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C’est maintenant le moment de prêcher la ParoleLa Tour de Garde 1982 | 15 avril
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1981, vous constaterez qu’en Orient comme en Occident, des milliers de personnes sont venues aux eaux de la vie et de la vérité contenues dans la Parole de Dieu et se sont mises à proclamer à leur tour la bonne nouvelle du Royaume.
18. Que signifie, pour l’œuvre de prédication, le fait que le temps qui reste est chaque jour écourté? Quelle doit être notre détermination?
18 Chaque jour, le temps qui est laissé au présent système de choses méchant se raccourcit, ce qui signifie que la prédication de la “bonne nouvelle” prend de plus en plus d’importance. Puissions-nous faire chaque jour de vigoureux efforts pour prouver que nous sommes de fidèles disciples de Jésus! Cherchons à imiter la façon dont il a vécu pour promouvoir le culte pur. Comme dans le cas du fidèle David, puisse notre zèle pour la maison de Jéhovah et pour son culte pur nous faire tenir ferme notre intégrité et nous inciter à persévérer dans les rangs des proclamateurs du Royaume jusqu’à ce que Jéhovah décrète que l’œuvre est terminée! — Psaume 69:9.
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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1982 | 15 avril
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Questions des lecteurs
◻ Pourquoi Dieu chargea-t-il Moïse de demander à Pharaon la permission de “partir pour une route de ‘trois jours’ dans le désert”, alors qu’il comptait délivrer “définitivement” les Israélites d’Égypte?
Au buisson ardent, Dieu déclara qu’il se servirait de Moïse pour délivrer les Israélites d’Égypte et pour les conduire vers une terre où coulaient le lait et le miel. Dieu dit à Moïse de transmettre à Pharaon le message suivant: “Jéhovah, le Dieu des Hébreux, s’est mis en rapport avec nous, et maintenant, s’il te plaît, nous voulons partir pour une route de trois jours dans le désert et nous voulons sacrifier à Jéhovah notre Dieu.” — Exode 3:18.
Étant donné que Dieu venait d’informer Moïse que les Israélites se rendraient en Terre promise, on pourrait croire qu’il ne révélait pas toute la vérité à Pharaon. Mais ce qui s’est passé ensuite montre que la façon dont Dieu procéda était juste et servait son dessein.
Les Israélites étaient en Égypte depuis plus de 200 ans et ils étaient traités dans ce pays comme une nation d’esclaves. Cependant, conformément à la promesse irrévocable qu’il avait faite à Abraham, Dieu se proposait de faire d’Israël une grande nation. Le peuple vivrait en liberté dans le pays dont Dieu avait parlé à Abraham, c’est-à-dire le pays de Canaan (Genèse 12:1, 2, 7; 18:18; 22:17, 18). Pharaon allait-il accepter spontanément de collaborer au dessein de Dieu?
Non; Jéhovah savait d’avance que Pharaon refuserait obstinément de laisser les Israélites quitter l’Égypte, même pour une courte période de temps. Si, par l’intermédiaire de Moïse et d’Aaron, Dieu avait informé Pharaon qu’il voulait que les Israélites partent pour toujours, le souverain égyptien aurait pu soulever des objections apparemment plausibles et invoquer par exemple que le départ subit et définitif de plus d’un million de personnes déséquilibrerait le pays. Des observateurs auraient pu être tentés d’excuser l’attitude de Pharaon ou de se montrer compréhensifs à son égard. En revanche, le fait qu’Israël quitte le pays de Goschen pour quelques jours seulement ne représenterait aucune perte importante pour les Égyptiens.
Quand Pharaon refusa obstinément de laisser partir les Israélites, même pour trois jours, il montrait à l’évidence que son cœur était dur. Rien n’excusait une telle attitude ni l’oppression accrue qu’il décida alors d’exercer sur le peuple. — Exode 5:1-9.
Même après toute une série de plaies, ce monarque obstiné ne permit pas à Israël de quitter l’Égypte. Finalement, la dixième plaie fut si désastreuse pour l’Égypte que Pharaon dit à Moïse de rassembler son peuple et de partir, sans mentionner une quelconque période de trois jours. Cependant, alors qu’Israël partait pour l’exode, Pharaon essaya de le prendre au piège pour le remettre en captivité. Sa tentative échoua, puisque Pharaon lui-même périt dans la mer Rouge. — Exode 12:31-39; 14:5-9, 21-28; Psaume 136:15.
Par conséquent, le fait que Dieu chargea Moïse de demander à partir pour une période raisonnable de trois jours servit de test pour Pharaon. Cela révélait ce qu’il avait dans le cœur.
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