Mai

Alors qu’il n’était encore qu’un jeune garçon, Jésus a choisi de se soumettre à ses parents. Il n’a jamais rejeté leurs conseils et il ne s’est jamais dit qu’il en savait plus qu’eux. De plus, il a très certainement pris au sérieux ses responsabilités de fils aîné. Il a sûrement travaillé dur pour apprendre le métier de son père adoptif et contribuer ainsi à subvenir aux besoins de sa famille. Ses parents lui ont sans aucun doute parlé de sa naissance miraculeuse et de ce que les messagers de Dieu avaient dit à son sujet (Luc 2:8-19, 25-38). Mais il ne s’est pas contenté de ce qu’on lui avait enseigné ; il a aussi étudié les Écritures par lui-​même. Comment savons-​nous qu’il étudiait la Parole de Dieu avec sérieux ? Les enseignants à Jérusalem « étaient impressionnés par son intelligence et par ses réponses », alors qu’il n’était qu’un jeune garçon (Luc 2:46, 47). À seulement 12 ans, il était déjà convaincu que Jéhovah était son Père (Luc 2:42, 43, 49). w20.10 44:13-14.

La résurrection de Jésus est à la base de notre espérance chrétienne. L’apôtre Paul a commencé son examen de l’enseignement de la résurrection en soulignant trois idées importantes : « Christ est mort pour nos péchés », « il a été enterré » et « il a été ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures » (1 Cor. 15:3, 4). Quelle assurance la mort, l’enterrement et la résurrection de Jésus nous donnent-​ils ? Isaïe avait prophétisé que le Messie serait « retranché du pays des vivants » et qu’il recevrait une tombe près des méchants. Mais ce n’était pas tout. Comme Isaïe l’a précisé, il devait aussi ‘porter les péchés de beaucoup’. Et c’est ce qu’il a fait en fournissant la rançon (Is. 53:8, 9, 12 ; Mat. 20:28 ; Rom. 5:8). Ainsi, la mort, l’enterrement et la résurrection de Jésus donnent un fondement solide à notre espérance de retrouver les proches que nous avons perdus et d’être libérés du péché et de la mort. w20.12 49:4-6, 11.

L’apôtre Paul prêchait souvent dans les synagogues. Dans celle de Thessalonique, par exemple, « pendant trois sabbats il raisonna avec [les Juifs] à partir des Écritures » (Actes 17:1, 2). Il devait se sentir à l’aise dans une synagogue, car il avait été élevé dans le judaïsme (Actes 26:4, 5). Comme il comprenait parfaitement les Juifs, il était en mesure de leur prêcher avec assurance (Phil. 3:5). Après avoir été forcé par ceux qui le persécutaient à fuir Thessalonique puis Bérée, Paul est arrivé à Athènes. Là encore, il s’est mis à « raisonner dans la synagogue avec les Juifs et les autres gens qui adoraient Dieu » (Actes 17:17). Sur la place du marché, par contre, il a eu affaire à un public différent. Il y a prêché à des personnes qui n’étaient pas juives, dont des philosophes. Ces gens considéraient son message comme un « nouvel enseignement ». Ils lui ont dit : « Tu parles de choses qui sonnent de façon étrange à nos oreilles » (Actes 17:18-20). w20.04 15:5-6.

Si tu combats une faiblesse, ne pense pas que ton cas est désespéré. Rappelle-​toi que personne ne peut gagner l’approbation de Dieu par ses propres actions. Nous avons tous besoin de sa faveur imméritée, qu’il nous accorde au moyen de la rançon (Éph. 1:7 ; 1 Jean 4:10). De plus, nos frères et sœurs, notre famille spirituelle, peuvent nous réconforter. Ne doutons pas qu’ils sont prêts à nous écouter quand nous avons besoin de parler et qu’ils nous redonneront le moral par des paroles rassurantes (Prov. 12:25 ; 1 Thess. 5:14). Joy, une sœur du Nigéria qui lutte contre le découragement, explique : « Où serais-​je sans mes frères ? Ils sont la preuve que Jéhovah répond à mes prières. Ils m’ont même appris comment encourager ceux qui sont déprimés. » N’oublions pas, cependant, que nos frères et sœurs ne peuvent pas toujours savoir quand nous avons besoin d’encouragements. Nous devrons parfois aller voir un compagnon de confiance pour lui faire savoir que nous avons besoin d’aide. w20.12 52:7-8.

