Juillet

L’excommunication est une disposition prévue par Dieu. Quand Jéhovah corrige un transgresseur, il le fait pour son bien, ainsi que pour le bien des autres. Il peut arriver que certains critiquent la façon dont une affaire est traitée, mais bien souvent, ils taisent intentionnellement des détails qui seraient en défaveur du transgresseur. Disons-​nous bien que nous ne disposons pas de tous les faits. Ne doutons pas que les anciens ont fait de leur mieux pour appliquer les principes bibliques et se sont efforcés de juger « pour Jéhovah » (2 Chron. 19:6). Si un de tes proches a été excommunié, tu peux l’aider à revenir à Jéhovah en soutenant la décision des anciens. Élisabeth, dont le fils a été excommunié à l’âge adulte, confie : « Ça a été très dur de ne plus avoir de contacts avec notre fils, mais après être revenu à Jéhovah, il a reconnu qu’il avait mérité d’être excommunié. Par la suite, il a dit qu’il en avait tiré de précieuses leçons. » w21.09 39:11-12.

Mets-​toi à la place de cette veuve. Elle aurait sans doute aimé donner plus à Jéhovah. Il n’empêche qu’elle a fait de son mieux. Elle lui a donné tout ce qu’elle pouvait. Et Jésus savait que son offrande avait beaucoup de valeur aux yeux de son Père. Il se dégage de ce récit une leçon importante pour nous : Jéhovah se réjouit quand nous lui donnons ce que nous avons de meilleur, c’est-à-dire quand nous le servons de tout notre cœur et de toute notre âme (Mat. 22:37 ; Col. 3:23). Il est heureux quand il constate que nous faisons tout ce que nous pouvons pour lui ! Et ce principe s’applique aussi au temps et à l’énergie que nous consacrons au culte que nous lui rendons, par exemple en prêchant ou en assistant aux réunions. Comment peux-​tu appliquer la leçon qui se dégage de l’histoire de la veuve pauvre ? Essaie de penser à des frères et sœurs qui pourraient être encouragés si tu leur rappelais que Jéhovah est content de ce qu’ils font pour lui. Par exemple, connais-​tu une sœur âgée qui se sent peut-être coupable ou inutile parce qu’elle n’a plus la santé ou l’énergie pour prêcher autant qu’avant ? w21.04 14:17, 19-20.

Jéhovah sait quel est le meilleur moment pour détruire le monde actuel. Sa patience a permis le rassemblement d’une grande foule, composée de millions de personnes qui l’adorent et le louent. Ces personnes lui sont toutes reconnaissantes d’avoir enduré assez longtemps pour qu’elles puissent naître, apprendre à le connaître et se vouer à lui par amour. Le jour où il nous récompensera pour avoir enduré jusqu’à la fin, il sera évident que sa décision de patienter aura été la bonne. En attendant ce jour, malgré toutes les peines et les souffrances que Satan a causées, Jéhovah reste le « Dieu heureux » (1 Tim. 1:11). Nous aussi, nous pouvons rester joyeux tout en attendant patiemment qu’il sanctifie son nom, justifie sa souveraineté et mette fin à la méchanceté ainsi qu’à nos problèmes. Soyons déterminés à endurer et n’oublions jamais que notre Père céleste endure lui aussi. w21.07 27:18-19.

La plupart des contemporains de Jésus n’ont pas eu foi en lui. Ils ne voyaient en lui que le fils d’un pauvre charpentier. En plus, il vivait à Nazareth, qui était manifestement considérée comme une ville sans importance. D’ailleurs, avant de devenir son disciple, Nathanaël a demandé : « Peut-​il sortir quelque chose de bon de Nazareth ? » Peut-être qu’il pensait à la prophétie de Michée 5:2, qui annonçait que le Messie naîtrait à Bethléem, et non à Nazareth. Isaïe avait annoncé que les ennemis de Jésus ne prêteraient pas attention aux ‘détails de la génération [du Messie]’, autrement dit aux détails concernant ses origines (Is. 53:8). S’ils avaient pris le temps d’examiner tous les faits, ils auraient découvert que Jésus était né à Bethléem et qu’il était un descendant du roi David (Luc 2:4-7). Le lieu de naissance de Jésus correspondait donc à ce qu’annonçait Michée 5:2. Alors, quel était le problème ? Les contemporains de Jésus ont tiré des conclusions trop rapidement et n’ont pas rassemblé tous les faits. C’est pour cela qu’ils ont trébuché. w21.05 18:4-6.

