Décembre

Il peut arriver que nous ne comprenions pas certaines choses dans la Bible ou que Jéhovah ne réponde pas à nos prières comme nous l’espérions. Cela pourrait faire naître en nous des doutes. Si nous ne faisions rien pour les surmonter, ils risqueraient de fragiliser notre foi et notre relation avec Jéhovah (Jacq. 1:7, 8). Et ils pourraient même nous faire perdre notre espérance. Paul a comparé notre espérance à une ancre (Héb. 6:19). Une ancre stabilise un bateau pendant une tempête et l’empêche de s’échouer sur des rochers. Mais elle n’est utile qu’à condition que la chaîne qui la relie au bateau ne se casse pas. Tout comme la rouille fragilise la chaîne d’une ancre, des doutes qui persistent peuvent fragiliser notre foi. Si nous rencontrons des difficultés, nous risquons alors de ne plus avoir foi dans les promesses de Jéhovah. Et si nous perdons notre foi, nous perdons notre espérance. Une personne qui doute aura bien du mal à ressentir la moindre joie ! w21.02 8:14-15.

Abraham avait probablement plus de 70 ans quand il a quitté Our avec sa famille (Gen. 11:31 – 12:4). Et pendant une centaine d’années, il a vécu dans des tentes, ici et là dans le pays de Canaan. Il est mort à 175 ans (Gen. 25:7). Mais il n’a pas vu se réaliser la promesse que Jéhovah lui avait faite de donner à ses descendants le pays qu’il avait traversé. Et il n’a pas vécu assez longtemps pour être témoin de l’établissement du royaume de Dieu. Malgré cela, la Bible dit de lui qu’il est mort « après une belle vieillesse, vieux et rassasié de jours » (Gen. 25:8). Même s’il a rencontré de très nombreuses difficultés, il a gardé une foi forte et a accepté avec plaisir d’attendre Jéhovah. S’il a pu endurer ainsi, c’est parce que, durant toute sa vie, Jéhovah l’a protégé et s’est comporté envers lui en ami (Gen. 15:1 ; Is. 41:8 ; Jacq. 2:22). Comme Abraham, nous attendons la ville ayant de vraies fondations (Héb. 11:10). Toutefois, nous n’attendons pas qu’elle soit construite. En effet, le royaume de Dieu a été établi en 1914 et, depuis, il règne au ciel (Rév. 12:7-10). Nous attendons donc qu’il règne sur la terre. w20.08 31:11-12.

Pour écouter attentivement les autres, nous devons être humbles et patients. Il vaut la peine d’écouter nos frères et sœurs pour au moins trois raisons. Premièrement, nous aurons moins tendance à tirer de fausses conclusions sur eux. Deuxièmement, nous pourrons discerner leurs sentiments et leurs mobiles, ce qui nous aidera à leur manifester plus de compassion. Et troisièmement, leur donner l’occasion de parler peut leur permettre d’y voir plus clair dans ce qu’ils ressentent. Il est parfois difficile de bien comprendre ses propres sentiments tant qu’on ne les a pas exprimés par des mots. Certains de nos frères et sœurs ont du mal à parler de leurs sentiments en raison de leur vécu, de leur culture ou de leur personnalité. Il leur faudra peut-être du temps pour qu’ils se sentent à l’aise de nous parler. Nous devons donc être patients pour pouvoir discerner ce qu’ils ressentent vraiment. Si nous imitons la patience de Jéhovah, nous pourrons gagner leur confiance. Et quand ils seront prêts à nous confier leurs sentiments, nous devrons les écouter attentivement. w20.04 16:6-7.

Généralement, le poisson reste là où les conditions sont favorables et où il y a beaucoup de nourriture. Et que dire de l’heure à laquelle un pêcheur va pêcher ? A-​t-​elle de l’importance ? Un jour, un frère d’une île du Pacifique a invité un missionnaire à aller à la pêche avec lui. Le missionnaire lui a répondu : « D’accord. Rendez-vous demain matin à neuf heures ! » Note ce que le frère lui a alors dit : « Ce n’est pas comme ça que ça marche. On va pêcher à l’heure où on a des chances d’attraper du poisson, pas à l’heure qui nous arrange. » De la même façon, au 1^er siècle, les disciples de Jésus allaient pêcher dans les zones où le « poisson » se trouvait et à une heure où ils avaient le plus de chances de l’attraper. En effet, ils prêchaient dans le Temple, dans les synagogues, de maison en maison et sur les places de marché (Actes 5:42 ; 17:17 ; 18:4). Nous devons nous aussi connaître les habitudes des gens de notre territoire. Il nous faut faire preuve de souplesse en prêchant à l’endroit et au moment où nous avons le plus de chances de les trouver (1 Cor. 9:19-23). w20.09 36:8-9.

