Septembre

Pierre a utilisé une formulation légèrement différente quand il a cité la prophétie de Joël (Actes 2:16, 17). Il a remplacé l’expression de la prophétie « après cela » par l’expression « dans les derniers jours », c’est-à-dire, dans ce contexte, les derniers jours avant la destruction de Jérusalem et de son temple. Cela indique que la prophétie de Joël annonçant que Dieu répandrait son esprit sur « toutes sortes d’humains » s’est accomplie longtemps après avoir été énoncée. C’est après que Dieu a répandu son esprit de façon si marquante au 1^er siècle que la prédication a connu une expansion extraordinaire. À l’époque où l’apôtre Paul a écrit sa lettre aux Colossiens, vers 61 de notre ère, il a pu dire que la bonne nouvelle avait été prêchée « dans toute la création sous le ciel » (Col. 1:23). Autrement dit, elle avait été prêchée dans toutes les parties du monde où les disciples pouvaient se rendre. Grâce au puissant esprit saint de Jéhovah, la prédication a pris beaucoup plus d’ampleur encore de nos jours : elle a atteint les « extrémités de la terre » (Actes 13:47). w20.04 14:15-16.

Jéhovah aime chacun de nous, y compris chacune des brebis qui s’est éloignée de son troupeau (Mat. 18:12-14). Il a promis qu’il rechercherait ses brebis perdues et qu’il les aiderait à retrouver de bonnes relations avec lui. Il a aussi expliqué de façon précise ce qu’il ferait : il s’y prendrait de la même façon que tout bon berger israélite qui perdait une de ses brebis (Ézéch. 34:12-16). Tout d’abord, un berger partait à la recherche de sa brebis, ce qui pouvait lui demander beaucoup de temps et d’efforts. Ensuite, une fois qu’il l’avait retrouvée, il la ramenait dans le troupeau. Enfin, si elle était blessée ou affamée, il l’aidait avec beaucoup d’amour. L’animal étant affaibli, il prenait soin de lui : il soignait ses blessures, il le portait dans ses bras ou sur ses épaules, et il lui donnait à manger. Les anciens de l’assemblée sont les bergers du « troupeau de Dieu » (1 Pierre 5:2, 3). C’est donc de ces trois mêmes façons qu’ils doivent traiter une brebis qui s’est écartée de l’assemblée : ils doivent aller à sa recherche, l’aider à revenir dans le troupeau et lui manifester de l’amour en lui donnant l’aide spirituelle dont elle a besoin. w20.06 25:10.

Jésus disait-​il que les champs étaient « blancs pour la moisson » parce qu’il s’attendait à ce que la majorité des gens le suivent ? Pas du tout. Les Écritures prédisaient que relativement peu de gens auraient foi en lui (Jean 12:37, 38). Et Jésus était capable de lire dans les cœurs (Mat. 9:4). Mais il se concentrait sur ce petit nombre de gens qui croiraient en lui, et il prêchait avec zèle à tous. Comme nous ne sommes pas en mesure de lire dans les cœurs, nous devrions d’autant plus résister à la tendance à juger d’avance certains territoires ou certaines personnes ! Il nous faut au contraire considérer les gens comme de futurs disciples de Jésus. Rappelle-​toi : Jésus a dit que les champs sont « blancs », c’est-à-dire prêts à être moissonnés. Les gens peuvent changer et devenir disciples du Christ. Et Jéhovah considère ces disciples potentiels comme ‘précieux’ (Agg. 2:7). Si nous voyons les gens comme Jéhovah et Jésus les voient, nous chercherons à mieux les comprendre et à savoir quels sont leurs centres d’intérêt. Nous les considérerons, non pas comme des inconnus, mais comme nos futurs frères et sœurs. w20.04 15:18-19.

La Bible montre clairement que, si nous voulons plaire à Jéhovah, nous devons aimer Jésus et entretenir notre amour pour lui. Pour devenir les amis de Jésus, nous devons notamment apprendre à le connaître. Nous parviendrons à mieux le connaître en lisant les quatre Évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean). Quand nous méditons sur ces récits de la vie du Christ, nous constatons qu’il faisait preuve de bonté envers les autres, et cela nous pousse à l’aimer et à le respecter. Par exemple, même s’il était leur Maître, il ne traitait pas ses disciples comme des esclaves. Au contraire, il leur disait ce qu’il pensait et ressentait au plus profond de lui. Il partageait leur tristesse et pleurait avec eux (Jean 11:32-36). Même ses opposants voyaient bien qu’il devenait l’ami de ceux qui acceptaient son message (Mat. 11:19). Quand nous imitons la façon dont Jésus traitait ses disciples, nos relations avec les autres s’améliorent, nous éprouvons une profonde satisfaction, et notre amour et notre respect pour lui grandissent. w20.04 17:9-10.