La Bible cite le cas de personnes qui ont été bénies pour avoir accepté les conseils. Intéressons-​nous à Job. Bien que soucieux de plaire à Dieu, il n’était pas parfait. Soumis à une pression intense, il a exprimé des points de vue erronés. Cela lui a valu des conseils très francs de la part d’Élihou et de Jéhovah. Comment a-​t-​il réagi ? Il a reconnu : « J’ai […] parlé, mais sans comprendre […] Je retire ce que j’ai dit et je me repens dans la poussière et dans la cendre » (Job 42:3-6, 12-17). Il a fait preuve d’humilité en acceptant le conseil d’Élihou, qui pourtant était beaucoup plus jeune que lui (Job 32:6, 7). L’humilité nous aidera, nous aussi, à suivre un conseil même si nous pensons qu’il n’est pas justifié ou s’il vient d’une personne plus jeune que nous. Qui parmi nous n’a pas besoin de progresser pour ce qui est de cultiver le fruit de l’esprit ou dans l’activité de prédication et d’enseignement ? w22.02 7:8, 12.

Tous les chrétiens ont la responsabilité de contribuer à la paix de l’assemblée et de manifester de l’amour à chacun de ses membres ; ainsi, personne ne se sentira complètement seul. Par tes paroles et tes actions, tu peux vraiment encourager tes compagnons chrétiens. Que peux-​tu faire pour que ceux qui sont les seuls à servir Jéhovah dans leur famille se sentent aimés ? Offre ton amitié aux nouveaux membres de l’assemblée. Y a-​t-​il dans ton assemblée des étudiants de la Bible qui assistent aux réunions, des familles qui viennent d’arriver, ou des frères et sœurs qui sont baptisés depuis peu ? Tu peux commencer par les accueillir chaleureusement (Rom. 15:7). Toutefois, ne te limite pas à un accueil amical. Ton objectif est de nouer des amitiés solides. Alors intéresse-​toi sincèrement aux nouveaux. Tout en respectant leur vie privée, essaie de comprendre quelles difficultés ils traversent. Certains ont du mal à exprimer leurs sentiments. Ne sois donc pas trop insistant. Pose-​leur des questions pleines de tact et écoute-​les patiemment. Tu pourrais par exemple leur demander comment ils ont découvert la vérité. w21.06 23:13-14.

Nous avons le bonheur de servir Jéhovah dans l’unité, d’être « un seul troupeau » sous la direction d’« un seul berger ». Le livre Organisés pour faire la volonté de Jéhovah dit à la page 165 : « Puisque tu bénéficies de cette unité, tu as la responsabilité de contribuer à la préserver. » Pour cela, nous devons nous efforcer de « voir nos frères et sœurs comme Jéhovah les voit ». Nous sommes tous des « petits » très précieux à ses yeux. Est-​ce ainsi que nous considérons nos frères et sœurs ? Jéhovah remarque et apprécie tout ce que nous faisons pour les aider et leur faire du bien (Mat. 10:42). Nous aimons nos frères et sœurs. Nous sommes donc « bien décidés à ne pas placer devant un frère une pierre qui pourrait le faire trébucher ou bien un obstacle » (Rom. 14:13). Considérons nos compagnons comme supérieurs à nous. Pardonnons-​leur de tout cœur. Et ne nous offusquons pas de leurs erreurs. Au contraire, « poursuivons les choses qui favorisent la paix et celles par lesquelles nous nous faisons grandir les uns les autres » (Rom. 14:19). w21.06 25:16-17.

