Août

Deux idées importantes ressortent de ce psaume : 1) les justes rencontrent des épreuves et 2) Jéhovah nous délivre de nos épreuves. Comment le fait-il ? Notamment en nous aidant à porter un regard réaliste sur la vie dans ce monde. C’est vrai, Jéhovah nous promet que nous trouverons de la joie à son service, mais il ne nous promet pas une vie sans difficultés (Is. 66:14). Il nous encourage à penser avant tout au magnifique avenir qui nous attend, à la vie dont il veut que nous profitions pour toujours et que nous connaîtrons bientôt (2 Cor. 4:16-18). En attendant, il nous aide à aller de l’avant jour après jour (Lam. 3:22-24). Que pouvons-nous apprendre de l’exemple de fidèles serviteurs de Jéhovah du passé et de notre époque ? Qu’il peut nous arriver d’être soudainement confrontés à une difficulté, mais que si nous nous appuyons sur Jéhovah, il nous soutiendra (Ps. 55:22). w23.04 17:3-4.

Nous pouvons en apprendre beaucoup de Joseph et Marie, qui étaient disposés à obéir aux autorités supérieures même quand c’était difficile (Luc 2:1-6). Alors que Marie était enceinte d’environ neuf mois, leur obéissance à ces autorités a été mise à l’épreuve. L’empereur romain Auguste avait ordonné qu’un recensement soit fait. Joseph et Marie devaient donc se rendre à Bethléem. Il s’agissait d’un voyage de presque 150 kilomètres à travers une région vallonnée. Ce voyage serait éprouvant, particulièrement pour Marie. Et il y avait de quoi s’inquiéter pour la santé de la mère et de l’enfant à naître. Que se passerait-il si Marie devait accoucher en chemin ? C’était le futur Messie qu’elle portait. Était-ce une raison valable de désobéir au décret d’Auguste ? Aucune de ces préoccupations n’a empêché Joseph et Marie d’obéir au décret de César. Et Jéhovah a béni leur obéissance. Marie est bien arrivée à Bethléem, elle a donné naissance à un bébé en bonne santé, et elle a même contribué à l’accomplissement des prophéties bibliques ! (Mich. 5:2). w23.10 42:9, 11-12.

Que faire si la simple idée de donner des commentaires aux réunions te stresse ? Tu trouveras sûrement utile de bien te préparer (Prov. 21:5). Mieux tu maîtriseras un sujet, plus tu te sentiras à l’aise pour lever la main. Par ailleurs, fais des commentaires brefs (Prov. 15:23 ; 17:27). L’idée de donner une réponse courte te causera moins de stress. Ajoutons que des réponses brèves données avec nos propres mots témoignent d’une bonne préparation et d’une claire compréhension du sujet. Maintenant, que faire si tu suis certaines de ces suggestions, mais que tu es toujours trop stressé pour répondre plus d’une fois ou deux ? Sois convaincu que Jéhovah attache du prix à tes efforts sincères pour faire ce qui t’est possible (Luc 21:1-4). Donner le meilleur de soi ne signifie pas faire peser sur soi une pression excessive (Phil. 4:5). Détermine ce qui est à ta portée, fixe-toi un objectif pour y arriver et prie pour rester calme. Dans un premier temps, cet objectif sera peut-être de donner au moins un commentaire bref. w23.04 18:6-8.

L’apôtre Paul nous compare à des soldats revêtus de leur armure et aux aguets. En temps de guerre, on attend d’un soldat qu’il soit prêt à se battre à tout moment. Il en va de même pour nous. Nous nous tiendrons prêts pour le jour de Jéhovah en portant la cuirasse de la foi et de l’amour ainsi que le casque de l’espérance. La cuirasse d’un soldat protégeait son cœur. Pareillement, la foi et l’amour protègent notre cœur symbolique. Ils nous permettent de continuer à servir Jéhovah et à suivre Jésus. La foi nous donne la conviction que Jéhovah nous récompensera pour l’avoir cherché de tout cœur (Héb. 11:6). Et elle nous incite à rester fidèles à notre Chef, Jésus, même dans l’épreuve. Face aux difficultés de la vie, affermissons notre foi en méditant sur l’exemple de serviteurs de Jéhovah de notre époque qui sont restés intègres malgré la persécution ou des problèmes financiers. De plus, évitons de tomber dans le piège du matérialisme en imitant ceux qui ont simplifié leur vie pour donner la priorité au Royaume. w23.06 26:8-9.

