Novembre

Une lecture un peu trop rapide du récit de Jonas pourrait nous amener à penser que ce prophète n’était pas digne de confiance, et même qu’il était infidèle. Il avait reçu directement de Jéhovah l’ordre de proclamer un message de jugement à Ninive. Mais au lieu d’obéir, il est monté à bord d’un bateau qui se rendait dans la direction opposée, « loin de Jéhovah » (Jon. 1:1-3). Lui aurais-​tu donné une autre chance d’accomplir sa mission ? Peut-être pas. Jéhovah, lui, a jugé bon de le faire (Jon. 3:1, 2). Jonas a révélé quel genre de personne il était vraiment dans la prière qu’il a faite (Jonas 2:1, 2, 9). Cette prière, qui n’est sans doute qu’une des nombreuses prières qu’il a adressées à Jéhovah, nous aide à voir en lui bien plus qu’un homme qui a fui sa mission. Ses paroles montrent qu’il était humble, reconnaissant et déterminé à obéir à Dieu. Pas étonnant que Jéhovah ait regardé au-delà de son comportement, ait répondu à sa prière et ait continué à l’utiliser comme prophète ! Il est vraiment très important que chaque ancien ‘entende les faits’ avant de donner un conseil ! w20.04 16:4-6.

Les disciples du 1^er siècle acceptaient les enseignements chrétiens et recherchaient l’aide de l’esprit saint pour comprendre la Parole de Dieu. De plus, ils vérifiaient personnellement que ce qu’on leur enseignait était fondé sur les Écritures (Actes 17:11, 12 ; Héb. 5:14). Leur foi n’était pas uniquement basée sur des sentiments ou des émotions. Et ils ne servaient pas Jéhovah simplement parce qu’ils se sentaient bien en compagnie des autres chrétiens. Leur foi était plutôt basée sur la « connaissance exacte de Dieu » (Col. 1:9, 10). Les vérités de la Parole de Dieu ne changent pas (Ps. 119:160). Elles ne changent pas quand un de nos compagnons nous offense ou commet un péché grave. Et elles ne changent pas lorsque nous sommes confrontés à une épreuve. Il nous faut bien connaître les enseignements de la Bible et être convaincus qu’ils sont vrais. Une telle foi nous aidera à tenir bon face aux difficultés, tout comme une ancre peut stabiliser un bateau pendant une tempête. w20.07 28:6-7.

Jésus considère que, quand nous faisons quelque chose pour ses frères oints, c’est comme si nous le faisions pour lui (Mat. 25:34-40). La façon la plus importante de soutenir les chrétiens oints est de participer du mieux que nous pouvons à l’activité d’enseignement, comme Jésus nous l’a demandé (Mat. 28:19, 20). Si les frères du Christ peuvent accomplir cette activité intense qui est actuellement en cours dans le monde entier, c’est seulement parce que les « autres brebis » les aident (Jean 10:16). Si tu fais partie des autres brebis, chaque fois que tu prêches, tu montres ton amour non seulement pour les oints, mais aussi pour Jésus. Nous pouvons aussi devenir les amis de Jéhovah et de Jésus en utilisant nos ressources financières pour soutenir les activités qu’ils dirigent (Luc 16:9). Nous pouvons par exemple faire des dons pour l’œuvre mondiale, ce qui permettra notamment de financer les opérations de secours. Nous pouvons aussi soutenir financièrement notre assemblée locale et apporter une aide personnelle à ceux qui, autour de nous, sont dans le besoin (Prov. 19:17). w20.04 17:12-13.

