BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w78 15/6 p. 5-7
  • Peut-on réussir à rééduquer des prisonniers?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Peut-on réussir à rééduquer des prisonniers?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
  • Intertitres
  • Document similaire
  • LA PRISON D’IWAHIG
  • LA PRÉDICATION À IWAHIG
  • UNE RÉÉDUCATION RÉUSSIE
  • POURQUOI CE CHANGEMENT?
  • Un gangster bénéficie d’une grâce présidentielle
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
  • La rééducation d’un détenu — comment est-elle possible ?
    Réveillez-vous ! 1975
  • Réussite d’un programme de rééducation
    Réveillez-vous ! 1977
  • “ Vous m’avez fait changer d’opinion sur les Témoins de Jéhovah ”
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1999
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
w78 15/6 p. 5-7

Peut-​on réussir à rééduquer des prisonniers?

“JE M’ESTIME complètement libre! Je suis libéré des ténèbres qui me tenaient captif auparavant.”

“Chaque jour de ma vie est heureux!”

C’est ainsi que s’expriment deux détenus de la colonie pénitentiaire d’Iwahig, aux Philippines. Tous deux ont été condamnés pour meurtre et ont passé de longues années en prison. Mais ils ont trouvé quelque chose qui leur a procuré plus de joie que tout ce qu’ils ont pu posséder auparavant, durant leurs années de liberté.

LA PRISON D’IWAHIG

La prison et colonie pénitentiaire d’Iwahig — ainsi qu’on l’appelle très exactement — est différente de bon nombre d’autres prisons. Le pénitencier est situé sur l’île de Palawan, cette longue île de l’archipel des Philippines qui s’étale au sud-ouest, jusque dans la mer de Chine; il occupe 38 612 hectares et peut accueillir environ 5 000 détenus. Ceux-ci d’ailleurs sont appelés “colons” (puisqu’ils habitent une “colonie”), terme que l’on préfère à celui de prisonnier.

La quasi-totalité de l’aire de détention ne comporte ni murs élevés ni barreaux. Il n’y a pas de gardiens armés et nombre de pensionnaires sont libres de leurs allées et venues. Certains ne portent aucun uniforme. La plupart vivent dans des pavillons et travaillent à produire les récoltes principales de la colonie: riz, maïs, coprah, bois de construction, rotin, et un certain bambou de petite taille.

Les colons reçoivent chaque mois une petite somme d’argent, qu’ils peuvent arrondir, par exemple en fabriquant puis en vendant des objets d’artisanat. Quelques-uns, qui se sont montrés dignes de confiance et sont capables de pourvoir à la subsistance des leurs, ont la permission de faire venir les membres de leur famille et de les installer dans la colonie. Ces familles habitent des appartements du genre duplex; on leur fournit gratuitement toutes les provisions dont elles ont besoin, et leurs membres peuvent, s’ils le désirent, travailler la terre ou élever des bêtes pour supporter une partie des dépenses.

Une discipline est maintenue, mais les règles en sont assouplies au fur et à mesure que le colon prouve qu’on peut lui faire confiance. Certains colons collaborent même à l’organisation de la colonie. De plus, différents métiers sont enseignés, et on apprend aux analphabètes les notions élémentaires de lecture, d’écriture et d’arithmétique. Les loisirs sont permis: on peut entre autres se baigner, pratiquer divers sports de compétition, participer à des programmes musicaux ou encore à des pique-niques; quant aux réunions religieuses, certaines sont autorisées le dimanche.

Depuis des années, Iwahig est un terrain de choix pour l’œuvre des Témoins de Jéhovah, œuvre qui consiste à faire des disciples. Mais comment a débuté cette activité des Témoins de Jéhovah?

LA PRÉDICATION À IWAHIG

De nombreuses personnes ont participé à cette activité au fil des années: l’une des premières fut Domingo Obispoa. Il purgeait une longue peine à la prison de Muntinlupa, près de Manille; il se mit à assister aux réunions organisées dans cette prison par un ancien des Témoins de Jéhovah qui habitait dans la région. Finalement, il accepta ce qu’il apprenait dans la Bible et devint Témoin. Puis, quand on le transféra à Iwahig, il partagea les connaissances acquises avec d’autres.

