pas par le peuple hébreu qui habitait alors à Jérusalem.
Des années après que les Juifs furent revenus de l’exil à Babylone, Esdras, le prêtre, lut le livre de la Loi aux Juifs rassemblés à Jérusalem, et des Lévites l’expliquèrent au peuple. Nous lisons en Néhémie 8:8: “Ils lisaient à haute voix dans le livre, dans la loi du vrai Dieu; on l’expliquait, et on en donnait le sens; et ils faisaient comprendre la lecture.” Peut-être faut-il comprendre par là que les Lévites devaient paraphraser le texte hébreu en araméen, les Hébreux ayant adopté la langue araméenne lorsqu’ils étaient à Babylone, ou, tout simplement, qu’ils expliquaient la Loi, afin que les Juifs, même s’ils comprenaient l’hébreu, puissent saisir la signification profonde de ce qu’on leur lisait.
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AraméensAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAMÉENS
{Article non traduit.}
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Aram-MaacahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAM-MAACAH
Voir ARAM.
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Aram-NaharaïmAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAM-NAHARAÏM
Voir ARAM.
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Aram-ZobahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAM-ZOBAH
Voir ARAM.
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AranAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAN
{Article non traduit.}
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AraratAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARARAT
(terre sacrée, hautes terres).
Ce nom désignait une région ainsi qu’une chaîne de montagnes situées dans l’actuelle Turquie orientale, près des frontières de l’Iran et de l’U.R.S.S.
Après le déluge, l’arche de Noé se posa sur les “montagnes d’Ararat”. (Gen. 8:4.) Durant le règne du roi Ézéchias, c’est au “pays d’Ararat” que s’enfuirent Adrammélech et Scharézer, après qu’ils eurent assassiné leur père Sennachérib (II Rois 19:37; És. 37:38). Jérémie prophétisa qu’Ararat serait parmi les “royaumes” qui se dresseraient contre Babylone à l’heure de sa ruine, au sixième siècle avant notre ère (Jér. 51:27). Ces deux derniers témoignages bibliques désignent un pays au nord de l’Assyrie. Eusèbe, Jérôme et la majorité des autres écrivains chrétiens du début de notre ère estimaient que l’Ararat correspondait à l’Arménie, et les traductions des Septante et de la Vulgate adoptent ce point de vue. De nombreuses inscriptions assyriennes datant des règnes d’Assurnasirpal II, de Salmanasar, de Tiglath-Piléser III et de Sargon, aux neuvième et huitième siècles avant notre ère, font mention de l’Ararat en l’appelant “Urartu”. Une inscription d’Ésar-Haddon, un autre fils de Sennachérib et son successeur sur le trône d’Assyrie, déclare qu’il vainquit les armées de ses frères parricides à Hanigalbat, dans la région d’Arménie. Si l’on se fonde sur ces inscriptions et sur le fait que Jérémie associe l’Ararat aux royaumes de Minni et d’Askénaz, il apparaît que le pays d’Ararat était situé dans la région montagneuse du lac de Van, dans l’ancienne Arménie, et qu’il était limité, au sud, par le cours supérieur du Tigre et, au nord, par les monts du Caucase.
On donne plus spécifiquement le nom d’Ararat à la montagne la plus haute de cette région, celle où, selon la tradition, l’arche de Noé se serait posée. Elle est formée de deux pics coniques distants de onze kilomètres et séparés par une profonde dépression. Le Grand Ararat culmine à 5 165 mètres et son sommet est couvert de neiges éternelles sur ses 900 derniers mètres. Au sud-est de celui-ci, le Petit Ararat s’élève à 3 925 mètres au-dessus du niveau de la mer. Parrot fut le premier, en 1829, à faire l’ascension du Grand Ararat, dont le sommet est particulièrement difficile à atteindre. Les noms de nombreux lieux de la région rappellent le récit biblique. Ainsi le mont Ararat lui-même est appelé Arghi-dagh (mont de l’Arche) par les Turcs et Kuhi-Nuah (la montagne de Noé) par les Perses. — Voir ARCHE.