Pour devenir les amis de Jésus, nous devons notamment soutenir les dispositions prises par l’assemblée chrétienne. Nous renforçons nos liens avec Jésus, le chef de l’assemblée, en coopérant avec ceux qui sont désignés pour prendre soin de nous (Éph. 4:16). Par exemple, nous nous efforçons maintenant d’utiliser toutes les Salles du Royaume au maximum de leur capacité. C’est pourquoi certaines assemblées ont fusionné. Cela nous permet de faire un meilleur usage des offrandes. Évidemment, en raison de ces changements, on a dû demander à certains proclamateurs de rejoindre une autre assemblée. Peut-être qu’ils appartenaient à la même assemblée depuis de nombreuses années et qu’ils sont devenus proches de leurs frères et sœurs. Mais à présent, ils doivent s’adapter à une nouvelle situation. Comme Jésus doit être heureux de les voir soutenir fidèlement cette disposition ! w20.04 17:14.

Le roi du Nord et le roi du Sud continuent de se disputer le pouvoir, car ils veulent tous les deux être la plus grande puissance au monde. Par exemple, après la Deuxième Guerre mondiale, l’Union soviétique et ses alliés ont étendu leur zone d’influence à une grande partie de l’Europe. Le roi du Sud a alors dû former avec d’autres pays une alliance militaire internationale, l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord). Depuis, le roi du Nord a continué de rivaliser avec le roi du Sud en dépensant d’énormes sommes d’argent pour se constituer les forces armées les plus puissantes. Il a combattu son rival par pays interposés lors de conflits et d’insurrections, aussi bien en Afrique qu’en Asie et en Amérique latine. Depuis quelque temps, l’influence de la Russie et de ses alliés se fait sentir dans le monde entier. Ils livrent également une cyberguerre contre le roi du Sud. Les deux rois s’accusent mutuellement d’utiliser des programmes informatiques qui visent à affaiblir leurs économies et leurs systèmes politiques. Et comme Daniel l’a prédit, le roi du Nord continue d’attaquer le peuple de Dieu (Dan. 11:41). w20.05 20:5-6.

« Une femme peut-​elle oublier son nourrisson ? » Jéhovah a posé cette question à son peuple à l’époque du prophète Isaïe. Puis il a ajouté : « Même si ces femmes oubliaient, moi je ne t’oublierais jamais » (Is. 49:15). Jéhovah ne s’est pas souvent comparé à une mère. Mais ici, il prend comme exemple la relation qui existe entre une mère et son enfant pour montrer à quel point il est attaché à ses serviteurs. La majorité des mères seront sans doute d’accord avec ces paroles d’une sœur appelée Jasmine : « Une maman qui allaite son bébé développe avec lui des liens très particuliers, et ces liens durent toute la vie. » Quand même un seul de ses enfants n’assiste plus aux réunions de l’assemblée et ne participe plus à la prédication, Jéhovah le remarque. Toutefois, beaucoup de nos chers frères et sœurs inactifs se remettent à fréquenter l’assemblée. Et ils y sont les bienvenus ! Jéhovah désire qu’ils reviennent à lui, et nous aussi (1 Pierre 2:25). w20.06 25:1-3.

Certains trésors ne se voient pas. C’est d’ailleurs le cas des plus grands trésors qui soient. Dans son Sermon sur la montagne, Jésus a parlé de trésors qui se trouvent au ciel et qui sont beaucoup plus précieux que les biens matériels. Puis il a dit une grande vérité : « Là où est ton trésor, c’est là aussi que sera ton cœur » (Mat. 6:19-21). Notre cœur nous poussera à fournir de gros efforts pour obtenir les choses auxquelles nous accordons beaucoup de valeur. Nous accumulerons des « trésors dans le ciel » en nous faisant un beau nom, ou une belle réputation, auprès de Dieu. Comme Jésus l’a expliqué, ce genre de trésors ne peut pas être détruit ou volé. Pareillement, Paul nous encourage à ‘fixer nos yeux sur les choses qui ne se voient pas’ (2 Cor. 4:17, 18). Parmi ces choses, il y a les bénédictions que nous connaîtrons dans le monde nouveau. Montrons-​nous que nous accordons de la valeur à ces trésors ? w20.05 22:1-2.

L’enseignement de Moïse a nourri la foi des Israélites et les a encouragés : il a eu sur eux l’effet qu’une douce pluie a sur la végétation. Que faire pour que notre enseignement ait le même effet sur ceux qui nous écoutent ? Quand nous prêchons, nous pouvons utiliser la Bible pour montrer aux gens le nom de Dieu. Nous avons des publications très intéressantes à leur offrir, et nous pouvons leur montrer des vidéos ou d’autres contenus de notre site qui honorent Jéhovah. Au travail, à l’école ou quand nous voyageons, nous avons sûrement des occasions de parler de notre Dieu et de ses qualités. Quand nous faisons connaître aux autres son merveilleux projet pour les humains et la terre, nous leur permettons de découvrir Dieu sous un jour qui est peut-être tout à fait nouveau pour eux. En leur disant la vérité sur notre Père plein d’amour, nous contribuons à la sanctification de son nom. Nous leur montrons que certaines des choses qu’on leur a enseignées sur lui sont des mensonges de Satan. Et nous leur communiquons les seuls enseignements capables de les nourrir spirituellement et de les réconforter (Is. 65:13, 14). w20.06 24:8-9.

De quelles qualités avons-​nous besoin pour aider ceux qui veulent revenir à Jéhovah ? Nous pouvons tirer plusieurs leçons de l’exemple de Jésus sur le fils perdu (Luc 15:17-24). Ce fils a finalement retrouvé la raison et est retourné chez son père. En l’apercevant, son père a couru à sa rencontre et l’a serré dans ses bras pour lui montrer qu’il l’aimait. Le fils avait la conscience coupable et ne se sentait plus digne d’être traité comme un fils. Son père l’a écouté lui confier ce qu’il ressentait et il a eu de la compassion pour lui. Il a alors pris des mesures pratiques pour faire sentir à son fils repentant qu’il était le bienvenu et qu’il avait sa place à la maison comme fils bien-aimé. D’ailleurs, pour le lui prouver, il a organisé un festin et lui a fait apporter de beaux vêtements. Jéhovah est comme le père de cet exemple. Il aime nos frères et sœurs inactifs et il veut qu’ils reviennent à lui. Si nous l’imitons, nous pourrons les y aider. Pour cela, il nous faudra faire preuve de patience, d’empathie et d’amour. w20.06 26:8-9.

Jésus a dit que certains accepteraient la vérité « avec joie », mais que, quand leur foi serait éprouvée, elle s’affaiblirait grandement (Mat. 13:3-6, 20, 21). Ces personnes ne comprennent peut-être pas que suivre Jésus s’accompagne d’épreuves (Mat. 16:24). Ou alors elles pensent que les chrétiens sont protégés contre toute difficulté et ne connaissent que des bénédictions. Mais dans ce monde imparfait, nous rencontrons tous des problèmes. Notre situation peut changer, et notre joie peut alors diminuer pendant un temps (Ps. 6:6 ; Eccl. 9:11). La grande majorité de nos frères et sœurs montrent qu’ils ont la conviction d’être dans la vérité. De quelle façon ? Même si un de leurs compagnons les blesse ou se comporte d’une manière qui ne convient pas à des chrétiens, leur conviction ne s’affaiblit pas (Ps. 119:165). À chaque épreuve, leur foi devient plus forte, et non plus faible (Jacq. 1:2-4). Nous devons tous cultiver une foi aussi solide. w20.07 28:1, 4-5.

Avant de commencer à lire la Bible, demande à Jéhovah de t’aider à discerner ce que ta lecture peut t’apporter. Par exemple, si tu as besoin de conseils pour gérer un problème, demande-​lui de te guider pour trouver les principes qui pourront t’être utiles (Phil. 4:6, 7). Rappelle-​toi aussi que Jéhovah nous a dotés d’une capacité extraordinaire : l’imagination. Pour faire vivre un récit biblique dans ton esprit, représente-​toi les scènes et mets-​toi à la place du personnage principal. Essaie de voir ce qu’il a vu et de ressentir ce qu’il a bien pu ressentir. Ensuite, médite. Méditer signifie réfléchir en profondeur à ce qu’on lit et aux leçons qu’on peut personnellement en tirer. La méditation nous permet de faire des liens entre les idées et d’avoir une meilleure compréhension du sujet. Lire la Bible sans la méditer, c’est comme regarder les pièces d’un puzzle étalées sur une table sans les assembler. Méditer nous permet de voir toute l’image. w21.03 11:3-5.

