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    • de Dieu, les trois hommes retrouvèrent la faveur du roi. — Dan. 3:5, 8, 12, 15-30.

  • Abeille
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    • ABEILLE

      (héb. debôrâh).

      Le simple fait que Canaan soit appelé un “pays ruisselant de lait et de miel” indique que les abeilles y étaient très nombreuses dès les temps les plus anciens (Ex. 3:8). En raison de la chaleur de son climat et de la profusion des fleurs, la Palestine est aujourd’hui un pays très propice à la présence d’une immense population d’abeilles. L’apiculture y est d’ailleurs très populaire.

      Si l’on en juge d’après un relief du “temple du soleil”, les Égyptiens se seraient livrés à l’apiculture à une époque antérieure à Abraham. Cependant, la première preuve formelle de la domestication des abeilles en Palestine remonte à l’époque de la rédaction de la Mishna (qui fut couchée par écrit au deuxième siècle de notre ère), époque à laquelle l’élevage des abeilles était courant. La plupart des références bibliques à cet insecte concernent l’abeille sauvage. Durant une campagne militaire, Jonathan mangea du miel qu’il trouva dans la forêt, les abeilles ayant sans doute fait leur nid dans le creux d’un arbre (I Sam. 14:25-27). Ce sont les abeilles sauvages de la vallée du Jourdain qui procurèrent à Jean le Baptiste une bonne partie de sa nourriture (Mat. 3:4). Les abeilles nidifient non seulement dans les arbres, mais aussi dans d’autres cavités, dans les fentes des rochers ou des murs par exemple. — Deut. 32:13; Ps. 81:16.

      Le récit consigné en Juges 14:5-9 a soulevé des objections. Samson tua un lion et, quelque temps plus tard, trouva “dans le corps du lion un essaim d’abeilles et du miel”. On connaît bien la grande aversion de la plupart des abeilles pour les cadavres et les charognes. Notons, cependant, que Samson retourna vers le lion “quelque temps après” ou littéralement, selon l’hébreu, “après des jours”, expression qui peut désigner une période assez longue, voire une année (comparez avec I Samuel 1:3 [l’expression “d’année en année” correspond à l’hébreu littéral “des jours après des jours”]; Néhémie 13:6). Le temps ainsi écoulé permit aux oiseaux ou aux animaux qui se nourrissent de charogne de dévorer pratiquement toute la chair du lion et au soleil brûlant de dessécher ce qui restait. Il est également évident qu’un temps assez long avait passé quand on considère que non seulement un essaim d’abeilles s’était formé dans la carcasse du lion, mais qu’elles avaient produit une certaine quantité de miel.

      L’Écriture compare la façon dont les Amorites poursuivirent les Israélites hors de leur territoire montagneux à la férocité avec laquelle un essaim d’abeilles s’attaque à celui qui le dérange (Deut. 1:44). De même, un psalmiste compara à des “abeilles” les nations ennemies qui l’entouraient et qu’il ne maintenait à distance qu’en exerçant la foi dans le nom de Jéhovah (Ps. 118:10-12). Les recherches effectuées par l’Université Cornell ont démontré que, proportionnellement, le venin de l’abeille est aussi toxique que celui du cobra. En effet, si avec son dard une abeille n’injecte qu’une infime quantité de venin dans le corps de sa victime, les piqûres d’un essaim de plusieurs centaines d’abeilles peuvent être mortelles pour un homme. Une grande colonie d’abeilles peut compter jusqu’à 60 000 insectes.

      Le prophète Ésaïe décrivit de façon pittoresque l’invasion de la Terre promise par les armées d’Égypte et d’Assyrie. Il compara ces armées à des essaims de mouches et d’abeilles que Jéhovah allait ‘siffler’, afin qu’elles viennent et se posent sur les ouadis et sur les fentes des rochers (És. 7:18, 19). La plupart des commentateurs sont d’avis que ce “sifflement” ne correspond pas à une pratique courante des apiculteurs, mais qu’il s’agit seulement d’une image pour indiquer que c’est Jéhovah qui attire l’attention de ces nations agressives sur le pays du peuple qui est lié à lui par une alliance. Qu’il ne s’agisse pas là d’un “sifflement” spécial pour appeler les abeilles, c’est ce que montre le fait que Jéhovah n’appelle pas seulement des “abeilles”, mais aussi des “mouches” symboliques.

  • Abel
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    • ABEL

      (souffle, vapeur, existence précaire).

      Deuxième fils d’Adam et Ève, et frère cadet de Caïn, leur premier-né (Gen. 4:2). Abel a probablement eu des sœurs alors qu’il était encore vivant, car le récit rapporte qu’Adam et Ève engendrèrent des filles (Gen. 5:1-4). Il devint gardien de moutons, et son frère, cultivateur. — Gen. 4:2.

