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OrnementsÉtude perspicace des Écritures (volume 2)
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un peu la description de la Nouvelle Jérusalem, dont les portes sont des perles et les fondations des pierres précieuses, et qui se prépare “ comme une épouse parée pour son mari ”. (Ré 21:2, 9-21.) Il s’agit là de la congrégation chrétienne, l’épouse de Christ, qui se présente finalement dans toute sa beauté devant son mari Jésus Christ. Là encore, il est évident que les ornements ont un rapport avec les qualités spirituelles et avec les bénédictions qui découlent de l’approbation et de la faveur divines.
La beauté de la Nouvelle Jérusalem est radicalement différente de celle de Babylone la Grande. En effet, cette femme symbolique qui commet la fornication avec les rois de la terre se pare de vêtements et d’ornements royaux et vit dans un luxe insolent, salaire de sa prostitution, mais elle va être dépouillée de ses beaux atours, dénudée et détruite. Sa beauté est trompeuse et elle ‘ se glorifie ’ ; aussi ses ornements ne représentent-ils pas la bénédiction et la faveur divines, mais plutôt ses propres prétentions ainsi que la puissance et les richesses qu’elle retire de sa prostitution. — Ré 17:3-5, 16 ; 18:7-20.
Voir ANNEAU ; ANNEAU DE NEZ ; BIJOUX ET PIERRES PRÉCIEUSES ; BOUCLE D’OREILLE ; BRACELET ; BRACELET DE CHEVILLE ; BROCHE ; COLLIER ; COSMÉTIQUES ; PERLE ; VÊTEMENT.
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OrpaÉtude perspicace des Écritures (volume 2)
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ORPA
Moabite, femme de Kiliôn et, comme Ruth, belle-fille de Naomi (comparer Ru 1:3-5 avec 4:10). Après la mort de leurs maris, Naomi, Orpa et Ruth, qui n’avaient pas d’enfant, entreprirent le voyage de Moab à Bethléhem. En cours de route, Naomi supplia ses belles-filles de retourner chez leur mère et de se remarier en Moab. Mais elles ne cessaient de lui dire : “ Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple. ” Orpa s’était montrée bonne envers sa belle-mère, pour laquelle elle avait manifestement une profonde affection (Ru 1:8-10). C’est peut-être aussi parce qu’elle s’était plu au sein d’une famille israélite qu’elle désirait rester avec Naomi. Toutefois, celle-ci montrait maintenant à ces deux Moabites que, si elles la suivaient en Juda, elles resteraient très probablement veuves pour le reste de leur vie. En effet, elle-même, Naomi, ne pouvait guère espérer se remarier et avoir des fils, et même dans ce cas Orpa et Ruth, elle en était sûre, ne voudraient pas attendre que ces fils aient atteint l’âge adulte et s’unissent à elles par un mariage léviratique. Devant une telle perspective, l’affection et la reconnaissance qu’Orpa éprouvait à l’égard de Naomi ne suffirent pas pour la décider à rester avec elle. Aussi, après avoir versé bien des larmes, elle dit adieu à Naomi et à Ruth et retourna “ vers son peuple et vers ses dieux ”. — Ru 1:3-15.
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Orphelin de pèreÉtude perspicace des Écritures (volume 2)
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ORPHELIN DE PÈRE
Sans homme à la maison pour subvenir à leurs besoins et défendre leurs intérêts, l’orphelin de père et la veuve étaient plus que d’autres exposés à l’oppression ou aux difficultés. Aussi la Loi prévoyait-elle leur protection, non seulement en garantissant la justice à l’orphelin de père, à la veuve et au résident étranger, mais aussi en leur assurant des moyens de subsistance (Ex 22:22-24 ; Dt 24:17). Les glanures laissées dans les champs et tout ce qui restait sur les oliviers et les vignes étaient à la disposition de ces pauvres (Dt 24:19-21). Ces derniers étaient tout spécialement invités à participer à la fête de la Récolte (ou des Huttes), fête annuelle marquée par l’abondance, durant laquelle ils pouvaient profiter des festins qui accompagnaient cette célébration (Dt 16:9-14). Tous les trois ans, les Israélites déposaient à l’intérieur des portes de leurs propres villes la dîme spéciale qu’en temps normal ils allaient manger à Jérusalem. L’orphelin de père avait droit à une portion de cette dîme. — Dt 14:28, 29 ; 26:12, 13.
Est-il important de témoigner de la sollicitude aux orphelins chez les serviteurs de Dieu ?
Étant donné qu’il était facile de ne pas se soucier de cette catégorie d’individus affligés et sans défense, Jéhovah employa l’expression “ l’orphelin de père ” lorsqu’il expliqua quels indices révélaient la justice ou l’injustice d’Israël. Quand la nation était en bonne santé spirituelle, l’orphelin de père était bien traité, mais lorsqu’on faisait dévier la justice dans le pays, il était immanquablement négligé, et c’était symptomatique de la déchéance de la nation (Ps 82:3 ; 94:6 ; Is 1:17, 23 ; Jr 7:5-7 ; 22:3 ; Éz 22:7 ; Za 7:9-11 ; Ml 3:5). Jéhovah maudissait ceux qui opprimaient l’orphelin de père (Dt 27:19 ; Is 10:1, 2). Il se présente lui-même comme le Rédempteur (Pr 23:10, 11) et le Père (Ps 68:5) des orphelins. Il est Celui qui exécute le jugement en leur faveur (Dt 10:17, 18), leur fait miséricorde (Os 14:3), leur vient en aide (Ps 10:14 ; 146:9) et les garde en vie. — Jr 49:11.
Une des marques distinctives des vrais chrétiens est la sollicitude dont ils font preuve à l’égard de ceux que la mort prive d’un mari ou d’un père. Le disciple Jacques écrit aux chrétiens : “ Le culte qui est pur et sans souillure du point de vue de notre Dieu et Père, le voici : prendre soin des orphelins et des veuves dans leur tribulation, et se garder sans tache du côté du monde. ” — Jc 1:27.
Le mot grec signifiant orphelin (orphanos) qui est employé au sens figuré en Jean 14:18 (au pluriel) est traduit par “ orphelins ” (Ce ; Os ; Pl ; Sg) ou
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