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AraunahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARAUNAH
(signification hypothétique).
Jébusite, propriétaire de l’aire de battage que le roi David acheta, conformément aux instructions divines, pour y construire un autel. C’est ce que Jéhovah avait ordonné de faire à David pour que cesse le fléau qu’il avait provoqué en dénombrant le peuple. — II Sam. 24:16-25; I Chron. 21:15-28.
Araunah voulut offrir gratuitement l’emplacement, les bovins et le bois pour les sacrifices, mais David insista pour les lui payer. Le récit consigné en II Samuel 24:24 indique que David acheta l’aire de battage et les bovins pour cinquante sicles d’argent. D’autre part, en I Chroniques 21:25, il est dit que David paya six cents sicles d’or pour l’emplacement. Le rédacteur du deuxième livre de Samuel parle uniquement de la transaction relative au terrain sur lequel on bâtit l’autel et aux animaux qui furent sacrifiés en cette circonstance. Il semble donc que le prix d’achat mentionné là ne concerne que ces choses. Par contre, le rédacteur du premier livre des Chroniques associe l’achat de David aux dispositions concernant la construction ultérieure du temple à cet endroit (I Chron. 22:1-6; II Chron. 3:1). Puisque le temple et ses cours couvraient une surface considérable, il semble que la somme de six cents sicles d’or se rapporte à l’acquisition de ce grand terrain plutôt qu’à celle du petit emplacement sur lequel, à l’origine, David ne dressa qu’un autel.
Dans le récit des Chroniques, Araunah est appelé Ornan. — I Chron. 21:18-28; II Chron. 3:1.
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ArbaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARBA
{Article non traduit.}
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ArbathiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARBATHITE
{Article non traduit.}
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ArbelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARBEL
{Article non traduit.}
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ArbiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARBITE
{Article non traduit.}
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Arbre à huileAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARBRE À HUILE
(héb. ʽêts shémén).
L’identification de cet arbre est incertaine. Son nom hébreu laisse entendre qu’il s’agit d’un résineux, riche en huile ou en substance du même genre. À l’occasion de la fête des Huttes, les habitants de Jérusalem utilisaient des feuillages d’arbres à huile, d’oliviers, de myrtes et de palmiers (Néh. 8:15). L’arbre à huile est aussi un des arbres qui, selon la prophétie de restauration d’Ésaïe, allaient embellir le désert. — És. 41:19.
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Arbre résineuxAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARBRE RÉSINEUX
{Article non traduit.}
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ArbresAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARBRES
(héb. ʽêts).
Les grandes variations climatiques de la Palestine et des pays voisins favorisent la croissance d’essences d’arbres très diverses, telles que les cèdres du Liban, les palmiers-dattiers de Jéricho et les genêts du désert. La Bible mentionne une trentaine d’arbres différents, qui sont examinés dans le présent ouvrage sous leur nom propre.
Il n’est pas facile d’identifier l’arbre dont le nom est cité en hébreu ou en grec original; aussi, dans bon nombre de cas, l’identification de l’arbre désigné n’est-elle qu’une suggestion. Une telle identification dépend de la description qu’en donne le récit biblique quant aux caractéristiques de l’arbre (parfois la signification de la racine dont dérive le nom donne une idée de ces caractéristiques); elle dépend également de la comparaison qu’on peut établir avec les arbres que l’on trouve actuellement dans les pays bibliques et particulièrement dans les régions mentionnées dans le texte des Écritures, lorsque ces régions sont citées évidemment. D’autres indications sont encore fournies par les mots dit apparentés (c’est-à-dire des mots qui, par leur forme, montrent qu’ils ont une origine ou une racine communes) dans d’autres langues, comme l’arabe et l’araméen. Néanmoins, il est parfois plus prudent de transcrire tout simplement le mot, comme dans le cas du bois d’almuggim, par exemple.
