Textes et commentaires
Mercredi, 1er mars
Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham. — Mat. 1:1.
Jéhovah Dieu appela le fidèle hébreu Abraham dans la terre de Palestine, et lui dit : “ Toutes les familles de la terre seront bénies en toi. ” Promettant ensuite à Abraham une postérité ou descendance, il dit : “ Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité. ” (Gen. 12:3 ; 22:18) Le roi David de Jérusalem était un descendant d’Abraham, mais il mourut et il est encore dans la tombe ; il n’était donc pas la Postérité promise. Mais à cause de l’attachement inébranlable du roi David à la véritable adoration, Jéhovah fit avec lui une alliance pour un royaume éternel, en faveur de sa postérité. (II Sam. 7:12-14) Pour que le Messie fût la Postérité d’Abraham devant bénir toutes les nations, et la Postérité de David pour recevoir un royaume éternel, il devait naître dans la chair et descendre d’Abraham par le roi David. C’est pourquoi l’apôtre Matthieu, avant même de parler de la naissance de Jésus, le Fils de Dieu, commence son récit évangélique avec les paroles susmentionnées. wF 15/11/49.
Jeudi, 2 mars
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! — Mat. 5:7.
Nous devons être miséricordieux non seulement envers les gens qui sont en dehors de l’organisation de Dieu et qui ne connaissent pas les dispositions que l’amour divin a pris pour leur salut, mais aussi envers nos compagnons de service au sein de l’organisation. Il en est qui se disent chrétiens et qui sont doux et indulgents envers les gens du monde qui commettent une offense ou un délit quelconque ; mais s’il arrive qu’un de leurs frères (ou sœurs) dans la vérité devienne coupable d’un semblable méfait exercé à leurs dépens, les voilà froids comme glace et durs comme pierre ! Afin de justifier leur absence de bonté envers leurs compagnons chrétiens, ils disent que ceux-ci devraient mieux savoir ce qu’ils ont à faire, tandis que nous devons excuser et permettre certaines choses aux gens du dehors parce qu’ils n’en savent pas plus. C’est ainsi qu’ils ne font preuve d’aucune miséricorde envers leurs frères chrétiens et compagnons de service, et vont jusqu’à être cruels et piquants à leur égard. Nous ne pouvons demeurer sous la miséricorde divine à moins d’imiter Dieu et d’exprimer cette qualité à d’autres. wF 15/10/49.
Vendredi, 3 mars
Ils viennent d’un pays lointain, de l’extrémité du ciel, Jéhovah et les instruments de son courroux. — És. 13:5, Crampon.
Les instruments dont il se servira pendant la bataille d’Armaguédon pour assouvir son indignation et son courroux sont ses armées d’anges commandées par Jésus-Christ, le plus grand Cyrus. Les instruments de la colère de Jéhovah contre la Babylone antitypique comprennent sans aucun doute les disciples oints et consacrés de Jésus-Christ qui prouvèrent leur fidélité jusqu’à la mort, eux qu’il a maintenant ressuscités d’entre les morts comme esprits immortels dans les cieux pour y régner avec lui dans son Royaume. Mais le fidèle reste des disciples oints de Jésus qui vivront jusqu’à la bataille d’Armaguédon n’aura aucune part dans un conflit violent avec les nations politiques ou dans leur destruction. Ils sont le peuple le plus pacifique parmi les nations de ce monde. Ils obéissent au commandement de Jéhovah et ne font qu’avertir les gens de la venue de la destruction sur les nations à Armaguédon. wF 1/3/50.
Samedi, 4 mars
La charité est patiente, elle est pleine de bonté. — I Cor. 13:4.
L’amabilité ou la bonté appartient aux fruits de l’esprit de Dieu. Il y a multiples occasions de la manifester, parfois il est nécessaire de la témoigner à nos frères et sœurs chrétiens comme à ceux qui sont en dehors de nos rangs. Sinon, pourquoi l’apôtre aurait-il écrit et dit à ses frères : “ Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ ” ? (Éph. 4:32) Ayant une telle disposition de cœur nous considérons nos frères et sœurs avec amabilité. Nous nous rappellerons qu’ils vivent encore dans la chair imparfaite qui incline au péché, tout comme nous, et nous n’osons pas être plus sévères envers eux que Dieu l’est envers nous. Ne soyons pas déconcertés si une fois ils n’estiment pas notre amabilité. Dieu aussi est bon envers les ingrats, oui même envers les méchants. Si nous sommes ses enfants, nous démontrerons les mêmes traits de caractère que lui. Nous ne pouvons pas accomplir des œuvres parfaites par lesquelles nous aurions gagné le salut. C’est la raison pour laquelle il nous traite miséricordieusement, sans quoi sa justice nous détruirait. w 1/12/49.