Nous devons prêter attention aux conseils que nous donnent la Bible et son organisation, et les mettre en pratique. Nous développerons alors petit à petit une personnalité semblable à celle du Christ, et nous apprendrons à connaître Jéhovah de mieux en mieux. Pour souligner l’importance de la patience, Jésus a comparé le message du Royaume que nous prêchons à de petites graines. Dans le cœur des personnes sincères, ces graines « germent et grandissent ». De quelle manière ? « Sans [que le semeur] sache comment, a précisé Jésus. D’elle-​même la terre produit progressivement : d’abord la tige, puis l’épi, et enfin les grains complètement formés dans l’épi » (Marc 4:27, 28). Que voulait dire Jésus ? Que tout comme une plante pousse petit à petit, une personne qui accepte le message du Royaume ne peut progresser spirituellement que petit à petit. Nous le constatons chez les étudiants de la Bible : à mesure qu’ils s’approchent de Jéhovah, ils font de nombreux changements dans leur vie (Éph. 4:22-24). Mais bien sûr, c’est Jéhovah qui fait pousser ces petites graines. w21.08 31:4-5.

Il faut chercher la joie au bon endroit. Une personne qui ‘profite de ce que les yeux voient’ sait apprécier ce qu’elle a, entre autres sa situation du moment. À l’inverse, une personne qui ‘poursuit ses désirs ici et là’ continue d’espérer quelque chose qu’elle ne pourra jamais obtenir. Quelle est la leçon ? Pour trouver de la joie, nous devons fixer notre esprit sur ce que nous avons et sur ce que nous pouvons raisonnablement espérer obtenir. Est-​il vraiment possible d’être satisfait de ce qu’on a déjà ? Beaucoup pensent que non, parce que c’est dans notre nature de découvrir de nouvelles choses et de relever de nouveaux défis. Pourtant, c’est possible ! On peut profiter de « ce que les yeux voient » et pas juste s’en contenter. Comment y arriver ? La parabole des talents, que l’on trouve en Matthieu 25:14-30, nous l’explique. Elle nous enseigne comment nous réjouir des belles choses que nous accomplissons déjà au service de Jéhovah, et même comment augmenter notre joie. w21.08 33:5-6.

Jéhovah se soucie beaucoup de ses serviteurs « qui sont écrasés ». Il n’y a pas que les anciens qui peuvent encourager ces chers frères et sœurs ; nous le pouvons tous. Nous pouvons notamment leur montrer que nous nous soucions sincèrement d’eux. Jéhovah veut que nous leur manifestions tout l’amour qu’il a pour eux (Prov. 19:17). Veillons également à être humbles et modestes dans nos relations avec eux. N’attirons pas l’attention sur nous-​mêmes, car cela pourrait faire naître de l’envie chez eux. Utilisons plutôt nos capacités et notre connaissance pour les encourager (1 Pierre 4:10, 11). Nous pouvons beaucoup apprendre de la façon dont Jésus traitait ses disciples. Alors qu’il était le plus grand homme de tous les temps, il se montrait « doux et humble » (Mat. 11:28-30). Et quand il enseignait, il utilisait un langage simple et des comparaisons captivantes qui touchaient le cœur des gens humbles (Luc 10:21). w21.07 29:11-12.

Prends l’initiative de discuter avec les frères et sœurs âgés. Peut-être que leur vue a baissé, que leur démarche est moins assurée et que leur voix a faibli, mais ils sont jeunes d’esprit et ils se sont fait une « bonne réputation » auprès de Jéhovah (Eccl. 7:1). Rappelle-​toi pourquoi Jéhovah les considère comme précieux. Et continue de les honorer. Suis l’exemple d’Élisée. Il a insisté pour rester aux côtés d’Élie le dernier jour qu’ils ont passé ensemble. À trois reprises, il lui a dit : « Je ne te quitterai pas » (2 Rois 2:2, 4, 6). Pour témoigner à tes compagnons âgés un intérêt sincère, invite-​les gentiment à parler d’eux (Prov. 1:5 ; 20:5 ; 1 Tim. 5:1, 2). Tu pourrais par exemple leur demander : « Quand tu étais plus jeune, qu’est-​ce qui t’a convaincu que tu avais trouvé la vérité ? Qu’est-​ce qui, dans ta vie, t’a rapproché de Jéhovah ? D’après toi, quel est le secret pour rester heureux au service de Jéhovah ? » (1 Tim. 6:6-8). Ensuite, écoute-​les attentivement te raconter leur histoire. w21.09 35:14-15.

