Si nous témoignons de l’amour à certains membres de l’assemblée et pas à d’autres, nous n’obéissons pas au commandement de Jésus. Bien sûr, nous pouvons nous sentir plus proches de certains que d’autres, comme cela a été le cas de Jésus (Jean 13:23 ; 20:2). Mais l’apôtre Pierre nous rappelle que nous devons nous efforcer d’avoir une « affection fraternelle », c’est-à-dire le genre d’attachement tendre qui unit les membres d’une famille, pour tous nos frères et sœurs (1 Pierre 2:17). Pierre a aussi parlé de l’importance de nous aimer les uns les autres « intensément, avec le cœur » (1 Pierre 1:22). Dans ce contexte, aimer « intensément » implique d’« étendre », ou de repousser, les limites de notre amour. Nous avons une tendance naturelle à aimer, mais elle nous impose des limites que nous devons dépasser. Par exemple, que faire si un compagnon chrétien nous vexe ou nous blesse ? Nous pourrions avoir tendance à lui rendre la pareille plutôt qu’à lui témoigner de l’amour. Mais Pierre a appris de Jésus que la vengeance ne plaît pas à Dieu (Jean 18:10, 11). Il a écrit : « Ne rendez pas le mal pour le mal, ou l’insulte pour l’insulte. Répondez plutôt par une bénédiction » (1 Pierre 3:9). Si nous aimons intensément nos frères et sœurs, nous ferons preuve de gentillesse et de considération envers eux. w23.09 41:9-11.

La rapidité avec laquelle un enfant devient un adulte est fascinante. Sa croissance semble s’effectuer sans effort. La croissance spirituelle, par contre, réclame de gros efforts (1 Cor 13:11 ; Héb. 6:1). Si nous voulons devenir des chrétiens mûrs, nous devons avoir une relation profonde avec Jéhovah. Nous avons aussi besoin de son esprit saint pour cultiver des qualités qui sont précieuses à ses yeux, pour acquérir des compétences pratiques et pour nous préparer à endosser des responsabilités (Prov 1:5). Jéhovah a créé les humains homme et femme (Gen 1:27). C’est évident, les hommes et les femmes sont différents sur le plan physique. Mais ils le sont aussi sur d’autres plans. Jéhovah leur a notamment attribué des rôles différents, et ils ont besoin de certaines qualités et aptitudes pour remplir leur rôle respectif (Gen 2:18). w23.12 52:1-2.

Jésus voulait-il que le nom de son Père soit employé ? Absolument. Par excès de piété, certains chefs religieux de l’époque croyaient sans doute que le nom de Dieu était trop sacré pour être prononcé. Mais Jésus n’a jamais laissé ces traditions contraires aux Écritures l’empêcher d’honorer le nom de son Père. Un jour, dans la région des Géraséniens, il a guéri un homme possédé par des démons. Effrayés, certains habitants ont supplié Jésus de s’en aller (Marc 5:16, 17). Malgré tout, Jésus tenait à ce que le nom de Jéhovah soit connu dans cette région. C’est pourquoi il a chargé l’homme qu’il avait guéri de raconter autour de lui, non pas ce qu’il avait fait, mais ce que Jéhovah avait fait (Marc 5:19). Aujourd’hui, Jésus veut la même chose : que nous fassions connaître le nom de son Père dans le monde entier ! (Mat. 24:14 ; 28:20). Lorsque nous le faisons, nous réjouissons Jésus, notre Roi. w24.02 6:10