-
DieuComment raisonner à partir des Écritures
-
-
biens matériels. Au fond, vous êtes quelqu’un qui aime voir les choses d’une manière réaliste, n’est-ce pas?’ Puis vous pouvez ajouter: 1) ‘N’avons-nous pas parfois de bonnes raisons d’admettre l’existence de choses qui sont pourtant invisibles? N’en va-t-il pas ainsi pour l’air que nous respirons? Nous le sentons quand le vent souffle. Nous disons qu’il remplit nos poumons, et pourtant nous ne le voyons pas. Mais nous constatons les effets qu’il produit, aussi avons-nous de bonnes raisons de croire en son existence, n’est-ce pas?’ 2) ‘D’autre part, on ne peut voir la force de gravité. Néanmoins, lorsque quelque chose tombe, nous la voyons à l’œuvre. Les odeurs non plus ne sont pas visibles, mais notre nez les perçoit. Les ondes sonores sont également invisibles, cependant notre oreille les capte. Ainsi, nous admettons l’existence de choses que nous ne pouvons voir, pourvu, évidemment, que nous ayons de bonnes raisons pour le faire. N’est-ce pas votre avis?’ 3) ‘Avons-nous, pareillement, des preuves de l’existence d’un Dieu invisible? (Utiliser les matières des pages 106 et 107, sous l’intertitre “Avons-nous de bonnes raisons de croire en Dieu?”.)’
‘J’ai ma propre idée sur Dieu’
Vous pouvez répondre: ‘Je suis très heureux d’apprendre que vous avez déjà réfléchi à cette question et que vous croyez en Dieu. Puis-je vous demander quelle idée vous vous faites du Créateur?’ Puis vous pouvez ajouter: ‘Vous admettrez certainement qu’il est très important de vérifier si ce que nous croyons est en harmonie avec ce que Dieu lui-même enseigne. À cet égard, permettez-moi simplement d’attirer votre attention sur une idée tirée de la Bible (Ps. 83:18).’
-
-
DrogueComment raisonner à partir des Écritures
-
-
Drogue
Définition: Le mot “drogue” est pris ici dans son sens de “stupéfiant”. Il s’agit de l’ensemble des substances toxiques qui influent sur l’humeur et qui ne sont pas nécessaires du point de vue médical. Celui qui s’y adonne cherche à fuir les problèmes de la vie, à se réfugier dans le rêve ou à connaître une sensation de bien-être ou d’exaltation.
La Bible proscrit-elle vraiment l’usage de la drogue pour le plaisir?
Les Écritures ne parlent pas de substances telles que l’héroïne, la cocaïne, le LSD, le PCP (ou poudre d’ange), la marijuana et le tabac. Mais elle nous fournit les directives nous permettant de savoir ce qu’il faut faire ou éviter pour plaire à Dieu. Ainsi, même si la Bible n’interdit pas expressément d’utiliser une arme à feu pour tuer quelqu’un, elle condamne nettement le meurtre.
Luc 10:25-27: “‘En quoi faisant hériterai-je la vie éternelle?’ (...) ‘“Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de tout ton esprit”, et “ton prochain comme toi-même.”’” (Si quelqu’un se livre à des pratiques qui écourtent inutilement sa vie et troublent son esprit, peut-il dire qu’il aime vraiment Dieu de toute son âme et de tout son esprit? Manifeste-t-il l’amour du prochain s’il se fait voleur pour satisfaire son vice?)
II Cor. 7:1: “Puisque nous avons ces promesses [d’avoir Jéhovah pour Dieu et Père], bien-aimés, purifions-nous donc de toute souillure de la chair et de l’esprit, parachevant la sainteté dans la crainte de Dieu.” (Mais pouvons-nous gagner l’approbation de Dieu si nous nous livrons délibérément à des pratiques qui souillent notre corps?)
Tite 2:11, 12: “Elle s’est manifestée, la faveur imméritée de Dieu qui apporte le salut à toutes sortes d’hommes, nous instruisant à répudier l’impiété et les désirs de ce monde, et à vivre avec bon sens [“avec sagesse, réserve et maîtrise de soi”, Ku], justice et piété dans le présent système de choses.” (L’usage de la drogue, qui altère le jugement de l’individu et lui fait perdre sa maîtrise de soi, est-il en harmonie avec ce conseil?)