Quand tu obéis de ton mieux à l’ordre de prêcher et de faire des disciples, c’est une preuve d’amour pour Dieu (1 Jean 5:3). Réfléchis à ceci : Ton amour pour Jéhovah te pousse déjà à prêcher de maison en maison. Tes débuts dans cette activité ont-​ils été faciles ? Probablement pas. La toute première fois que tu as frappé à une porte, qu’as-​tu ressenti ? Tu étais sans doute tendu ! Mais tu savais que tu accomplissais là une mission confiée par Jésus, alors tu as obéi à son ordre. Et certainement que, depuis, prêcher t’est devenu plus facile. Mais qu’en est-​il des cours bibliques ? La simple idée d’en diriger un te stresse-​t-​elle ? Peut-être. Toutefois, si tu demandes à Jéhovah de t’aider à surmonter ton stress et à rassembler ton courage pour proposer un cours biblique, il peut stimuler ton désir de faire des disciples. w21.07 26:7.

Autrefois, on marquait au fer rouge les esclaves pour montrer à qui ils appartenaient. De même, à notre époque, on attendra de tous les humains qu’ils aient une marque symbolique sur la main ou sur le front. On exigera d’eux qu’ils montrent par leurs opinions et leurs actions qu’ils appartiennent aux systèmes politiques et qu’ils les soutiennent. Accepterons-​nous cette marque symbolique et soutiendrons-​nous les gouvernements ? Ceux qui la refuseront s’exposeront à des difficultés et seront en danger. La Révélation dit : ‘Personne ne pourra acheter ou vendre s’il n’a pas la marque’ (Rév. 13:17). Mais nous savons quel sort Dieu réserve à ceux qui l’auront (Rév. 14:9, 10). Au lieu de la porter, nous écrirons en quelque sorte sur notre main : « Appartenant à Jéhovah » (Is. 44:5). Nous devons donc renforcer sans tarder notre fidélité à Jéhovah. Si nous lui sommes fidèles, Jéhovah sera heureux de dire que nous lui appartenons ! w21.09 37:15-16.

Pour accomplir notre ministère, recherchons l’aide d’autres proclamateurs. L’apôtre Paul a transmis à Timothée ses méthodes de prédication et d’enseignement, et il l’a encouragé à les transmettre à son tour (1 Cor. 4:17). Comme Timothée, tirons profit de l’expérience de chrétiens de notre assemblée. De plus, prions Jéhovah de nous aider. À chaque fois que nous prêchons, plaçons-​nous sous la direction de Jéhovah. Sans l’aide de son puissant esprit saint, aucun de nous ne pourrait accomplir quoi que ce soit (Ps. 127:1 ; Luc 11:13). Et faisons des prières précises. Par exemple, demandons à Jéhovah de nous diriger vers les personnes au cœur sincère et disposées à écouter. Enfin, réservons du temps à l’étude individuelle. La Bible nous encourage à « vérifier personnellement quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui convient, ce qui est parfait » (Rom. 12:2). Plus nous serons convaincus de connaître la vérité sur Dieu, plus nous serons convaincants. w21.05 20:14-16.

Supposons que nous enseignions la Bible à une personne. Nous faisons beaucoup d’efforts pour être un bon enseignant et nous prions souvent en faveur de notre étudiant. Mais en fin de compte, il ne fait pas de progrès et nous sommes obligés de mettre fin à son cours biblique. Ou supposons que nous n’ayons jamais aidé une personne à progresser au point de se faire baptiser. Devrions-​nous nous sentir coupables ou penser que Jéhovah ne nous a pas bénis ? À quoi Jéhovah mesure-​t-​il la réussite de notre ministère ? Il attache du prix à nos efforts et à notre endurance. À ses yeux, notre ministère est une réussite si nous l’effectuons avec application et amour, quelle que soit la réaction des gens. Paul a écrit : « Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom en servant les saints et en continuant à les servir » (Héb. 6:10). Jéhovah accorde de la valeur à nos efforts et à notre amour, même si nos interlocuteurs ne sont pas intéressés par notre message. Nous pouvons donc reprendre à notre compte les paroles de Paul contenues dans le texte d’aujourd’hui. w21.10 43:4-6.