L’apôtre Paul aurait pu regretter certains de ses choix et se dire que, s’il n’avait pas été aussi zélé, il n’aurait pas été arrêté. Il aurait pu éprouver de la rancune contre les hommes du district d’Asie, qui l’avaient abandonné. Et il aurait pu cesser de faire confiance à ses autres amis. Mais il n’a pas réagi ainsi. Même s’il savait qu’il allait mourir, il n’a pas perdu de vue que le plus important était de rendre gloire à Jéhovah. Il a continué de chercher à faire du bien aux autres. Il priait souvent Jéhovah pour lui demander de le soutenir. Au lieu de se concentrer sur le fait qu’il avait été abandonné, il a exprimé sa profonde reconnaissance à ses amis pour leur soutien plein d’amour et pour l’aide pratique qu’ils lui avaient apportée. Il a continué d’étudier la Parole de Dieu (2 Tim. 3:16, 17 ; 4:13). Et surtout, il était convaincu que Jéhovah et Jésus l’aimaient. w21.03 11:17-18.

Au 2^e siècle, l’assemblée chrétienne est tombée sous l’influence des faux chrétiens ; ceux-ci avaient adopté des enseignements païens et qui cachaient les vérités contenues dans la Parole de Dieu. À partir de cette époque jusqu’à la fin du 19^e siècle, il n’y a pas eu de groupe organisé qui servait Dieu sur la terre. Les faux chrétiens se sont multipliés comme de la mauvaise herbe, au point qu’il est devenu très difficile de savoir qui étaient les vrais chrétiens (Mat. 13:36-43). Pourquoi rappeler ce fait ? Parce qu’il montre que ce que la Bible dit sur le roi du Nord et le roi du Sud en Daniel chapitre 11 n’a pas pu s’appliquer à des dirigeants, ou à des gouvernements, qui ont été au pouvoir entre le 2^e siècle et la deuxième moitié du 19^e siècle. En effet, comment ces dirigeants auraient-​ils pu attaquer le peuple de Dieu puisque, pendant cette période, il n’y a pas eu de groupe organisé de vrais chrétiens ? Toutefois, on pouvait s’attendre à ce que le roi du Nord et le roi du Sud réapparaissent à la fin du 19^e siècle. w20.05 19:5.

Joël a prédit que des criquets envahiraient et dévasteraient le pays d’Israël. Ils dévoreraient tout sur leur passage ! (Joël 1:4). Pendant longtemps, nous avons dit que cet essaim de criquets que rien ne peut arrêter représentait les serviteurs de Jéhovah, et que cette prophétie de Joël symbolisait la façon dont ils effectuaient leur activité de prédication. Nous expliquions que leur activité avait des effets dévastateurs sur le « pays », c’est-à-dire sur les gens se trouvant sous la domination des chefs religieux. Toutefois, quand on examine la prophétie dans son contexte, on s’aperçoit qu’elle doit être comprise d’une autre façon. En effet, Jéhovah promet en Joël 2:20 : « J’éloignerai de vous celui qui est du nord », autrement dit les criquets. Si les criquets représentaient les Témoins de Jéhovah dans leur rôle de prédicateurs, pourquoi Jéhovah promettrait-​il de les chasser ? (Ézéch. 33:7-9 ; Mat. 28:19, 20). De toute évidence, Jéhovah ne chasse pas ses serviteurs fidèles qui obéissent à l’ordre de Jésus de prêcher et de faire des disciples, mais quelque chose ou quelqu’un qui veut du mal à son peuple. w20.04 14:3-5.

Que faire si nous avons le sentiment que Jéhovah ne répond pas tout de suite à nos prières ? Jacques dit que nous devons ‘demander constamment’ de la sagesse à Dieu. Il ne sera pas agacé par nos demandes répétées ; il ne nous fera pas de reproche. Quand nous lui demandons de la sagesse pour endurer nos épreuves, notre Père céleste nous en ‘donne généreusement’ (Ps. 25:12, 13). Il voit nos épreuves, il a de la peine pour nous et il a envie de nous aider. Voilà qui nous procure beaucoup de joie ! Mais comment nous donne-​t-​il de la sagesse ? Au moyen de sa Parole (Prov. 2:6). Pour bénéficier de cette sagesse, nous devons donc étudier la Bible et nos publications. Mais il ne suffit pas de connaître les conseils pleins de sagesse que Dieu nous donne. Il nous faut les appliquer dans notre vie. Jacques a écrit : « Ne soyez pas seulement des auditeurs, […] mais devenez des pratiquants de la parole » (Jacq. 1:22). Cela nous rendra plus pacifiques, plus raisonnables et plus miséricordieux (Jacq. 3:17). Et ces qualités nous aideront à endurer nos épreuves sans perdre notre joie. w21.02 8:10-11.