En 1870, la Grande-Bretagne était à la tête de l’empire le plus vaste au monde, et son armée occupait le premier rang mondial. Dans un autre chapitre de Daniel, cet empire est représenté par une petite corne qui a vaincu trois autres cornes : la France, l’Espagne et les Pays-Bas (Dan. 7:7, 8). Il a été le roi du Sud jusqu’au cours de la Première Guerre mondiale. À cette époque, les États-Unis d’Amérique, qui étaient devenus la puissance économique dominante, ont commencé à collaborer étroitement avec la Grande-Bretagne. Au cours de la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne et les États-Unis (une ancienne colonie britannique) ont formé une puissante alliance militaire en combattant ensemble. Ils sont alors devenus la Puissance mondiale anglo-américaine. Comme Daniel l’avait prédit, ce roi a réuni une « armée extrêmement grande et puissante ». Depuis, c’est donc l’alliance anglo-américaine qui est le roi du Sud. w20.05 19:7-8.

L’eau sous forme liquide existe sur la Terre parce que notre planète est située à une distance idéale du Soleil. Si elle était juste un peu plus proche, toute l’eau s’évaporerait, et elle ne serait alors plus qu’un énorme caillou brûlant n’abritant aucune vie. À l’inverse, si elle était juste un peu plus éloignée, toute l’eau gèlerait, et elle serait alors transformée en un immense glaçon. Comme Jéhovah l’a placée à une distance idéale du Soleil, le cycle de l’eau peut suivre son cours et rendre la vie possible. Le Soleil chauffe l’eau des océans et celle qui se trouve ailleurs sur la Terre. Puis cette eau s’évapore et forme des nuages. Chaque année, le Soleil fait s’évaporer assez d’eau pour remplir une cuve d’environ 80 kilomètres de long, de large et de haut. Cette eau reste dans l’atmosphère pendant environ dix jours avant de retomber sous forme de pluie ou de neige. Elle finit par retourner dans les océans ou dans d’autres étendues d’eau, et le cycle se répète. Ce cycle est à la fois performant et fiable. Il prouve que Jéhovah est sage et puissant (Job 36:27, 28). w20.05 21:6.

Jésus nous encourage à continuer de demander à Jéhovah de l’esprit saint dans nos prières (Luc 11:9, 13). Au moyen de son esprit, Jéhovah nous donne de la force, et même la « puissance qui dépasse la normale » (2 Cor. 4:7). Grâce à l’aide de cet esprit, nous pouvons donc surmonter n’importe quelle épreuve. L’esprit saint peut aussi nous aider à assumer nos responsabilités au service de Dieu et à améliorer nos capacités. Nous reconnaissons donc en toute honnêteté que, si nous obtenons de bons résultats, c’est uniquement grâce à l’aide de l’esprit saint. Comment pouvons-​nous montrer que nous accordons de la valeur à cet esprit ? Notamment en en demandant à Jéhovah pour repérer en nous toute mauvaise façon de penser ou tout mauvais désir (Ps. 139:23, 24). Par le moyen de son esprit, Jéhovah est capable de nous rendre conscients d’un mauvais raisonnement ou d’une mauvaise tendance que nous aurions. Nous devons alors le prier pour que son esprit nous donne la force de les combattre. Nous montrerons ainsi que nous sommes déterminés à ne pas faire quoi que ce soit qui amènerait Jéhovah à cesser de nous donner de l’esprit saint (Éph. 4:30). w20.05 22:10-12.