Jésus manifestait de la bonté et de l’amour à ses disciples. Il était conscient que la situation et les capacités de chacun d’eux étaient différentes. Ils ne pouvaient donc pas tous s’acquitter des mêmes responsabilités ni consacrer le même temps au ministère. Ce qu’il appréciait, c’était qu’ils faisaient tous de leur mieux. La parabole des talents montre bien que Jésus est quelqu’un de compréhensif. Dans cet exemple, le maître donne du travail à ses serviteurs « en tenant compte des capacités de chacun ». L’un des deux serviteurs consciencieux gagne plus que l’autre. Mais le maître les félicite tous les deux de la même façon. « C’est bien, serviteur bon et fidèle ! », leur dit-​il (Mat. 25:14-23). Jésus nous traite toujours avec bonté et amour. Il sait que nous n’avons pas tous les mêmes capacités et que nos situations diffèrent. Mais il est heureux de nous voir faire de notre mieux. Imitons Jésus dans notre façon de traiter les autres. w21.07 29:12-14.

Le roi David ne s’est pas toujours montré miséricordieux. Un jour, Nabal, qui était un homme dur, a parlé de lui sans respect et a refusé de lui donner de la nourriture, à lui et à ses hommes. David s’est alors mis en colère et a décidé de tuer Nabal et tous ses hommes. Heureusement, Abigaïl, la femme de Nabal, qui était patiente et endurante, a empêché David de se rendre coupable de meurtre (1 Sam. 25:9-22, 32-35). Notons qu’après avoir cédé à la colère, David a estimé que Nabal et ses hommes méritaient la mort. Plus tard, il a estimé que le voleur de l’histoire de Nathan méritait d’être tué pour ce qu’il avait fait. Pourtant, David était un homme bon. Alors pourquoi a-​t-​il jugé le voleur si durement ? À cette période de sa vie, David avait mauvaise conscience. Quand quelqu’un a tendance à juger durement les autres, c’est le signe qu’il n’est pas en bonne santé spirituelle. w21.10 41:17-18, 20.

Le texte d’aujourd’hui nous apprend qu’il nous est possible d’imiter Jéhovah, qui est le meilleur exemple de sainteté qui soit. Nous devons être saints dans notre conduite. À cause de notre imperfection, cela peut sembler impossible. Mais l’apôtre Pierre aussi était imparfait ; il a commis de nombreuses erreurs. Pourtant, son exemple montre que nous pouvons ‘devenir saints’. Ceux que ce monde appelle « saints » sont souvent représentés avec un visage grave, qui ne sourit pas. Mais la sainteté rend-​elle malheureux ? Non. Jéhovah, qui est saint, est appelé le « Dieu heureux » (1 Tim. 1:11). La Bible dit que ceux qui le servent sont « heureux » (Ps. 144:15). Et Jésus a condamné ceux qui cherchaient à se distinguer des autres par leurs vêtements et qui accomplissaient de bonnes actions pour qu’on les remarque (Mat. 6:1 ; Marc 12:38). Nous qui sommes chrétiens, nous nous basons sur ce que dit la Bible pour savoir ce qu’est la sainteté. Nous sommes convaincus que notre Dieu, qui est plein d’amour, ne nous donnera jamais un commandement auquel il ne nous est pas possible d’obéir. w21.12 48:1, 3.

L’un des plus beaux cadeaux que Jéhovah nous a faits est certainement la possibilité de lui rendre un culte. Nous montrons à Jéhovah que nous l’aimons en ‘obéissant à ses commandements’ (1 Jean 5:3). L’un de ses commandements, que Jésus nous a transmis, est de faire des disciples et de les baptiser (Mat. 28:19). Il nous a également demandé de nous aimer les uns les autres (Jean 13:35). Si nous lui obéissons, il nous accueillera dans la grande famille de ses adorateurs (Ps. 15:1, 2). L’amour est sa qualité dominante (1 Jean 4:8). Il nous a aimés avant même que nous le connaissions (1 Jean 4:9, 10). Quand nous manifestons de l’amour aux autres, nous l’imitons (Éph. 5:1). L’une des plus belles façons de montrer notre amour aux gens, c’est de les aider à connaître Jéhovah tant qu’il en est encore temps (Mat. 9:36-38). Nous leur donnons ainsi la possibilité de faire partie de la famille de Dieu. w21.08 30:13-14.

