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  • g77 8/10 p. 16-21
  • Dilemme entre les deux amours de ma vie

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  • Dilemme entre les deux amours de ma vie
  • Réveillez-vous ! 1977
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Réveillez-vous ! 1977
g77 8/10 p. 16-21

Dilemme entre les deux amours de ma vie

LA VOIX du metteur en scène retentit dans les haut-parleurs : “Coupez ! On recommence cette scène, les enfants. Et cette fois, un peu plus d’entrain. Il faut que le spectateur s’agite dans son fauteuil comme s’il avait peur d’être la prochaine victime de Dracula !”

Cela se passait en juillet 1973, à Londres, pendant le tournage du film Vampira où je jouais avec David Niven. Je voyais se réaliser l’ambition de toute ma vie.

Déjà, au lycée, j’avais décidé de faire carrière dans le spectacle. À la fin de mes études, en 1966, j’ai rejoint un groupe de chanteurs, les Doodletown Pipers. Nous avons fait des tournées aux États-Unis, au Canada et à Porto Rico, nous produisant dans des boîtes de nuit et des théâtres très réputés. Mais, en 1968, j’ai quitté ce groupe en quête de quelque chose de mieux.

George Schlatter, producteur de Laugh-In, l’émission de télévision la plus populaire de l’époque, insista pour que je fasse partie de sa famille de “fou-fous”, comme il appelait affectueusement les membres de sa troupe. J’étais juste remise d’un accident d’automobile qui avait causé la mort d’un de mes amis, et j’étais très déprimée. Cette offre venait à point nommé. Durant toute une saison, je suis devenue célèbre à la télévision américaine sous le nom de “la fille en bikini”.

Les offres d’engagement se multiplièrent. En 1969, Bob Hope m’emmena dans sa tournée annuelle au Viêt Nam pour divertir les troupes. Ensuite, je me suis produite à Las Vegas en compagnie de vedettes comme Eddie Fischer, Alan King et Buddy Hackett. Mon numéro consistait en trente minutes de chant, de danses et de sketches.

Un jour, en 1973, mon impresario reçut un coup de téléphone de Londres. Jeremy Lloyd, l’un des auteurs de Laugh-In, avait écrit le scénario d’un film d’horreur satirique et il voulait que j’en sois la vedette. Il trouvait que j’étais la seule à pouvoir jouer le rôle de Vampira, la femme de Dracula. J’ai accepté avec enthousiasme : c’était la chance de ma vie. Jusque-​là, je n’avais joué que dans deux films tout à fait mineurs et qui n’avaient pas attiré l’attention.

Le tournage devait avoir lieu à Londres et durer deux mois. C’est ainsi que, début juillet, j’ai fait mes bagages et je me suis mise en route, sans me douter à quel point ma vie allait être transformée, ni quelles décisions difficiles il me faudrait prendre.

Début d’un amour

Je devais bientôt rencontrer des personnes avec qui j’allais établir des relations chaleureuses, affectueuses, plus étroites même qu’avec les membres de ma propre famille. Comprenez-​moi bien : j’ai eu la chance d’avoir une famille merveilleusement unie, un père qui nous a soutenus et guidés, mes frères et moi, et une mère attentive à nos besoins et à notre éducation. Mais mes rapports avec mes nouveaux amis incluaient une dimension supplémentaire, une dimension spirituelle. Ma cousine Peggy se trouvait à l’origine de tout cela.

Peggy faisait également partie du monde du spectacle et elle avait mené la vie “libre” qui caractérise ce milieu. Puis, soudain, en 1972, elle avait changé du tout au tout. Elle s’était mise à étudier la Bible. Plutôt sceptique, je l’ai observée un bon bout de temps, convaincue que ce changement ne durerait pas. Mais je me trompais, si bien que finalement j’ai accepté d’étudier la Bible avec elle pour voir de quoi il s’agissait.

Nous n’avions étudié que trois ou quatre fois quand j’ai reçu le coup de téléphone de Londres. En route pour l’Angleterre, j’avais à l’esprit l’encouragement de Peggy : “Continue d’étudier.” Le lendemain de mon arrivée, un lundi, j’ai téléphoné aux Témoins de Jéhovah. Mon interlocuteur, très aimable, a noté mon adresse et a promis que quelqu’un allait me contacter.