Gal. 5:19-21: “Or les œuvres de la chair sont manifestes; ce sont (...) la pratique du spiritisme, (...) les orgies et autres choses semblables. (...) Ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas le royaume de Dieu.” (Le mot grec pharmakia, rendu ici par “pratique du spiritisme”, signifie littéralement “usage de drogues”. Voici ce que dit un dictionnaire biblique à propos de ce terme grec: “En sorcellerie, l’usage de drogues, faibles ou puissantes, était généralement accompagné d’incantations et d’évocations des forces occultes, à grand renfort de fétiches, d’amulettes, etc., censés protéger le patient de l’influence des démons, mais destinés en fait à le convaincre des pouvoirs mystérieux du sorcier.” [Expository Dictionary of New Testament Words, Londres, 1940, de W. Vine, tome IV, pp. 51, 52]. De même aujourd’hui, ceux qui font usage de drogues s’engagent souvent dans des pratiques spirites ou finissent par fréquenter des spirites, car un esprit vide ou troublé par des hallucinations est une proie facile pour les démons. Voir Luc 11:24-26.)
Tite 3:1: “Continue à leur rappeler d’être soumis aux gouvernements et aux autorités, et de leur obéir, comme à des chefs.” (Dans de nombreux pays, celui qui détient de la drogue ou en fait usage commet un délit.)
Bien que certains stupéfiants puissent donner une sensation de bien-être, sont-ils réellement inoffensifs?
II Tim. 3:1-5: “Dans les derniers jours des temps décisifs et durs seront là. Car les hommes seront (...) amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu (...); de ceux-là, détourne-toi.” (La Bible nous met clairement en garde contre la soif immodérée des plaisirs, qui peut prendre le pas sur l’application des justes principes et le désir de plaire à Dieu.)
Certains NARCOTIQUES calment la douleur et engendrent une impression de bien-être; toutefois, ils peuvent produire une accoutumance et entraîner la mort par overdose. La pratique consistant à respirer des SOLVANTS peut conduire à un état d’excitation, mais aussi à des troubles de l’élocution et de la vision, à la perte du contrôle des muscles, et causer des torts irréparables au cerveau, au foie, et aux reins. Les HALLUCINOGÈNES procurent des sensations fortes et semblent repousser les limites de la fatigue. Cependant ils faussent également la perception des distances et provoquent des troubles du raisonnement logique; ils peuvent engendrer des modifications irréversibles de la personnalité et produire des impulsions suicidaires ou homicides.
La marijuana est-elle sans danger comme le disent certains médecins?
Le docteur David Powelson, ancien chef du service de psychiatrie à l’hôpital Cowell (université de Californie, Berkeley), a réclamé pendant un temps la légalisation de l’usage de la marijuana. Plus tard, lorsque davantage de faits ont été réunis, il a écrit: “Je crois maintenant que la marijuana est la plus dangereuse des drogues contre lesquelles nous devons combattre. 1) Au début, elle trompe son utilisateur. Celui-ci a l’illusion de se sentir bien. Il ne perçoit pas la détérioration de ses fonctions physiologiques et intellectuelles. 2) Son usage prolongé conduit à une déformation du jugement. Au bout d’un à trois ans d’usage ininterrompu, la forme de pensée pathologique commence à prendre le dessus sur le raisonnement normal.” — Executive Health Report d’octobre 1977, p. 8.
Le docteur Robert DuPont, ex-membre de l’Institut américain de la toxicomanie, qui par le passé avait minimisé les dangers de la marijuana, a déclaré plus récemment: “Le véritable problème tient aux dangers que fait courir pour la santé cette épidémie [de propagation de la marijuana chez les jeunes], dangers que l’on peut classer en deux catégories. Il y a tout d’abord les conséquences de l’ivresse, qui vont de la conduite rendue peu sûre jusqu’à l’insouciance dans tous les domaines. L’autre aspect est purement physique: on s’inquiète non seulement de la multiplicité des bronchites chroniques chez les fumeurs de marijuana, mais aussi des risques bien réels qu’elle fait courir sur le système hormonal, avec des conséquences sur le système immunitaire et peut-être même des risques de cancer.” — Gazette de Montréal du 22 mars 1979, p. 9.
Une revue médicale donne ces précisions: “L’usage régulier de la marijuana peut, à long terme, augmenter l’espace entre les terminaisons nerveuses qui, dans le cerveau, sont indispensables dans les fonctions vitales comme la mémoire, les émotions et le comportement. Pour que les nerfs jouent leur rôle, ils doivent communiquer entre eux.” Puis, à propos des résultats de tests effectués sur des animaux, l’article ajoute: “Les effets les plus marqués s’observent dans la région septale, qui a un rapport avec les émotions; l’hippocampe, qui concerne la formation de la mémoire; et l’amygdale, qui est responsable de certaines fonctions comportementales.” — Science Digest de mars 1981, p. 104.
L’usage de la marijuana est-il comparable à l’absorption de boissons alcoolisées?
L’alcool est une nourriture, et le corps le transforme en énergie; l’organisme dispose ensuite des produits qui ont été élaborés. En revanche, un spécialiste en psychopharmacologie a déclaré: “La marijuana est une drogue très puissante, et la plus grande erreur que l’on puisse commettre est de la comparer à l’alcool.” “Molécule pour molécule, le THC [dans
-