Coup d’œil sur le monde
Les droits des Africains sont en jeu
L’Association internationale pour les droits des minorités a publié récemment un rapport intitulé “Les Témoins de Jéhovah en Afrique centrale”. Après s’être renseignée sur les persécutions et les atrocités que subissent les Témoins de Jéhovah de cette région à cause de leur christianisme apolitique, cette association a fait remarquer que “la liberté religieuse n’est pas seule en jeu (...). La suppression des Témoins de Jéhovah fait partie des tentatives de divers chefs africains visant à consolider leur dictature fondée sur un parti unique. Ces persécutions ne concernent pas seulement les Témoins de Jéhovah, mais aussi la masse des Africains qui s’intéressent à la défense et à l’extension des droits démocratiques”.
“Opération Noé II”
“Le projet a été appelé Opération Noé II, déclara John Walsh, de la Société internationale pour la protection des animaux, mais les animaux n’attendaient pas l’arche en rangs, deux par deux.” En effet, après l’achèvement du nouveau barrage sur le Bayano, au Panama, la montée des eaux obligea les animaux à se réfugier dans les arbres. Des Indiens, payés par la Société, ont sauvé de nombreux animaux, dont des individus d’espèces rares. “C’est tout une affaire pour les amener dans les bateaux, dit Walsh. Les grands félins sont dangereux et même les singes les plus petits se débattent.” En plus des centaines d’animaux ainsi sauvés, il y a les araignées et les serpents qui se laissent tomber des arbres sur les sauveteurs, quand ceux-ci passent en dessous avec les canots. Quelques Indiens ont même été piqués par des tarentules.
La mer : un garde-manger, et non une poubelle
Le Chasseur français d’août 1975 reproduisait les propos du Docteur Alain Bombard sur la grave menace que représente la pollution des mers et des océans. Par exemple, quatre-vingts pour cent de l’oxygène de l’air, indispensable à la survie de l’homme, provient de l’action de la lumière sur le phytoplancton (végétation marine). Pour cela, il faut que la lumière du soleil puisse pénétrer massivement dans la végétation marine à chlorophylle. Normalement, elle peut pénétrer jusqu’à deux cents mètres de profondeur dans les océans. Cependant, une simple couche d’hydrocarbures peut, tel un miroir, réfracter les rayons solaires et compromettre gravement la fabrication d’oxygène. Or, on évalue actuellement à près de trois millions de tonnes la quantité d’hydrocarbures qui est rejetée chaque année à la mer. Cela signifie que sur 3 600 000 kilomètres carrés, une surface double de celle de l’Europe occidentale, la mer se couvre de reflets moirés empoisonnant la flore et la faune marines. On estime également qu’en raison de l’explosion démographique l’homme devra de plus en plus tirer sa nourriture des mers et des océans. Mais pour cela encore faut-il que ce garde-manger ne devienne pas un dépotoir. D’autre part, si, avant de moissonner, on engraisse la terre et on sème, vis-à-vis de la mer on a toujours pris sans rien offrir en échange. Selon Alain Bombard, “la cueillette est devenue razzia. On ne se contente plus de pêcher : on écume, on ratisse, sans laisser à la faune maritime le temps nécessaire pour se reconstituer. Certaines techniques de pêche industrielle sacrifient délibérément quatre-vingt-dix pour cent d’œufs et d’alevins pour chacune de leurs moissons”.
La Méditerranée : une mer moribonde
Dans l’article cité plus haut, après avoir parlé des dangers qui menacent les océans et les mers en général, le Docteur Bombard a montré que ces menaces se retrouvent intensifiées dans la Méditerranée. Pourquoi ? Il rappelait que les facteurs de destruction sont fonction de la superficie de la mer, de ses marées et de la densité des habitants des pays qui l’entourent. Or, la Méditerranée est l’une des plus petites mers du monde, dont le seul apport d’eau nouvelle se fait par le détroit de Gibraltar. D’après Alain Bombard, chez certains gros thons rouges de la Méditerranée le taux de mercure enregistré dépasse nettement le seuil de sécurité et il n’est pas rare de rencontrer au large des côtes corses de petits cétacés foudroyés par ce toxique lourd. En outre, comme cette mer ne dispose d’aucun courant draineur, comme les océans, pour éliminer ses déchets, sa pollution ne cessera d’augmenter avec la croissance industrielle sur ses côtes. On prévoit déjà que dans la décennie à venir les espèces qui se reproduisent sur les franges littorales de la Méditerranée vont pratiquement disparaître. Pour Bombard, il ne s’agit pas seulement d’arrêter le processus de pollution, mais d’envisager le nettoyage des poisons accumulés sur les fonds de la Méditerranée. Il termine ainsi : “Le problème méditerranéen va nous servir de test. Si nous empêchons cette mer de mourir, nous pourrons conserver quelque espoir sur un futur possible de l’humanité. Si, au contraire, on ne fait rien pour éviter sa mort, c’est au chevet de l’Atlantique qu’il faudra bientôt se pencher.”