      Au bout d’un certain temps, Abel et Caïn firent l’un et l’autre une offrande à Jéhovah Dieu. Chacun ayant apporté ce qu’il possédait, Abel offrit quelques premiers-nés de son troupeau, et Caïn, des fruits de sa culture (Gen. 4:3, 4). Tous deux croyaient en Dieu, que leurs parents leur avaient sans doute fait connaître. Ils savaient donc pourquoi ils vivaient hors du jardin d’Éden et pourquoi son accès leur était interdit. Par leur offrande, ils reconnaissaient être éloignés de Dieu et exprimaient le désir d’obtenir sa faveur. Jéhovah approuva l’offrande d’Abel, mais pas celle de Caïn. Le récit ne nous dit pas comment Dieu exprima sa faveur et sa désapprobation. Cependant, des écrits postérieurs révèlent clairement pourquoi Dieu n’agréa que l’offrande d’Abel. Ainsi, l’apôtre Paul parle d’Abel comme du premier homme de foi et, en Hébreux 11:4, il ajoute que c’est en raison de sa foi que son sacrifice fut “de plus grande valeur” que celui de Caïn. En revanche, I Jean 3:11, 12 dit que le cœur de Caïn devait être mauvais. Celui-ci l’a d’ailleurs prouvé, d’abord en rejetant le conseil et l’avertissement de Dieu, puis en assassinant son frère, après avoir prémédité son crime.

      On ne peut évidemment pas dire qu’Abel savait à l’avance comment s’accomplirait finalement la promesse divine relative à la “postérité” promise, promesse consignée en Genèse 3:15. Cependant, son offrande de quelques premiers-nés de son troupeau était certainement très appropriée, et si elle fut agréée par Dieu, c’est sans doute aussi en raison de sa nature. À l’Auteur de la vie, Abel offrit des vies, même si ce n’étaient que des vies animales, quelques moutons. — Comparez avec Jean 1:36.

      Jésus parle d’Abel comme du premier martyr, victime de la persécution religieuse de Caïn, son frère intolérant. Ainsi dit-​il qu’Abel vécut à la “fondation du monde”. (Luc 11:48-51.) Ici, le mot “monde”, qui traduit le grec kosmos, désigne ‘le monde des hommes’. Par “fondation [katabolês] du monde”, Jésus entendait manifestement l’engendrement d’enfants par Adam et Ève, qui donnèrent ainsi naissance à un monde d’hommes. Paul inclut Abel dans la “grande nuée de témoins” de l’ère préchrétienne. — Héb. 11:4; 12:1.

      En raison de sa foi et de l’approbation divine qu’elle lui valut, ce dont le récit biblique continue de témoigner, on peut dire qu’Abel, “bien que mort, (...) parle encore”. (Héb. 11:4.) En Hébreux 12:24, il est question de “Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel”. Le sang d’Abel a certes été versé lors de son martyre, mais il n’a racheté personne, pas plus d’ailleurs que le sang des moutons qu’il avait offerts en sacrifice. En réalité, son sang criait vers Dieu pour qu’il le venge de Caïn, son assassin. Le sang de Jésus qui, selon la lettre aux Hébreux, ratifia l’alliance nouvelle, parle mieux que celui d’Abel en ce sens qu’il crie vers Dieu pour qu’il fasse miséricorde à tous les hommes de foi comme Abel. De plus, c’est grâce au sang de Jésus que leur rédemption est possible.

      Comme Seth est sans doute né peu après la mort d’Abel, alors qu’Adam avait 130 ans, Abel pouvait avoir près de 100 ans quand il mourut en martyr. — Gen. 5:3.

  • Abel de Beth-Maacah
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    • ABEL DE BETH-MAACAH

      {Article non traduit.}

  • Abel-Kéramim
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    • ABEL-KÉRAMIM

      {Article non traduit.}

  • Abel-Maïm
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    • ABEL-MAÏM

      {Article non traduit.}

  • Abel-Méholah
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    • ABEL-MÉHOLAH

      {Article non traduit.}

  • Abel-Mizraïm
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    • ABEL-MIZRAÏM

      {Article non traduit.}

  • Abel-Sittim
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    • ABEL-SITTIM

      {Article non traduit.}

  • Abi
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    • ABI

      {Article non traduit.}

  • Abi-Albon
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    • ABI-ALBON

      {Article non traduit.}

  • Abiasaph
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    • ABIASAPH

      {Article non traduit.}

  • Abiathar
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    • ABIATHAR

      (père d’excellence ou d’abondance).

      Fils du grand prêtre Ahimélech, de la tribu de Lévi et de la famille d’Éli (I Sam. 14:3; 22:11; 23:6). Il vécut sous les règnes de Saül, David et Salomon, et devint grand prêtre pendant le règne de David. Il eut deux fils, Jonathan et Ahimélech (le même nom que le père d’Abiathar). — II Sam. 15:27, 36; 8:17.