Dimanche, 5 mars
Les fruits de l’esprit sont la charité, la joie, la paix, la longanimité, la douceur, la bonté, la fidélité, la mansuétude, la tempérance. Contre ceux qui vivent de la sorte, la Loi n’a pas à intervenir. — Gal. 5:22, 23.
Comment remarquerons-nous que nous sommes sous l’emprise de l’esprit de Dieu et que nous vivons par lui ? Par les fruits que cet esprit produit dans notre vie. Ces fruits sont diamétralement opposés aux œuvres égoïstes de la chair. En effet, ceux qui vivent par l’esprit sont libres de produire ces œuvres en aussi grand nombre que possible, car même la loi de Moïse ne les leur interdit pas. Les chrétiens produisent les fruits de l’esprit, non parce qu’ils seraient sous la loi de Moïse qui interdit les œuvres de la chair, mais parce qu’ils aiment Dieu et son peuple, et que l’esprit de Dieu influe sur leur manière de vivre comme une force active qui les pousse vers la justice. Pour être annulée, elle et sa malédiction, la loi mosaïque devait être clouée au bois sur lequel Christ Jésus lui-même fut cloué. En retour, ceux que Christ a rachetés au moyen de son sacrifice de rançon et qui ont reçu l’esprit de Dieu clouent, pour ainsi dire, eux aussi leur chair sur un bois de torture, pour faire mourir ses désirs. wF 1/8/49.
Lundi, 6 mars
Ils seront prêtres de Dieu et du Christ. — Apoc. 20:6, Crampon.
Le jour de l’expiation annuelle, Aaron le souverain sacrificateur offrait des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés et pour ceux de sa maison. Après quoi il en offrait pour les péchés des autres Israélites. (Lév. 16:11-17) Cela illustre que les 144 000 membres du “ corps de Christ ” bénéficieront les premiers du sacrifice de la rançon de Christ, tandis qu’ils sont encore dans ce monde. Pour cette raison, ils sont maintenant justifiés par la foi, et ont le privilège de se présenter comme “ sacrifice vivant ” à Dieu par Christ, de souffrir et de mourir comme lui pour participer également à la résurrection spirituelle, la “ première résurrection ”, et de régner avec lui sur un trône céleste. De même qu’Aaron le souverain sacrificateur, aidé de ses fils, offrait le sacrifice pour Israël en général, les sacrificateurs, compagnons de Christ, se joindront également au Souverain Sacrificateur pour dispenser à l’humanité, durant le règne millénaire, les bénéfices du sacrifice de la rançon. Les humains ne pourront pas obtenir par d’autres moyens le don de la vie éternelle ; en qualité d’hommes parfaits, ils seront pleinement justifiés pour une vie sans fin. wF 15/6/49.
Mardi, 7 mars
Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. — I Tim. 2:6.
L’humiliation que subit Jésus, c’est-à-dire sa mort terrible comme homme, avait deux buts. Le tout premier, c’était de justifier la suprématie de Jéhovah Dieu qui l’avait envoyé sur la terre, parce que ce Fils de l’homme devait exalter le nom de Jéhovah et rester fidèle à sa souveraineté universelle, même devant la mort, prouvant ainsi son droit au pouvoir dans le Royaume de Dieu à venir. Ce Royaume pour la réhabilitation de Jéhovah Dieu, telle est la chose la plus importante. En second lieu, la venue du Fils de Dieu devait fournir un sacrifice de rançon pour l’espèce humaine, afin de la délivrer de la condamnation du péché, et de lui donner l’occasion d’obtenir la vie éternelle dans l’équitable Monde Nouveau. Par une telle mort sacrificatoire, il mit fin pour toujours à sa vie humaine, car il n’a jamais repris cette vie humaine qu’il sacrifia en rançon. C’est ainsi que le Dieu Très-Haut exalta ce Fils fidèle en le réveillant de la mort comme créature glorieuse et spirituelle. wF 1/12/49.
Mercredi, 8 mars
Le jour de Jéhovah est proche. — És. 13:6, Crampon.