Quand nous défendons le nom de Jéhovah, nous imitons Jésus. Jésus a fait connaître le nom de son Père. Comment ? Non seulement en l’utilisant, mais aussi en défendant la réputation de Jéhovah. Par exemple, il s’est fermement opposé aux Pharisiens, qui présentaient Jéhovah comme un Dieu dur, sans pitié, exigeant et distant. Il a aidé les gens à comprendre que son Père était raisonnable, patient, plein d’amour et disposé à pardonner. Il les a aussi aidés à « voir » Jéhovah en imitant parfaitement ses qualités dans sa vie de tous les jours (Jean 14:9). Comme Jésus, enseignons aux autres ce que nous savons sur Jéhovah ; expliquons-​leur qu’il est bon et plein d’amour. Nous dévoilerons ainsi les mensonges et les calomnies qui ont été lancés contre lui. Et nous sanctifierons son nom, car nous aiderons les gens à le considérer comme saint. Par nos paroles et nos actions, nous permettons aux gens de comprendre quel genre de personne Jéhovah est vraiment. Nous défendons son nom en aidant les gens à se libérer des idées fausses qu’ils ont à son sujet. w20.06 23:17-18.

Les réseaux sociaux peuvent être utiles, par exemple pour rester en contact avec sa famille et ses amis. Mais as-​tu remarqué que les gens postent parfois des contenus qui ont pour but de les mettre en avant ? « Regardez-​moi » : c’est le message qu’ils semblent vouloir faire passer. De plus, certains publient des commentaires grossiers ou obscènes sur des photos qu’ils ont prises ou sur les photos des autres. Cela non plus ne convient pas à des chrétiens, car ceux-ci sont encouragés à cultiver l’humilité et à se montrer sensibles à ce que les autres ressentent (1 Pierre 3:8). Si tu utilises un réseau social, demande-​toi : « Les commentaires, les photos ou les vidéos que je poste pourraient-​ils donner aux autres l’impression que je me vante ? Est-​ce que je risque de les rendre jaloux ? » Les chrétiens ne ressentent pas le besoin d’être admirés par les autres. Ils suivent le conseil biblique que nous trouvons dans le texte d’aujourd’hui. L’humilité nous aidera à ne pas nous laisser influencer par l’état d’esprit égocentrique du monde (1 Jean 2:16). w20.07 27:14-15.

Avant de devenir disciple de Jésus, Paul était un jeune homme qui n’avait aucun respect pour les chrétiens et qui les persécutait (Actes 7:58). Jésus lui-​même est intervenu pour que Paul, alors connu sous le nom de Saul, cesse ses attaques contre l’assemblée chrétienne. Il lui a parlé depuis le ciel et l’a rendu aveugle. Pour retrouver la vue, Paul a dû s’adresser aux personnes qu’il avait auparavant persécutées. Il a humblement accepté l’aide d’un disciple appelé Ananias, qui lui a rendu la vue (Actes 9:3-9, 17, 18). Paul est plus tard devenu un membre connu de l’assemblée chrétienne, mais il n’a jamais oublié la leçon que Jésus lui avait enseignée sur la route de Damas. Il est resté humble, et il a volontiers accepté l’aide de ses frères et sœurs. Il reconnaissait qu’ils étaient pour lui une « aide qui fortifie » (Col. 4:10, 11, note). w20.07 29:16-17.

Même si Jéhovah est tout-puissant, il confie des responsabilités à d’autres. Par exemple, il a nommé Jésus Roi du Royaume, et il confiera une certaine autorité aux 144 000 humains qui régneront avec son Fils. Évidemment, il a formé Jésus aux fonctions de Roi et de Grand Prêtre (Héb. 5:8, 9). Et il forme aussi ceux qui régneront avec lui. Mais il ne vérifie pas dans les moindres détails de quelle façon ils s’acquittent de leurs responsabilités. Pourquoi ? Parce qu’il leur fait confiance et qu’il sait qu’ils feront sa volonté (Rév. 5:10). Si notre Père céleste, qui n’a besoin de l’aide de personne, délègue des responsabilités aux autres, qui sommes-​nous pour ne pas le faire ? Es-​tu chef de famille ou ancien ? Alors imite Jéhovah en confiant des tâches à d’autres et en résistant à l’envie d’intervenir en détail dans la façon dont ils s’y prennent pour les accomplir. Quand tu suis l’exemple de Jéhovah, non seulement le travail se fait, mais en plus tu formes les autres et tu les aides à avoir davantage confiance en eux-​mêmes (Is. 41:10). w20.08 32:5-6.