      Abiathar vivait dans la ville sacerdotale de Nob, donc non loin de Jérusalem, quand Saül fit tuer, par Doëg l’Édomite, son père, qui était grand prêtre, ainsi que quatre-vingt-cinq autres prêtres, tous accusés de soutenir David. Doëg frappa également du tranchant de l’épée tous les autres habitants de la ville. Seul Abiathar put s’enfuir et rejoindre David, fugitif lui aussi, sans doute à Kéïlah, quelques kilomètres plus au sud. Ayant le sentiment de porter une part de responsabilité dans ce drame, David dit à Abiathar: “Je savais bien en ce jour-​là, puisque Doëg, l’Édomite, était là, qu’il informerait sans faute Saül. Pour ma part, j’ai fait du tort à toutes les âmes de la maison de ton père. Demeure avec moi. N’aie pas peur, car quiconque cherche mon âme cherche ton âme, car tu es celui qui a besoin de protection avec moi.” — I Sam. 22:12-23; 23:6.

      Abiathar suivit alors David durant tout le temps où celui-ci continua d’être hors-la-loi et il servit de prêtre pour l’armée de David. I Samuel 23:6 révèle qu’Abiathar avait emporté avec lui un éphod. Il est vrai que les prêtres en général portaient un éphod de lin (I Sam. 22:18), mais les versets 9 à 12 du chapitre 23 indiquent qu’il s’agissait probablement de l’éphod du père d’Abiathar, le grand prêtre, celui qui renfermait l’Urim et le Thummim.

      SON ATTITUDE DURANT LES RÈGNES DE DAVID ET DE SALOMON

      Il semble bien que lorsque David monta finalement sur le trône, il établit Abiathar grand prêtre. Certains biblistes laissent entendre qu’après la mort d’Ahimélech, le grand prêtre, le roi Saül fit installer Zadoc comme grand prêtre à sa place, montrant par là qu’il ne reconnaissait pas en Abiathar, qui était alors avec David, son futur successeur. Selon eux, une fois devenu roi, David aurait établi Abiathar grand prêtre avec Zadoc. Ce point de vue repose manifestement sur le fait que Zadoc et Abiathar sont régulièrement mentionnés ensemble, comme s’ils avaient partagé une haute fonction sacerdotale (II Sam. 15:29, 35; 17:15; 19:11; 20:25; I Rois 1:7, 8, 25, 26; 4:4; I Chron. 15:11). Toutefois, le récit divinement inspiré ne dit nulle part que Zadoc a été établi grand prêtre pendant le règne de Saül. Il se peut que Zadoc ait occupé une position en vue parce qu’il était voyant ou prophète, tout comme le prophète Samuel occupe une place plus importante dans le récit divin que le grand prêtre de son temps (II Sam. 15:27). Les faits indiquent cependant qu’Abiathar était le seul grand prêtre durant le règne de David et que Zadoc occupait une position subalterne. — I Rois 2:27, 35; Marc 2:26.

      Le texte de II Samuel 8:17 a suscité des questions à cet égard, car il dit que “Zadoc, fils d’Ahitub, et Ahimélech, fils d’Abiathar, étaient prêtres”, mais ne mentionne pas Abiathar comme grand prêtre. Certains pensent que les noms Ahimélech et Abiathar ont été intervertis par erreur par un copiste, si bien que le texte devrait se lire “Abiathar, fils d’Ahimélech”, comme dans la version syriaque. Mais le premier livre des Chroniques (18:16; 24:3, 6, 31) confirme l’ordre dans lequel les deux noms apparaissent dans ce verset selon le texte massorétique. Il est donc plus probable que Zadoc et Ahimélech soient mentionnés ici simplement en qualité de prêtres subalternes sous l’autorité du grand prêtre Abiathar et que, pour le rédacteur, il était tout à fait évident et sous-entendu qu’Abiathar était alors le grand prêtre. — I Chron. 16:37-40; comparez avec Nombres 3:32.

      Avec d’autres prêtres, Abiathar eut le privilège de faire monter l’arche de Jéhovah de la maison d’Obed-Édom à Jérusalem (II Sam. 6:12; I Chron. 15:11, 12). Il était non seulement grand prêtre, mais également membre du “conseil” de David. — I Chron. 27:33, 34.

      Dans la seconde moitié du règne de David, Absalom, son fils, fomenta une conspiration contre lui. Une nouvelle fois, Abiathar resta avec David quand les événements obligèrent celui-ci à s’enfuir de Jérusalem. Dans le but de contrecarrer les conseils du traître Ahithophel, son ancien conseiller, David renvoya à Jérusalem Abiathar et Zadoc, prêtres fidèles, comme agents de liaison, afin qu’ils l’informent des plans de son fils rebelle (II Sam. 15:24-36; 17:15). Après la mort d’Absalom, Abiathar et Zadoc servirent d’intermédiaires pour arranger le retour de David dans la capitale. — II Sam. 19:11-14.

      Abiathar endura donc de dures épreuves en suivant fidèlement David quand celui-ci dut prendre la fuite devant Saül puis quand son fils Absalom se rebella. Pendant environ quarante ans il jouit de la confiance, de l’amitié et de la faveur de David. Aussi est-​il surprenant de le voir se joindre à Adonijah, un autre fils de David, dans une nouvelle conspiration pour s’approprier le trône. Bien qu’il eût le soutien de Joab, le chef de l’armée, ce complot échoua. Salomon fut

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