Jéhovah a décidé que son jour serait l’heure de la délivrance de l’humanité. Pour ses ennemis et oppresseurs, il vient comme un jour de destruction. Ce sera un jour où les ennemis de Dieu et de l’humanité hurleront de douleur. Mais pour tous ceux qui soupirent après le triomphe de la justice, ce jour sera glorieux malgré son caractère terrifiant. Pour eux, ce jour est ardemment souhaité. Ceux qui maintenant apprennent à comprendre la signification bénie du jour de Jéhovah, prient avec ferveur pour sa venue. Ce jour doit apporter toutes les choses qui sont bonnes et souhaitables. La principale d’entre elles est la réhabilitation de Jéhovah comme Dieu et Souverain universel, par la suppression de cette organisation puissante qui a si longtemps dominé ce monde méchant et combattu les bonnes dispositions de Jéhovah en vue de bénir l’humanité. Étant donné qu’il signifie l’exécution de sa vengeance contre cette organisation méchante et contre toute injustice, c’est Son jour, le jour de Jéhovah. wF 1/3/50.
Jeudi, 9 mars
Paix et miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur l’Israël de Dieu. — Gal. 6:16.
Lorsqu’un reste seulement de Juifs selon la chair reconnut l’accomplissement des prophéties en Jésus-Christ et l’accepta comme le Messie de Jéhovah, il advint alors que la bonne nouvelle du salut fut portée aux Gentils incirconcis en vue de leur présenter une chance de montrer envers Dieu une foi semblable à celle d’Abraham et de devenir ainsi enfants d’Abraham. Nombreux furent ceux qui crurent en Jéhovah et acceptèrent son Messie, Jésus ressuscité, assis à la droite de Dieu. Ceux qui agirent ainsi furent justifiés à cause de leur foi et oints de l’esprit de Dieu en tant qu’enfants spirituels. De cette manière, ils firent partie de la nouvelle nation de Dieu, de son Israël selon l’esprit. Ces Gentils croyants étaient Juifs ou Judéens intérieurement, et ils s’attachèrent fermement au Messie de la tribu de Juda. Ils louaient Jéhovah Dieu, car le nom de Juda signifie louange. De telles personnes, croyant en Jésus et issues non seulement des Juifs selon la chair, mais encore des Gentils incirconcis, forment le véritable Israël de Dieu, celui que Jéhovah reconnaît à présent et dont il se sert. wF 1/1/50.
Vendredi, 10 mars
Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. — I Cor. 11:3.
L’apôtre Paul qui en Galates 3:28 met la femme sur un pied d’égalité montre que sur la terre les privilèges de service accordés aux chrétiennes sont limités. Ce n’est pas par orgueil masculin que l’apôtre a pris une telle décision. C’est sous inspiration qu’il exprima la volonté de Jéhovah sur la question, et c’est sous inspiration qu’il expliqua pourquoi certaines restrictions sont imposées à ses sœurs chrétiennes. Il montra que le privilège de la femme sur la terre était de faire preuve de soumission, de docilité et d’agir ainsi, non avec l’esprit irrité de celle qui a une tâche humiliante à remplir, mais dans un esprit semblable à celui qu’avait le Christ. C’est cela que les anges du ciel observent. Dans la Théocratie de Jéhovah, le principe de l’autorité de la tête se retrouve dans tout l’univers, et c’est pourquoi toutes les créatures doivent apprendre la soumission à la volonté divine ou théocratique. Est-ce déshonorant pour le sexe féminin ? Nullement ! Pas plus que ce ne peut être déshonorant pour le sexe masculin, de même pour Christ. Il est certain que seul Jéhovah Dieu n’a pas de chef, car il est le Très-Haut. wF 15/9/49.
Samedi, 11 mars
Et moi, je ferai de lui le premier-né, le plus élevé des rois de la terre. Je lui conserverai toujours ma bonté, et mon alliance lui sera fidèle. — Ps. 89:28, 29.
En construisant ce temple spirituel formé de pierres vivantes, Jésus, en qualité d’Héritier permanent de l’alliance du Royaume, accomplit une clause importante de cette alliance. Quel grand Souverain Sacrificateur et Roi ! Il est le premier-né de toute la création de Jéhovah. En l’exaltant de cette façon à cause de sa magnifique fidélité, Jéhovah accomplit les faveurs de l’alliance promises à David conformément à la promesse ci-dessus. Étant plus élevé que n’importe quel roi de la terre, aucun d’eux ne peut lui résister, et il leur infligera une défaite cruelle à la bataille d’Armaguédon. À ce sujet la prophétie dit : “ Ils combattront contre l’agneau et l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois ”. (Apoc. 17:14) Dieu sera fidèle à l’alliance du Royaume, et donnera à Christ la victoire sur la ligue des rois ennemis et leurs nations. wF 1/2/50.
Dimanche, 12 mars
Il y aura un seul troupeau, un seul berger. — Jean 10:16.
