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  • Prénoms à la mode africaine
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Réveillez-vous ! 1972
g72 8/11 p. 24-26

Prénoms à la mode africaine

De notre correspondant en Rhodésie

CERTAINS de nos amis ont appelé leur petite fille Ne crains pas. “Comme c’est curieux”, pensez-​vous sans doute. Cependant, avant de plaindre l’enfant, laissez-​moi vous expliquer que ses parents sont Africains et qu’ils parlent le tchiChona. Dans cette langue Ne crains pas devient Musatye, un très joli nom, si on le prononce correctement.

Voulez-​vous essayer de le prononcer ? Mou-sat-chkie. Si vous le répétez plusieurs fois, il sonnera à votre oreille comme un appel d’oiseau.

Parmi nos nombreux lecteurs, certains ont sûrement donné à leurs enfants des noms bibliques, tels que Sara, Naomi, Daniel et David. Ils sont faciles à prononcer et jamais démodés.

Dans l’ancien Israël, on donnait généralement un nom à cause de sa signification. Aujourd’hui, en Afrique, c’est très souvent le cas également. Vous serez sûrement intéressé de savoir pourquoi en Afrique on donne tel ou tel nom à un enfant.

Explications des parents

Voici une lettre des parents de Musatye. Tous deux sont des serviteurs de Jéhovah Dieu et ils passent 150 heures par mois à prêcher à leurs semblables et à leur expliquer les merveilleux desseins du vrai Dieu. Cela ne les empêche pas de prendre soin de leurs sept enfants. Dennis, Stella et Ruben sont les trois premiers. Trois des quatre autres ont reçu des noms tchiChona : Musatye, Vimbaï, “Sois confiant”, et Kuriraï, “Sois vainqueur”. Le quatrième a été appelé Témoin. Les parents nous ont donné l’explication suivante.

‘Quand nous avons nommé nos quatre derniers enfants, nous l’avons fait de façon à fortifier la foi de toute notre famille chrétienne. Par exemple, quand on appelle Témoin, tous les membres de la famille se souviennent qu’ils sont des témoins de Jéhovah. Quand nous entendons le nom de notre fille Musatye, cela nous remet en mémoire que nous ne devons pas craindre ceux qui tuent le corps mais ne peuvent tuer l’âme (Mat. 10:28). Si nous parlons à Vimbaï, cela nous rappelle que nous devons être confiants et montrer notre fidélité à Jéhovah et envers son organisation. Quant à Kuriraï, il nous fait penser qu’il faut surmonter les difficultés que nous suscitent le Diable et les autres ennemis de Jéhovah et de son organisation.’

Si le père de Musatye appelle ses quatre enfants l’un après l’autre, il prononce pratiquement un sermon et même un sermon encourageant. Chaque jour aussi les membres de cette famille se rappellent aimablement l’un à l’autre ce qu’ils veulent être ou faire. Voilà, certes, de bonnes raisons de bien choisir des noms.

La mère d’une autre famille écrit qu’avoir uniquement des fils n’est pas aussi agréable que d’avoir à la fois des fils et des filles. Cette opinion se reflète dans le choix des noms de ses enfants.

“Ma première fille s’appelle Tchiedza, nom qui signifie ‘lumière’. Je voulais des enfants des deux sexes et j’avais déjà deux garçons. Aussi quand j’ai donné naissance à une fille, c’était comme une lumière pour la famille. La seconde fille est nommée Tsitsi, ce qui veut dire ‘bonté’. Je l’ai ainsi nommée parce que Tchiedza n’ayant pas de compagne pour jouer avec elle, la seconde fille a fait preuve de bonté en entrant dans la famille.”

Prononcez-​les tout haut

Les quatre dialectes principaux du tchiChona possèdent quantité de jolis noms. Vous prendrez plaisir à prononcer les noms suivantsa.

Tendaï — “Rendre grâces”. Un homme nomma ainsi son fils, car, quoiqu’il aimât ses quatre filles, il rendait grâces que son cinquième enfant fût un fils.

Ngoni — “Bienfait”. Un couple reconnaissant donna ce nom à son second enfant, car il considérait comme un bienfait d’avoir un autre fils après la mort de son premier-né.

Tchipo — “Don”. Farisa — “Rendre heureux”. J’ai rencontré beaucoup de Tchipo et de Farisa, mais j’ai surtout été frappée par cette mère qui a eu quatre fois des jumeaux et encore sept autres enfants. Seriez-​vous heureux de recevoir votre quatorzième et quinzième don ? Eh bien, cette femme l’était ! Elle m’a permis de tenir dans mes bras ses deux beaux bébés à la peau satinée, et j’ai partagé son bonheur.