Comme cette prophétie l’avait prédit, le roi du Nord ‘n’a pas eu de respect pour le Dieu de ses pères’. Qu’est-​ce que cela veut dire ? L’Union soviétique a essayé de priver les religions traditionnelles de leur pouvoir. Son but était d’éliminer la religion. D’ailleurs, déjà en 1918, le gouvernement soviétique avait émis un décret qui allait mener à l’enseignement de l’athéisme dans les écoles. En quel sens le roi du Nord a-​t-​il ‘rendu gloire au dieu des forteresses’ ? Afin de renforcer son pouvoir, l’Union soviétique a investi d’énormes sommes d’argent dans le développement de son armée et dans la production de milliers d’armes nucléaires. Aussi bien le roi du Nord que le roi du Sud ont fini par rassembler un armement assez puissant pour tuer des milliards de gens ! Le roi du Nord a soutenu le roi du Sud dans un projet clé : la mise en place de la « chose répugnante qui cause la dévastation », l’Organisation des Nations unies (ONU) (Dan. 11:31). w20.05 19:16-17.

Qui peut participer à la recherche des frères et sœurs inactifs ? Chaque membre de l’assemblée peut apporter son aide : les anciens, les pionniers, ceux qui ont des proches qui sont inactifs ainsi que tous les autres proclamateurs. As-​tu un ami ou un proche qui est devenu inactif ? As-​tu rencontré un frère ou une sœur inactifs alors que tu prêchais de maison en maison ou que tu participais au témoignage public ? Explique à ce compagnon que s’il souhaite que les anciens de ton assemblée lui rendent visite, tu te feras un plaisir de leur transmettre ses coordonnées. Un ancien appelé Thomas explique : « Je demande aux proclamateurs s’ils savent où certains compagnons inactifs de l’assemblée habitent aujourd’hui, ou alors s’ils connaissent quelqu’un qui n’assiste plus aux réunions. Et quand je rends visite à des compagnons inactifs, je prends des nouvelles de leurs enfants et d’autres membres de leur famille. Certains d’entre eux emmenaient leurs enfants aux réunions, et ces enfants ont peut-être été proclamateurs pendant un temps. Nous pouvons les aider eux aussi à revenir à Jéhovah. » w20.06 26:1, 6-7.

Contrairement aux animaux, les humains ont la faculté de tirer des leçons d’évènements du passé, parce qu’ils peuvent s’en souvenir et les analyser. Cette faculté leur permet d’adopter de meilleures valeurs morales et de changer leur façon de penser et de se comporter (1 Cor. 6:9-11 ; Col. 3:9, 10). En fait, nous sommes capables d’enseigner à notre conscience à distinguer ce qui est bien de ce qui est mal (Héb. 5:14). Nous pouvons apprendre à faire preuve d’amour, de compassion et de miséricorde. Et nous sommes en mesure de développer un sens de la justice équilibré. Comment montrer que nous apprécions ce cadeau de Dieu qu’est notre capacité de mémorisation ? Notamment en décidant de nous souvenir de toutes les fois où Jéhovah nous a aidés et réconfortés ; cela renforcera notre conviction qu’il nous aidera aussi dans l’avenir (Ps. 77:12 ; 78:4, 7). Nous pouvons également choisir de nous rappeler toutes les bonnes choses que les autres font pour nous et leur manifester notre reconnaissance. Des chercheurs ont découvert que les gens qui se montrent reconnaissants sont souvent plus heureux. w20.05 21:12-13.

Pense à ce que Moïse a dû ressentir quand, blotti dans le creux d’un rocher, il a eu en vision un aperçu de la gloire de Jéhovah. Le livre Étude perspicace fait remarquer : « Moïse eut le privilège de vivre l’événement probablement le plus impressionnant qu’un homme ait jamais vécu avant la venue de Jésus Christ. » En cette occasion, Moïse a entendu ces paroles, sans doute prononcées par un ange : « Jéhovah, Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à se mettre en colère et abondant en amour fidèle et en vérité ; il témoigne de l’amour fidèle à des milliers et pardonne la faute, la transgression et le péché » (Ex. 33:17-23 ; 34:5-7). Cette vision lui revenait peut-être à l’esprit quand il utilisait le nom « Jéhovah ». Cela a probablement été le cas quand il a prononcé les paroles du texte d’aujourd’hui. Le nom de Dieu devrait nous faire penser au genre de personne qu’il est. Nous devrions méditer sur ses qualités, comme sa puissance, sa sagesse, sa justice et son amour. Cela nous remplira d’admiration pour lui (Ps. 77:11-15). w20.06 24:3-4.