Un étudiant de la Bible a plus de chances de progresser et de se faire baptiser s’il reçoit l’aide des membres de l’assemblée. Chaque proclamateur peut contribuer à la croissance de l’assemblée. Une pionnière fait remarquer : « On a l’habitude de dire qu’il faut tout un village pour élever un enfant. Eh bien, je dirais qu’il faut toute une assemblée pour faire un disciple. » Pour devenir un adulte, un enfant a besoin de l’aide de ses parents, de ses proches ainsi que de ses professeurs. Ils ont tous un rôle à jouer : tous peuvent l’encourager et lui enseigner d’importantes leçons. De la même façon, tous les membres d’une assemblée peuvent accompagner un étudiant de la Bible jusqu’au baptême en le conseillant, en l’encourageant et en lui donnant un bon exemple (Prov. 15:22). Pourquoi un proclamateur qui dirige un cours biblique devrait-​il accepter avec plaisir que d’autres membres de l’assemblée aident son étudiant ? Parce qu’ils peuvent contribuer à ses progrès spirituels. w21.03 10:1-3.

Tous les chrétiens, qu’ils soient jeunes ou âgés, doivent veiller à ne pas mener une double vie. L’apôtre Jean a dit clairement qu’on ne peut pas vivre selon la vérité et en même temps avoir une conduite sexuelle immorale (1 Jean 1:6). Si nous voulons avoir l’approbation de Dieu maintenant et dans l’avenir, nous devons toujours agir de façon irréprochable, comme si un projecteur était dirigé sur nous. En réalité, il n’existe pas de « péchés secrets », car Jéhovah voit tout ce que nous faisons (Héb. 4:13). De plus, nous devons rejeter le point de vue du monde sur le péché. À l’époque de Jean, des apostats affirmaient qu’il était possible de commettre délibérément des péchés et de rester l’ami de Dieu. Aujourd’hui, beaucoup de gens pensent la même chose. Ils disent croire en Dieu, mais ils n’acceptent pas son point de vue sur le péché, surtout dans le domaine de la sexualité. Ce qui est un péché pour Jéhovah est pour eux une question de préférence personnelle ou de choix de vie. w20.07 30:7-8.

Prends-​tu la défense de tes sœurs spirituelles quand il le faut ? Imagine ce scénario : Certains proclamateurs constatent qu’une sœur dont le mari n’est pas Témoin arrive souvent en retard aux réunions et part tout de suite après la fin. Ils remarquent qu’elle emmène rarement ses enfants avec elle. Ils se disent alors qu’elle devrait adopter une position plus catégorique vis-à-vis de son mari, et ils la critiquent. Toutefois, en réalité, la sœur fait tout ce qu’elle peut. Elle n’a pas une entière maîtrise de son emploi du temps, et ce n’est pas elle qui prend les décisions finales concernant ses enfants. Si tu félicites la sœur devant les autres et que tu parles d’elle en bien, tu peux mettre fin aux critiques. Les anciens savent que, pour Jéhovah, la façon dont les sœurs sont traitées compte beaucoup (Jacq. 1:27). C’est pourquoi, comme Jésus, ils se montrent raisonnables en ne créant pas de règles quand il vaut mieux faire une exception (Mat. 15:22-28). Les anciens qui prennent l’initiative d’aider leurs sœurs leur donnent le sentiment d’être soutenues. w20.09 39:17-19.