DANS SA LOI
Quand ils commencèrent à envahir le pays de Canaan, les Israélites reçurent pour consigne de ne pas détruire les arbres fructifères lorsqu’ils assiégeraient une ville; toutefois, des siècles plus tard, les rois de Juda et d’Israël furent autorisés par Dieu à abattre tout “bon arbre” du royaume de Moab. La raison en est, semble-t-il, que Moab ne faisait pas partie de la Terre promise. La guerre menée contre ce pays était une guerre punitive, et l’action israélite avait pour but d’empêcher les Moabites de se révolter ou d’user de représailles (Deut. 20:19, 20; II Rois 3:19, 25; comparez avec Jérémie 6:6). Quand un Israélite plantait un arbre, il ne devait pas en manger le fruit durant les trois premières années; la quatrième, tous les fruits devaient être consacrés à l’usage du sanctuaire (Lév. 19:23-25; comparez avec Deutéronome 26:2). Par la suite, les premiers fruits mûrs de l’année furent pareillement voués à la maison de Jéhovah. — Néh. 10:35-37.
USAGE FIGURÉ
Dans le jardin d’Éden, Dieu se servit de deux arbres comme symboles: “l’arbre de vie” et “l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais”. La violation du décret divin relatif au second arbre causa la perte de l’homme. — Gen. 2:9, 16, 17; 3:1-24.
On a souvent, et à tort, considéré “l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais” ainsi que la restriction imposée relativement à son fruit comme ayant trait à l’acte sexuel entre Adam et Ève. Cette façon de voir est en opposition avec l’ordre très clair que Dieu donna à l’homme et à la femme, savoir: “Soyez féconds, et devenez nombreux, et remplissez la terre.” (Gen. 1:28). En revanche, parce que l’arbre en question représentait “la connaissance du bon et du mauvais” et que Dieu l’avait “interdit” au premier couple, cet arbre devint le symbole du droit que possède Dieu de déterminer ou d’établir les critères du bon et du mauvais. Il était donc l’instrument qui allait permettre de mettre à l’épreuve le respect de l’homme vis-à-vis de la position de son Créateur, ainsi que sa disposition à demeurer dans les limites de la liberté imposées par Dieu, limites qui n’étaient aucunement pénibles et qui ne l’empêchaient pas de jouir pleinement de la vie. Toutefois, le franchissement des limites de la “zone interdite”, en mangeant de “l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais”, constituerait une violation du domaine divin ou un acte de rébellion contre l’autorité de Dieu. — Voir SOUVERAINETÉ.
Des arbres ont également été utilisés pour symboliser des personnages, des dirigeants et des royaumes; citons entre autres la prophétie d’Ézéchiel (chapitre 31) qui compare la chute de Pharaon et de sa multitude à celle de l’Assyrie, et aussi celle de Daniel (4:10-26), où l’arbre fort représente la domination “dans le royaume des humains”. L’homme juste est comparé à un arbre planté près de ruisseaux d’eau (Ps. 1:3), arbre dont le feuillage est luxuriant et qui ne cesse de produire du fruit, même pendant la sécheresse. — Jér. 17:8.
La promesse selon laquelle les jours du peuple de Dieu rétabli seront comme les jours d’un arbre (És. 65:22) devient plus significative quand on sait que certains arbres de Palestine vivent des siècles et même jusqu’à mille ans et plus. Dans la vision d’Ézéchiel, le torrent qui sort du temple est bordé d’arbres féconds dont le feuillage possède le pouvoir de guérir; le livre de la Révélation rapporte une vision similaire (Ézéch. 47:7, 12; Rév. 22:2, 14). L’expression “arbre de vie” est utilisée en rapport avec la vraie sagesse, avec le fruit du juste, avec la réalisation de la chose désirée, avec le calme de la langue, et elle est également associée à la couronne de vie (Prov. 3:18; 11:30; 13:12; 15:4; Rév. 2:7, 10). Un lien est également établi entre les arbres et la productivité, la paix et la joie qui caractériseront la domination de Jéhovah et le rétablissement de son peuple. — I Chron. 16:33; Ps. 96:12; 148:9; És. 55:12; Ézéch. 34:27; 36:30.