En général, si nous voulons nouer une amitié étroite avec quelqu’un, la première chose à faire est de passer du temps avec lui. À mesure que deux personnes échangent des idées et parlent entre elles de choses qu’elles ont vécues, elles deviennent amies. Mais pour nouer une amitié étroite avec Jésus, nous devons surmonter des obstacles. L’un d’entre eux est que nous n’avons jamais rencontré Jésus. C’était aussi le cas de beaucoup de chrétiens du 1^er siècle. Toutefois, l’apôtre Pierre a fait remarquer : « Même si vous ne l’avez jamais vu, vous l’aimez. Même si vous ne le voyez pas à présent, vous exercez malgré tout la foi en lui » (1 Pierre 1:8). Il est donc possible de devenir un ami proche de Jésus sans l’avoir jamais rencontré. Un autre obstacle est que nous ne pouvons pas parler à Jésus. Quand nous prions, nous nous adressons à Jéhovah. Et même si nous prions au nom de Jésus, ce n’est pas avec lui que nous communiquons. D’ailleurs, Jésus ne veut pas que nous lui adressions nos prières. Pourquoi ? Parce que prier est un acte d’adoration, et que seul Jéhovah doit être adoré (Mat. 4:10). Bien sûr, cela ne nous empêche pas d’exprimer notre amour pour Jésus. w20.04 17:1-3.

Les coureurs de la Grèce antique devaient endurer des difficultés, comme la fatigue et la douleur. Pour cela, ils ne pouvaient compter que sur leurs propres forces et sur la formation qu’ils avaient reçue. Comme ces coureurs, nous recevons une formation qui nous apprend de quelle façon il nous faut courir. Mais nous avons un avantage par rapport à eux : nous pouvons puiser de la force auprès d’une source d’énergie infinie ! Jéhovah nous promet que, si nous comptons sur lui, en plus de nous former, il nous rendra forts ! L’apôtre Paul a dû faire face à de nombreuses difficultés. Il a subi des insultes et des persécutions. Et parfois, il se sentait faible, car il devait supporter une « épine dans la chair » (2 Cor. 12:7). Cependant, plutôt que de considérer ces difficultés comme une raison d’abandonner, il voyait en elles l’occasion de compter sur Jéhovah (2 Cor. 12:9, 10). C’est parce qu’il avait adopté cette façon de penser que Jéhovah l’a aidé à endurer toutes ses épreuves. w20.04 18:13-14.

Nous possédons un trésor invisible : l’honneur de ‘collaborer’ avec Jéhovah et la partie céleste de son organisation (2 Cor. 6:1). Nous collaborons avec Jéhovah, Jésus et les anges à chaque fois que nous nous dépensons dans l’activité de prédication. Paul a dit de lui et de ceux qui y participent : « Nous sommes les collaborateurs de Dieu » (1 Cor. 3:9). Quand nous prêchons, nous sommes aussi les collaborateurs de Jésus. En effet, après avoir commandé à ses disciples de faire d’autres disciples parmi les gens de toutes les nations, il a ajouté : « Je serai avec vous » (Mat. 28:19, 20). Et que dire des anges ? Nous sommes très heureux d’être guidés par eux lorsque nous annonçons la « bonne nouvelle éternelle […] aux habitants de la terre » (Rév. 14:6). Qu’est-​ce qui est accompli grâce au soutien de Jéhovah ? Lorsque nous semons le message du Royaume, des graines tombent sur des cœurs réceptifs et se mettent à germer (Mat. 13:18, 23). Qui permet à ces graines de germer et de devenir des plantes qui produisent du fruit ? Jésus nous donne la réponse dans le texte d’aujourd’hui. w20.05 22:14-15.

Aujourd’hui, des millions de familles sont déchirées par le divorce. Même les membres d’une famille qui habitent dans la même maison deviennent parfois des étrangers les uns pour les autres. Un conseiller familial constate : « La maman, le papa et les enfants sont déconnectés les uns des autres. Par contre, ils sont connectés à leur ordinateur, à leur tablette, à leur smartphone ou à leur console de jeux vidéo. Même s’ils vivent sous le même toit, ils se connaissent à peine. » Nous ne voulons pas nous laisser influencer par le manque d’amour qui caractérise le monde. Nous voulons au contraire cultiver une tendre affection non seulement pour les membres de notre famille, mais aussi pour nos frères et sœurs dans la foi (Rom. 12:10). L’expression « tendre affection » désigne les relations chaleureuses qui existent entre les membres d’une famille. C’est ce genre d’amour que nous devons avoir pour notre famille spirituelle, c’est-à-dire nos compagnons chrétiens. Quand nous leur témoignons une tendre affection, nous contribuons à l’unité qui règne dans l’assemblée et qui est un aspect essentiel du vrai culte (Mich. 2:12). w21.01 4:1-2.