Comment Jéhovah désire-​t-​il que nous considérions ses brebis perdues ? L’exemple que Jésus nous a laissé nous le révèle. Jésus savait que Jéhovah considère toutes ses brebis comme précieuses. C’est pourquoi il a fait son maximum pour aider les « brebis perdues de la nation d’Israël » à revenir à son Père (Mat. 15:24). Étant l’excellent berger, il a aussi fait tout ce qu’il pouvait pour ne perdre aucune des brebis de Jéhovah (Jean 6:39). L’apôtre Paul a encouragé les anciens de l’assemblée d’Éphèse à imiter Jésus. Il leur a dit : « Vous devez venir en aide aux faibles, et vous devez vous rappeler les paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-​même : “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir” » (Actes 20:17, 35). Ce verset montre clairement que les anciens ont une responsabilité très importante. Salvador, un ancien qui vit en Espagne, explique : « Quand je pense à tout l’amour que Jéhovah a pour ses brebis perdues, ça me motive à faire mon maximum pour les aider. Je dois prendre soin d’elles. Je suis conscient que c’est ce que Jéhovah veut. » w20.06 25:15-16.

Jéhovah ne nous demandera pas d’être parfaits avant la fin des 1 000 ans ; il fera preuve de patience. En attendant, il est disposé à pardonner nos péchés. Voilà certainement une bonne raison pour nous de voir les points forts des autres et de nous montrer patients envers eux. Jésus et les anges étaient joyeux quand la terre a été créée. Mais imagine leur bonheur quand ils verront la terre peuplée d’humains parfaits qui aiment Jéhovah et le servent. Imagine aussi la joie de ceux qui régneront au ciel avec Jésus quand ils verront les bienfaits que leurs fonctions procurent aux humains (Rév. 4:4, 9-11 ; 5:9, 10). Et imagine à quoi la vie ressemblera quand les larmes de joie auront remplacé les larmes de tristesse et quand la maladie, le chagrin et la mort auront disparu pour toujours. En attendant cette époque, sois déterminé à imiter Jéhovah, qui fait preuve d’amour, de sagesse et de patience. Cela t’aidera à garder ta joie quelles que soient tes épreuves (Jacq. 1:2-4). C’est sûr, « il va y avoir une résurrection » ! (Actes 24:15). Soyons donc reconnaissants à Jéhovah pour cette merveilleuse promesse ! w20.08 33:18-19.

La Bible est un cadeau que Dieu nous a fait parce qu’il nous aime. Par son esprit, notre Père céleste a guidé des hommes pour qu’ils la rédigent parce qu’il se soucie énormément de nous qui sommes ses enfants. Au moyen de ce livre, il répond aux questions les plus importantes que nous pouvons nous poser, comme « D’où venons-​nous ? », « Quel est le but de la vie ? » et « Que va-​t-​il se passer dans l’avenir ? ». Il veut que tous ses enfants connaissent la réponse à ces questions. C’est pourquoi, au fil du temps, il a poussé des hommes à traduire la Bible en de nombreuses langues. Aujourd’hui, elle est disponible en entier ou en partie en plus de 3 000 langues ! C’est le livre le plus traduit et le plus diffusé de toute l’Histoire. Nous pouvons montrer que nous apprécions ce cadeau qu’est la Bible en la lisant tous les jours, en méditant sur ce qu’elle enseigne et en faisant de notre mieux pour appliquer ce que nous apprenons. De plus, nous manifesterons notre gratitude envers Dieu en faisant tout notre possible pour communiquer le message de sa Parole à un maximum de gens (Ps. 1:1-3 ; Mat. 28:19, 20). w20.05 21:15-16.

Le prophète Jérémie devait prêcher dans un territoire très difficile. Il était tellement découragé qu’il a voulu abandonner. Mais il n’a pas renoncé. Pourquoi ? La « parole de Jéhovah » était comme un feu dans son cœur et il n’en pouvait plus de la garder en lui (Jér. 20:9). Ce sera pareil pour nous si nous remplissons notre cœur de la Parole de Dieu. Il nous faut donc étudier et méditer la Bible chaque jour. Nous serons alors de plus en plus joyeux et notre ministère produira sûrement de meilleurs résultats (Jér. 15:16). Par ailleurs, quand tu te sens découragé, supplie Jéhovah de te soutenir. Il t’aidera à avoir un point de vue équilibré sur tes imperfections, tes faiblesses ou ta maladie. Si tu n’as pas certaines responsabilités dans son organisation, il t’aidera à voir les choses comme lui les voit. Et il te montrera comment porter un regard positif sur ton ministère. Alors prie constamment ton Père céleste et dis-​lui tout ce que tu as sur le cœur. Grâce à son aide, tu pourras vaincre le découragement ! w20.12 52:20-21.