Poussé par un profond amour pour Jéhovah, Jésus a fait des sacrifices pour son Père et pour nous (Jean 14:31). Il a démontré l’intensité de son amour pour les gens par la manière dont il a vécu quand il était sur terre. Jour après jour, il se montrait bienveillant et compatissant, même quand on s’opposait à lui. Il a particulièrement fait preuve d’amour envers les gens en leur parlant du royaume de Dieu (Luc 4:43, 44). Il a également fait preuve d’un amour empreint d’abnégation envers Dieu et envers les hommes en acceptant de subir une mort atroce aux mains d’humains pécheurs. Il nous a ainsi offert à tous la possibilité d’obtenir la vie éternelle. Nous nous sommes voués à Jéhovah et fait baptiser parce que nous aimons notre Père céleste. Comme Jésus, nous devons donc démontrer notre amour pour Jéhovah par la manière dont nous traitons nos semblables. L’apôtre Jean a écrit : « Celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu, qu’il ne voit pas » (1 Jean 4:20). w22.03 11:8-9.

Nous aimons passer du temps avec Jéhovah, mais nous rencontrons un obstacle : nos vies étant bien remplies, il peut nous être difficile de réserver du temps aux activités spirituelles. Notre travail, nos responsabilités familiales et d’autres activités nécessaires peuvent nous prendre tellement de temps que nous pourrions avoir l’impression d’être trop occupés pour prier, étudier ou méditer. Autre chose encore pourrait absorber beaucoup de notre temps. Si nous ne faisions pas attention, nous pourrions permettre à des activités qui ne sont pas mauvaises en elles-​mêmes de nous voler des moments que nous pourrions passer à nous rapprocher de Jéhovah. Parlons de la détente. Nous avons tous besoin de souffler un peu de temps à autre. Mais même un divertissement sain pourrait accaparer tellement de notre temps qu’il ne nous en resterait plus beaucoup pour les activités spirituelles. Il est donc important de laisser la détente à sa place (Prov. 25:27 ; 1 Tim. 4:8). w22.01 5:2-3.

Quand Jéhovah a ordonné aux Israélites d’aimer leur prochain, cela ne voulait pas dire qu’ils devaient manifester de l’amour uniquement aux autres Israélites. Il leur fallait également aimer les étrangers qui vivaient parmi eux. C’est ce qu’indique Lévitique 19:33, 34. Les Israélites devaient traiter les étrangers comme s’ils étaient des ‘Israélites de naissance’, et ils devaient ‘les aimer comme eux-​mêmes’. Par exemple, ils devaient laisser glaner aussi bien les pauvres que les étrangers (Lév. 19:9, 10). Le principe qui se dégage de Lévitique 19:33, 34 s’applique aux chrétiens (Luc 10:30-37). Il y a aujourd’hui des millions d’immigrants, et certains vivent sans doute près de chez toi. Il est important de traiter avec respect ces hommes, ces femmes et ces enfants. w21.12 49:16.

Si nous nous laissons guider par Jéhovah dès maintenant, cela renforcera notre conviction qu’il sera capable de nous sauver dans les temps à venir. Il faut de la foi et être disposé à s’en remettre à Jéhovah pour demander à notre employeur un congé en vue d’assister à une assemblée ou pour lui demander un nouvel emploi du temps qui nous permettra d’assister à toutes les réunions et de prêcher plus. Mais supposons que notre employeur refuse et que nous perdions notre travail. Serons-​nous persuadés que Jéhovah ne nous quittera jamais et ne nous abandonnera jamais, et qu’il veillera toujours à ce que nous ayons le nécessaire ? (Héb. 13:5). Beaucoup de frères et sœurs qui sont dans le service à plein temps peuvent raconter comment Jéhovah est venu à leur aide juste au bon moment. Jéhovah est fidèle. Avec notre Dieu à nos côtés, nous n’avons aucune raison de craindre l’avenir. Tant que nous donnerons la priorité à sa volonté, il ne nous abandonnera pas. w22.01 1:16-17.