Une équipe sportive qui est unie a bien plus de chances de gagner qu’une équipe qui ne l’est pas. Ton cœur peut être comme cette équipe gagnante, à condition que tes pensées, tes désirs et tes sentiments soient tous dirigés vers ton service pour Dieu. N’oublie pas que Satan veut que tu en viennes à avoir un cœur partagé. Il veut que tes pensées, tes désirs et tes sentiments ne s’« entendent » pas entre eux et qu’ils soient en conflit avec les normes de Jéhovah. Mais tu as besoin d’un cœur entier pour servir Jéhovah (Mat. 22:36-38). Ne permets jamais à Satan de t’amener à avoir un cœur partagé ! Comme David, demande à Jéhovah : « Unifie mon cœur pour que je craigne ton nom. » Puis efforce-​toi d’agir en accord avec cette prière. Que toutes tes décisions, petites ou grandes, montrent que tu as un profond respect pour le saint nom de Dieu ! De cette façon, toi qui es Témoin de Jéhovah, tu glorifieras son nom (Prov. 27:11). Et si nous agissons ainsi, nous pourrons tous dire, comme le prophète Michée : « Nous marcherons au nom de Jéhovah notre Dieu, à tout jamais » (Mich. 4:5). w20.06 24:17-18.

L’attaque du roi du Nord et des autres gouvernements provoquera la fureur du Tout-Puissant et mènera à la guerre d’Armaguédon (Rév. 16:14, 16). Le roi du Nord, ainsi que les autres nations qui, avec lui, constituent Gog de Magog, sera alors détruit, et « il n’y aura personne pour le secourir » (Dan. 11:45). Le verset suivant, à savoir Daniel 12:1, nous fournit davantage de détails sur la façon dont le roi du Nord et ses alliés seront détruits et sur la façon dont nous serons sauvés. Que signifie ce verset ? Michel est un autre nom de notre Roi, Christ Jésus. Il « se tient là en faveur » du peuple de Dieu depuis que son royaume a été établi dans le ciel, en 1914. Bientôt, il « se lèvera » : il attaquera ses ennemis à Armaguédon. Cette guerre sera le dernier évènement de ce que Daniel appelle le plus grand « temps de détresse » de toute l’Histoire. (Rév. 6:2 ; 7:14). w20.05 20:15-17.

Quand il était esclave et, plus tard, quand il était emprisonné, Joseph ne pouvait rien faire pour changer sa situation. Comment a-​t-​il gardé son équilibre ? Au lieu de penser sans cesse à ce qu’il n’était plus en mesure de faire, il s’est efforcé d’accomplir de son mieux le travail qui lui était demandé. Et il a constamment cherché à plaire à Jéhovah. De son côté, Jéhovah bénissait tout ce qu’il entreprenait (Gen. 39:21-23). L’histoire de Joseph nous rappelle que ce monde est cruel et qu’il peut nous arriver d’être traités injustement. Nous pourrions même être blessés par un compagnon chrétien. Mais si Jéhovah est pour nous un Rocher, ou un Refuge, nous ne nous découragerons pas et nous n’arrêterons pas de le servir (Ps. 62:6, 7 ; 1 Pierre 5:10). Souvenons-​nous aussi que Joseph avait environ 17 ans quand son Dieu lui a accordé une attention particulière. Cela montre que Jéhovah fait confiance à ses jeunes serviteurs. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes sont comme Joseph. Ils ont foi en Dieu. Et certains d’entre eux sont injustement emprisonnés parce qu’ils veulent lui rester fidèles (Ps. 110:3). w20.12 51:3, 5, 7.

Les apôtres Pierre et Jean savaient que, s’ils étaient persécutés, c’était parce qu’ils suivaient Jésus et faisaient connaître ses enseignements ; ils considéraient donc la persécution comme un honneur (Actes 4:18-21 ; 5:27-29, 41-42). Les disciples n’avaient aucune raison d’avoir honte. En fait, ces hommes et ces femmes humbles ont fait plus de bien pour les humains que n’importe lequel de leurs opposants. Par exemple, les livres de la Bible que certains d’entre eux ont écrits sous l’inspiration de Dieu continuent d’apporter de l’aide et de l’espoir à des millions de personnes. De plus, non seulement le royaume qu’ils ont prêché est en place aujourd’hui, mais il va bientôt régner sur tous les humains (Mat. 24:14). Ces chrétiens fidèles sont maintenant rois au ciel, alors que le puissant Empire romain qui les persécutait a, lui, disparu depuis bien longtemps. Leurs opposants sont morts. Et s’ils sont un jour ressuscités, ils seront dirigés par le royaume que prêchaient ces chrétiens pour qui ils avaient tant de haine (Rév. 5:10). w20.07 29:4.

Abraham avait une foi tellement forte dans les promesses de Dieu que c’était comme s’il voyait le Messie, c’est-à-dire celui qui avait été choisi pour être le Roi du royaume de Dieu. C’est pourquoi Jésus a dit aux Juifs : « Abraham votre père s’est beaucoup réjoui à l’idée de voir mon jour, et il l’a vu et s’est réjoui » (Jean 8:56). C’est une certitude, Abraham savait que Jéhovah établirait un royaume qui serait composé de ses descendants, et il était disposé à attendre que son Dieu réalise sa promesse. Comment Abraham a-​t-​il montré qu’il attendait la ville, c’est-à-dire le royaume, dont Dieu est le concepteur ? Tout d’abord, en ne devenant le citoyen d’aucun royaume de son époque. Il est resté un nomade : il ne s’est jamais installé quelque part et il n’a jamais apporté son soutien à un roi humain. De plus, il n’a pas cherché à établir son propre royaume. Il obéissait à Jéhovah et attendait qu’il réalise sa promesse. De cette façon, il a manifesté une foi extraordinaire. w20.08 31:4-5.

Jéhovah a promis que, pendant le règne du Christ, plus personne ne dirait : « Je suis malade » (Is. 33:24). Les ressuscités seront donc recréés avec des corps en bonne santé. Mais ils ne seront pas parfaits tout de suite, sinon leurs proches auraient du mal à les reconnaître. Il semble que tous les humains avanceront progressivement vers la perfection durant les 1 000 ans. Ce n’est qu’à la fin de ces 1 000 ans que Jésus remettra le Royaume à son Père. Le Royaume aura alors achevé sa mission, qui consiste entre autres à amener les humains à la perfection (1 Cor. 15:24-28 ; Rév. 20:1-3). Imagine-​toi en train d’accueillir tes proches. Que ressentiras-​tu ? Vas-​tu rire ou bien pleurer de joie ? Vas-​tu chanter des louanges à Jéhovah ? Une chose est sûre, tu éprouveras un amour intense pour Jéhovah et Jésus qui, parce qu’ils t’aiment, t’ont fait ce cadeau merveilleux qu’est la résurrection. w20.08 33:9-10.

L’apôtre Paul a encouragé les chrétiens à se demander s’il leur était possible de continuer de servir Jéhovah en restant célibataires (1 Cor. 7:8-9). Paul ne méprisait pas les chrétiens célibataires. D’ailleurs, il a confié des missions difficiles à Timothée, un jeune frère célibataire (Phil. 2:19-22). Cela montre qu’un frère n’est pas moins qualifié qu’un autre pour s’acquitter de certaines responsabilités simplement parce qu’il est célibataire (1 Cor. 7:32-35, 38). Ni Jésus ni Paul n’ont enseigné que les chrétiens doivent se marier ou, au contraire, rester célibataires. Alors, quel est le bon point de vue sur le mariage et le célibat ? La Tour de Garde du 1^er octobre 2012 l’a très bien résumé : « En réalité, les deux [le mariage et le célibat] sont des cadeaux de Dieu. […] Quant au célibat, Jéhovah ne le considère pas comme une honte ou une cause de chagrin. » Nous devons donc respecter la place que les frères et sœurs célibataires occupent dans l’assemblée. w20.08 35:8-9.

Dans certains pays, beaucoup de gens sont intéressés par la bonne nouvelle. Le message de la Bible est exactement ce qu’ils recherchent ! Dans d’autres pays, la majorité des gens ne croient pas en Dieu et le message de la Bible ne les intéresse pas. Et dans ton pays ? Comment les gens réagissent-​ils en général ? Quelle que soit la réaction des gens de notre territoire, Jéhovah nous demande de continuer à prêcher jusqu’à ce qu’il nous dise que cette activité est terminée. Au moment fixé par Jéhovah, la prédication cessera, « et alors viendra la fin » (Mat. 24:14). Jésus avait annoncé que les conditions qui régneraient dans le monde durant les derniers jours seraient difficiles. Il savait qu’elles pourraient nous distraire de notre ministère. D’où son conseil : « Soyez vigilants » (Mat. 24:42). À l’époque du Déluge, les activités auxquelles les gens se livraient les ont empêchés de prêter attention aux avertissements de Noé. Les mêmes activités pourraient nous distraire de notre ministère (Mat. 24:37-39 ; 2 Pierre 2:5). C’est pourquoi nous voulons donner la priorité à la mission que Jéhovah nous a confiée. w20.09 37:1-2, 4.

Satan est « en grande fureur » (Rév. 12:12). Ne nous faisons pas d’illusions : personne n’échappera à sa colère. Bientôt, nous vivrons tous des situations qui mettront notre intégrité à l’épreuve. En effet, le monde va connaître une « grande tribulation comme il n’y en a jamais eu depuis le commencement du monde » (Mat. 24:21). Peut-être que, durant cette période, des membres de notre famille s’opposeront à nous et que nos activités seront interdites (Mat. 10:35, 36). Feras-​tu alors confiance à Jéhovah, comme le roi Asa ? Seras-​tu persuadé qu’il t’aidera et te protégera ? (2 Chron. 14:11). Jéhovah nous prépare aux évènements qui nous attendent. Il agit sur l’« esclave fidèle et avisé » pour qu’il nous fournisse « au bon moment » une nourriture spirituelle qui nous donne la force de continuer à pratiquer le vrai culte avec courage (Mat. 24:45). Mais de notre côté, nous devons renforcer notre foi en Jéhovah (Héb. 10:38, 39). w20.09 38:16-18.

Quand cela est utile à l’accomplissement de son projet, Jéhovah utilise parfois son puissant esprit saint pour amener des personnes qui détiennent une autorité à faire ce qu’il désire. Pour réaliser un objectif, les humains peuvent, au moyen d’un canal, détourner un cours d’eau dans une certaine direction. De la même façon, pour accomplir son projet, Jéhovah peut, au moyen de son esprit, orienter les pensées d’un dirigeant dans une certaine direction. Quand l’esprit saint agit ainsi sur une personne qui détient une autorité, elle se sent poussée à prendre des décisions en faveur du peuple de Dieu (cf. Esdras 7:21, 25, 26). De notre côté, que pouvons-​nous faire ? Nous pouvons prier « à propos de rois et de tous ceux qui sont en position d’autorité » quand ces personnes sont amenées à prendre des décisions qui auront des conséquences sur nos activités chrétiennes (1 Tim. 2:1, 2, note ; Néh. 1:11). De plus, tout comme les chrétiens du 1^er siècle, nous prions intensément pour nos frères et sœurs qui sont en prison (Actes 12:5 ; Héb. 13:3). w20.11 46:13-14.

Quand tu vois une personne qui a étudié la Bible avec toi se faire baptiser, tu es certainement très ému ! (1 Thess. 2:19, 20). Les nouveaux disciples sont de belles « lettres de recommandation » non seulement pour l’enseignant, mais aussi pour toute l’assemblée (2 Cor. 3:1-3). Sur une période de quatre ans, dix millions de cours bibliques ont été dirigés chaque mois dans le monde. Comme c’est encourageant ! Et pendant cette même période, chaque année, plus de 280 000 personnes se sont fait baptiser Témoins de Jéhovah et sont ainsi devenues disciples de Jésus. Comment amener encore davantage d’étudiants de la Bible à se faire baptiser ? Tant que Jéhovah donne aux gens la possibilité de devenir disciples de Christ, nous voulons tout faire pour les aider à atteindre cet objectif le plus rapidement possible. En effet, le temps se fait court ! (1 Cor. 7:29a ; 1 Pierre 4:7). w20.10 41:1-2.

Le roi Saül n’a pas obéi à Jéhovah. Et quand le prophète Samuel est venu lui parler, il n’a pas reconnu son erreur. Il a essayé de se justifier en minimisant la gravité de ses actes et en rejetant la faute sur d’autres (1 Sam. 15:13-24). Plus tôt déjà, il avait manifesté la même attitude (1 Sam. 13:10-14). Malheureusement, il a laissé son cœur s’enorgueillir. Comme il n’a pas corrigé sa façon de penser, Jéhovah l’a réprimandé et l’a rejeté. Pour tirer leçon de ce qui est arrivé à Saül, posons-​nous ces questions : « Est-​ce que je me cherche des excuses pour ne pas appliquer certains conseils de la Bible ? Est-​ce que je me dis que ce que je fais n’est pas si grave que ça ? Est-​ce que je rejette la faute sur quelqu’un d’autre ? » Si nous répondons oui à une de ces questions, nous devons changer de façon de penser et d’état d’esprit. Si nous ne le faisons pas, nous risquons de devenir orgueilleux et de finir par perdre l’amitié de Jéhovah. w20.11 47:4-5.

Si tu es jeune, il te faut décider qui tu serviras. Vérifie personnellement quelle est la réponse à ces questions : Qui est Jéhovah ? Quel est son projet ? Et quel rôle veut-​il que tu joues dans son projet ? (Rom. 12:2). Cette démarche te permettra de prendre la décision la plus importante de ta vie, celle de servir Jéhovah (Jos. 24:15). Si tu lis et étudies la Bible régulièrement, ton amour pour Dieu continuera de grandir et ta foi en lui deviendra plus forte. Ensuite, choisis de donner la priorité à la volonté de Jéhovah dans ta vie. Le monde de Satan affirme que, si tu utilises tes capacités dans un but égoïste, tu seras heureux. Mais en réalité, ceux qui ont des objectifs matérialistes sont « transpercés partout de bien des douleurs » (1 Tim. 6:9, 10). Si tu obéis à Jéhovah et que tu choisis de donner la priorité à sa volonté, « tu réussiras ta vie et tu agiras avec sagesse » (Jos. 1:8). w20.10 44:17-18.

Le message que Jésus a prêché était un message d’espoir pour tous les humains. C’est pourquoi il a ordonné à ses disciples de poursuivre l’œuvre qu’il avait commencée ; ils devaient prêcher « jusque dans la région la plus lointaine de la terre » (Actes 1:8). Bien sûr, ils n’y arriveraient pas par leurs propres forces. Ils auraient besoin de l’esprit saint, l’« assistant » que Jésus avait promis de leur donner (Jean 14:26 ; Zach. 4:6). Ils ont reçu cet esprit à la Pentecôte de l’an 33. Grâce à l’aide de cet esprit, ils ont immédiatement commencé à prêcher, et en peu de temps, des milliers de personnes ont accepté la bonne nouvelle (Actes 2:41 ; 4:4). Quand ils ont rencontré de l’opposition, plutôt que de céder à la peur, ils ont supplié Dieu de les aider. Ils lui ont demandé : « Accorde à tes esclaves de continuer à dire ta parole avec une totale assurance. » Ils ont alors été remplis d’esprit saint et ont continué de ‘dire la parole de Dieu avec assurance’ (Actes 4:18-20, 29, 31). w20.10 43:4-5.

Pourquoi pouvons-​nous être sûrs que Jéhovah a ramené Jésus à la vie ? Beaucoup ont pu témoigner que Jésus avait été ressuscité parce qu’ils l’ont vu après sa résurrection (1 Cor. 15:5-7). Le premier témoin mentionné par l’apôtre Paul a été l’apôtre Pierre, aussi appelé Céphas. De plus, tout un groupe de disciples a confirmé que Pierre avait vu Jésus ressuscité (Luc 24:33, 34). Les « Douze », c’est-à-dire les apôtres, ont également vu Jésus après sa résurrection. Puis le Christ est apparu à plus de 500 frères à la fois, peut-être à l’occasion de la joyeuse réunion en Galilée mentionnée en Matthieu 28:16-20. Il est aussi « apparu à Jacques », probablement son demi-frère, qui avant cela ne croyait pas qu’il était le Messie (Jean 7:5). Mais après avoir vu Jésus ressuscité, Jacques a eu foi en lui. Notons que, lorsque Paul a écrit sa première lettre aux Corinthiens, vers 55 de notre ère, beaucoup de ceux qui avaient vu Jésus ressuscité étaient vivants. Donc si quelqu’un doutait de sa résurrection, il pouvait consulter des témoins dignes de confiance. w20.12 49:5, 7-8.

Si nous avons un problème de santé et surtout s’il s’agit d’une maladie chronique, nous pouvons avoir du mal à voir les choses de façon positive. Dans ce cas, recherchons le soutien de Jéhovah. C’est vrai, il ne va pas nous guérir miraculeusement aujourd’hui. Mais il peut nous réconforter et nous donner la force d’endurer (Ps. 94:19). Il peut inciter nos compagnons chrétiens à nous venir en aide, par exemple en accomplissant des tâches ménagères pour nous. Il peut aussi les inciter à prier avec nous. Ou alors il nous rappellera des pensées réconfortantes de sa Parole, comme la merveilleuse espérance de vivre dans le monde nouveau, où la maladie et la souffrance auront disparu (Rom. 15:4). Peut-être que nous sommes découragés parce que nous ne pouvons pas prêcher autant que nous le voudrions. Une sœur appelée Laurel a vécu dans un poumon d’acier pendant 37 ans ! Elle a eu un cancer, a subi de lourdes opérations et a souffert de problèmes de peau chroniques. Mais tout cela ne l’a pas empêchée d’exprimer sa foi. Elle donnait un témoignage aux infirmières et aux autres soignants qui venaient chez elle et elle a ainsi aidé au moins 17 personnes à découvrir la vérité sur Jéhovah ! w20.12 52:9, 12.

L’apôtre Paul a eu besoin d’aide. Vers 56 de notre ère, à Jérusalem, une foule l’a traîné hors du Temple et a essayé de le tuer. Le lendemain, quand il a été amené devant le sanhédrin, il a failli être mis en pièces par ses ennemis (Actes 21:30-32 ; 22:30 ; 23:6-10). À ce moment-​là, il s’est peut-être demandé : « Combien de temps encore est-​ce que je vais pouvoir supporter ces mauvais traitements ? » Quelle aide a-​t-​il reçue ? La nuit qui a suivi son arrestation, « le Seigneur », Jésus, est venu près de lui et lui a dit : « Courage ! Car, de même que tu as pleinement rendu témoignage à mon sujet à Jérusalem, de même il faut que tu témoignes à Rome » (Actes 23:11). Cet encouragement venait au bon moment ! Jésus a félicité Paul pour l’excellent témoignage qu’il avait donné à Jérusalem. Et il lui a assuré qu’il arriverait sain et sauf à Rome, où il donnerait là aussi un témoignage. Après avoir reçu cette assurance, Paul a dû se sentir en sécurité, comme un enfant blotti dans les bras de son père. w20.11 46:1, 3-4.

Notre espérance est comme une « ancre pour l’âme » ; elle nous stabilise face à des situations très difficiles ou angoissantes. Pense à l’avenir merveilleux que Jéhovah nous promet et imagine-​toi dans le monde nouveau : tu n’auras alors plus aucune raison de t’inquiéter ou de te sentir angoissé (Is. 65:17 ; Mich. 4:4). Tu peux aussi renforcer ton espérance en la communiquant à d’autres. Participe donc de ton mieux à l’activité de prédication et d’enseignement. Tu garderas ainsi la « pleine certitude de l’espérance jusqu’à la fin » (Héb. 6:11). Alors que la fin de ce monde approche, nous pouvons nous attendre à rencontrer de plus en plus de situations qui pourraient nous causer de l’inquiétude. Nous pourrons rester calmes face à ces situations si nous comptons, non sur nos propres forces, mais sur Jéhovah, pour les affronter. Montrons par nos actions que nous avons foi dans ces paroles de Jéhovah : « Votre force sera de rester calmes et d’avoir confiance » (Is. 30:15). w21.01 1:17-18.

Notons que Jacques 5:11 établit un lien entre la tendre affection de Jéhovah et une autre de ses qualités qui nous attire à lui : sa miséricorde (Ex. 34:6). Jéhovah se montre miséricordieux envers nous notamment en nous pardonnant (Ps. 51:1). Mais au sens biblique du terme, la miséricorde implique bien plus que le pardon. Il s’agit d’un sentiment très fort que quelqu’un ressent au plus profond de lui quand il voit une personne en détresse, et qui le pousse à essayer de la soulager. Jéhovah dit d’ailleurs que le vif désir qu’il a de nous aider est encore plus fort que celui d’une mère pour son enfant (Is. 49:15). Et quand nous rencontrons des difficultés, sa miséricorde l’incite à nous venir en aide (Ps. 37:39 ; 1 Cor. 10:13). Comment l’imiter ? Nous pouvons faire preuve de miséricorde envers nos frères et sœurs en leur pardonnant et en ne leur gardant pas rancune quand ils nous déçoivent (Éph. 4:32). Mais c’est avant tout en leur apportant notre soutien quand ils traversent des épreuves que nous manifesterons cette qualité envers eux. Nous imiterons ainsi Jéhovah, le plus grand exemple de tendre affection qui soit (Éph. 5:1). w21.01 4:5.