Dans un autre cas, un homme qui avait été Témoin de Jéhovah fut exclu de sa congrégation à cause de sa mauvaise conduite. Il commit un crime très grave et fut emprisonné. En prison, il commença à se repentir, exactement comme l’avait fait le roi Manassé dans les temps anciens (II Chron. 33:10-13). Finalement, quand cet homme fut transféré à Iwahig, il contacta les anciens de la congrégation de Puerto Princesa, et ils purent se rendre compte que son repentir était réel. On accepta donc sa réintégration en tant que Témoin de Jéhovah et il se mit à prêcher au sein de la colonie.

On peut citer aussi cet homme qui se sauva d’Iwahig. Il alla s’installer dans une ville de Palawan pour y mener la vie d’un simple citoyen. Un Témoin de Jéhovah le rencontra au cours de sa prédication et ce condamné en fuite crut à ce qu’il entendit. Sa conscience se mit alors à le tourmenter, aussi consulta-​t-​il un ancien de la congrégation. Que devait-​il faire?

Ce chrétien mûr le conseilla sur la base de ce qu’écrivit l’apôtre Paul dans sa lettre aux Romains, au chapitre 13 et au verset premier Ro 13:1. Il vit qu’un vrai chrétien a la responsabilité de rendre les choses de César à César. Aussi, accompagné de quelques amis chrétiens, il revint à la colonie pour se rendre. Il est maintenant un prisonnier digne de confiance et on lui a demandé d’enseigner d’autres détenus. Saisissant l’occasion que lui donne sa fonction, il en profite pour répandre le message du vrai christianisme.

La plupart de ceux qui deviennent maintenant Témoins de Jéhovah à Iwahig ont été touchés par la prédication qui s’effectue dans la colonie elle-​même. L’un des hommes reçut en mains propres le dépliant intitulé “La vie n’a-​t-​elle rien d’autre à nous offrir?”. Surpris de constater que les Témoins de Jéhovah étaient actifs en prison, il accepta d’étudier la Bible à l’aide de l’auxiliaire “La vérité qui conduit à la vie éternelle”. Réagissant aux choses qu’il apprenait, cet homme changea petit à petit sa vie, jusqu’à remplir les conditions requises pour se faire baptiser.

Une véritable prédication de maison en maison (ou de pavillon en pavillon) est interdite dans la colonie. Cependant on fait l’appel deux fois par semaine, et à cette occasion toute la colonie est rassemblée pour vérifier que personne ne manque. C’est le moment qu’utilisent les Témoins détenus pour prêcher à leurs compagnons. Ils conduisent des études bibliques sous les arbres ou encore sur les gradins de la place centrale.

De plus, tous les dimanches, les anciens de la congrégation de Puerto Princesa ont la permission de conduire, à l’intérieur de la prison, une étude de la Bible à l’aide du périodique La Tour de Garde. Les personnes qui s’y intéressent sont invitées à y assister. Avant, on tenait ces réunions dans la bibliothèque du pénitencier, mais comme l’administration apprécie réellement l’œuvre réalisée par les Témoins de Jéhovah, elle a pris les dispositions nécessaires pour qu’une grande Salle du Royaume soit construite aux frais de la colonie.

Depuis peu, les colons ont la permission des autorités d’assister aux assemblées de circonscription des Témoins de Jéhovah, bien que celles-ci se tiennent en dehors de la prison. Les anciens de la congrégation voisine acceptent de se porter garants pour ces personnes, et les détenus ne sont accompagnés que d’un seul garde non armé. Ils portent des vêtements civils et on ne leur met pas de menottes. À chacune des trois dernières assemblées quelques-uns d’entre eux se sont fait baptiser. En mai 1977, deux des douze qui étaient là ont reçu le baptême d’eau. Les autres Témoins qui assistent à ces assemblées sont toujours ravis d’avoir pour compagnons leurs frères chrétiens d’Iwahig.