Le prophète Daniel a toujours recherché humblement la direction de Jéhovah. Par exemple, quand il a été utilisé par Dieu pour interpréter le rêve de Nabuchodonosor, il n’a pas prétendu que ce pouvoir venait de lui. Avec modestie, il a reconnu qu’il lui venait de Jéhovah (Dan. 2:26-28). Quelle est la leçon pour nous ? Si nos frères et sœurs trouvent que nous sommes de bons orateurs ou si nous sommes habiles en prédication, nous voulons en attribuer le mérite à Jéhovah. Reconnaissons modestement que, sans son aide, nous ne pourrions pas obtenir les mêmes résultats (Phil. 4:13). Nous imiterons ainsi Jésus. Jésus a toujours compté sur son Père (Jean 5:19, 30). Et il n’a jamais essayé de s’emparer de son autorité. Philippiens 2:6 nous apprend qu’il « n’a pas songé à une usurpation, c’est-à-dire à être égal à Dieu ». Il était un Fils soumis : il savait que son autorité avait des limites et il respectait l’autorité de son Père. w20.08 32:12-13.

Certains de ceux qui courent sur la route qui mène à la vie doivent faire face à une « épine dans la chair » que les autres ne voient pas et ne peuvent peut-être pas comprendre. Si tu as des limites physiques ou affectives et que tu te sens incompris, l’exemple de Mefibosheth peut t’encourager (2 Sam. 4:4). Il était handicapé, et un jour, il a été mal jugé par le roi David. Mais il n’a pas laissé ces choses le rendre négatif ; il appréciait ce qui lui arrivait de bien dans la vie. Et il était reconnaissant à son roi pour la bonté qu’il lui avait manifestée dans le passé (2 Sam. 9:6-10). Alors quand David l’a jugé injustement, il s’est efforcé d’avoir une vision globale de la situation. Il n’a pas éprouvé de ressentiment contre lui à cause de son erreur. Et il n’en a pas voulu à Jéhovah pour ce que David avait fait. Il s’est concentré sur ce qu’il pouvait faire pour soutenir le roi choisi par Dieu (2 Sam. 16:1-4 ; 19:24-30). Si Jéhovah a voulu que son exemple se trouve dans sa Parole, c’est pour que nous en tirions profit (Rom. 15:4). w20.04 18:3, 18-19.

Certains membres de l’assemblée sont nommés missionnaires, pionniers spéciaux ou pionniers permanents. Ils participent à plein temps à l’activité de prédication et d’enseignement. Ces serviteurs à plein temps ont généralement peu de biens matériels, mais Jéhovah leur procure beaucoup de bénédictions (Marc 10:29, 30). Nous avons une grande affection pour ces frères et sœurs, et nous sommes heureux qu’ils fassent partie de l’assemblée ! Les frères nommés à une fonction et les serviteurs à plein temps sont-​ils les seuls à avoir un rôle à jouer dans l’assemblée ? Non. Chaque proclamateur de la bonne nouvelle est précieux pour Jéhovah et pour l’assemblée (Rom. 10:15 ; 1 Cor. 3:6-8). En réalité, l’une des principales raisons d’être de l’assemblée est de faire des disciples de notre Seigneur Jésus Christ (Mat. 28:19, 20 ; 1 Tim. 2:4). Tous ceux qui font partie de l’assemblée, qu’ils soient des proclamateurs baptisés ou non, s’efforcent de faire de cette activité une priorité (Mat. 24:14). w20.08 34:7-8.

Comme le montre le texte d’aujourd’hui, quand nous rencontrons des situations difficiles, Jésus nous soutient. Sa promesse est très encourageante. Pourquoi ? Parce que certains jours sont particulièrement éprouvants. Par exemple, nous avons peut-être perdu un proche. Le chagrin qu’on éprouve dans ce genre de situation dure de nombreux jours, et même bien souvent de nombreuses années. Ou alors nous devons faire face aux jours douloureux qui accompagnent la vieillesse. Et certains d’entre nous qui souffrent de dépression connaissent des jours très sombres. Malgré tout, nous trouvons la force d’endurer parce que nous savons que Jésus est avec nous « tous les jours », y compris les jours les plus difficiles de notre vie (Mat. 11:28-30). De plus, la Bible indique clairement que Jéhovah nous aide par le moyen de ses anges (Héb. 1:7, 14). Par exemple, les anges nous soutiennent et nous guident quand nous prêchons la « bonne nouvelle du Royaume » à des gens de « toute nation, et tribu, et langue » (Mat. 24:13, 14 ; Rév. 14:6). w20.11 46:6-7.