Qu’est-​ce qui pourrait mettre à l’épreuve notre confiance dans les anciens ? Supposons qu’un de nos proches ait été excommunié. Nous pourrions nous demander si les anciens ont bien examiné tous les faits ou s’ils ont vraiment jugé l’affaire comme Jéhovah l’aurait jugée. Qu’est-​ce qui peut nous aider à garder un bon point de vue sur la décision des anciens ? Souvenons-​nous que l’excommunication est une disposition de Jéhovah qui procure des bienfaits à l’assemblée et qui peut en procurer au pécheur lui-​même. Si un pécheur non repentant était autorisé à rester dans l’assemblée, il pourrait y exercer une influence corruptrice (Gal. 5:9). De plus, il risquerait de ne pas prendre conscience de la gravité de son péché, et donc de ne pas se sentir poussé à changer d’état d’esprit et de comportement pour retrouver l’approbation de Jéhovah (Eccl. 8:11). Nous pouvons être sûrs que, lorsqu’ils déterminent si une personne doit être excommuniée, les anciens prennent leur responsabilité au sérieux. w22.02 6:13-14.

Il faut particulièrement faire preuve de patience et de bonté quand un conseil n’est pas tout de suite accepté ou suivi. Dans ce genre de situation, un ancien se gardera de céder à l’irritation. Dans ses prières personnelles, il pourrait demander à Jéhovah de bénir le chrétien concerné, de l’aider à comprendre la raison d’être du conseil et de l’aider à l’appliquer. Ce chrétien a peut-être besoin de temps pour réfléchir à ce qui lui a été dit. S’il a le sentiment d’avoir été traité avec patience et bonté, il ne s’arrêtera pas sur la forme, mais sur le fond, du conseil. Et bien sûr, un conseil sera toujours basé sur la Parole de Dieu. Rappelle-​toi que l’objectif d’un conseil n’est pas seulement de produire un résultat, mais aussi de ‘réjouir le cœur’ (Prov. 27:9). w22.02 8:17, 19.

Peut-être que nous demandons à Jéhovah de la force pour endurer une épreuve ou pour combattre une faiblesse. Avons-​nous l’impression que le soulagement que nous espérons met du temps à arriver ? Pourquoi Jéhovah ne répond-​il pas immédiatement à toutes nos prières ? Il considère nos prières comme des expressions de foi (Héb. 11:6). Mais il veut voir également si nous sommes déterminés à vivre en accord avec ce que nous lui demandons et à faire sa volonté (1 Jean 3:22). Si nous cherchons à surmonter une mauvaise habitude ou une faiblesse, il nous faudra donc parfois faire preuve de patience tout en continuant d’agir conformément à nos prières. Jésus a laissé entendre que Jéhovah ne répondrait pas immédiatement à toutes nos prières quand il a dit : « Continuez à demander, et on vous donnera. Continuez à chercher, et vous trouverez. Continuez à frapper, et on vous ouvrira. Car celui qui demande reçoit, celui qui cherche trouve, et à celui qui frappe on ouvrira » (Mat. 7:7, 8). w21.08 31:1, 9-10.

Pour renforcer ta foi dans le Créateur, tu as besoin d’étudier continuellement sa Parole (Jos. 1:8). Passionne-​toi pour ses prophéties. Et émerveille-​toi de son harmonie interne. Cela renforcera ta conviction que Jéhovah est un créateur sage et plein d’amour, et que la Bible a été écrite sous son inspiration (2 Tim. 3:14 ; 2 Pierre 1:21). Quand tu étudies la Parole de Dieu, note à quel point ses conseils nous sont utiles. Par exemple, depuis des milliers d’années, elle nous recommande de rejeter l’amour de l’argent, car il est dangereux et provoque « bien des douleurs » (1 Tim. 6:9, 10 ; Prov. 28:20 ; Mat. 6:24). Cette mise en garde contre l’amour de l’argent nous est des plus utiles ! Mais peut-être penses-​tu à d’autres principes qui t’ont aidé dans la vie. Plus nous serons conscients de la valeur des principes de la Bible, qui est un cadeau de notre Créateur aimant, plus nous les appliquerons dans notre vie et plus nous serons heureux (Jacq. 1:5 ; Is. 48:17, 18). w21.08 32:12-13.