Pour certaines sœurs, les réunions sont une des rares occasions qu’elles ont de passer du temps avec leurs compagnons chrétiens. C’est pourquoi nous voulons les y accueillir chaleureusement, leur parler et leur faire sentir que nous nous soucions d’elles. Nous pouvons imiter Jésus en passant du temps avec elles (Luc 10:38-42). Invitons-​les par exemple pour un repas, même tout simple, ou pour un moment de détente. Toutefois, quand nous le faisons, veillons à ce que la conversation reste encourageante (Rom. 1:11, 12). Les anciens voudront avoir la même vision des choses que Jésus. Il savait que le célibat pouvait être difficile à vivre pour certains, mais il a clairement fait savoir que se marier et avoir des enfants n’était pas le secret d’un bonheur durable (Luc 11:27, 28). Pour connaître un bonheur durable, nous devons donner la priorité au service pour Jéhovah (Mat. 19:12). Les anciens en particulier doivent traiter les chrétiennes de leur assemblée comme des sœurs et des mères. Ils voudront prendre du temps avant et après les réunions pour parler avec elles. w20.09 39:7-9.

En Israël, les cultivateurs semaient après les premières pluies d’automne et ne moissonnaient qu’après les dernières pluies de printemps (Marc 4:28). Nous ferons preuve de sagesse en imitant leur patience. Mais ce n’est pas toujours facile. Souvent, en raison de l’imperfection, les humains veulent obtenir immédiatement le résultat de leurs efforts. Mais imaginons que nous ayons un potager. Avant de récolter, nous devons nous en occuper constamment : il nous faut bêcher, planter, désherber et arroser. De la même façon, nous devons fournir des efforts continus pour faire des disciples. Il faut du temps pour arracher du cœur de nos étudiants les mauvaises herbes que sont les préjugés et l’indifférence. La patience nous évitera de nous décourager si les gens n’écoutent pas notre message. Et quand quelqu’un s’intéresse à la vérité, nous devons aussi être patients. Nous ne pouvons pas forcer un étudiant à progresser plus vite. Même les disciples de Jésus ont parfois mis du temps à comprendre ce qu’il enseignait (Jean 14:9). Ne l’oublions jamais : c’est nous qui semons et arrosons, mais c’est Dieu qui fait pousser (1 Cor. 3:6). w20.09 37:10-11.

Nous voulons tous que nos étudiants en viennent à se faire baptiser. Pour les y aider, encourageons-​les à assister aux réunions de l’assemblée. Les étudiants qui y assistent dès les premiers cours sont souvent ceux qui progressent le plus rapidement. Certains enseignants expliquent à leur étudiant que les cours bibliques et les réunions sont complémentaires, et qu’il apprendra aux réunions des choses qu’il n’apprendra pas lors de ses cours. Alors si tu enseignes la Bible à quelqu’un, examine Hébreux 10:24, 25 avec lui, et souligne les bienfaits qu’il recevra s’il assiste aux réunions. Parle-​lui avec enthousiasme d’une idée que tu as apprise récemment lors d’une réunion. Ce sera plus motivant pour lui qu’une simple invitation à assister aux réunions. Ce qu’il verra et entendra lors de sa première réunion sera tellement différent de tout ce qu’il aura pu voir et entendre dans les autres religions ! Sans doute qu’elle le marquera profondément (1 Cor. 14:24, 25). De plus, à nos réunions, il fera la connaissance de personnes qui ont une conduite exemplaire et qui l’aideront à progresser au point de se faire baptiser. w20.10 41:14-15.

L’esprit saint peut t’aider à mettre en pratique ce que tu lis et étudies dans la Bible. Comme le psalmiste, fais cette prière : « Enseigne-​moi ton chemin, ô Jéhovah ! Je marcherai dans ta vérité. Unifie mon cœur pour que je craigne ton nom » (Ps. 86:11). Continue d’absorber la nourriture spirituelle que Jéhovah nous fournit au moyen de sa Parole et de son organisation. Mais rappelle-​toi que ton but n’est pas juste d’acquérir de la connaissance. Tu veux que les vérités bibliques touchent ton cœur et te poussent à l’action ; l’esprit de Jéhovah peut t’y aider. Tu désires également encourager tes frères et sœurs (Héb. 10:24, 25). Pourquoi ? Parce qu’ils sont ta famille spirituelle. Demande à Jéhovah son esprit pour donner, lors des réunions, des commentaires qui viennent du cœur et pour faire de ton mieux quand tu dois présenter un exposé ou un discours. Tu montreras ainsi à Jéhovah et à son Fils que tu aimes leurs précieuses « brebis » (Jean 21:15-17). Alors, écoute ton Grand Instructeur en profitant pleinement du banquet spirituel qu’il nous offre. w20.10 43:15-17.

