Coup d’œil sur le monde
L’évolution — une hypothèse scientifique?
Dans son livre L’évolution est-elle une hypothèse scientifique, R. Serville, docteur ès sciences physiques, aborde le problème de l’origine de la vie en ces termes: “Les évolutionnistes franchissent allégrement le seuil de la Vie! Certes, la vie utilise la matière et obéit à ses lois, mais elle obéit, en plus, à des lois propres qui résultent du fait que l’être vivant est de la matière organisée. Le propre du vivant est de créer une structure improbable, qui se développe et se maintient en soutirant au milieu environnant sa nourriture. Les phénomènes matériels expliquent le comment, mais ne donnent pas le pourquoi, la cause véritable. (...) La micro-évolution est dans l’impossibilité d’expliquer le passage de nombreux seuils: de l’émergence de la vie, de la génération sexuée, du système nerveux central, de l’homme raisonnable. (...) Il est évidemment impossible de décrire la première cellule, mais il est certain que l’organisation et le fonctionnement sont identiques pour toutes les cellules puisque les impératifs sont les mêmes: nutrition, régulation, reproduction. Ces trois impératifs sont les conditions nécessaires et suffisantes de tout être vivant.” Après avoir passé en revue les problèmes que posent la nutrition, la régulation et la reproduction de la cellule, l’auteur conclut en ces termes: “À mesure que les biologistes modernes découvrent la complexité de plus en plus grande du fonctionnement de la cellule et des organes, ils font de plus en plus la preuve que l’Évolution ne peut pas expliquer les faits biologiques.”
“Évolution ou création?”
Ce titre est celui d’un ouvrage savant rédigé par Jean Flori et Henri Rasolofomasoandro dans lequel les auteurs consacrent un chapitre à l’origine de la vie. On peut lire entre autres ces lignes: “Si l’on considère qu’il y a vie lorsque l’ADN existe, on peut très bien calculer la probabilité de l’apparition de la vie par hasard et par mutations, car on connaît la structure chimique de l’acide désoxyribonucléique (ADN). (...) Salisbury a calculé la probabilité d’apparition d’une telle molécule d’ADN dans l’univers pour une période de quatre milliards d’années. Il a trouvé que cette probabilité était de 10− 585. Cela signifie que cette probabilité extrêmement faible correspond à une véritable impossibilité. (...) On nous objecte parfois que de tels calculs n’ont aucune signification, puisque la vie existe bel et bien. Mais là encore nous soulignons la faute de raisonnement: la vie existe, et elle est quasiment inexplicable si l’on se refuse à accepter l’idée d’un Dieu créateur. Voilà ce qui ressort de ces calculs. Car enfin, ceux qui nient l’existence de Dieu devraient bien voir, par de tels calculs, que leur hypothèse ne reçoit guère l’appui des données scientifiques elles-mêmes.”
La création — vérité scientifique
Le docteur Henri Bon, auteur du livre La création. Vérité scientifique au XXe siècle, dénonça, il y a quelques années, l’impossibilité de la génération spontanée. Il exposait alors ces arguments, qui sont toujours valables: “Toute substance vivante est une protéine essentiellement composée de Carbone, d’Hydrogène, d’Oxygène et d’Azote. Lecomte du Noüy a établi le calcul des probabilités, les chances existant pour qu’une telle molécule dissymétrique puisse se former: ‘Pour qu’une telle probabilité se produisît, il faudrait envisager un volume de substance qui dépasse toute imagination: celui d’une sphère dont le rayon serait si grand que la lumière mettrait 1082 années à le parcourir. C’est-à-dire incomparablement plus grand que tout l’univers, y compris les galaxies les plus éloignées (...). La probabilité de voir se former sous l’action de l’agitation thermique une seule molécule de dissymétrie élevée est donc pratiquement nulle.’ La moindre molécule vitale est d’ailleurs bien plus complexe que celle envisagée par Lecomte du Noüy; on peut donc conclure à l’impossibilité de sa genèse spontanée au point de vue mathématique. Sur un terrain moins spéculatif, il y a encore des difficultés à cette génération spontanée. Ce sont les limites assez étroites de température compatibles avec la vie. Les formes inférieures peuvent subsister sous des températures comprises entre − 260° et + 140°. Mais pour vivre réellement, il faut réduire considérablement ces limites; les températures optima semblent devoir se situer entre 10° et 60°. De toute façon, ces conditions existent aussi bien de nos jours qu’à l’époque où la vie est apparue sur la Terre. La persistance de formes primitives jusqu’à nos jours en est le témoignage.”