La maîtrise de soi est la qualité que manifeste celui qui se domine, qui est maître de ses sentiments et de ses actions. Quand nous nous fixons un objectif spirituel, nous avons besoin de maîtrise de soi, surtout si cet objectif est difficile à atteindre ou que nous ne sommes pas motivés. Souviens-toi que cette qualité importante fait partie du fruit de l’esprit. Alors, pour la cultiver, demande à Jéhovah son esprit saint (Luc 11:13 ; Gal. 5:22, 23). De plus, n’attends pas de te retrouver dans une situation idéale. Ce serait irréaliste d’espérer connaître des conditions idéales dans ce monde, et tu pourrais alors ne jamais atteindre ton objectif. Parfois, nous manquons de motivation parce que notre objectif nous semble difficilement atteignable. Si tu constates que ton objectif est trop ambitieux, pourrais-tu te fixer des objectifs intermédiaires ? Par exemple, si tu veux cultiver une qualité chrétienne, pourquoi ne pas chercher à la manifester au début dans une petite mesure ? Si tu veux lire la Bible en entier, pourquoi ne pas prévoir au début d’en lire de petites portions ? w23.05 24:11-13.

Depuis le début des derniers jours, au moyen de son organisation, Jéhovah ne cesse de nous fournir de la nourriture spirituelle pour nous aider à rester sur la « Voie de la sainteté » (Is. 35:8 ; 48:17 ; 60:17). Quand une personne accepte un cours biblique, elle s’engage sur la « Voie de la sainteté ». Certains y parcourent seulement une courte distance puis la quittent. D’autres sont déterminés à y rester jusqu’à ce qu’ils atteignent leur destination. Quelle est leur destination ? Pour ceux qui ont l’espérance de vivre au ciel, la « Voie de la sainteté » mène au « paradis de Dieu » (Rév. 2:7). Pour ceux qui ont l’espérance de vivre sur la terre, elle mène à la perfection, laquelle sera atteinte par tous à la fin des mille ans. Si tu marches sur cette route aujourd’hui, ne regarde pas en arrière. Et ne la quitte pas tant que le voyage n’est pas fini et que tu n’es pas arrivé dans le monde nouveau ! w23.05 22:15-18.

L’envie de te vouer à Jéhovah te viendra naturellement si tu penses à tout ce qu’il a fait pour toi (Ps. 116:12-14). La Bible explique que c’est lui qui est à l’origine de « tout beau don » et de « tout cadeau parfait » (Jacq. 1:17). Le plus grand de ces cadeaux est le sacrifice de son Fils, Jésus. Imagine : grâce à la rançon, tu peux entretenir une amitié étroite avec Jéhovah et tu as la possibilité de vivre éternellement ! (1 Jean 4:9, 10). Te vouer à Dieu est l’un des meilleurs moyens de lui montrer ta reconnaissance pour ce sacrifice, qui est l’acte d’amour le plus extraordinaire jamais accompli, ainsi que pour toutes les autres bénédictions qu’il t’accorde (Deut. 16:17 ; 2 Cor. 5:15). w24.03 9:8.

Les normes morales de ce monde éveillent chez nous les mêmes sentiments que ceux que le juste Loth a ressentis. Il était « profondément accablé par la conduite indigne et effrontée [des] gens sans principes », car il savait que notre Père céleste déteste toute conduite mauvaise (2 Pierre 2:7, 8). Sa crainte de Dieu et son amour pour lui l’ont incité à rejeter les normes morales relâchées de ses contemporains. Comme Loth, nous sommes entourés de personnes qui ont peu ou pas de respect pour les normes morales de Jéhovah. Malgré tout, nous pouvons rester moralement purs si nous nourrissons notre amour pour Dieu et cultivons la crainte de lui déplaire. Pour nous aider à y parvenir, Jéhovah nous fournit dans le livre des Proverbes des conseils pleins d’amour. Tous, quels que soient notre âge ou notre sexe, nous pouvons tirer un grand profit de l’examen de ces conseils. De plus, si nous craignons Jéhovah, nous veillerons à ne pas avoir pour amis des gens qui pratiquent le mal. w23.06 28:1-2, 5.