Jésus a expliqué que c’est à l’amour que ses disciples auraient les uns pour les autres qu’on les reconnaîtrait (Jean 13:34, 35). Mais pour que notre foi soit forte, elle ne doit pas être uniquement basée sur l’amour qui règne dans l’assemblée chrétienne. Pourquoi ? Imagine qu’un de tes compagnons, peut-être même un ancien ou un pionnier, commette un péché grave. Ou bien qu’un frère ou une sœur te blesse d’une manière ou d’une autre. Ou encore que quelqu’un devienne un apostat et affirme que nous ne sommes pas dans la vérité. Si une chose de ce genre se produisait, cela t’amènerait-​il à arrêter de servir Jéhovah ? En fait, si ta foi était basée sur la façon dont certains se comportent plutôt que sur ta relation avec Jéhovah lui-​même, elle ne serait pas solide. Pour la bâtir, tu dois utiliser non seulement des matériaux souples, comme les sentiments et les émotions, mais aussi des matériaux solides, comme des faits et des raisonnements logiques. Tu dois « vérifier personnellement » que la Bible contient la vérité sur Jéhovah (Rom. 12:2). w20.07 28:2-3.

De nombreux témoignages indiquent que nous pouvons compter sur le soutien des anges pour retrouver les frères et sœurs inactifs qui ont le vif désir de servir à nouveau Jéhovah (Rév. 14:6). Par exemple, Silvio, qui vit en Équateur, a prié Jéhovah du fond du cœur pour que quelqu’un l’aide à revenir à lui. Alors qu’il priait encore, on a sonné à sa porte. C’étaient deux anciens. Ils ont été heureux de pouvoir commencer à l’aider lors de cette visite. Nous retirerons beaucoup de joie à aider ceux qui sont affaiblis spirituellement à revenir à Jéhovah. Remarque ce que ressent un pionnier qui s’intéresse particulièrement aux frères et sœurs inactifs. Il dit : « Parfois, je suis tellement heureux que j’ai du mal à retenir mes larmes. Ça me fait chaud au cœur de me dire que Jéhovah a sauvé une de ses petites brebis en la faisant sortir du monde de Satan. Et moi, j’ai eu l’honneur de collaborer avec lui ! » Si tu as arrêté de fréquenter l’assemblée, tu peux être sûr que Jéhovah t’aime toujours. Il guette ton retour et il sera très heureux de t’accueillir ! w20.06 26:16-18.

Jéhovah, notre « Grand Instructeur », nous enseigne en nous fournissant dans sa Parole des exemples à suivre et à ne pas suivre (Is. 30:21). Nous pouvons apprendre beaucoup de choses en méditant sur les récits de personnages bibliques qui ont manifesté de belles qualités. Mais nous pouvons aussi tirer des leçons de ce qui est arrivé à ceux qui n’ont pas manifesté ces qualités (Ps. 37:37 ; 1 Cor. 10:11). Pense à ce qui est arrivé au roi Saül. Quand il était jeune, il était modeste. Il était conscient de ses limites et il hésitait à assumer plus de responsabilités (1 Sam. 9:21 ; 10:20-22). Mais peu après le début de son règne, il est devenu présomptueux : il a fait quelque chose qu’il n’avait pas le droit de faire. Un jour, alors qu’il attendait le prophète Samuel, il a perdu patience et a offert un sacrifice qu’il n’était pas autorisé à faire. Il a alors perdu l’approbation de Jéhovah, et finalement la royauté (1 Sam. 13:8-14). Faisons preuve de sagesse en tirant leçon de son mauvais exemple : n’agissons pas de façon présomptueuse. w20.08 32:10-11.