Si tu prends de l’âge, sois convaincu que Jéhovah n’oublie pas tout ce que tu as fait pour lui dans le passé. Tu t’es dépensé avec zèle dans le ministère. Tu as enduré des situations pénibles ; certaines t’ont même brisé le cœur. Tu as défendu les principes bibliques. Tu as endossé de lourdes responsabilités. Tu as formé les autres. Tu as fait de ton mieux pour t’adapter aux nombreux changements survenus dans son organisation. Enfin, tu as soutenu et encouragé ceux qui le servaient à plein temps. Il t’aime tendrement parce que tu lui es fidèle. Et il a dit qu’il ‘n’abandonnerait pas ses fidèles’ (Ps. 37:28). Il te fait cette promesse : ‘Jusqu’à tes cheveux blancs, je te soutiendrai’ (Is. 46:4). Donc, ne crois pas qu’en raison de ton âge, tu n’as plus aucun rôle à jouer dans son organisation. Bien au contraire ! w21.09 35:4.

Jéhovah se montre miséricordieux envers nous parce qu’il est infiniment sage. La Bible dit que « la sagesse d’en haut est […] pleine de miséricorde et de bons fruits » (Jacq. 3:17). Comme un père plein d’amour, Jéhovah fait miséricorde à ses enfants parce qu’il sait que cela leur est bénéfique (Is. 49:15). Grâce à sa miséricorde, ils ont une espérance alors qu’ils sont imparfaits. Sa sagesse infinie le pousse donc à se montrer miséricordieux à chaque fois qu’il a de bonnes raisons de le faire. Mais évidemment, il manifeste toujours cette qualité de façon parfaitement équilibrée. Avec sagesse, il ne franchit jamais la limite entre miséricorde et laxisme. Supposons qu’un serviteur de Dieu pèche délibérément et de façon répétée. Que faut-​il faire alors ? Sous l’inspiration de Jéhovah, Paul a recommandé aux chrétiens « de ne plus fréquenter [une telle personne] » (1 Cor. 5:11). Les pécheurs non repentants sont donc excommuniés de l’assemblée. Cette mesure disciplinaire, qui est en accord avec les normes de Jéhovah, est nécessaire pour protéger l’assemblée. w21.10 41:7-8.

Soutenir financièrement notre œuvre mondiale est un aspect de notre culte. Les Israélites n’avaient pas le droit de paraître devant Jéhovah les mains vides (Deut. 16:16). Ils devaient faire des offrandes en fonction de leurs possibilités. C’est ainsi qu’ils montraient leur reconnaissance pour toutes les dispositions prises pour eux sur le plan spirituel. Et nous, comment pouvons-​nous montrer notre amour pour Jéhovah et notre gratitude pour tout ce qu’il nous fournit sur le plan spirituel ? Notamment en soutenant financièrement notre assemblée locale et notre œuvre mondiale en fonction de nos moyens. L’apôtre Paul a dit à ce sujet : « Si quelqu’un a de la bonne volonté, alors le don qu’il fait en fonction de ce qu’il a, et non de ce qu’il n’a pas, est particulièrement approuvé » (2 Cor. 8:4, 12). Jéhovah accorde de la valeur à chacune de nos offrandes, quel qu’en soit le montant (Marc 12:42-44). w22.03 13:13.

Les anciens ne peuvent pas faire disparaître toutes les épreuves que leurs frères et sœurs subissent. Toutefois, Jéhovah souhaite qu’ils fassent de leur mieux pour encourager et protéger ses précieuses brebis. Avec tout ce qu’ils ont à faire, comment les anciens peuvent-​ils trouver le temps de prendre soin des membres de leur assemblée ? En suivant l’exemple de Paul. Paul saisissait toutes les occasions de féliciter ses frères et sœurs et de les affermir. Les anciens veillent à imiter son exemple en traitant avec tendresse les membres de leur assemblée (1 Thess. 2:7). Paul faisait savoir à ses frères et sœurs qu’il les aimait, et que Jéhovah les aimait (2 Cor. 2:4 ; Éph. 2:4, 5). Il les considérait comme ses amis, et il passait du temps avec eux. Il leur montrait qu’il avait confiance en eux en leur parlant avec franchise de ses craintes et de ses points faibles (2 Cor. 7:5 ; 1 Tim. 1:15). Mais il ne parlait pas que de ses problèmes à lui. Son souci, c’était d’aider les autres. w22.03 14:9-10.