Le jour même, Una m’a appelée. “Venez donc ce soir, me dit-​elle, nous allons préparer ‘l’étude de La Tour de Garde’.” L’étude de “La Tour de Garde” ? Je ne savais pas de quoi elle parlait, mais j’ai tout de même accepté de venir.

J’ai trouvé chez elle tout un groupe de jeunes. Robin et Una ont quatre enfants, dont trois sont à peu près de mon âge. Ils m’ont littéralement adoptée. Bien que j’aie continué à demeurer à l’hôtel, je dînais souvent chez eux et j’aidais à faire la vaisselle et à tout remettre en état ; je me sentais la bienvenue, membre de la famille, et cela me touchait beaucoup.

Una étudiait la Bible avec moi, à l’aide du livre La vérité qui conduit à la vie éternelle. C’était merveilleux d’apprendre que Dieu a un dessein et que la terre sera bientôt bénie par son Royaume, et aussi de comprendre que Dieu est une personne réelle et qu’il a un nom : Jéhovah (Ps. 83:18) ! Je trouvais toutes ces choses si passionnantes que je suis mise à en parler à tout le monde sur le plateau.

Una m’informa qu’une assemblée internationale des Témoins de Jéhovah aurait lieu au stade de Twickenham du 1er au 5 août et elle m’invita à y assister. Justement, c’étaient les seuls jours de congé que je pouvais prendre de tout le mois. Alors, j’y suis allée.

Plus de soixante-dix nations étaient représentées, et pourtant, tous les assistants se saluaient et se congratulaient comme s’ils se connaissaient depuis toujours. On ne voyait de forces de police nulle part, ni de détritus par terre. Pas de poussées, de bousculades ou de jurons, et pourtant plus de 50 000 personnes étaient rassemblées. Je n’en croyais pas mes yeux. Je n’avais jamais connu une telle ambiance. En outre, les discours étaient intéressants, particulièrement les représentations bibliques.

Le jour où j’ai repris le travail, je me suis précipitée toute joyeuse dans le salon de maquillage en racontant toutes les choses que j’avais vues et entendues. La pièce se vida. Nullement ébranlée, j’ai continué à parler de ces choses à tous ceux qui voulaient bien écouter. Pour moi, s’il existait une vraie religion, elle ne pouvait produire que des gens comme les Témoins de Jéhovah. Je commençais à aimer, non seulement ces personnes, mais aussi le Dieu qu’elles représentaient.

Un amour différent

“Veux-​tu te déplacer un peu sur la gauche, s’il te plaît ? Je voudrais exactement la clarté qui convient à un visage aussi exquis.” C’était la voix de D., le directeur de la photographie, celui qui filme tout ce que vous voyez sur l’écran.

Je n’avais pas fait particulièrement attention à lui avant cet après-midi-​là. Caché derrière sa grosse caméra, il ne m’avait guère adressé la parole. Mais, l’observant à visage découvert, j’ai commencé pour la première fois à le “remarquer”. Il était vraiment très beau : grand, brun, séduisant.

J’ai toujours été attirée par les hommes plus âgés, mûrs, du type réservé et solitaire. En y réfléchissant, je m’aperçois que D. était pratiquement le seul homme de notre équipe à ne pas m’avoir fait des avances. Évidemment, à partir de ce moment, je l’ai trouvé extraordinairement séduisant. Et qui plus est, il avait la réputation d’être parmi les meilleurs directeurs de la photographie d’Europe.

Quelque temps plus tard, un après-midi, D. m’a invitée à aller prendre quelque chose avec lui dans un café voisin. Ou, plus précisément, c’est moi qui me suis invitée, car j’étais très hardie. Lui, par contre, était d’une timidité incroyable, autre qualité qui m’attirait. Jour après jour, nous avons commencé à déjeuner ensemble, riant et bavardant sur les sujets les plus insignifiants ; peu nous importait, pourvu que nous soyons ensemble. Mais pendant tout ce temps, le soir, je continuais mon étude de la Bible.

J’ai donc commencé à parler de sujets bibliques. Chaque jour je lui expliquais avec enthousiasme les merveilles que Dieu a prévues pour ceux qui le servent et son dessein de refaire de la terre un paradis. D. m’écoutait toujours attentivement, opinant du bonnet chaque fois que je lui demandais s’il aimerait connaître ces conditions.