Jéhovah a fait à son assemblée des « dons en hommes » par le moyen du Christ (Éph. 4:8). Parmi ces « dons en hommes », il y a les membres du Collège central, les assistants du Collège central, les membres des comités de filiale, les responsables de circonscription, les formateurs aux écoles bibliques, les anciens et les assistants. Tous ces frères sont nommés par l’esprit saint pour prendre soin des précieuses brebis de Jéhovah et répondre aux besoins de l’assemblée (1 Pierre 5:2, 3). Ils s’acquittent de diverses responsabilités. Tout comme différentes parties du corps, telles que les mains et les pieds, agissent pour le bien de tout l’organisme, les frères nommés par l’esprit saint travaillent dur pour le bien de toute l’assemblée. Ils ne recherchent pas leur gloire personnelle. Leur objectif est d’encourager et d’affermir leurs frères et sœurs (1 Thess. 2:6-8). Comme nous sommes reconnaissants à Jéhovah de nous avoir donné ces hommes spirituels et désintéressés ! w20.08 34:5-6.

Si nous sommes déterminés à prêcher, c’est notamment parce que nous sommes conscients que les gens sont ‘écorchés et négligés’, et qu’ils ont désespérément besoin de connaître la vérité sur le Royaume (Mat. 9:36). Jéhovah veut que toutes sortes de gens parviennent à une connaissance exacte de la vérité et soient sauvés (1 Tim. 2:4). Si nous nous rappelons que notre prédication sauve des vies, cela nous motivera à nous engager dans cette activité (Rom. 10:13-15 ; 1 Tim. 4:16). Par ailleurs, nous avons besoin de bons outils, et il nous faut savoir comment les utiliser. Jésus a clairement expliqué à ses disciples comment ils devaient s’y prendre : il leur a dit ce qu’ils devaient emporter, où prêcher et ce qu’ils devaient dire (Mat. 10:5-7 ; Luc 10:1-11). Aujourd’hui, l’organisation de Jéhovah nous fournit une panoplie d’enseignant qui contient des publications et des vidéos très efficaces. Et elle nous apprend à l’utiliser. Cette formation nous aide à développer notre savoir-faire : elle nous permet d’avoir plus d’assurance et de devenir plus habiles en prédication (2 Tim. 2:15). w20.09 36:6-7, 10.

Pense à la joie que l’apôtre Jean devait ressentir quand il entendait dire que ceux à qui il avait fait connaître la vérité continuaient à servir Jéhovah fidèlement. Il les considérait comme ses enfants spirituels. Et il se donnait beaucoup de mal pour fortifier leur foi, car il savait qu’ils rencontraient de grandes difficultés. Comme Jean, nous sommes heureux quand nos enfants ou nos étudiants se vouent à Jéhovah et continuent de le servir fidèlement (3 Jean 3). Vers 98 de notre ère, Jéhovah a poussé Jean à écrire trois lettres. Ces lettres avaient pour objectif d’encourager les chrétiens fidèles à garder une foi forte en Jésus et à continuer de vivre selon la vérité. L’apôtre s’inquiétait de l’influence que de faux enseignants exerçaient dans les assemblées (1 Jean 2:18, 19, 26). Ces apostats prétendaient connaître Dieu, mais ils n’obéissaient pas à ses commandements. w20.07 30:1-3.

Nous avons foi dans le message que nous prêchons : nous y croyons fermement, et nous avons très envie de le faire connaître à autant de gens que possible. Nous avons confiance dans les promesses que contient la Parole de Dieu (Ps. 119:42 ; Is. 40:8). Nous voyons des prophéties se réaliser. Et nous constatons que la vie des gens s’améliore quand ils se mettent à appliquer les conseils de la Bible. Tout cela vient confirmer que la bonne nouvelle du Royaume est un message que tout le monde a besoin d’entendre. Nous avons aussi foi en Jéhovah, celui qui est à l’origine du message que nous prêchons, et en Jésus, celui qu’il a nommé Roi. Quelles que soient les difficultés que nous rencontrons, Jéhovah sera toujours notre refuge et notre force (Ps. 46:1-3). De plus, nous sommes persuadés que Jésus dirige l’activité de prédication depuis le ciel, et qu’il se sert pour cela de la puissance et de l’autorité que Jéhovah lui a données (Mat. 28:18-20). La foi renforce notre conviction que Jéhovah bénira nos efforts. w20.09 37:15-17.

Dans certaines situations, nos sœurs ont parfois besoin de quelqu’un qui ‘plaide leur cause’ (Is. 1:17). Par exemple, une veuve ou une sœur divorcée peut avoir besoin qu’on l’aide à effectuer des démarches dont son mari se chargeait. Une sœur âgée peut avoir besoin qu’on l’accompagne à un rendez-vous médical. Ou une pionnière qui travaille sur des projets que l’organisation de Jéhovah lui confie peut avoir besoin qu’on prenne sa défense si elle est critiquée parce qu’elle ne prêche pas autant que les autres pionniers. Examinons l’exemple de Jésus. Jésus n’hésitait pas à défendre ses sœurs spirituelles quand elles étaient mal jugées. Par exemple, il a pris la défense de Marie quand Marthe s’est plainte d’elle (Luc 10:38-42). Et il l’a de nouveau défendue quand elle a été accusée à tort d’avoir pris une mauvaise décision (Marc 14:3-9). Jésus savait que Marie avait de bons mobiles, et il l’a félicitée. Il a même annoncé que son geste généreux serait raconté « dans le monde entier », ‘partout où la bonne nouvelle serait prêchée’. w20.09 39:15-16.

Aux temps bibliques, un bon berger comprenait qu’il pouvait arriver à une brebis de se perdre. Et quand une brebis s’égarait loin du troupeau, il ne la traitait pas durement. Dieu a aidé certains de ses serviteurs qui, temporairement, s’étaient éloignés de lui. Par exemple, le prophète Jonas a fui sa mission. Mais Jéhovah ne l’a pas rejeté. Comme un bon berger, il l’a sauvé de la situation dans laquelle il était et l’a aidé à trouver la force nécessaire pour accomplir sa mission (Jon. 2:7 ; 3:1, 2). Plus tard, il a utilisé une plante pour l’aider à comprendre que chaque vie humaine est très précieuse (Jon. 4:10, 11). La leçon ? Les anciens ne doivent pas abandonner quelqu’un qui est inactif. Ils doivent plutôt essayer de comprendre les raisons qui l’ont amené à s’écarter du troupeau. Et quand cette brebis revient à Jéhovah, ils doivent continuer de s’intéresser à elle et de lui manifester de l’amour. w20.06 25:10-12.

Après l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, les serviteurs de Dieu qui vivaient sur son vaste territoire ont reçu « un peu de secours » : ils ont connu une période de liberté. Ils ont pu prêcher librement, et le nombre de proclamateurs dans l’ancien bloc communiste s’est rapidement élevé à des centaines de milliers. Mais petit à petit, la Russie et ses alliés sont devenus le roi du Nord. Pour qu’un gouvernement soit le roi du Nord ou le roi du Sud, il doit remplir ces trois critères : 1) avoir une influence directe sur la vie des adorateurs de Dieu, 2) se comporter en ennemi de Jéhovah et de son peuple et 3) rivaliser avec l’autre roi. La Russie et ses alliés ont une influence sur la vie des adorateurs de Dieu : ils ont interdit l’activité de prédication et ils persécutent des centaines de milliers de nos frères et sœurs. Leurs actions indiquent qu’ils détestent Jéhovah et son peuple. Et ils rivalisent avec le roi du Sud, la Puissance mondiale anglo-américaine. w20.05 20:3-4.

Puisque, pour faire des disciples, nous devons être des enseignants, nous voulons toujours nous améliorer dans ce domaine. Nous enseignons les vérités bibliques à des millions de personnes dans le monde. Nous aimons beaucoup ces vérités. Nous pourrions donc être tentés d’en parler en long et en large. Toutefois, que quelqu’un dirige l’étude de La Tour de Garde, l’étude biblique de l’assemblée ou un cours biblique, il ne devrait pas trop parler. Pour laisser parler la Bible, un enseignant doit se retenir d’expliquer tout ce qu’il sait sur un verset ou un sujet (Jean 16:12). Compare la connaissance biblique que tu avais au moment de ton baptême avec celle que tu as aujourd’hui. Sans doute qu’à l’époque, tu ne connaissais que les enseignements fondamentaux (Héb. 6:1). Il t’a fallu des années pour apprendre ce que tu sais aujourd’hui ; alors n’essaie pas d’enseigner à ton étudiant tout d’un seul coup. w20.10 42:2-4.