Rudo — “Amour”. On trouve ce nom dans toutes les communautés qui parlent le tchiChona, et il est aussi courant que Jean et Marie en Europe. Étant donné que Dieu est amour et que les chrétiens doivent aimer Dieu et leur prochain, il n’est pas étonnant que Rudo soit un de leurs noms préférés. Comme beaucoup d’autres noms africains, il convient aussi bien à une fille qu’à un garçon.

Significations plus profondes

La signification du nom n’apparaît pas toujours aisément. Le nom donné à un bébé rappelle parfois une longue suite d’événements ou peut-être l’histoire de la famille. Les prénoms des enfants d’un de mes amis m’intriguaient. J’avais imaginé diverses histoires pour les expliquer, mais j’étais tout à fait à côté de la question, comme le père me l’expliqua :

Hatina — “Nous n’avons pas”. Comme cette petite fille était leur premier enfant, j’imaginais ainsi le raisonnement des parents : “Nous n’avons pas d’autres enfants que celui-là.” Le père cependant me donna une autre explication : ‘En Afrique, on désire une grande famille et une nombreuse parenté ; mais des dix enfants qu’eut mon grand-père paternel, trois seulement sont encore en vie. Mon propre père n’en a plus que deux. Par conséquent, à la naissance de ma fille je me suis dit : “Nous n’avons pas de parents.”’

Tapfuma — “Nous sommes riches”. Je pensais : “Ils ont deux filles et maintenant un garçon, donc ils sont riches.” Mais ce n’était là qu’une des raisons pour lesquelles le père avait choisi ce nom. Voici ce qu’il s’était dit : ‘Je viens d’une famille pauvre et j’ai très peu d’instruction. Cependant, quand mes trois enfants sont nés, je pouvais compter mes richesses de la façon suivante : En travaillant en tant qu’horloger, j’ai pu m’acheter une voiture ; nous avons un héritier mâle et, ce qui est le plus important, nous avons le privilège de la prière et la connaissance de la vérité divine. Nous sommes donc sur le chemin de la vie éternelle. En pensant à tout cela je me suis dit : “Maintenant nous sommes riches.” C’est pourquoi j’ai appelé mon fils Tapfuma.’

Netsaï — “Difficulté”. Ce terme signifie aussi “fatigué”. Selon ma façon de penser, après avoir eu quatre enfants en six ans et demi, la mère était sûrement fatiguée. Mais les difficultés que suggère le prénom ne viennent pas de l’enfant. Le père explique que sa femme avait souffert d’une grave anémie, sa mère était malade, de même que Hatina, leur premier enfant. Comme l’enfant est venue au monde pendant une période de difficultés, elle reçut ce nom ; mais il ne renfermait aucune rancœur à son égard. Prononcez donc Netsaï tout haut. N’est-​ce pas charmant ?

Prénoms dans d’autres langues

Certains parents africains donnent à leurs enfants des prénoms formés de mots européens comme Don, Précieux, Berger. Un instituteur africain dit ce qui suit concernant son fils : “Je l’ai appelé Bénédiction parce que c’est de Jéhovah que vient tout présent parfait [Jacques 1:17], et cet enfant est pour moi comme une bénédiction de Jéhovah.”

En Afrique, beaucoup de mariages se terminent par un divorce s’il n’y a pas d’enfant. Pour la plupart des gens, il semble même déshonorant de n’avoir qu’un seul enfant. Ce n’était pas l’avis de ce couple de la tribu Nsenga qui, en dix ans de mariage, n’avait qu’un seul fils, Samuel. Quand finalement leur second fils naquit, il fut appelé Lundu, ce qui a deux sens : “calme” et “retardataire”. Cela signifiait que les parents avaient vécu dans le calme pendant les six ans de retard que Lundu avait sur Samuel.

En Rhodésie, les gens qui parlent le kinyandja sont originaires de Zambie ou du Malawi, et eux aussi donnent des prénoms intéressants et agréables à leurs enfants. Citons-​en quelques-uns : Chisoni, “Compassion” ; Chifundo, “Bienfait” ; Chuma, “Riche”. Un témoin de Jéhovah, surveillant de circonscription, exprima les sentiments qu’il éprouvait à la naissance de ses jumeaux en leur donnant les noms suivants : Madalitso, “Bénédiction”, à son fils, et Chimwemwé, “Joie”, à sa fille.

C’est certainement très bien de donner à votre enfant le nom d’un personnage biblique fidèle, surtout si vous en connaissez la signification. Par exemple, Sara, “Princesse” ; Naomi, “Ma grâce” ; Daniel, “Dieu est mon juge” ; David, “Bien-aimé”. De même que les Israélites du passé, beaucoup de nos amis africains donnent à leurs enfants des noms qui ont un sens bien particulier. C’est une charmante façon de choisir des noms. Ne crains pas est une pensée encourageante et un prénom agréable pour une petite demoiselle si vous le dites en tchiChona, Musatye.

[Note]

a En tchiChona u se prononce ou. Roulez doucement les r pour garder à la langue toute sa mélodie.

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