Un parchemin de la mer Morte bientôt rendu public
Sous ce titre, Le Figaro du 5 août 1976 parle de la publication prochaine d’un document appelé “Parchemin du temple”. Ce document, actuellement en cours de déchiffrement par le professeur Igael Yadin, archéologue israélien, a été trouvé dans une grotte par des Bédouins. Il s’agirait d’un des plus importants parchemins de la mer Morte. Il pourrait fournir de nouvelles indications sur la vie en Palestine. Jusqu’à présent, le professeur Yadin n’a rendu public que quelques passages traitant notamment des Dix Commandements et d’articles régissant la vie juive. On y trouve aussi les caractéristiques précises de la construction du temple de Jérusalem. L’article parle des textes bibliques inclus dans les manuscrits de la mer Morte et dit : “Les textes bibliques sont les plus anciens connus. Dans la plupart des cas ils sont remarquablement identiques aux traductions faites plusieurs siècles plus tard et utilisées par le judaïsme et le christianisme.”
Les dangers de la transfusion de sang
On pouvait lire dans la revue “Vie naturelle” de juillet/août 1975: “La France, 55 millions d’habitants, consomme 3 700 000 flacons de sang par an. La République fédérale allemande, 70 millions d’habitants, en consomme 2 millions. (...) Il existe en France une véritable mystique du sang qui est trop souvent considéré comme un fortifiant miraculeux qu’on donne, par exemple, au malade opéré sans qu’il en ait réellement besoin. (...) La transfusion d’un seul flacon de sang n’a 99 fois sur 100 aucun intérêt.” Quant aux dangers des transfusions, l’article disait : “Si graves que soient les dangers transfusionnels de syphilis ou de paludisme, ils ne sont rien à côté du fléau qu’est l’hépatite. (...) C’est la forme la plus grave qui est transmise par la transfusion.” À ce propos, le Docteur Alvarez, médecin consultant honoraire à la clinique Mayo, déclara : “Cette forme d’hépatite peut être si dangereuse pour la santé et même pour la vie que je ne permettrais jamais à personne de me faire une transfusion à moins que je ne la croie absolument indispensable.” On pouvait encore lire dans cet article : “Des rapports médicaux montrent qu’une foule d’autres affections, y compris le cancer et les troubles mentaux, peuvent se transmettre par le sang. Des rapports émanant de médecins d’Amérique du Sud et des États-Unis montrent que, chez les individus préalablement sains ayant reçu du sang de criminels et d’invertis, les traits de personnalité se sont modifiés au point d’en faire des dégénérés. On ne saurait trop souligner les dangers de la transfusion sanguine.”
Le coût du tabagisme
On estime que chaque année les 3,5 milliards d’habitants de la terre fument 5 milliards de kilos de tabac, soit environ 1,4 kg chacun. Chaque fumeur français dépense de 700 à 2 000 francs par an en fumée, et certains ménages (où il y a deux fumeurs) jusqu’à 4 000 francs. On peut aussi penser à ce que coûte le tabagisme quand on sait que 80 pour cent des bronchites chroniques et plus de 50 pour cent des maladies vasculaires sont dues au tabagisme. Or, en Grande-Bretagne, la bronchite chronique est responsable de la perte de 25 millions de journées de travail. Aux États-Unis, pour les fumeurs de 20 cigarettes et plus par jour, il y a (par rapport aux non-fumeurs) une majoration de perte de travail de 41 pour cent chez l’homme et de 79 pour cent chez la femme, soit une perte de 70 millions de journées de travail. N’oublions pas non plus qu’on doit au tabagisme 15 à 20 pour cent des accidents de voiture (troubles vasculaires, incidents d’allumage et d’extinction de cigarettes) et 19 à 25 pour cent des incendies (plus de la moitié des incendies de forêt). Le tabagisme est un fléau qui coûte cher.
Le plus petit cheval nain
Les chevaux miniaturisés sont nés il y a quatre siècles des caprices des grands de ce monde qui aimaient s’entourer de nains, humains et autres. Alors qu’un cheval normal mesure 1,60 m à 2 m, la plus petite pouliche naine mesure 46 cm et dépassera à peine 50 cm quand elle sera adulte. Les petits chevaux vivent aussi vieux que les grands : 25 ans en moyenne. Ils mangent beaucoup par rapport à leur taille : deux écuelles par jour de grains de millet et de maïs, de l’herbe fraîche l’été et une poignée de foin l’hiver.