Des membres de ta famille se sont-ils opposés à toi quand tu es devenu disciple de Christ ? Ou as-tu fait des sacrifices sur le plan financier pour accorder la priorité au Royaume ? (Mat. 6:33). Si oui, tu peux être certain que Jéhovah a remarqué tes actes de fidélité (Héb. 6:10). Tu as certainement pu constater que ces paroles de Jésus sont vraies : « Personne n’a quitté maison, frères, sœurs, mère, père, enfants ou champs pour moi et pour la bonne nouvelle, qui ne reçoive cent fois plus dès maintenant — maisons, frères, sœurs, mères, enfants et champs, avec des persécutions — et dans le monde à venir, la vie éternelle » (Marc 10:29, 30). Les bénédictions que tu as reçues sont bien plus grandes que les sacrifices auxquels tu as consenti, n’est-ce pas ? (Ps. 37:4). w24.03 10:5.

Quand la Judée a été frappée par une grave famine, les membres de l’assemblée d’Antioche ont ‘décidé d’envoyer des secours aux frères de Judée, chacun selon ses moyens’ (Actes 11:27-30). Même si les frères et sœurs qui étaient touchés par la famine vivaient loin d’eux, les chrétiens d’Antioche étaient résolus à leur porter secours (1 Jean 3:17, 18). Aujourd’hui, nous pouvons nous aussi faire preuve de compassion quand nous apprenons que certains de nos compagnons chrétiens sont touchés par une catastrophe. Sans attendre, nous pouvons apporter notre soutien, par exemple en demandant aux anciens s’il est possible de participer aux opérations de secours, en faisant des offrandes en faveur de l’œuvre mondiale ou en priant pour ceux qui sont frappés par la catastrophe. Notons également que certains de nos frères et sœurs ont du mal à se procurer le strict nécessaire et qu’ils ont aussi besoin de notre compassion et de notre aide. Nous voulons que lorsque notre Roi, Christ Jésus, viendra pour exécuter son jugement, il nous trouve occupés à faire du bien aux autres et nous invite à ‘hériter du royaume’ (Mat. 25:34-40). w23.07 29:9-10, 12.

Comme Jéhovah, Jésus est raisonnable. Il avait été envoyé sur terre pour prêcher aux « brebis perdues de la nation d’Israël ». Il s’est acquitté de sa mission, mais il s’est montré raisonnable. Un jour, une femme qui n’était pas Israélite l’a supplié de guérir sa fille, qui se trouvait « sous l’emprise cruelle d’un démon ». Par compassion, il a fait ce que cette femme lui demandait : il a guéri sa fille (Mat. 15:21-28). Considérons un autre exemple. Plus tôt durant son ministère, il avait dit : « Si quelqu’un me renie […], je le renierai moi aussi » (Mat. 10:33). Mais a-t-il renié Pierre, qui l’avait renié à trois reprises ? Non. Il a pris en compte son repentir et sa foi. Après avoir été ressuscité, il lui est apparu et l’a sans aucun doute assuré de son pardon et de son amour (Luc 24:33, 34). Tant Jéhovah que Jésus sont raisonnables. Qu’en est-il de nous ? Jéhovah veut que nous le soyons aussi. w23.07 32:6-7.

Quels arguments pouvons-nous présenter aux gens qui doutent de la promesse d’un paradis ? Premièrement, cette promesse est formulée par Jéhovah en personne. Le livre de la Révélation déclare : « Celui qui est assis sur le trône a dit : “Voyez ! Je suis en train de faire toutes choses nouvelles.” » Jéhovah a la sagesse, la puissance et le désir de réaliser sa promesse. Deuxièmement, la réalisation de cette promesse est si certaine que pour Jéhovah, elle est déjà réalisée. Il dit en effet : « Ces paroles sont dignes de foi et vraies. […] Elles sont accomplies ! » Troisièmement, lorsque Jéhovah commence quelque chose, il le mène immanquablement à son terme, comme le confirme la déclaration : « Je suis l’Alpha et l’Oméga » (Rév. 21:6). Jéhovah prouvera qu’en fait, celui qui a menti et échoué, c’est Satan ! Alors quand une personne te dit : « C’est trop beau pour être vrai », lis-lui et explique-lui Révélation 21:5, 6. Montre-lui que Jéhovah a associé à sa promesse une garantie, comme s’il avait signé cette promesse de sa propre signature (Is. 65:16). w23.11 46:18-19.

Jéhovah a fait cette promesse à Abraham alors qu’il avait 75 ans et qu’il n’avait pas d’enfant. Abraham a-t-il vu cette promesse s’accomplir ? Pas complètement. Vingt-cinq ans après qu’il a traversé l’Euphrate, son fils Isaac est né de façon miraculeuse. Et 60 ans plus tard, ce sont ses petits-fils Ésaü et Jacob qui sont nés (Héb. 6:15). Mais il n’a jamais vu ses descendants devenir une grande nation et hériter de la Terre promise. Or cet homme fidèle a été l’ami de son Créateur tout au long de sa vie (Jacq. 2:23). Imagine sa joie quand il apprendra à sa résurrection que, grâce à sa foi et à sa patience, toutes les nations ont été bénies ! (Gen. 22:18). La leçon ? Nous ne serons peut-être pas témoins aujourd’hui de la réalisation de toutes les promesses de Jéhovah. Toutefois, nous pouvons être sûrs que si, comme Abraham, nous nous montrons patients, Jéhovah nous récompensera dès maintenant et plus encore dans le monde nouveau qu’il a promis (Marc 10:29, 30). w23.08 35:14.

Quand il était jeune, le roi Ozias était humble. Il avait appris ce que signifie la « crainte du vrai Dieu ». Et Jéhovah a béni la majorité de ses 68 années de vie (2 Chron. 26:1-4). Ozias a vaincu de nombreuses nations ennemies et a fortifié le système de défense de Jérusalem (2 Chron. 26:6-15). Il était certainement heureux de tout ce que Jéhovah lui permettait d’accomplir (Eccl. 3:12, 13). Mais il était habitué à ce qu’on lui obéisse. Cela l’a-t-il amené à penser qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait ? En tout cas, un jour, il est entré dans le temple de Jéhovah pour y brûler de l’encens. C’était faire preuve de présomption, car les rois n’avaient pas le droit de faire cela (2 Chron. 26:16-18). Le grand prêtre Azarias a essayé de l’en empêcher, mais il est devenu furieux. Malheureusement, après tant d’années de fidélité, il a mal agi, et Jéhovah l’a puni en le frappant de la lèpre (2 Chron. 26:19-21). Comme les choses auraient pu être différentes pour lui s’il était resté humble ! w23.09 38:9-10.

Même après avoir été oint d’esprit, l’apôtre Pierre a dû continuer de combattre ses faiblesses. En 36 de notre ère, Corneille, un non-Juif incirconcis, a été oint d’esprit. L’onction de cet homme prouvait que « Dieu n’est pas partial » et que les non-Juifs pouvaient faire partie de l’assemblée chrétienne (Actes 10:34, 44, 45). Pierre était présent à cet évènement. D’ailleurs, après cela, il s’est senti libre de manger avec les non-Juifs, ce qu’il n’aurait jamais fait auparavant. Cependant, des chrétiens d’origine juive estimaient qu’il ne convenait pas que Juifs et non-Juifs partagent un repas. Quand certains d’entre eux sont venus à Antioche, Pierre, manifestement par peur de les choquer, a cessé de manger avec ses frères non juifs. L’apôtre Paul a alors remarqué son comportement hypocrite et l’a repris publiquement (Gal. 2:13, 14). Malgré cette erreur, Pierre a continué d’avancer. w23.09 40:8.

Si tu t’analyses honnêtement, tu mettras sans doute le doigt sur certains de tes points faibles, mais ne te décourage pas. Notre Seigneur, Jésus, « est bon » et il t’aidera à t’améliorer (1 Pierre 2:3). L’apôtre Pierre nous donne cette garantie : « Dieu […] achèvera lui-même votre formation. Il vous rendra fermes. » Un jour, Pierre a éprouvé un sentiment d’indignité en la présence du Fils de Dieu (Luc 5:8). Mais grâce au soutien plein d’amour de Jéhovah et de Jésus, il a pu persévérer ; il a continué de suivre le Christ. Il s’est ainsi vu accorder « l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ » (2 Pierre 1:11). Quelle belle récompense ! Si, comme Pierre, tu persévères et que tu te laisses former par Jéhovah, tu recevras toi aussi en récompense la vie éternelle. Tu ‘atteindras le but de ta foi, ton salut’ (1 Pierre 1:9). w23.09 41:16-17.