Nous voulons que nos étudiants comprennent que ce qu’ils apprennent ne vient pas de nous, mais de la Parole de Dieu (1 Thess. 2:13). Comment atteindre cet objectif ? Encourage ton étudiant à s’exprimer sur ce qu’il apprend. Demande-​lui de t’expliquer comment il comprend certains versets plutôt que de tous les expliquer toi-​même. Aide-​le à voir comment il peut personnellement appliquer les conseils de la Parole de Dieu. Pose-​lui des questions qui l’amèneront à dire ce qu’il pense et ressent au sujet des versets que vous examinez (Luc 10:25-28). Par exemple, demande-​lui : « Qu’est-​ce que ce verset vous apprend sur telle qualité de Jéhovah ? », « Comment cette vérité biblique peut-​elle vous être utile ? » ou « Que pensez-​vous de ce que vous venez d’apprendre ? » Le plus important, ce n’est pas qu’un étudiant accumule beaucoup de connaissances, mais c’est qu’il aime et applique ce qu’il apprend. Laisse parler la Bible. Si tu veux devenir un meilleur enseignant, tu dois être humble. w20.10 42:5-6.

Nous pouvons être sûrs que l’activité de prédication se terminera au bon moment. À l’époque de Noé, Jéhovah a montré qu’il maîtrise le temps et les évènements. Environ 120 ans à l’avance, il a décidé quand le Déluge commencerait. Des dizaines d’années plus tard, il a demandé à Noé de construire une arche. Noé a alors travaillé avec ardeur pendant 40 ou 50 ans. Même si les gens ne l’écoutaient pas, il a continué de prêcher son message d’avertissement jusqu’à ce que Jéhovah lui dise que le moment était venu d’entrer dans l’arche. Puis, au moment qu’il avait prévu, « Jéhovah ferma la porte » (Gen. 6:3 ; 7:1, 2, 16). Bientôt, Jéhovah nous fera savoir que la prédication du Royaume est terminée. Puis il ‘fermera la porte’ : il détruira le monde de Satan, et il créera un monde nouveau où habitera la justice. En attendant, imitons Noé et tous les autres serviteurs de Dieu qui n’ont pas laissé reposer leur main. Donnons la priorité à la prédication, soyons patients et gardons une foi forte en Jéhovah et en ses promesses. w20.09 37:18-19.

Si le rôle de chacun n’était pas clairement défini, la famille de Jéhovah serait désorganisée et malheureuse. Par exemple, personne ne saurait qui doit prendre les décisions finales et veiller à ce qu’elles soient appliquées. Mais si le principe de l’autorité est un si beau cadeau de Dieu, pourquoi de nombreuses femmes souffrent-​elles autant sous l’autorité de leur mari ? C’est parce que beaucoup d’hommes ne tiennent pas compte des normes de Jéhovah et qu’ils suivent la culture locale. Parfois même, ils maltraitent leur femme pour satisfaire des désirs égoïstes. Par exemple, un mari pourrait chercher à dominer sa femme pour se donner de l’importance ou pour prouver aux autres que c’est lui le « chef ». Il se dit peut-être que, s’il ne peut pas la forcer à l’aimer, il peut au moins faire en sorte qu’elle ait peur de lui et utiliser cette peur pour la dominer. Ces façons de penser et ces comportements sont en contradiction totale avec ce que Jéhovah veut ; un mari qui pense et qui agit ainsi n’a pas pour sa femme le respect qu’elle mérite (Éph. 5:25, 28). w21.02 5:6-7.

Quand tu es angoissé, tu peux trouver du soulagement dans la prière. Prie Jéhovah de tout ton cœur. Tu recevras alors la « paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre » (Phil. 4:6, 7). Jéhovah apaisera ton inquiétude au moyen de son puissant esprit saint (Gal. 5:22). Quand tu pries Jéhovah, ouvre-​lui ton cœur et sois précis. Explique-​lui quel est ton problème et dis-​lui tout ce que tu ressens. S’il existe une solution, demande-​lui de la sagesse pour la trouver et de la force pour passer à l’action. Si tu ne peux rien faire pour régler le problème, demande-​lui de t’aider à ne pas te laisser submerger par l’inquiétude. En étant précis dans tes prières, il te sera plus facile de voir comment Jéhovah y répond. Si sa réponse ne vient pas tout de suite, ne te décourage pas. Il veut non seulement que tu sois précis, mais aussi que tu persévères dans la prière (Luc 11:8-10). w21.01 1:6-7.