Nous dînions dans les restaurants les plus chics d’Europe. L’argent ne comptait pas. Et il m’offrait toujours les cadeaux les plus beaux, les plus raffinés. Cet homme était un vrai trésor ! Bon, généreux, tendre, attentionné et chaleureux. Son sens subtil de l’humour, typiquement britannique, était charmant. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un de semblable. Pour la première fois de ma vie, je commençais à penser sérieusement au mariage. Je me sentais pleinement heureuse en sa compagnie.

Un samedi après-midi du mois d’août, tandis que nous descendions lentement la Tamise sur un canot, D. m’a demandée en mariage. Ma première pensée a été : “Comme ce sera merveilleux de vivre éternellement dans le paradis avec lui !” J’avais dans le cœur cette promesse de la Bible : “Les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours.” — Ps. 37:29.

Mes deux amours grandissent

Le tournage du film achevé en septembre, je suis rentrée à Los Angeles pour mettre mes affaires en ordre. Nous nous écrivions régulièrement, au moins trois fois par semaine. Son absence me rendait plus consciente encore de la profondeur de mon amour pour lui. Mais, parallèlement, je m’engageais plus à fond dans l’étude de la Bible et la fréquentation des Témoins de la congrégation locale.

Frank et Annette, le couple avec qui j’étudiais la Bible en Amérique, étaient des prédicateurs à plein temps et je n’ai pas tardé à passer beaucoup de temps avec eux dans leur activité. J’y trouvais une grande joie. En conséquence, les lettres que j’envoyais à mon fiancé parlaient principalement de ce que je prêchais à autrui.

Lorsque je lui écrivais, je lui disais combien ce sera merveilleux de vivre sous le Royaume de Dieu où la volonté de Jéhovah se fera sur la terre, comme le dit le Notre Père (Mat. 6:9, 10). Le Royaume de Dieu mettra bientôt fin à toutes les formes actuelles de gouvernement, lui expliquais-​je, car la Bible dit : “Le Dieu du ciel établira un royaume qui ne sera jamais supprimé. Il écrasera et mettra fin à tous ces royaumes, et lui-​même subsistera jusqu’à des temps indéfinis.” (Dan. 2:44). Ensuite, après l’établissement de son gouvernement, Dieu “essuiera toute larme de leurs yeux [les yeux des hommes], et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus”. — Rév. 21:4.

Ces promesses étaient devenues si importantes pour moi que je désirais de tout mon cœur qu’il se mette à l’étude de la Bible pour les connaître et y croire. Je lui avais envoyé l’adresse et le numéro de téléphone de Robin. Cependant, chaque fois que je me renseignais, Robin m’informait qu’il n’avait jamais essayé de le contacter. J’étais déçue.

Le 5 janvier 1974, j’ai symbolisé l’offrande de ma personne à Jéhovah Dieu par le baptême. Trois mois plus tard environ, mon fiancé est arrivé aux États-Unis. Il travaillait au tournage d’un film ; après quoi, il avait l’intention de me ramener en Angleterre où il avait acheté un château et fait d’autres préparatifs en vue de notre mariage.

J’étais bouleversée à l’idée de le revoir. Je ne savais que faire. J’ai supplié Frank de m’accompagner, car je commençais à être sérieusement troublée par le manque d’intérêt de mon fiancé pour les choses spirituelles. Avec tact, Frank m’a expliqué que c’était à moi de clarifier la situation, en fonction de la connaissance et de l’amour que j’avais pour les lois et les principes justes de Dieu. Il m’a assuré, toutefois, que Jéhovah serait avec moi. — I Cor. 10:13.

Tout se passa exactement comme je me l’étais imaginé. Dès l’instant où je revis mon fiancé, mon cœur se mit à battre si fort qu’il me semblait que tout le monde dans la salle pouvait l’entendre (Cant. 4:9). Oui, je l’aimais toujours autant. Ouvrant les bras, il voulut m’enlacer tendrement. Immédiatement, je tendis la main droite... et nous nous sommes serré la main. La surprise se lisait sur son visage.

Ma position s’affirme

Il m’invita à déjeuner pour mettre le dernier point à nos projets. Je voulais être bien sûre que le restaurant serait convenablement éclairé et plein de monde. D’ailleurs, nous finîmes par nous asseoir à la terrasse d’un café.