Jéhovah a choisi de très bons parents pour Jésus (Mat. 1:18-23 ; Luc 1:26-38). Les déclarations touchantes de Marie qui sont rapportées dans la Bible révèlent son amour profond pour Jéhovah et pour sa Parole (Luc 1:46-55). Et la façon dont Joseph a réagi à ce que Jéhovah lui demandait montre qu’il le craignait et qu’il voulait lui plaire (Mat. 1:24). Remarque que Jéhovah n’a pas choisi des parents riches pour Jésus. Le sacrifice que Joseph et Marie ont offert après sa naissance montre qu’ils étaient pauvres (Luc 2:24). Ils menaient certainement une vie simple, d’autant plus qu’ils ont fini par avoir au moins sept enfants (Mat. 13:55, 56). Jéhovah a protégé Jésus contre certains dangers, mais il ne lui a pas évité toute difficulté (Mat. 2:13-15). Par exemple, des membres de la famille de Jésus ne croyaient pas en lui ; ils ne l’ont pas accepté comme le Messie, du moins au début (Marc 3:21 ; Jean 7:5). De plus, alors qu’il était encore jeune, Jésus a probablement perdu son père adoptif, Joseph, et cela a dû être très difficile pour lui. w20.10 44:4-6.

As-​tu déjà eu le sentiment d’être seul face à une difficulté, sans personne pour t’aider ? Beaucoup ont éprouvé ce sentiment, y compris de fidèles serviteurs de Dieu (1 Rois 19:14). Si cela t’arrive un jour, souviens-​toi de cette promesse de Jéhovah : « Je ne te quitterai jamais, et je ne t’abandonnerai jamais. » Nous pouvons donc tous dire avec conviction : « Jéhovah est mon secours ; je n’aurai pas peur » (Héb. 13:5, 6). L’apôtre Paul a écrit ces paroles aux chrétiens de Judée en 61 de notre ère. Elles nous rappellent les sentiments exprimés par le psalmiste en Psaume 118:5-7. Comme le psalmiste, Paul savait que Jéhovah pouvait le secourir, car il avait bénéficié de son soutien de nombreuses fois. Par exemple, plus de deux ans avant d’écrire sa lettre aux Hébreux, il avait fait un voyage en mer dangereux, durant lequel il avait survécu à une violente tempête (Actes 27:4, 15, 20). Non seulement au cours de ce voyage, mais aussi pendant les années qui l’avaient précédé, Jéhovah l’avait secouru de plusieurs façons. w20.11 46:1-2.

Pourquoi n’est-​il pas sage de nous dire sans arrêt que notre vie était plus agréable avant ? La nostalgie peut nous amener à nous rappeler uniquement les bonnes choses du passé. Prenons le cas des Israélites. Après avoir quitté l’Égypte, ils ont vite oublié à quel point leur vie avait été difficile là-bas. De quoi se souvenaient-​ils surtout ? Ils disaient : « Quels bons souvenirs nous avons du poisson que nous mangions gratuitement en Égypte, sans parler des concombres, des pastèques, des poireaux, des oignons et de l’ail ! » (Nomb. 11:5). Mais était-​ce vraiment « gratuitement » qu’ils mangeaient tout cela ? Non. Ils payaient le prix fort : ils étaient esclaves, et les Égyptiens les maltraitaient ! (Ex. 1:13, 14 ; 3:6-9). Mais par la suite, ils ont oublié ces difficultés et ils se sont mis à regretter le passé. Ils rêvaient du « bon vieux temps » au lieu de se concentrer sur ce que Jéhovah venait de faire pour eux. Cela ne lui a pas du tout plu (Nomb. 11:10). w20.11 48:5-6.

