Coup d’œil sur le monde
Le bruit affecte la vie familiale
Des expériences ont révélé que les membres d’une famille américaine moyenne ne se parlent pas plus de vingt minutes par semaine, y compris les contacts quotidiens inévitables entre parents et enfants. L’art de converser en famille se perd en partie parce que nous sommes bombardés par le bruit qui va en s’amplifiant. Les installations de haute fidélité, le poste de télévision, les nombreux appareils ménagers et autres gênent les conversations et augmentent la tension nerveuse.
Des pressions mortelles
Lorsque les rennes peuplant une petite île de la côte est des États-Unis se sont mis à se multiplier en grand nombre, plus des deux tiers sont morts en deux ans. Ils avaient pourtant une nourriture suffisante et n’étaient pas menacés par des prédateurs. L’écologiste britannique Gordon Taylor déclare ce qui suit à propos des animaux morts : “Les surrénales étaient beaucoup plus grandes.” Il explique ensuite : “Des structures cellulaires anormales dans les surrénales de ces rennes confirmaient qu’ils étaient morts de stress. Une croissance des surrénales apparaît en effet, lorsqu’il y a des conditions de stress permanentes.” Gordon Taylor prédit une augmentation semblable du taux de la mortalité chez les hommes soumis aux pressions dues à l’accroissement de la population, particulièrement dans les grandes villes.
La vie dans les villes devient impossible
Réunis à Toronto, des urbanistes de 52 pays ont été informés que si des mesures draconiennes n’étaient pas prises, la vie dans les villes serait insupportable. D’ailleurs, les citadins peuvent constater que les conditions de vie dans les villes se sont déjà dégradées. Voici ce qu’a déclaré le maire de Munich : “Quel avantage y a-t-il à avoir de bons revenus (...) si l’on est obligé de vivre dans une ville où la circulation devient de plus en plus difficile, où il est dangereux de sortir le soir et où l’on est forcé de se frayer un passage à travers les ordures ?”
Une nouvelle mise en garde contre la famine
“L’homme va droit à la famine, une famine telle que la science ne pourra l’enrayer à elle seule” a déclaré G. Borgstrom, professeur à l’université de l’État du Michigan. Il dit : “Nous vivons dans un monde irréel. L’individu moyen craint la technologie. Les gens fuient la réalité ; ils se bouchent les oreilles.” Il a fait remarquer que les ressources de la terre diminuent à une telle cadence qu’aucune ‘astuce scientifique’ ne permettra de satisfaire les besoins d’une population qui s’accroît sans cesse. Le professeur Borgstrom a ajouté : “Nous ne comprenons pas la portée de nos difficultés. À cause de notre attitude, plus de la moitié de la famille humaine manque des choses nécessaires à la vie. Je pense que nous sommes déjà en plein désastre.”
Des prisons surpeuplées
Selon le Daily Mail de Londres, le “nombre des détenus dans les prisons a atteint un chiffre sans précédent” en Angleterre. L’administration pénitentiaire a enregistré une augmentation assez élevée du nombre des jeunes détenus : 17 pour cent de plus que l’année dernière. Dans l’ensemble, la situation est alarmante ; environ le tiers des hommes doivent dormir à deux ou à trois dans des cellules prévues pour un seul détenu.
Les forces de police sont dépassées
Le Morning Herald de Sydney rapporte que la criminalité, et en particulier les cambriolages, a connu un si grand accroissement à La Nouvelle-Galles du Sud, que “les forces de police sont dépassées”. Les risques de vol sont trois fois supérieurs à ce qu’ils étaient il y a cinq ans. Un propriétaire a déclaré : “Vous éprouvez en quelque sorte le sentiment de ne plus être vraiment chez vous.”
L’héroïne — une affaire lucrative
Selon les autorités de la Colombie britannique, l’une des provinces du Canada, le marché illégal de l’héroïne rapporte environ 160 millions de dollars par an. Il prend place parmi les dix premières industries de la province. Le maire de Vancouver a avoué que les héroïnomanes sont si nombreux et le commerce de cette drogue si florissant qu’il “faudrait une armée pour enrayer ce fléau”.
Le point de vue du clergé sur les homosexuels
Un sondage organisé par le journal Methodist du Texas sur la question de l’homosexualité a révélé ceci : 60 pour cent des membres du clergé considèrent que la pratique de l’homosexualité n’empêche pas quelqu’un d’être chrétien. Pourtant, la Parole de Dieu dit nettement qu’une telle chose est impossible, et que les homosexuels “n’hériteront pas le royaume de Dieu”. (I Cor. 6:9.) Elle ajoute toutefois : “C’est là ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été bien lavés,” (1Co 6 verset 11). Ainsi l’ancien homosexuel qui se repent, accepte les principes divins et abandonne cette pratique, peut devenir chrétien. Un abîme sépare les principes divins des philosophies corrompues des membres du clergé.
L’Église est près de disparaître
Un pasteur de l’Église méthodiste de Grande-Bretagne a déclaré que d’ici une quarantaine d’années la religion organisée aura complètement disparu en Angleterre si le nombre des pratiquants et des membres du clergé continue de baisser au rythme actuel. Kenneth Greet, secrétaire de la Conférence méthodiste, a souligné que la pénurie de candidats au ministère serait déjà catastrophique si le nombre des pratiquants n’avait pas baissé pareillement, ce qui a obligé certaines églises à fermer leurs portes. Mais faudra-t-il attendre quarante ans pour que les Églises disparaissent complètement ? Tout indique que non.