UNE RÉÉDUCATION RÉUSSIE

L’activité des Témoins de Jéhovah a eu pour résultat de réformer complètement certains criminels endurcis. Il arrive souvent que des malfaiteurs retournent à leur vie de crime quand ils sortent de prison, et pourtant un grand nombre d’entre eux a complètement changé. Pour utiliser les termes de l’apôtre Paul, ils ont été “lavés”. — I Cor. 6:11.

Que cette réforme soit permanente, on le voit dans le cas d’un homme qui a été libéré après quinze ans de condamnation pour meurtre. Il est devenu pionnier — c’est-à-dire, selon la terminologie des Témoins de Jéhovah, prédicateur à plein temps. D’autres, après leur libération, ont progressé au point de devenir des anciens respectés dans la congrégation chrétienne qu’ils fréquentent.

L’objectif de la colonie pénitentiaire d’Iwahig est tout particulièrement de “réformer” plutôt que de “punir”. Aussi les membres de l’administration sont-​ils enchantés en constatant les changements opérés chez les détenus qui deviennent Témoins de Jéhovah. Un inspecteur pénitentiaire s’exclama: “J’aimerais que tous ceux qui sont détenus ici soient Témoins de Jéhovah!”

L’officier intérimaire de la sécurité de la colonie déclara: “Je veux que cette religion compte ici de nombreux convertis, car je me suis aperçu que, dès l’instant où ils deviennent Témoins de Jéhovah, ils adoptent beaucoup de bonnes habitudes et manifestent d’excellents traits dans leur personnalité.”

“Sanchez, qui est maintenant des vôtres, était le perturbateur numéro un ici — il buvait, il fumait beaucoup et était plein de vices. Il empoisonnait ma vie. Comment a-​t-​il trouvé le courage de changer? Je me le demande! En tout cas, depuis qu’il est devenu Témoin de Jéhovah, tout ça c’est fini!”

POURQUOI CE CHANGEMENT?

Qu’est-​ce donc qui peut transformer des gens qui ont tué, violé et incendié en chrétiens aux bonnes mœurs? Selon ces hommes eux-​mêmes, c’est la puissance réformatrice de la Parole de Dieu et la bonne compagnie de personnes pieuses. L’un d’eux déclara qu’il avait été attiré par la promesse biblique de la vie éternelle et par le fait que Dieu essuierait toutes les larmes des yeux de l’humanité souffrante et ferait disparaître la maladie et la mort (Jean 5:24; Rév. 21:4). Du fait qu’il avait vu le mauvais côté de la vie, ces promesses parlaient à son cœur.

Un autre expliqua qu’un véritable amour fraternel et chrétien existe parmi les détenus devenus Témoins de Jéhovah, et que c’est ce qui l’avait attiré. Maintenant, il dit qu’il veut faire des efforts pour devenir un “bon serviteur de Jéhovah Dieu”.

D’autres déclarent que lorsqu’ils se sont mis à fréquenter les Témoins de Jéhovah, c’était la première fois de leur vie qu’on les traitait comme des gens convenables. On voit que cet amour n’est pas contrefait lorsqu’on écoute l’un des détenus relater le jour de sa libération. Il dit que “ses yeux étaient pleins de larmes” parce qu’il devait se séparer de ses bien-aimés frères chrétiens.

Donc, même en prison, le pouvoir que possède la Bible de guérir les cœurs et de transformer les gens est démontré de façon spectaculaire. Au fur et à mesure qu’ils accèdent à la lumière de la Parole de Dieu, ces hommes, que l’on a incarcérés parce qu’ils avaient commis le mal, connaissent la liberté véritable que Jésus a promise lorsqu’il a dit: “Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera.” (Jean 8:32). Ils sont reconnaissants de la bonté de cœur de leur Dieu, Jéhovah, qui leur a permis de trouver la vraie liberté et de bénéficier d’une rééducation durable même durant leur temps d’emprisonnement. Vous prendrez plaisir à lire le récit suivant, vécu et raconté par l’un de ces hommes.

[Note]

a Vous pouvez lire, à la page 8 de ce périodique, le récit que fait Domingo Obispo lui-​même.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager