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  • g77 22/11 p. 9-14
  • Je ne vivais que pour la musique

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  • Je ne vivais que pour la musique
  • Réveillez-vous ! 1977
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Plus…
Réveillez-vous ! 1977
g77 22/11 p. 9-14

Je ne vivais que pour la musique

BEAUCOUP de gens me connaissent surtout par mon surnom “Trummy”. Pendant des années, j’ai joué du trombone avec Louis Armstrong et dans d’autres orchestres renommés. Ma technique au trombone était si particulière qu’elle a contribué à porter certaines chansons comme “Ain’t She Sweet ?” et “Margie” au palmarès du disque.

À la fin des années 1930 et au début des années 1940, j’avais déjà composé beaucoup de chansons à succès. Deux des plus célèbres sont “T’Ain’t What Cha Do, It’s the Way That Cha Do It” et “What Cha Know, Joe ?”. J’ai également composé la chanson “Travellin’ Light” pour Billie Holiday. Elle l’a enregistrée avec l’orchestre de Paul Whiteman, et ce disque s’est vendu à des millions d’exemplaires.

Quand je faisais partie de l’orchestre de Jimmy Lunceford vers la fin des années 1930, j’ai eu l’occasion de jouer dans plusieurs films. Le premier fut “Blues in the Night”. Plus tard, j’ai joué avec Louis Armstrong dans plusieurs films, entre autres “Romance inachevée”, “Millionnaire de cinq sous” et “Haute société”.

La musique m’apportait la gloire et la richesse, mais à un prix plus élevé que je ne voulais bien l’admettre. Toutefois, avant d’aborder ce sujet, quelques renseignements sur mon passé vous aideront à comprendre comment la musique a pu avoir une si forte emprise sur moi et pourquoi elle a failli gâcher ma vie.

Mon enfance dans le Sud des États-Unis

Je suis né à Savannah en Géorgie, en 1912. J’étais le seul garçon des trois enfants qu’eurent Osborne Young, un cheminot, et sa femme Annie Évangéline. Il y aurait beaucoup à dire sur ce qui se passait à cette époque à Savannah dont les habitants étaient très superstitieux.

Il y avait entre autres le Ku Klux Klan dont les membres défilaient constamment dans notre quartier pour effrayer les Noirs et leur faire comprendre qu’ils devaient ‘se tenir à leur place’. Je me souviens encore de la peur qui me saisissait lorsque ces hommes défilaient dans les rues, dissimulés sous leurs longues robes blanches et leurs cagoules. Certes, le procédé était efficace et tous les enfants, dont moi-​même, couraient se cacher en tremblant.

La musique faisait partie de notre vie. Dans notre quartier, il y avait une secte évangélique plutôt excitée, mais, d’un autre côté, elle nous apportait beaucoup de rythme.

Dans cette ville, les musiciens étaient nombreux, surtout les chanteurs de blues. Notre jeunesse a été fortement influencée par le groupe de Jenkins Orphan, originaire de Charleston, en Caroline du Sud. Lors de ses tournées à Savannah, nous le suivions tout au long de son défilé à travers les rues de la ville.

Une autre attraction était le passage du “docteur” Rabbitfoot. Il vendait de petites bouteilles de potions, très efficaces prétendait-​il, pour un dollar, ce qui représentait une jolie somme d’argent à l’époque. Il montait sa tente à un coin de rue et présentait son spectacle. Il avait un petit orchestre avec quelques comédiennes et danseuses.

C’est ainsi que grâce à ces différents visiteurs et à l’ambiance qui régnait à Savannah, la musique en vint à jouer un grand rôle dans ma vie.

Ma scolarité et les débuts de ma carrière

J’avais douze ans à la mort de mon père. Deux ans plus tard, ma mère m’envoya dans une école militaire catholique de Rockcastle, en Virginie. Bien que ma mère ne fût pas catholique, elle m’y envoyait parce que cette école m’offrait la possibilité de travailler et de payer ainsi mes frais.

Je travaillais comme maçon et plâtrier une semaine sur deux et l’autre semaine je suivais les cours. Malgré mon penchant pour la musique, je n’avais pas particulièrement envisagé une carrière musicale en entrant dans cette école, mais lorsque j’ai vu l’orchestre agréablement assis à l’ombre en train de jouer tandis que je faisais l’exercice, le fusil sur l’épaule, sous un soleil de plomb, ma décision a vite été prise. Bientôt, je me consacrais entièrement à la musique et je passais la plupart de mon temps dans la salle de répétitions de l’orchestre.

Ma mère n’avait pas les moyens de me faire venir à Savannah pendant les vacances d’été, si bien que je restais à l’école à travailler à la ferme. Lorsque j’ai quitté cette école catholique au bout de quatre ans, je me suis juré de ne jamais plus mettre les pieds dans une église. À force d’être resté agenouillé, j’avais attrapé des furoncles aux genoux, mais je ne savais rien de la Bible et je ne comprenais rien au latin.

À ma sortie de l’école en 1930, je me suis rendu à Washington. Je ne connaissais rien de cette ville, sinon qu’un ancien camarade de classe y habitait. Là, j’ai commencé ma carrière musicale comme trombone dans l’orchestre des “Hot Chocolates” de Booker Coleman. C’est Coleman qui m’a donné le surnom de Trummy. Il avait du mal à se souvenir du nom des membres de son orchestre, aussi appelait-​il chacun du nom de l’instrument dont il jouait.

Nous avons sillonné plusieurs États de la côte est pour donner des concerts. Puis, au cours de l’été 1931, nous avons joué pour la secte de “Father Divine” (Père Divin) à Asbury Park, dans le New Jersey. Il tenait ses réunions dans une salle de bal. Nous commencions la séance par un de ces cantiques entraînants qui vous excitent les assistants au point que vous n’en seriez pas revenus de les voir chanter, battre des mains et taper des pieds. Alors, le “Père Divin” faisait son sermon traditionnel : “Le Seigneur aime le donateur joyeux”, et l’argent s’amoncelait dans les seaux, en pleine crise économique ! Il nous payait deux dollars par soirée, ce qui était beaucoup pour nous.

En 1933, je partis pour Chicago avec l’orchestre d’Earl Hines, le premier orchestre renommé auquel j’ai eu l’occasion d’appartenir. Nous jouions à “La Grande Terrasse”. Bon nombre des gérants de ce club faisaient partie du Milieu. Certains soirs, l’endroit était rempli de gangsters et j’avais tellement peur que je pouvais à peine jouer. Nous étions en pleine prohibition, mais le caissier nous procurait un grand verre de mauvais alcool pour trois dollars, ce qui suffisait à nous redonner du courage. Nous jouions de neuf heures du soir à quatre heures du matin pour quarante dollars par semaine. C’était un bon salaire à l’époque.

Le travail ne manquait pas à Chicago, aussi y suis-​je resté jusqu’en 1936. Puis, je suis parti pour New York où je me suis associé à l’orchestre de Jimmy Lunceford.

Le succès et la rencontre d’une femme peu commune

C’est avec Lunceford que j’ai découvert le parfum enivrant du succès et de la gloire. Mais c’est aussi lors de mes débuts dans cet orchestre qu’un nouvel élément est venu influencer ma vie par l’intermédiaire d’une femme d’une trempe peu commune.

J’ai rencontré Ida Fitzpatrick pour la première fois dans les coulisses. Elle avait le chic pour se glisser dans les moindres recoins, là où même les artistes ne pouvaient aller. Elle passait beaucoup de temps à visiter les musiciens et les acteurs pour leur parler de la Bible, qu’elle connaissait d’ailleurs sur le bout du doigt. Or, je puis vous assurer que nous autres, musiciens et artistes, nous avions grand besoin de ce message, car notre vie était aussi déréglée que possible.

Un jour que je devais étudier la Bible avec Ida, je dis à mon compagnon de chambre : “Quand Mme Fitzpatrick viendra, dis-​lui que je suis en répétition.” Imaginez ma surprise et ma confusion lorsqu’en sortant de l’immeuble, une heure plus tard, j’ai trouvé Mme Fitzpatrick qui m’attendait. Elle me demanda : “Eh bien ! M. Young, comment s’est passée cette répétition ?” Elle y mettait vraiment de l’insistance, mais avec tant de gentillesse !

Après avoir commencé à étudier la Bible avec elle, je n’ai jamais pu être pleinement content de moi, car je savais que beaucoup de choses que nous pratiquions, nous autres musiciens, étaient mauvaises. Je vais vous expliquer pourquoi.

Nous avions beaucoup d’engagements pour jouer un seul soir. C’était extrêmement fatigant car la plupart des contrats contenaient une clause qui nous interdisait de redonner un concert dans un rayon de 500 à 600 kilomètres de la ville où nous venions de jouer. Cela protégeait le directeur qui nous avait engagés, mais nous obligeait aussi à nous produire loin de l’endroit où nous venions de donner notre dernier concert. Comme nous faisions ces longs trajets en car, la fatigue ne nous quittait pas. Pour rester éveillés, nous prenions des amphétamines et pour nous détendre, nous buvions de l’alcool. La plupart d’entre nous devenaient esclaves de ce cercle vicieux.

Pendant plusieurs années, j’ai poursuivi ma carrière tantôt à New York, tantôt en tournée, étudiant la Bible par intermittence avec Mme Fitzpatrick. Mais j’étais si souvent en déplacement que je n’avais guère l’occasion d’étudier de façon régulière. J’étais devenu une célébrité nationale et mon temps était très pris, car je devais défendre ma réputation dans le monde du spectacle.

Jazz moderne et cinéma

Le Nouveau Jazz, appelé be-bop ou jazz moderne, a vu le jour au début des années 1940 à New York, dans la 52ème rue. Les meilleurs artistes de l’époque jouaient dans des cabarets de cette rue, à proximité de la Sixième avenue (aujourd’hui l’avenue des Amériques). Je jouais dans un de ces clubs où chantait Billie Holiday. Bien qu’elle soit morte depuis longtemps, elle est restée légendaire dans le monde du spectacle. Dernièrement un film sur sa vie intitulé “The Lady Sings the Blues” a eu un certain succès.

Des acteurs de cinéma, des producteurs et des écrivains fréquentaient ces cabarets à cause des grands artistes qui s’y produisaient. Mais on y rencontrait aussi des proxénètes, des prostituées et des trafiquants de drogue. Billie Holiday faisait grand usage de stupéfiants ; aussi ces trafiquants hantaient-​ils toujours l’endroit où je travaillais. Quand on est constamment en contact avec ce genre de vie, on finit par trouver cela normal, mais c’est très dangereux car, bientôt, on se met à en faire autant.

Il me semblait que Billie était victime des circonstances. Elle était exploitée non seulement par les hommes peu intéressants qui était mêlés à sa vie privée, mais aussi par un mauvais impresario. Par exemple, lorsqu’elle enregistra “Travellin’ Light”, chanson que je lui avais écrite et qui se vendit à des millions d’exemplaires, tout ce que chacun de nous reçut fut soixante-quinze dollars. Nous ne connaissions rien à nos droits et on nous a exploités.

Ma carrière cinématographique contribuait, elle aussi, à saper mes forces. Nous commencions à tourner le plus tôt possible afin de profiter au maximum de la lumière du jour. Puis, nous continuions tard le soir pour les scènes nocturnes. Pour tenir devant les caméras, je prenais des amphétamines. Ensuite, ce fut la télévision pour laquelle nous montions des spectacles. Les répétitions étaient longues et épuisantes, ce qui explique que je me sois mis à faire de l’hypertension.

Ma famille d’un côté, et Louis Armstrong de l’autre

J’ai décidé de partir pour Hawaii où, en 1947, j’ai rencontré Sally. Nous nous sommes mariés et, en 1948, nous avons eu une petite fille. Ma femme étudiait la Bible et, bien que mon travail ne me permît pas d’y consacrer autant de temps qu’elle, je l’accompagnais aux réunions tenues à la Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah. Puis, en 1952, Louis Armstrong m’a invité à travailler avec lui et j’ai quitté Hawaii. J’ai poursuivi ma carrière avec lui pendant douze ans.

Ma famille s’efforçait de me suivre dans mes déplacements, mais ce n’était pas l’ambiance qui lui convenait, ne serait-​ce qu’à cause de la fumée de la marijuana qui nous entourait, du langage grossier et des heures tardives auxquelles jouait l’orchestre. Habituellement, je retenais une suite dans un hôtel puis j’envoyais ma femme et ma fille faire des courses. Pendant ce temps-​là, je m’enfermais et je répétais au trombone pendant cinq ou six heures. Je ne vivais que pour mon instrument ; lui et l’argent qu’il me rapportait étaient devenus mon dieu.

Finalement, j’ai installé ma femme et ma fille à Los Angeles où j’avais acheté une maison. Mais j’étais absent la plupart du temps, passant parfois jusqu’à six ou sept mois d’affilée en Afrique ou ailleurs, par exemple en Europe, où nous avons fait de nombreux films. Je me disais que puisque j’envoyais beaucoup d’argent à ma femme, je n’avais rien à me reprocher. Pourtant les membres de ma famille ne s’intéressaient pas à toutes ces choses matérielles ; c’est moi qu’ils désiraient voir. Mais je ne voulais pas m’en rendre compte. Ma fille grandissait sans même connaître son père.

Il y a une telle compétition dans mon métier que je répétais constamment, souvent à longueur de journée, pour rester au sommet. Mais je me sentais de plus en plus malheureux parce que toute ma vie consistait à répéter, à voyager, à donner des spectacles et à envoyer de l’argent à la maison. Comme il était agréable de travailler avec Armstrong, cela m’empêchait en quelque sorte de voir certaines choses qui devaient plus tard s’imposer à mon attention.

Mme Fitzpatrick étudiait avec Louis Armstrong quand elle pouvait le contacter. Ce n’était pas facile, mais quand nous jouions dans un théâtre new-yorkais elle étudiait avec Louis et avec moi entre les spectacles. Alors que je jouais à Las Vegas, vers la fin des années 1950, ma femme est venue me voir et j’ai été très étonné d’apprendre qu’elle était allée prêcher avec Mme Fitzpatrick. Ida me demanda par la suite : “M. Young, qu’est-​ce que vous attendez ? Vous connaissez quantité de vérités bibliques, mais vous ne les mettez pas en pratique. C’est dangereux !”

Chaque fois que je retournais à Los Angeles, je reprenais mon étude de la Bible et j’allais aux réunions avec ma famille. Ma femme était maintenant un Témoin baptisé et ma fille étudiait également. J’étais touché par la gentillesse des Témoins à l’égard de Sally et de notre fille Andrea. Ils passaient régulièrement voir si tout allait bien, sachant que j’étais en tournée.

La musique perd son emprise

Au début de 1964, un événement vint enfin me secouer. Ma femme me téléphona pour m’apprendre qu’elle était malade. Auparavant, chaque fois que j’avais manifesté le désir de partir, on m’avait offert une augmentation. Cette fois ne fit pas exception. Mais, maintenant, rien n’allait me séparer des miens.

J’ai prié Jéhovah Dieu et je sais que c’est lui qui m’a donné la force de rompre. Ma décision ne faisait pas l’affaire des commanditaires de l’orchestre qui étaient furieux, car l’argent avait toujours eu raison de moi jusqu’à présent. Mais plus maintenant ! Mme Fitzpatrick avait dit vrai. Qu’est-​ce que j’attendais ? Je n’avais pas apprécié la valeur du proverbe biblique qui déclare : “Acquérir la sagesse, oh ! combien cela vaut mieux que l’or ! Et acquérir l’intelligence est préférable à l’argent.” — Prov. 16:16.

Je n’ai pas tardé à retourner à Los Angeles où je me remis sérieusement à étudier la Bible. Alors mes yeux ont fini par s’ouvrir et j’ai compris la futilité de la vie que j’avais menée jusque là, alors que j’avais fait de mon trombone et de l’argent mon dieu. J’étais atterré de voir à quel point j’avais manqué à mes responsabilités envers ma famille. Après avoir médité profondément sur ces questions, je me suis fait baptiser quelques mois plus tard en tant que Témoin de Jéhovah.

L’état de santé de Sally s’aggravait et après bien des examens, on diagnostiqua un cancer. Ce fut un choc terrible ! Nous projetions de retourner à Hawaii, mais le docteur insista pour qu’elle entre immédiatement à l’hôpital pour être traitée au cobalt. La série de traitements prit fin en août 1964, mais je la conduisis ensuite régulièrement à l’hôpital pour des examens.

Franchement, ce fut l’époque la plus éprouvante de ma vie. J’ai pu me rendre pleinement compte qu’il est vain de poursuivre la gloire et la richesse et de négliger les choses vraiment importantes de la vie. Quand Sally est tombée malade, vers qui me suis-​je tourné ? Vers Jéhovah Dieu, par la prière. Je suis heureux d’avoir enfin compris qu’entretenir des relations étroites avec lui est beaucoup plus précieux que les choses matérielles.

Par la suite, je suis retourné à Hawaii avec ma famille. Ma femme s’est remise et maintenant elle est en bonne santé.

Plus heureux que jamais

Depuis plusieurs années, j’ai mon propre petit orchestre et je joue dans un des plus grands hôtels d’Honolulu. Mais la musique occupe désormais la seconde place dans ma vie ; elle passe après mes intérêts spirituels. Plusieurs membres de mon orchestre ont accepté d’étudier la Bible avec moi. et l’un d’entre eux est devenu Témoin de Jéhovah. Ma fille et son mari, également Témoin, forment un couple chrétien heureux. Ma femme et moi assistons régulièrement aux réunions en compagnie de nos frères chrétiens et nous participons à l’œuvre de prédication, annonçant à notre prochain les merveilleuses bénédictions que le Royaume de Dieu apportera bientôt à l’humanité.

Je quitte rarement Honolulu dans le cadre de mes activités musicales, bien que j’aie reçu de nombreuses propositions. J’ai accepté une offre de l’Institut Smithsonian (Service des spectacles) qui, en septembre dernier, a enregistré une interview de six heures sur ma vie et ma carrière.

Quand je pense à mes tournées avec Louis Armstrong, un épisode particulier me revient en mémoire. C’était au Japon en 1961. Bien que n’étant pas encore Témoin de Jéhovah, j’ai parlé à un groupe de jeunes musiciens des activités chrétiennes des Témoins. Mes paroles ont touché des cœurs réceptifs, car j’ai appris plus tard que plusieurs de ces jeunes gens étaient devenus Témoins.

Je m’adresse souvent aux jeunes musiciens ambitieux et je leur dis : “Calculez bien ce que vous faites.” Celui qui laisse la musique dominer sa vie, comme c’était le cas pour moi, court au désastre. Ce n’est qu’en appréciant chaque chose à sa juste valeur que l’on connaît le vrai bonheur. Je suis heureux d’y être parvenu. — D’un de nos lecteurs.

[Illustration, page 12]

J’ai joué avec Louis Armstrong pendant douze ans.

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