L’assemblée se compose de couples et de familles, mais aussi de nombreux célibataires. Quel regard devrions-​nous porter sur nos frères et sœurs qui ne sont pas mariés ? Examinons le point de vue de Jésus sur le célibat. Pendant son ministère, il ne s’est pas marié. Il est resté célibataire et il a consacré tout son temps et toute son attention à sa mission. Il n’a jamais enseigné que ses disciples devaient se marier ou, au contraire, rester célibataires. Par contre, il a dit que certains prendraient la décision de ne pas se marier (voir la note d’étude « se sont faits eunuques eux-​mêmes » sur Matthieu 19:12). Jésus respectait les célibataires. Il ne pensait pas qu’ils étaient inférieurs aux personnes mariées, comme s’il leur manquait quelque chose. Comme Jésus, l’apôtre Paul était célibataire à l’époque où il a effectué son ministère. Il n’a jamais enseigné qu’un chrétien n’avait pas le droit de se marier. Il a expliqué que c’était une question de choix personnel. w20.08 35:7-8.

L’apôtre Jean a eu une vie longue, mouvementée et passionnante. Il a été confronté à de nombreuses épreuves qui auraient pu affaiblir sa foi. Mais il a toujours fait de son mieux pour obéir aux commandements de Jésus, notamment à celui d’aimer ses frères et sœurs. C’est pourquoi il était sûr que Jéhovah et Jésus l’aimaient et qu’ils lui donneraient la force de surmonter n’importe quelle difficulté (Jean 14:15-17 ; 15:9, 10). Il n’a jamais laissé Satan et son monde l’empêcher d’aimer ses frères et sœurs et de leur montrer son amour en paroles et en actions. Comme Jean, nous vivons dans un monde dont le dieu, Satan, est plein de haine (1 Jean 3:1, 10). Celui-ci veut nous amener à cesser d’aimer nos frères et sœurs, mais il ne peut pas y arriver — sauf, bien sûr, si nous le lui permettons. Soyons donc déterminés à aimer nos compagnons et à leur exprimer notre amour en paroles et en actions ! Nous aurons alors le bonheur de faire partie de la famille de Jéhovah, et notre vie sera réellement satisfaisante (1 Jean 4:7). w21.01 2:18-19.

La vie dans ce monde dirigé par Satan est difficile à supporter, et parfois même oppressante (2 Tim. 3:1). Mais ne nous inquiétons pas et n’ayons pas peur : Jéhovah connaît nos difficultés, et il promet de nous soutenir avec sa puissante main droite (Is. 41:10, 13). Soyons donc pleinement convaincus qu’il sera toujours là pour nous et puisons de la force dans les récits de la Bible. Nous pourrons alors endurer n’importe quelle épreuve ! L’organisation de Jéhovah a publié des vidéos, des enregistrements de représentations théâtrales et une série d’articles intitulée « Imitez leur foi » qui décrivent de façon captivante la vie de personnages bibliques. Avant d’utiliser ces publications, demande à Jéhovah de t’aider à discerner les leçons adaptées à ta situation. Mets-​toi à la place du personnage principal. Médite sur ce que ce fidèle du passé a fait et sur le soutien que Jéhovah lui a apporté pour surmonter ses difficultés. Puis tire des leçons de son histoire et applique-​les à ta situation. Remercie Jéhovah de tout ce qu’il fait déjà pour toi et montre-​lui ta reconnaissance en cherchant des occasions d’encourager et de soutenir les autres. w21.03 11:22-23.

Si tu es marié et que ton conjoint et toi aimeriez avoir des enfants, demandez-​vous : « Sommes-​nous humbles et spirituels ? Sommes-​nous le genre de personnes que Jéhovah choisirait pour prendre soin d’un nouveau-né, si précieux à ses yeux ? » (Ps. 127:4). Si tu as déjà des enfants, demande-​toi : « Est-​ce que j’enseigne à mes enfants qu’il est important d’être travailleur ? Est-​ce que je les protège de mon mieux contre les dangers auxquels ils risquent d’être confrontés ? » (Eccl. 3:12, 13 ; Prov. 22:3). Tu ne peux pas éviter à tes enfants toute difficulté. Mais tu peux les préparer petit à petit et avec amour aux réalités de la vie en leur apprenant à chercher conseil dans la Parole de Dieu (Prov. 2:1-6). Par exemple, si un membre de votre famille abandonne la vérité, sers-​toi de la Bible pour les aider à comprendre l’importance de rester fidèle à Jéhovah (Ps. 31:23). Ou si l’un de vos proches meurt, montre à tes enfants comment la Bible peut vous aider à surmonter votre chagrin (2 Cor. 1:3, 4 ; 2 Tim. 3:16). w20.10 44:7.