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BaaschaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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tribu d’Issacar, homme d’origine modeste. Il usurpa le trône en tuant son prédécesseur, Nadab, après quoi il abattit toute la maison de Jéroboam, comme cela avait été prophétisé (I Rois 15:27-30; 14:10). Toutefois, Baascha perpétua le culte du veau institué par Jéroboam et, pour cette raison, sa propre maison fut promise elle aussi à l’extermination (I Rois 16:1-4). Lorsque Baascha fit la guerre à Juda, Asa persuadait le roi de Syrie de le harceler par le nord. Asa rasa ensuite la ville fortifiée de Ramah que Baascha était en train de construire (I Rois 15:16-22; II Chron. 16:1-6). Après un règne de 24 ans (975-952 av. n. è.); Baascha mourut et fut enseveli à Tirzah, sa capitale. Son fils, Élah, lui succéda, mais deux ans plus tard, Zimri se rebella et extermina la maison de Baascha, accomplissant ainsi ce que Dieu avait décrété. — I Rois 16:6-13.
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BaaséïahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BAASÉÏAH
{Article non traduit.}
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BabelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BABEL
(confusion).
Une des premières villes construites après le déluge. C’est là que Dieu “avait confondu le langage de toute la terre”. (Gen. 11:9.) Ce nom vient du verbe bâlal qui signifie “confondre, mélanger”. Pensant que leur ville était le siège du gouvernement de Dieu, les habitants de Babel prétendirent que son nom était formé de Bab (Porte) et d’El (Dieu) et qu’il signifiait donc “Porte de Dieu”. C’est ainsi qu’au Proche-Orient on donne depuis l’Antiquité le nom de “Bab” (“Porte”) au siège d’un gouvernement.
Nimrod, le “puissant chasseur en opposition avec Jéhovah”, commença à édifier son royaume à Babel, “au pays de Schinéar”, dans la plaine où les eaux en crue du Tigre et de l’Euphrate déposaient leurs alluvions (Gen. 10:9, 10). Comme ils ne disposaient pas de pierres, les bâtisseurs se servirent de l’argile dont il y avait d’immenses dépôts. “Faisons des briques, dirent-ils, et cuisons-les par une opération de cuisson.” N’ayant pas de chaux, ils utilisèrent en guise de mortier le bitume qu’ils faisaient probablement venir par l’Euphrate depuis le gisement naturel de Hit, à environ 200 kilomètres au nord-ouest. — Gen. 11:3.
La réalisation principale du programme de construction de Babel, programme qui défiait Dieu, était une tour religieuse ‘dont le sommet serait dans les cieux’. Elle ne fut pas érigée pour adorer et louer Jéhovah, mais dédiée à une fausse religion d’inspiration humaine, les bâtisseurs ayant pour but de se faire “un nom célèbre”. — Gen. 11:4.
Peut-être est-il possible de déterminer approximativement l’époque de la construction de cette tour si l’on considère que Péleg vécut entre 2269 et 2030 avant notre ère. Son nom signifie “division”, “car en ses jours la terre [c’est-à-dire la “population de la terre”] fut divisée”. Jéhovah ‘avait dispersé les hommes sur toute la surface de la terre’. (Gen. 10:25; 11:9.) Un texte de Skarkalisharri, roi d’Agadé (Akkad) à l’époque des patriarches, mentionne la restauration par ses soins d’une tour-temple à Babylone, ce qui sous-entend que cet édifice existait avant son règne.
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BabyloneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BABYLONE
(confusion).
Nom donné ultérieurement à Babel. Cette ville célèbre était située sur les bords de l’Euphrate, dans la plaine de Schinéar, appelée plus tard Babylonie à environ 850 kilomètres à l’est de Jérusalem et 80 kilomètres au sud de la ville moderne de Bagdad. — Voir BABYLONIE.
Nimrod, qui vécut à la fin du troisième millénaire avant notre ère, fonda Babylone qui devint la capitale du premier empire politique. Toutefois, la construction de cette ville fut brusquement interrompue par la confusion du langage des bâtisseurs (Gen. 11:9). Au cours des siècles, sa reconstruction ou sa restauration fut entreprise par différents monarques. Hammourabi agrandit et fortifia la cité, dont il fit la capitale de l’Empire Babylonien dominé par les Sémites.
Sous la domination de la Puissance mondiale assyrienne, Babylone prit part à plusieurs combats et révoltes. Puis, quand la Deuxième Puissance mondiale déclina, Nabopolassar, monarque chaldéen fonda une nouvelle dynastie à Babylone, vers 645 avant notre ère. Nébucadnezzar II, son fils, acheva la restauration de Babylone, qui atteignit alors son apogée; il prononça un jour ces paroles: “N’est-ce pas là Babylone la Grande que, moi, j’ai bâtie?” (Dan. 4:30). Cette ville glorieuse resta la capitale de la Troisième Puissance mondiale sous les règnes successifs d’Évil-Mérodach (Awêl-Marduk), fils de Nébucadnezzar, de Nériglissar, son gendre, de Labashi-Marduk, fils de Nériglissar, et enfin de Nabonide, gendre de Nébucadnezzar. Belschazzar, fils de Nabonide, régna sur Babylone en tant que corégent avec son père jusqu’à la nuit du 5/6 octobre 539 (selon le calendrier grégorien) au cours de laquelle la ville fut prise par des envahisseurs mèdes, perses et élamites commandés par Cyrus le Grand.
Cette nuit fatidique, Belschazzar donnait à Babylone un grand festin pour mille de ses grands. Nabonide, qui était absent, ne put voir l’inscription inquiétante qui apparut alors sur le mur de plâtre: “MENÉ, MENÉ, TEKEL et PARSIN.” (Dan. 5:5-28). Les annales nous rapportent ce qui se passa ensuite. Après avoir été vaincu par les Perses, Nabonide s’était réfugié dans la ville de Borsippa, au sud-ouest de Babylone. Cette nuit-là, le 5/6 octobre, les armées de Cyrus ne dormirent pas dans leur camp dressé à proximité des murailles imprenables de Babylone. Par une stratégie brillante, les ingénieurs de Cyrus détournèrent les eaux de l’Euphrate qui traversait la ville. Les Perses s’engagèrent dans le lit à sec du fleuve et le suivirent jusqu’à Babylone, puis ils grimpèrent sur la berge pour pénétrer dans la ville par les portes qui donnaient sur le quai. Ils s’emparèrent de la ville par surprise. Ils tuèrent tous ceux qui leur résistèrent, prirent le palais et mirent à mort Belschazzar. Tout était terminé. En une seule nuit, Babylone était tombée, ce qui mettait fin à des siècles de domination sémite. Babylone passait aux mains des Aryens, et les paroles prophétiques de Jéhovah se réalisaient. — És. 44:27; 45:1, 2; Jér. 50:38; 51:30-32; voir CYRUS.
À partir de 539, année mémorable, Babylone et sa gloire commencèrent à décliner. Elle se révolta à deux reprises contre Darius Ier (Hystaspe), l’empereur perse, mais la seconde fois elle fut détruite. Partiellement reconstruite, elle se révolta encore, cette fois contre Xerxès Ier (vers 482), et elle fut pillée.
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