Un chef de famille doit rester équilibré : il ne devrait pas consacrer trop de temps à son travail et en venir ainsi à négliger les besoins spirituels et affectifs des siens, ainsi que leur instruction et leur formation. Jéhovah nous forme et nous discipline pour notre bien (Héb. 12:7-9). Et comme son Père, Jésus forme ceux qui sont sous son autorité avec amour (Jean 15:14, 15). Il fait preuve de fermeté, mais aussi de bonté (Mat. 20:24-28). Il sait que, comme nous sommes imparfaits, nous commettons bien souvent des erreurs (Mat. 26:41). Un chef de famille qui imite Jéhovah et Jésus est indulgent avec sa femme et ses enfants, car il se souvient qu’ils sont imparfaits. Il ne se montre pas ‘durs avec eux’ (Col. 3:19). Il applique plutôt le principe de Galates 6:1 et s’efforce de les ‘redresser avec un esprit de douceur’ ; il se rappelle que lui aussi est imparfait. Comme Jésus, il sait que la meilleure façon d’enseigner est de donner l’exemple. w21.02 5:16-18.

C’est grâce à la rançon que Jéhovah a racheté la vie de chaque membre de l’assemblée et de tout humain qui a foi en Jésus (Marc 10:45 ; Actes 20:28 ; 1 Cor. 15:21, 22). On comprend donc pourquoi il a nommé Jésus, lui qui a donné sa vie en rançon, chef de l’assemblée. Comme il est notre chef, Jésus a le droit de fixer des règles de conduite pour chaque serviteur de Dieu, pour les familles et pour l’assemblée dans son ensemble. Et il a aussi le droit de les faire respecter (Gal. 6:2). Mais il fait plus que de nous fixer des règles : il nous nourrit et prend soin de nous (Éph. 5:29). Les sœurs montrent qu’elles respectent le Christ en se soumettant aux hommes qu’il a établis pour prendre soin d’elles. Les frères montrent qu’ils comprennent le principe de l’autorité en respectant et en honorant les sœurs. Quand tous ses membres comprennent et respectent le principe de l’autorité, l’assemblée connaît la paix. Et plus important encore, cela rend gloire à notre Père céleste plein d’amour, Jéhovah. w21.02 7:14-17.

Un jour, alors que David et ses soldats étaient fugitifs, ils ont laissé leurs familles seules pour aller combattre. Profitant de leur absence, les Amalécites ont attaqué la ville et ont capturé leurs familles. David était un guerrier expérimenté ; il aurait donc pu se dire qu’il était capable de trouver une stratégie pour libérer les prisonniers. Mais il a préféré rechercher la direction de Jéhovah. Il a interrogé Jéhovah : « Dois-​je poursuivre cette bande de pillards ? » Jéhovah lui a répondu qu’il devait les poursuivre et lui a assuré qu’il délivrerait les prisonniers (1 Sam. 30:7-10). Jeunes frères, quelle leçon pouvez-​vous tirer de ce récit ? Avant de prendre une décision, demandez conseil. À qui ? Tout d’abord, à vos parents. Des anciens expérimentés pourront également vous donner de bons conseils. Jéhovah a confiance en ces hommes et il les considère comme des « dons » pour l’assemblée. Vous pouvez donc, vous aussi, leur faire confiance (Éph. 4:8). Si vous imitez leur foi et que vous écoutez leurs conseils pleins de sagesse, vous prendrez de bonnes décisions. w21.03 9:10-11.

Jésus a dit que celui qui n’applique pas ce qu’il apprend ressemble à un homme qui construit sa maison sur le sable. Il travaille dur, mais il se fatigue pour rien. Pourquoi ? Parce qu’en cas de tempête ou d’inondation, sa maison s’écroulera (Mat. 7:24-27). De la même manière, si nous n’appliquons pas ce que nous apprenons, nous nous donnerons de la peine pour rien. Le jour où nous subirons des épreuves ou des persécutions, notre foi ne sera pas assez forte. Par contre, si nous mettons en pratique ce que nous apprenons, nous prendrons de meilleures décisions, nous serons plus sereins et nous aurons une foi plus forte (Is. 48:17, 18). Pour rester intègres, nous devons prier Jéhovah, compter sur lui et conserver de bonnes habitudes d’étude. Il nous faut aussi garder à l’esprit que le plus important est de rendre gloire à Dieu. Soyons certains que Jéhovah ne nous abandonnera jamais et que rien ni personne ne peut briser l’amour qu’il a pour nous (Héb. 13:5, 6). w21.03 11:6, 20.