Dans certaines de ses illustration, Jésus fit allusion à des arbres pour souligner la nécessité de porter du fruit dans la justice véritable, tout comme Jean le Baptiste l’avait fait avant lui (Mat. 3:10; 7:15-20). À cette époque-là, les arbres fruitiers étaient taxés en Palestine; aussi un arbre improductif (autrement dit un arbre mort) constituait-il un fardeau indésirable pour son propriétaire et devait être coupé ou détruit (Luc 13:6-9). En Jude 12, les personnes immorales qui s’introduisent dans la congrégation chrétienne sont comparées à des arbres de fin d’automne sans fruits, deux fois morts. Le fait qu’on les dise “deux fois morts” semble être une façon de souligner qu’ils sont bel et bien morts. Cela peut aussi vouloir dire qu’ils sont morts sous deux rapports: 1) ils sont stériles ou ne portent pas de fruits et 2) ils sont vraiment morts en ce sens qu’ils n’ont aucune vitalité.
Le mot hébreu pour arbre est aussi utilisé en rapport avec le poteau ou pieu sur lequel un corps était pendu (Gen. 40:19; Deut. 21:22, 23; Josué 8:29; Esther 2:23). Dans l’application qu’il fit de Deutéronome 21:23, l’apôtre Paul employa le mot grec xulon. — Gal. 3:13; voir POTEAU DE SUPPLICE; chaque arbre sous son nom.
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Arbriseau épineuxAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ARBRISSEAU ÉPINEUX
(héb. ʼatâd).
Les opinions varient sur l’identité de la plante désignée par ce terme hébreu. Le mot arabe de même origine est parfois utilisé pour désigner le nerprun (variété d’arbuste épineux auquel les botanistes donnent le nom de Rhamnus), identification appuyée par la façon dont la Septante grecque et la Vulgate latine rendent le mot hébreu. Le nerprun de Palestine est un arbrisseau buissonnant haut de 60 centimètres à 1,80 mètre, dont les tiges sont hérissées d’épines dures et acérées. Bien que très répandu dans les régions les plus basses et les plus chaudes du pays, le nerprun se rencontre aussi sur les hauteurs, près de Jérusalem notamment. D’autres pensent qu’il s’agit du Rubus sanctus ou ronce, plante buissonnante aux longues tiges sarmenteuses armées d’aiguillons. La troisième plante suggérée est le lyciet ou lycium europaeum, buisson épineux dont la hauteur varie entre un et deux mètres. Il se couvre de petites fleurs violettes et donne de petites baies globuleuses de couleur rouge qui sont comestibles.
Il est surtout question de l’arbrisseau épineux dans le récit consigné en Juges 9:8-15 où l’olivier, le figuier et la vigne sont opposés à l’arbrisseau épineux. Comme le montre clairement la suite du chapitre, les plantes de valeur représentent des hommes estimables, tels que les soixante-dix fils de Gédéon, qui ne cherchaient pas à régner sur leurs frères israélites, alors que l’arbrisseau épineux, qui ne peut servir que de combustible, représente la royauté d’Abimélech, meurtrier de tous ses frères, les fils de Gédéon, à l’exception d’un seul Jotham (Juges 9:1-6, 16-20). C’est sans aucun doute avec ironie que celui-ci suggéra que les autres “arbres” symboliques aillent chercher refuge à l’ombre de l’arbrisseau épineux. En effet, un arbrisseau ne peut manifestement pas donner de l’ombre aux arbres, surtout pas aux cèdres majestueux dont parle le récit.
Quand Jotham avertit que le feu risque de sortir de l’arbrisseau et de ‘consumer les cèdres du Liban’, peut-être fait-il allusion à la facilité avec laquelle cette plante desséchée et dépourvue de feuilles prend feu durant les chauds mois d’été. Psaume 58:9 montre que les arbrisseaux épineux servaient de combustible, ce qui est toujours le cas aujourd’hui chez les Arabes.
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MijaminAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MIJAMIN
{Article non traduit.}
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