Autour du tabernacle, il y avait une cour, c’est-à-dire un espace découvert et entouré d’une palissade, où les prêtres accomplissaient leurs tâches. Dans la cour se trouvaient le grand autel des holocaustes ainsi qu’un bassin d’eau en cuivre que les prêtres utilisaient pour se laver les mains et les pieds avant d’effectuer leur service sacré (Ex. 30:17-20 ; 40:6-8). De même, aujourd’hui, les chrétiens oints servent Jéhovah fidèlement sur la terre, dans la cour intérieure du temple spirituel. Le grand bassin d’eau leur rappelle, à eux comme à tous les autres chrétiens, l’importance de rester moralement et spirituellement pur. Mais qu’en est-il des membres de la « grande foule » ? où servent-ils Jéhovah ? Dans la vision que l’apôtre Jean a eue, ils ‘se tiennent debout devant le trône’ et ils « offrent [à Dieu] un service sacré jour et nuit » (Rév. 7:9, 13-15). Ce service sacré, ils le lui offrent sur la terre, dans la cour extérieure du temple spirituel. Comme nous sommes heureux que Jéhovah nous ait donné la possibilité de l’adorer dans son grand temple spirituel ! w23.10 45:15-16.

Jéhovah nous donne de la force notamment par l’intermédiaire des anciens (Is. 32:1, 2). Alors quand tu as des inquiétudes, n’hésite pas à en parler aux anciens. Et lorsqu’ils te proposent leur aide, accepte-la avec reconnaissance. En effet, par leur intermédiaire, Jéhovah peut te rendre fort. Notre espérance de vivre éternellement, soit sur une terre paradisiaque, soit dans le royaume céleste, peut également nous remplir de puissance (Rom. 4:3, 18, 19). Cette espérance nous donne la force d’endurer les épreuves, de prêcher la bonne nouvelle et de nous acquitter de diverses tâches dans l’assemblée (1 Thess. 1:3). L’apôtre Paul a puisé de la force dans son espérance. Il a été ‘serré de toutes parts’, ‘perplexe’, ‘persécuté’ et ‘jeté à terre’. Il a même vu la mort de très près (2 Cor. 4:8-10). Toutefois, il a trouvé la force d’endurer parce qu’il a gardé l’esprit fixé sur son espérance de vivre éternellement au ciel (2 Cor. 4:16-18). Grâce à sa méditation sur l’espérance chrétienne, Paul se sentait ‘renouvelé de jour en jour’. w23.10 43:14-17.

Analyse tes prières et demande-toi si c’est maintenant que Jéhovah a prévu de t’accorder ce que tu lui demandes. Nous pensons peut-être que nous avons besoin d’une réponse immédiate à nos prières. Mais c’est un fait, Jéhovah sait quel est le meilleur moment pour agir en notre faveur (Héb. 4:16). Lorsque nous ne recevons pas tout de suite ce que nous lui demandons, nous pourrions en conclure que sa réponse est : « Non », alors qu’en réalité, elle est peut-être : « Un peu plus tard ». Un jeune frère priait pour guérir de sa maladie. Mais sa santé ne s’améliorait pas. Si Jéhovah avait accompli un miracle en sa faveur, Satan aurait pu prétendre qu’il continuait de servir son Dieu seulement parce qu’il avait été guéri (Job 1:9-11 ; 2:4). De plus, Jéhovah a fixé un moment où il fera disparaître toutes les maladies (Is. 33:24 ; Rév. 21:3, 4). D’ici là, nous ne pouvons pas nous attendre à être guéris miraculeusement. Le frère pourrait donc demander à Jéhovah de lui donner la force morale et la paix intérieure dont il a besoin pour endurer sa maladie et continuer de le servir fidèlement. w23.11 49:13.

Samson a commis une faute grave, mais il s’est ressaisi et a continué de servir Jéhovah ; il n’a pas abandonné. Il a cherché à poursuivre la mission que son Dieu lui avait confiée, à savoir combattre les Philistins (Juges 16:28-30). C’est pourquoi il l’a supplié en ces termes : « Que je me venge des Philistins. » Le vrai Dieu a exaucé sa prière et lui a redonné une force miraculeuse. Ce jour-là, Samson a tué plus de Philistins qu’il n’en avait tué durant toute sa vie. Bien qu’il ait subi les conséquences douloureuses de sa faute, il a toujours été désireux de faire la volonté de Jéhovah. Pareillement, même si nous avons commis une faute et que nous avons été corrigés ou que nous avons dû renoncer à une responsabilité, n’abandonnons pas. Souvenons-nous que Jéhovah nous pardonne volontiers (Ps. 103:8, 9). Malgré nos erreurs, nous pouvons continuer d’être utiles à Jéhovah, comme cela a été le cas de Samson. w23.09 37:15-16.

Ton endurance te vaut d’être approuvé par Jéhovah. Cela ne signifie pas que Jéhovah est content que tu rencontres des épreuves ou des difficultés. C’est de toi qu’il est content ! Quand tu endures fidèlement, tu as son approbation. Quel bienfait extraordinaire ! (Ps. 5:12). Rappelle-toi également qu’Abraham a fait preuve d’endurance et que cela lui a valu l’approbation de son Dieu. Jéhovah le comptait parmi ses amis et le considérait comme juste (Gen. 15:6 ; Rom. 4:13, 22). Cela peut aussi être notre cas. Jéhovah ne nous accordera pas son approbation en raison des responsabilités que nous avons ou de tout ce que nous accomplissons à son service. Il nous l’accordera si nous endurons fidèlement. Or, quels que soient notre âge, notre situation ou nos capacités, nous pouvons tous endurer. Es-tu confronté à une épreuve en ce moment et l’endures-tu avec fidélité ? Si oui, souviens-toi que Jéhovah est content de toi. Prendre conscience que nous avons l’approbation de notre Dieu peut avoir un effet puissant sur notre espérance : cela peut la renforcer. w23.12 51:13-14.

Si tu es un jeune frère, rappelle-toi ces idées : Un chrétien mûr doit savoir communiquer. Bien communiquer, c’est écouter l’autre et comprendre sa manière de penser et ses sentiments (Prov. 20:5). C’est aussi prendre en compte le ton de sa voix ainsi que son langage corporel, c’est-à-dire les expressions de son visage, ses gestes et sa façon de se tenir. Échanger par voie électronique (messages, e-mails, etc.) n’est donc pas suffisant. Il est nécessaire d’être là physiquement. Alors multiplie les occasions de parler en « face à face » (2 Jean 12). Un chrétien mûr doit aussi subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille (1 Tim. 5:8). Il est bon pour un jeune d’avoir une qualification qui lui permettra de trouver un travail (Actes 18:2, 3 ; 20:34 ; Éph. 4:28). Alors investis-toi tout au long de ta formation, et gagne la réputation d’être un jeune appliqué et fiable. Tu augmenteras ainsi tes chances de trouver un emploi et de le garder. w23.12 53:12-13.

L’expression biblique « jour de Jéhovah » désigne le moment où il exécute son jugement sur ses ennemis et sauve ses serviteurs. Dans le passé, il a exécuté son jugement sur différentes nations (Is. 13:1, 6 ; Ézéch. 13:5 ; Soph. 1:8). Le jour de Jéhovah que nous attendons aujourd’hui commencera avec l’attaque de Babylone la Grande et se terminera par la guerre d’Armaguédon. Pour y survivre, nous devons nous y préparer dès maintenant. En fait, Jésus nous recommande de nous ‘tenir prêts’ pour la « grande tribulation ». Ses paroles indiquent qu’il nous faut non seulement nous préparer, mais aussi rester prêts (Mat. 24:21 ; Luc 12:40). Dans sa première lettre aux Thessaloniciens, Paul a utilisé plusieurs comparaisons pour les encourager à se tenir prêts pour le grand jour de jugement de Jéhovah. Il savait que ce jour ne viendrait pas immédiatement (2 Thess. 2:1-3). Pourtant, il a conseillé à ses compagnons chrétiens de s’y préparer comme s’ils en étaient à la veille. Son conseil nous concerne nous aussi. w23.06 26:1-2.

À la fin des années 1970 a été entreprise la construction d’un gratte-ciel de 60 étages à Tokyo (Japon). Les passants se demandaient comment ce bâtiment pourrait résister aux séismes qui secouent fréquemment la ville. Mais les ingénieurs avaient un secret. Lequel ? Le bâtiment avait été conçu pour être rigide, mais pourtant suffisamment souple pour absorber les secousses sismiques. Les chrétiens sont comparables à ce gratte-ciel. En quel sens ? Un chrétien doit garder l’équilibre entre fermeté et souplesse. Il doit être fort et inébranlable quand il s’agit de défendre les lois et les normes de Jéhovah. Dans ce cas, il est ‘disposé à obéir’ et refuse toute compromission. Cela dit, il doit aussi se montrer « raisonnable », ou souple, lorsque la situation le permet ou même l’exige (Jacq. 3:17). Ce point de vue équilibré lui évitera d’être excessivement rigide ou, à l’inverse, trop permissif. w23.07 31:1-2.

Jésus a subi des tentations de la part de Satan, dont certaines visaient directement sa fidélité à Dieu (Mat. 4:1-11). Satan était bien décidé à le faire pécher pour qu’il ne puisse plus payer la rançon. Pendant son ministère, Jésus a enduré d’autres difficultés encore. Il a été persécuté et on a même cherché à le tuer (Luc 4:28, 29 ; 13:31). Il lui a fallu supporter les défauts de ses disciples (Marc 9:33, 34). À la fin de sa vie sur terre, on s’est moqué de lui et on l’a torturé. Sa mise à mort a été extrêmement douloureuse et humiliante (Héb. 12:1-3). Et c’est seul, sans la protection de Jéhovah, qu’il a enduré la fin de son martyre (Mat. 27:46). Il est évident que la rançon a énormément coûté à Jésus. Lorsque nous réfléchissons à tout ce qu’il a été prêt à sacrifier pour nous, notre cœur se gonfle d’amour pour lui, n’est-ce pas ? w24.01 2:7-9.

La patience nous permet d’avoir de bonnes relations avec les autres. Si nous sommes patients, nous les écouterons attentivement (Jacq. 1:19). Nous favoriserons également la paix. Quand nous serons stressés, nous ne réagirons pas trop rapidement et nous ne dirons pas des choses qui manquent de gentillesse. Et quand quelqu’un nous blessera, nous ne nous mettrons pas facilement en colère. Plutôt que de rendre la pareille, nous ‘continuerons à nous supporter les uns les autres et à nous pardonner volontiers les uns aux autres’ (Col. 3:12, 13). Grâce à la patience, nous ferons également de meilleurs choix. Plutôt que d’agir avec précipitation ou sous le coup de l’émotion, nous prendrons le temps de faire des recherches et d’examiner les différentes possibilités qui s’offrent à nous. Imaginons que nous cherchions un emploi. Si nous manquons de patience, nous serons peut-être tentés d’accepter le premier qu’on nous propose. Par contre, si nous sommes patients, nous prendrons le temps de considérer l’impact que cet emploi aura sur notre vie de famille et notre relation avec Jéhovah. La patience peut ainsi nous éviter de faire un mauvais choix. w23.08 35:8-9.

Si ta tendance à pécher te décourage, pense à la promesse que tu as faite à Jéhovah quand tu t’es voué à lui. Cela te rendra plus déterminé à résister à la tentation. Pourquoi disons-nous cela ? Lorsque tu t’es voué à Jéhovah, tu t’es renié toi-même. Cela veut dire que tu as dit non à des désirs et à des ambitions qui déplaisent à Jéhovah (Mat. 16:24). Ainsi, lorsque tu rencontreras une épreuve, tu n’auras pas besoin de passer du temps à te demander quoi faire. Tu as déjà écarté tous les mauvais choix puisque tu as choisi de rester fidèle à Jéhovah. Tu seras déterminé à lui plaire. En cela, tu imiteras Job. Alors qu’il a subi de terribles épreuves, il a affirmé avec fermeté : « Je ne renoncerai pas à mon intégrité ! » (Job 27:5). w24.03 10:6-7.

Jéhovah, « le Dieu d’amour », est avec ses serviteurs (2 Cor. 13:11). Il s’intéresse à chacun de nous. Nous sommes convaincus qu’il nous ‘entoure de son amour fidèle’ (Ps. 32:10). Plus nous méditerons sur la façon dont il nous manifeste son amour, plus nous prendrons conscience qu’il agit dans nos vies et plus nous nous rapprocherons de lui. Prions-le sans crainte et disons-lui à quel point nous avons besoin de son amour. Confions-lui toutes nos inquiétudes, tout en étant convaincus qu’il nous comprend et qu’il ne demande qu’à nous aider (Ps. 145:19). Un peu comme la douce chaleur d’un feu par une froide journée, l’amour de Jéhovah nous attire. Son amour est intense, mais il est aussi tendre. Alors savoure la tendre affection qu’il te témoigne. Et en réponse à son amour, n’hésite pas à t’exclamer : « J’aime Jéhovah » ! (Ps. 116:1). w24.01 4:19-20.

Jésus ne s’est pas contenté de dire que son Père s’appelait Jéhovah. En fait, les Juifs qu’il instruisait connaissaient déjà le nom de Dieu. Toutefois, la Bible dit que ‘c’est [Jésus] qui a expliqué qui est [le Père]’ (Jean 1:17, 18). Prenons un exemple. Les Écritures hébraïques révélaient déjà que Jéhovah est miséricordieux et compatissant (Ex. 34:5-7). Mais grâce à la parabole du fils perdu et de son père, Jésus a rendu cette vérité plus éclatante que jamais. Il y décrit un père qui, en apercevant son fils repentant ‘alors qu’il est encore à une bonne distance’, court vers lui, le prend dans ses bras et lui pardonne de tout cœur. Quand nous lisons cette histoire, la miséricorde et la compassion de Jéhovah prennent tout bonnement vie sous nos yeux ! (Luc 15:11-32). Oui, Jésus a révélé le Père tel qu’il est réellement. w24.02 6:8-9.

Jéhovah revigore et console ceux qui sont dans la détresse. Comment imiter Jéhovah ? Comment en arriver à éprouver de la compassion pour nos frères et sœurs et comment parvenir à les consoler ? Entre autres en cultivant des qualités de cœur qui nous amèneront à leur apporter de la consolation. Quelles sont quelques-unes de ces qualités ? Pour entretenir l’amour dont nous avons besoin pour ‘continuer à nous consoler les uns les autres’ jour après jour, il nous faut notamment être sensibles à la souffrance des autres, leur manifester de l’affection fraternelle et faire preuve de bonté envers eux (1 Thess. 4:18 ; Col. 3:12 ; 1 Pierre 3:8). Comment ces qualités nous aideront-elles ? Quand la compassion et d’autres qualités du même genre en viennent à faire partie de notre personnalité, nous ne pouvons pas faire autrement que de consoler ceux qui sont dans la détresse. Jésus a expliqué : « La bouche exprime ce dont le cœur est rempli. » Et il a ajouté : « Du bon trésor qui est en lui, l’homme bon fait sortir de bonnes choses » (Mat. 12:34, 35). Il est vraiment important d’exprimer notre amour à nos frères et sœurs en les consolant ! w23.11 47:10-11.

Imagine : Tu visites un endroit que tu ne connais pas, mais tu es avec un ami qui, lui, connaît bien la région. Il sait exactement où vous vous trouvez et où mène chaque route. Tu es sans doute ravi qu’il ait accepté de t’accompagner. Pareillement, Jéhovah sait où nous nous trouvons dans le cours du temps et ce qui nous attend sur notre route. Pour comprendre les prophéties bibliques, nous devons donc humblement lui demander de l’aide (Dan. 2:28 ; 2 Pierre 1:19, 20). Comme tous les bons parents, il veut que ses enfants connaissent un avenir heureux (Jér. 29:11). Mais contrairement aux parents humains, il peut prédire l’avenir sans jamais se tromper. Il a donc fait écrire des prophéties dans sa Parole pour que nous sachions quels évènements importants vont se produire dans l’avenir (Is. 46:10). w23.08 34:3-4.