Comment Jésus a-​t-​il traité les apôtres alors qu’ils étaient découragés ? Après sa résurrection, il a dit à quelques disciples : « N’ayez pas peur. Allez annoncer […] à mes frères [que j’ai été ressuscité] » (Mat. 28:10a). Jésus n’a pas rejeté ses apôtres. Même s’ils l’avaient abandonné, il les a appelés « mes frères ». Comme Jéhovah, il était plein de compassion et prêt à pardonner (2 Rois 13:23). De même, nous nous soucions sincèrement de ceux qui ont arrêté de prêcher. Ce sont nos frères et sœurs, et nous les aimons ! Nous n’oublions pas tout ce qu’ils ont fait par amour pour Jéhovah, certains pendant des dizaines d’années (Héb. 6:10). Ils nous manquent beaucoup ! (Luc 15:4-7). Alors encourageons-​les à assister à nos réunions. Et quand un compagnon inactif arrive à la Salle du Royaume, allons vers lui et souhaitons-​lui une chaleureuse bienvenue. w20.11 45:14-17.

Salomé a demandé à Jésus que ses fils Jacques et Jean s’asseyent à sa droite et à sa gauche dans le Royaume. Jésus n’avait pas le pouvoir de leur accorder cet honneur. Il a donc répondu sans hésiter que seul son Père pouvait en décider (Mat. 20:20-23). Il a ainsi montré qu’il respectait les limites de son autorité. Il était modeste. Il n’allait jamais au-delà de ce que Jéhovah voulait qu’il fasse (Jean 12:49). Comment pouvons-​nous l’imiter ? En appliquant le conseil donné dans le texte d’aujourd’hui. Quand on nous demande notre avis, nous ne voulons pas mettre en avant notre opinion ou simplement dire la première chose qui nous vient à l’esprit. Nous voulons plutôt attirer l’attention sur les conseils que donnent la Bible et nos publications bibliques. Nous montrons ainsi que nous sommes conscients de nos limites. Avec modestie, nous reconnaissons la supériorité des « décrets justes » du Tout-Puissant (Rév. 15:3, 4). w20.08 32:14-15.

Si tu penses que tu dois donner un conseil à un ami, que devrais-​tu garder à l’esprit ? Avant d’aller lui parler, demande-​toi : « Est-​ce que je me montre “juste à l’excès” ? » Une personne juste à l’excès juge les autres, non pas selon les normes de Jéhovah, mais selon ses propres normes. Et elle les traite souvent avec une certaine dureté. Si après t’être analysé, tu penses toujours que tu dois parler à ton ami, explique-​lui clairement les choses et sers-​toi de questions d’opinion. Une fois que tu sauras ce qu’il pense, il te sera plus facile de l’aider à comprendre qu’il a commis une erreur. De plus, veille à ce que ton conseil soit en accord avec la Bible, et souviens-​toi que ce n’est pas à toi que ton ami doit rendre des comptes, mais à Jéhovah (Rom. 14:10). Laisse-​toi guider par la sagesse de la Parole de Dieu et, comme Jésus, fais preuve de compassion (Prov. 3:5 ; Mat. 12:20). Pourquoi est-​ce important ? Parce que Jéhovah nous traitera de la même façon que nous traitons les autres (Jacq. 2:13). w20.11 47:13.