“Bien des choses sont arrivées depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, lui ai-​je dit. Je t’ai parlé de mes nouvelles croyances et de l’importance de se conformer aux conditions requises par Jéhovah si nous voulons obtenir sa faveur. Aussi, j’ai quelque chose à te dire maintenant, et j’apprécierais beaucoup que tu me laisses terminer.”

Puis, j’ai entrepris de lui expliquer que le mariage est une institution divine et que les lois de Dieu doivent être respectées pour que notre mariage soit une réussite (Gen. 1:27, 28 ; 2:22-24 ; Mat. 19:4-6). J’ai ajouté que pour plaire à mon Créateur, je ne pouvais me marier qu’avec un homme qui était lui-​même serviteur de Dieu. La Bible ordonne aux chrétiens de se marier “dans le Seigneur seulement” et elle ajoute : “Ne formez pas avec les incroyants un attelage mal assorti. En effet, quels rapports y a-​t-​il entre la justice et le mépris de la loi ? Ou quelle association y a-​t-​il entre la lumière et les ténèbres ?” — I Cor. 7:39 ; II Cor. 6:14.

En outre, j’ai insisté de nouveau sur les règles de conduite que la Bible donne aux célibataires. Ils n’ont pas le droit d’avoir des rapports sexuels, ce privilège étant réservé aux personnes mariées (Héb. 13:4). J’ai expliqué également que la Bible nous met en garde contre l’impureté et l’inconduite. — Gal. 5:19-21.

Pendant toute la matinée, j’avais prié Dieu de m’aider à expliquer ces choses. Et comme je lui étais reconnaissante maintenant de m’avoir rappelé à l’esprit tout ce que je voulais dire ! Mais c’était l’heure pour mon fiancé de retourner à son travail. “Dînons ensemble ce soir, s’il te plaît, me dit-​il, nous en reparlerons. Il y a tant de choses que je ne comprends pas encore très bien, ma chérie.” Il semblait très sincère.

Dans ma voiture, tandis que je roulais doucement vers la maison, j’étais fière de moi. Mais mon fiancé m’avait beaucoup déçue. J’avais espéré qu’il m’aurait dit : “Quand est-​ce que je commence à étudier la Bible ?” J’ai donc demandé à Jéhovah dans une prière que, s’il le fallait, il efface complètement de mon cœur l’attirance et l’amour que j’éprouvais pour cet homme.

Je suis heureuse de ma décision

D. me rappela à sept heures et demie. Il voulait venir me chercher. Mais j’étais déterminée à connaître exactement ses intentions avant de décider quoi que ce soit. J’ai donc insisté pour qu’il me dise pourquoi il n’avait jamais contacté Robin en vue d’une étude biblique, ni jamais fait allusion aux questions spirituelles dont je l’avais si souvent entretenu dans mes lettres. Je lui ai dit qu’il fallait qu’il me réponde ou bien qu’il renonce à nos projets de mariage. Il y eut un long silence.

Enfin, il me dit : “Si je te disais pourquoi, tu sauterais au plafond.” Notre conversation s’enlisa un moment, jusqu’à ce que, à mon insistance, il lâchât : “J’appartiens à une église spirite depuis plusieurs années.”

Puis il me raconta que depuis vingt ans il était constamment en contact avec son père décédé. Il croyait que son père avait survécu sous forme d’esprit et que c’était avec lui qu’il communiquait. D’ailleurs, il avoua ne pas croire en Dieu.

J’étais abasourdie ! Pendant des mois il m’avait caché ses véritables sentiments sur la religion et sur ses croyances, comprenant sans doute que je refuserais de l’épouser si je les connaissais. J’avais le sentiment d’avoir été dupée. Je venais de frôler une union qui n’aurait jamais pu m’apporter ce que j’attendais du mariage, c’est-à-dire ce que possédaient Robin et Una, ainsi que Frank et Annette. Tandis que je l’écoutais calmement, tout vestige du penchant que j’avais si fortement ressenti pour lui commença à s’évanouir.

Alors, je me suis mise à lui parler comme je l’aurais fait avec quelqu’un que j’aurais rencontré en prédication. Je lui ai expliqué qu’il était en grand danger, lui décrivant l’origine du spiritisme. Je lui ai dit que son père décédé était inconscient et que rien de lui n’était vivant quelque part puisque la Bible déclare : “Les vivants, en effet, se rendent compte qu’ils mourront ; mais quant aux morts, ils ne se rendent compte de rien du tout.” — Eccl. 9:5 ; Ézéch. 18:20.