Quatre problèmes posés par l’origine de la vie
Dans L’origine de la vie, Joël de Rosnay résume en quatre points les critiques portées contre les théories évolutionnistes sur l’origine de la vie: “(1). Les composés organiques essentiels à la vie: sucres, graisses, protéines et acides nucléiques, sont exclusivement fabriqués aujourd’hui par les êtres vivants. Comment ont-ils pu apparaître en leur absence? (2). (...) [Les végétaux très primitifs, tels que les algues] nécessitent à la fois un système d’extraction de l’énergie solaire et un système complémentaire d’utilisation de cette énergie. Ils auraient dû, dès l’origine, être très complexe donc très improbables. D’autre part, l’agent essentiel de la photosynthèse est la chlorophylle, exclusivement fabriquée par les êtres vivants! (3). Pour synthétiser en permanence des molécules complexes, base de la matière vivante, il faut (...) de l’énergie. Or la source universelle d’énergie utilisée par la vie — (l’ATP) — est un produit des êtres vivants; et sa fabrication à l’intérieur de la cellule exige un mécanisme compliqué. (4). Les réactions vitales, même chez les organismes les plus simples, sont catalysées par des enzymes. Elles se réalisent à des températures modérées mais à des vitesses extrêmement grandes. Or, les enzymes tirent leur information des acides nucléiques qui sont eux-mêmes assemblés par des enzymes! Qui était là le premier?”
L’alcoolisme progresse chez les jeunes
Le Figaro rapporte les conclusions d’une commission de l’Académie nationale de médecine, “qui se déclare préoccupée par la persistance de l’abus des boissons alcooliques dans toutes les classes de la société, sans distinction d’âge ni de sexe”. “En 1977, dit l’article, il a été consommé l’équivalent de 24,2 litres d’alcool absolu par habitant au-dessus de 20 ans, ce qui place notre pays en tête de la consommation mondiale. L’alcoolisme progressif se manifeste sous une forme camouflée, à un âge de plus en plus précoce. (...) L’alcoolisme ne préoccupe pas que les responsables français. Sa progression est notée dans tous les pays. Ainsi, les Hollandais font savoir que leur consommation vient de dépasser celle des Polonais. Selon leurs statistiques, les plus grands buveurs sont, dans l’ordre et après les Français: les Portugais, avec 14,1 litres, les Luxembourgeois, 13,4 litres, les Italiens, 12,7 litres, les Allemands de l’Ouest, 12,5 litres, ceux de l’Est, 8,1 litres, les Autrichiens, 11,2 litres. Les plus sobres seraient les Sud-Africains, avec une ration de 2,3 litres par habitant.” Après avoir énuméré les mesures préventives et dissuasives prises pour enrayer ce fléau, l’article conclut par cette intéressante réflexion: “Émettre des vœux, se lamenter et sévir, c’est un premier pas. Mais il reste à découvrir pourquoi l’humanité cherche si désespérément à se perdre dans l’alcool. Si l’on veut porter un vrai secours, il faut apprendre à déchiffrer l’appel que représente l’alcool.”
Un livre terrifiant
La revue L’antivivisection a publié récemment un compte rendu d’un livre anglais dont le titre peut se traduire par “Bébés à brûler, le commerce de l’avortement en Grande-Bretagne”. Les auteurs, deux journalistes, nous apprennent qu’aux États-Unis, “au moment où nous écrivons ce livre, les avortements sont autorisés à n’importe quel moment de la grossesse. (...) Il n’est pas inhabituel que l’avortement soit pratiqué alors que les femmes sont entrées dans la phase de travail, même si la grossesse a atteint 9 mois et demi”. Interviewé par les deux journalistes, le docteur Malcom Ridley, de Boston, a fait ces révélations: “Il y a deux sortes de rackets subsidiaires qui sont exploités. L’un d’entre eux pratique les avortements le plus tard possible, juste avant la naissance et garde le bébé vivant, bien que la mère croie qu’on l’a tué. Par la suite le bébé sera introduit dans un circuit d’adoption et sera vendu de telle sorte que nous empochons l’argent. (...) L’autre racket consiste à vendre les enfants nouveau-nés dans les mêmes conditions que ci-dessus, pour l’expérimentation. Les bébés sont officiellement morts. Aussi peut-on les garder vivants puisqu’ils ne sont pas officiellement nés. Ils peuvent alors être soumis à toutes sortes d’expériences de vivisection et utilisés pour tester de nouveaux traitements.” Ce médecin révéla que les bébés sont éliminés juste avant qu’ils ne commencent à marcher. On les jette dans l’incinérateur (d’où le titre du livre). L’un des journalistes se présenta ensuite comme le délégué d’une fabrique de savon de la banlieue londonienne. “En effet, il avait appris que le ‘gynécologue’ vendait les nouveau-nés vivants pour en faire du savon. (...) Pour le faire parler, Litchfield [l’un des journalistes] venait lui proposer un prix d’achat des bébés plus élevé.” Voici une conversation que Litchfield enregistra sur un magnétophone caché dans sa serviette: “Un matin, j’avais quatre nouveau-nés dans cette pièce, entre 6 mois et demi et 7 mois, parfaitement constitués et qui braillaient à tue-tête. Je n’avais pas le temps de les tuer. La loi est dure. Elle oblige de les incinérer, mais vraiment c’était dommage de gaspiller toute cette matière grasse!” Écœuré par ce trafic, le docteur Ridley observa “que tout cela était le résultat de la mentalité abortive”. “Vous cessez de voir le bébé autrement que comme un matériel brut. Vous devenez conditionné, de telle sorte que le bébé est réduit à la dimension d’un objet inanimé, une marchandise.” Il ajouta: “Le monde devrait se réveiller en présence de ce qui se prépare. Le grand danger est de croire que cela va rester confiné à l’Amérique.”