Aimerais-​tu qu’on te juge en fonction de ta couleur de peau, des traits de ton visage ou de ta corpulence ? Sans doute pas. Alors comme il est réconfortant de savoir que Jéhovah ne nous juge pas d’après ce qui est visible à l’œil humain ! Par exemple, quand Samuel a observé les fils de Jessé, il n’a pas vu ce que Jéhovah voyait. Jéhovah avait dit à Samuel qu’un des fils de Jessé deviendrait roi d’Israël. Mais lequel ? En voyant le fils aîné, Éliab, Samuel a dit : « Sans aucun doute, voici l’oint de Jéhovah. » Éliab avait l’allure d’un roi. Mais Jéhovah a dit à Samuel : « Ne te laisse pas impressionner par son apparence ni par sa taille, car ce n’est pas lui que j’ai choisi. » La leçon ? Jéhovah nous la donne lui-​même : « Un homme voit ce qui est visible, mais Jéhovah, lui, voit ce qu’il y a dans le cœur » (1 Sam. 16:1, 6, 7). Imitons Jéhovah dans la façon dont nous traitons nos frères et sœurs. w20.04 16:1, 3.

Jésus vient de traverser des champs. Ce sont sans doute des champs d’orge (Jean 4:3-6). Les jeunes pousses sont encore vertes, car la moisson aura lieu dans environ quatre mois. Jésus prononce alors des paroles qui peuvent sembler surprenantes : « Levez les yeux et regardez les champs : ils sont blancs pour la moisson » (Jean 4:35, 36). Que veut-​il dire ? Il parle manifestement d’une moisson symbolique, d’une moisson de personnes. Considérons ce qui vient de se produire. Les Juifs n’ont généralement pas de relations avec les Samaritains, mais Jésus, lui, a prêché à une femme samaritaine. Et elle l’a écouté ! Elle a même parlé de lui aux habitants de sa ville. En fait, au moment où Jésus dit que les champs sont « blancs pour la moisson », une foule de Samaritains se dirigent dans sa direction pour qu’il les enseigne (Jean 4:9, 39-42). Au sujet de ce récit, un bibliste a écrit : « Le vif intérêt des gens […] montrait qu’ils étaient comme des céréales prêtes à être moissonnées. » w20.04 15:1-2.

Nos réunions nous forment à la bataille, pour ainsi dire, en nous aidant à devenir de meilleurs prédicateurs et enseignants. Par exemple, nous y apprenons à utiliser notre panoplie d’enseignant. Alors prépare-​toi bien pour les réunions. Pendant les réunions, écoute attentivement. Et après les réunions, mets en pratique ce que tu as appris. Tu deviendras ainsi un « excellent soldat de Christ Jésus » (2 Tim. 2:3). D’autre part, nous sommes soutenus par des millions d’anges. Pense à ce qu’un seul ange est capable de faire. Alors que dire de toute une armée d’anges ? (Is. 37:36). Aucun homme ni aucun démon n’est aussi fort que l’armée de Jéhovah. Un jour, quelqu’un a dit qu’un seul Témoin fidèle plus Jéhovah égalent une majorité écrasante (Juges 6:16). Et c’est tellement vrai ! Souviens-​toi de cela quand tu es découragé par ce que dit ou fait un collègue, un camarade ou un proche qui n’est pas Témoin. Tu n’es jamais seul : tant que tu suivras ses instructions, Jéhovah te soutiendra dans ton combat. w21.03 13:13-14.

L’apôtre Paul citait peut-être les paroles d’Isaïe 22:13, qui décrivaient l’attitude des Israélites. Au lieu de se rapprocher de Dieu, ils recherchaient les plaisirs de la vie. On pourrait dire qu’ils avaient pour devise : « La vie est trop courte pour ne pas en profiter », devise que beaucoup ont encore aujourd’hui. Quant à nous, l’espérance de la résurrection devrait nous inciter à choisir nos amis avec soin. Les chrétiens de Corinthe devaient veiller à ne pas fréquenter ceux qui disaient qu’il n’y a pas de résurrection. La leçon pour nous ? Des amis qui ne cherchent qu’à profiter du moment présent auront forcément une mauvaise influence sur nous. Ils peuvent corrompre notre façon de voir la vie et nous faire perdre nos bonnes habitudes. Ils pourraient même nous amener à pratiquer une chose que Dieu déteste : le péché. C’est pourquoi Paul nous donne ce conseil ferme : « Revenez à la raison en faisant ce qui est juste et ne pratiquez pas le péché » (1 Cor. 15:33, 34). w20.12 50:3, 5-6.