Êtes-vous une brebis du “ petit troupeau de Christ ”, héritier du Royaume ? Si oui, n’ayez pas de préjugé contre la grande multitude des autres brebis qu’il rassemble maintenant pour la vie éternelle sur la terre dans le Monde Nouveau de la justice. Christ mourut aussi pour ces jeunes brebis. Ayez donc de la compassion pour elles. Montrez activement que vous avez intérêt à ce qu’elles gagnent la vie. Un berger n’attend pas paresseusement auprès de la bergerie que la brebis perdue retrouve toute seule le chemin du retour. Non ! un bon berger va à sa recherche et la ramène au bercail. Faites montre du même amour. Allez chez les gens avec le message du Royaume. Ne restez pas assis et inactif, jouissant des dispositions du salut et attendant que les “ autres brebis ” trouvent le chemin et viennent à vous. Quittez le confort et les commodités de votre foyer, et chassez ces “ autres brebis ” de bonne volonté. Faites preuve envers d’autres personnes de cette qualité divine qu’est la miséricorde. wF 15/10/49.
Lundi, 13 mars
C’est pourquoi l’on dit : “ Comme Nemrod, vaillant chasseur devant Jéhovah. ” — Gen. 10:9, Crampon.
Nimrod, petit-fils de Noé, essaya de duper le peuple qu’il dominait en instituant une théocratie contrefaite. Comment cela ? Il ne s’éleva pas seulement comme roi mais s’exalta comme un dieu pour que ses sujets espèrent en lui et attendent protection de lui au lieu de Jéhovah. Ce faisant, Nimrod fit du chef politique de l’État un dieu, et fit de l’État une institution théocratique. Ainsi, si ses sujets désobéissaient au chef politique de l’État, cela signifiait qu’ils désobéissaient à la divinité. Les pharaons d’Égypte donnèrent eux aussi à l’État politique une apparence théocratique en se présentant eux-mêmes comme des dieux et en exigeant que les Égyptiens les adorassent comme tels. Puis les Césars de Rome donnèrent une empreinte théocratique au gouvernement impérial en se faisant déifier, non seulement après leur mort, mais même de leur vivant. En déclarant que César était un dieu, les promoteurs du culte impérial faisaient du gouvernement un gouvernement divin ou théocratie. wF 15/8/49.
Mardi, 14 mars
J’ai appelé tes héros de ma colère, ceux qui se réjouissent de ma grandeur. — És. 13:3.
Dieu le Tout-Puissant pouvait compter sur ces troupes qu’il a placées sous le commandement de son Roi régnant, Jésus-Christ. Sans doute celles-ci sont formées des anges ou comprennent les anges qui combattirent pour le Royaume au cours de la “ guerre dans le ciel ”, immédiatement après la naissance du Royaume en 1914. Qu’une troisième guerre mondiale ait lieu ou non, une chose est absolument certaine : la guerre universelle d’Armaguédon, “ la bataille du grand jour du Dieu tout-puissant ” atteindra ce monde. Dans cette guerre, la colère de Jéhovah s’exprimera dans sa plénitude contre l’organisation du diable invisible et visible, démoniaque et humaine. (Apoc. 16:14-16) Le Dieu tout-puissant a appelé ses puissants anges sous le commandement de Christ Jésus pour participer à l’expression de sa colère. Ils se réjouissent de sa souveraineté universelle telle qu’elle est exercée par son Royaume. Ce sont ceux “ qui se réjouissent de sa grandeur ”, fiers d’être à ses côtés et exultant de servir dans son armée céleste. wF 1/3/50.
Mercredi, 15 mars
Autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde [kosmos], tandis que maintenant, à la fin [syntéleia] des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. — Héb. 9:26.
Lorsque Jésus s’offrit à Dieu comme sacrifice, cela mit fin à l’arrangement des choses qui avaient eu lieu jusqu’en l’an 33 après Christ, et qui se rapportaient à la nation juive. Cela mettait fin aux sacrifices admissibles de bêtes offerts à Dieu. C’était la fin de l’ancienne alliance que Dieu avait fait avec Israël, c’était également la fin des tableaux et ombres prophétiques qui furent mis en scène par les Israélites. Une nouvelle alliance fut conclue entre Dieu et un nouvel Israël, un Israël spirituel, nouvelle nation envers qui les tableaux prophétiques commençaient à se réaliser. Cet arrangement concernant l’adoration de Dieu et les relations des Juifs avec Dieu prit totalement fin lorsque Jérusalem fut détruite quarante ans plus tard. Dans la ville sainte de jadis, il n’y avait plus de temple littéral. w 1/11/49.