Donc, comme je le lui ai expliqué, ce n’était pas avec son père qu’il communiquait, mais avec un esprit mauvais qui se faisait passer pour son père (II Cor. 11:14, 15 ; Éph. 6:11, 12). Évidemment, j’insistais sur le fait qu’il existe un vrai Dieu et que, quoi qu’il ait pu faire dans le passé, s’il se tournait vers Jéhovah avec le désir de le servir, il l’accueillerait volontiers. — És. 55:7.

Aussitôt après lui avoir dit au revoir et raccroché, j’ai remercié Jéhovah pour la sagesse de ses principes qui m’avaient épargné une grave erreur que j’aurais regrettée toute ma vie. Bien qu’il ait essayé de garder le contact avec moi, je n’ai jamais voulu le revoir. Je suis très heureuse d’avoir tenu ferme ma décision d’obéir au principe biblique de se marier “dans le Seigneur seulement”. — I Cor. 7:39.

Un déroulement inattendu

À peu près à cette époque, j’ai reçu un coup de téléphone de l’American Broadcasting Company, la chaîne américaine de télévision A.B.C. Quelques mois, plus tôt, avant mon baptême, j’avais fait un bout d’essai pour la télévision et maintenant les producteurs voulaient de moi pour un feuilleton. Je me trouvais donc engagée sous contrat à jouer le rôle de Christie Love, et je ne pouvais me soustraire à cette obligation légale. Toutefois, j’ai refusé de jouer toute scène qui violerait les principes des Écritures. Voici le commentaire du Sunday News de New York à ce sujet :

“Quand la production de la série a commencé, elle a refusé d’incarner le personnage d’une Christie Love bagarreuse. Elle a demandé qu’on supprime toute violence du scénario et ne voulut pas être mêlée à des mensonges, bien que Christie Love, en tant qu’agent secret, ait dû user de tromperie. Elle a refusé d’élever la voix devant un supérieur et a insisté pour garder une tenue modeste en tout temps et estomper la sensualité naturelle de son personnage.”

La série fut diffusée dans tout le pays pendant vingt-six semaines. Parfois, c’était une course fiévreuse contre la montre pour enregistrer un feuilleton hebdomadaire d’une heure, mais il était bien compris par tous que les soirs où j’avais des réunions chrétiennes je partirais à dix-sept heures, quoi qu’il arrive. C’était dans mon contrat. Je n’ai jamais manqué les réunions et, malgré un emploi du temps chargé, j’ai tout de même pu consacrer beaucoup de temps à la prédication.

Une vie heureuse et bien remplie

Je peux dire en toute franchise que je suis merveilleusement heureuse aujourd’hui. J’ai beaucoup d’amis sincères et j’ai vécu des expériences magnifiques. Entre autres, j’ai pu contribuer à faire connaître les terribles persécutions que subissent les Témoins de Jéhovah au Malawi et au Bénin. Depuis l’année dernière, j’ai la joie d’être pionnier ordinaire, c’est-à-dire prédicateur à plein temps. Quelle satisfaction de voir trois personnes avec qui j’ai étudié la Bible vouer leur vie à Jéhovah et se faire baptiser !

Je suis convaincue que le meilleur mode de vie consiste à mettre en pratique les conseils de la Bible. Ainsi, j’ai pu acquérir une conscience pure et nette devant Dieu, ce qui est pour moi plus important que tout. Oui, Jéhovah est fidèle, et on ne peut retirer que des bienfaits à se laisser guider par ses instructions pleines d’amour. — D’une de nos lectrices.

[Entrefilet, page 18]

“Nous dînions dans les restaurants les plus chics d’Europe. L’argent ne comptait pas.”

[Entrefilets, page 19]

“Il avait acheté un château et fait d’autres préparatifs en vue de notre mariage.”

“Nous avons fini par nous asseoir à la terrasse d’un café.”

[Entrefilet, page 20]

“J’étais déterminée à savoir exactement quelles étaient ses intentions avant de décider quoi que ce soit.”

[Illustration, page 21]

J’ai souvent parlé à la radio et à la télévision pour faire connaître les persécutions que subissent les Témoins de Jéhovah en Afrique.

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