Ce verset énonce le principe de l’autorité établi par Jéhovah ; il montre de quelle façon il a organisé sa famille universelle. Notons que la notion d’autorité est étroitement liée à la notion de responsabilité. Jéhovah détient l’autorité suprême, et tous ses enfants, qu’ils vivent au ciel ou sur la terre, doivent lui rendre des comptes (Rom. 14:10 ; Éph. 3:14, 15). Il a nommé Jésus chef de l’assemblée, mais Jésus est responsable devant lui de la façon dont il nous traite (1 Cor. 15:27). Jéhovah a aussi donné aux maris une certaine autorité sur leur femme et leurs enfants. Comment un homme peut-​il apprendre à être un bon chef de famille ? Il doit clairement savoir ce que Dieu attend de lui. Il doit aussi bien comprendre pourquoi Jéhovah a établi le principe de l’autorité et comment il peut imiter son exemple ainsi que celui de Jésus. Pourquoi est-​ce important ? Parce que Jéhovah s’attend à ce que les chefs de famille exercent leur autorité de la bonne façon (Luc 12:48b). w21.02 5:1-3.

Il nous sera bénéfique de suivre l’exemple de Jéhovah en choisissant d’oublier certaines choses. Par exemple, même si sa mémoire est parfaite, il décide d’oublier et de nous pardonner nos erreurs quand nous les regrettons (Ps. 25:7 ; 130:3, 4). Et il veut que nous agissions de la même manière avec les autres quand ils ont commis contre nous des erreurs qui nous ont blessés (Mat. 6:14 ; Luc 17:3, 4). Nous pouvons aussi montrer notre gratitude pour le merveilleux cadeau qu’est notre cerveau en l’utilisant dans le but d’honorer celui qui nous l’a donné. Certains se servent de leur cerveau dans un objectif égoïste : ils veulent établir leurs propres normes du bien et du mal. Mais comme Jéhovah est notre Créateur, ses normes sont forcément meilleures que toutes celles que nous pourrions nous fixer (Rom. 12:1, 2). Quand nous les respectons, notre vie est paisible (Is. 48:18). Et nous avons un but précis dans l’existence : honorer notre Créateur et Père, et réjouir son cœur (Prov. 27:11). w20.05 21:13-14.

Comment pouvons-​nous cultiver une tendre affection pour nos frères et sœurs ? En apprenant à mieux les connaître, car cela nous permettra de mieux les comprendre. Les différences d’âge et de culture ne devraient pas être un obstacle. Rappelons-​nous que Jonathan avait environ 30 ans de plus que David. Pourtant, ils sont devenus amis. Pourrais-​tu chercher à te rapprocher de quelqu’un qui est plus âgé, ou plus jeune, que toi dans l’assemblée ? Tu montreras ainsi que tu ‘aimes toute la communauté des frères’ (1 Pierre 2:17). Si nous développons une tendre affection pour nos compagnons, cela nous amènera-​t-​il à nouer une amitié intime avec chacun d’eux ? Non, ce n’est pas possible. Nous nous sentons parfois plus proches de ceux qui ont les mêmes centres d’intérêt que nous, et il n’y a rien de mal à cela. Jésus a appelé tous ses apôtres « amis », mais il avait une affection particulière pour Jean (Jean 13:23 ; 15:15 ; 20:2). Il n’a pas pour autant fait preuve de favoritisme envers lui (Marc 10:35-40). w21.01 4:12-13.

L’apôtre Paul n’a pas présenté son message à ces non-Juifs de la même façon qu’aux Juifs à qui il prêchait dans les synagogues. Il a remarqué quelles étaient leurs coutumes religieuses en prêtant attention à ce qu’il y avait autour de lui (Actes 17:23). Puis il a essayé de trouver un point commun entre leur culte et la vérité des Écritures. Il était disposé à s’adapter à ses interlocuteurs. Il a expliqué aux Athéniens que son message venait du « Dieu inconnu » qu’ils s’efforçaient d’adorer. Même si les non-Juifs ne connaissaient pas les Écritures, il ne s’est pas dit qu’ils ne deviendraient jamais chrétiens. Au contraire, il les considérait comme des céréales prêtes à être moissonnées. C’est pourquoi il s’est adapté à eux dans sa façon de présenter la bonne nouvelle. Comme Paul, sois observateur. Cherche à discerner quelles sont les croyances des gens de ton territoire. Quels indices leur maison ou leur voiture peuvent-​elles te fournir ? Leur nom, leur façon de s’habiller, leur aspect général ou même leur vocabulaire t’indiquent-​ils de quelle religion ils sont ? w20.04 15:7-8.