Peut-être que, parfois, nous nous disons que la vie est bien courte et que nous sommes « submergés d’ennuis » (Job 14:1). Dans ces moments-​là, nous nous sentons sans doute découragés, et c’est normal. Plusieurs serviteurs de Jéhovah du passé ont eux aussi éprouvé du découragement. Certains d’entre eux ont même voulu mourir (1 Rois 19:2-4 ; Job 3:1-3, 11 ; 7:15, 16). Mais Jéhovah, le Dieu en qui ils avaient confiance, les a toujours rassurés et fortifiés. Leur exemple a été rapporté dans la Bible pour nous consoler et nous instruire (Rom. 15:4). Parlons de Joseph, le fils de Jacob. En peu de temps, ce fils tant aimé de son père est devenu l’esclave de Putiphar, un homme qui adorait de faux dieux (Gen. 37:3, 4, 21-28 ; 39:1). Puis la femme de Putiphar l’a faussement accusé d’avoir essayé de la violer. Sans vérifier si c’était vrai, Putiphar l’a fait jeter en prison, où il a été enchaîné (Gen. 39:14-20 ; Ps. 105:17, 18). C’est sûr, Joseph avait de quoi se sentir découragé. w20.12 51:1-4.

D’après Jésus, il s’agit là d’une des choses les plus importantes pour lesquelles nous devons prier. Mais comment comprendre cette expression ? Sanctifier quelque chose, c’est le rendre saint ou pur. Certains pourraient donc se dire : « Puisque le nom de Dieu est déjà saint et pur, pourquoi doit-​il être sanctifié ? » Pour répondre à cette question, nous devons savoir ce qu’un nom implique. Un nom, c’est plus que quelques lettres prononcées à voix haute ou écrites sur une page. Remarque ce que la Bible dit : « Une bonne réputation [ou, d’après la note : « un nom »] est préférable à une grande richesse » (Prov. 22:1 ; Eccl. 7:1). Pourquoi un nom a-​t-​il autant de valeur ? Parce qu’il est associé à la réputation de celui qui le porte, à ce que les autres pensent de lui. Ainsi, ce qui compte le plus, ce n’est pas la façon dont il s’écrit ou se prononce, mais ce qu’il évoque dans l’esprit des autres. Quand des personnes disent des mensonges sur Jéhovah, elles s’attaquent à sa réputation et salissent ainsi son nom. w20.06 23:5-7.

À force de subir des pressions, nous pourrions nous laisser submerger par l’inquiétude. Par exemple, nous pourrions avoir peur de ne pas gagner assez d’argent pour subvenir à nos besoins, ou bien de tomber malades, d’être incapables de travailler et de perdre notre emploi. Nous pourrions également craindre d’être infidèles à Dieu face à la tentation. Et comme nous savons que, bientôt, Satan poussera ceux qui sont de son côté à s’attaquer au peuple de Dieu, nous pourrions avoir peur de ne pas réagir de la bonne façon à cette attaque. Nous nous demandons peut-être même : « Est-​ce mal de m’inquiéter pour ces choses-​là ? » Jésus a dit à ses disciples : « Arrêtez de vous inquiéter » (Mat. 6:25). Voulait-​il dire par là que nous ne devrions jamais être inquiets ? Pas du tout ! Certains serviteurs de Jéhovah du passé ont éprouvé une vive angoisse, mais ils n’ont pas perdu son approbation pour autant (1 Rois 19:4). Jésus cherchait en fait à nous rassurer. Il ne voulait pas que les inquiétudes de la vie nous empêchent d’accorder la priorité à notre service pour Dieu. w21.01 1:4-5.

Les maris sont responsables devant Jéhovah, ainsi que devant Jésus, de la façon dont ils traitent leur famille (1 Pierre 3:7). En tant que chef de famille, Jéhovah a le pouvoir d’établir des règles de conduite pour tous ses enfants et de les faire appliquer (Is. 33:22). Pareillement, Jésus a le droit d’établir des règles pour les membres de l’assemblée, dont il est le chef, et de les faire appliquer (Gal. 6:2 ; Col. 1:18-20). À l’exemple de Jéhovah et de Jésus, un chef de famille chrétien a le droit de prendre des décisions pour sa femme et ses enfants (Rom. 7:2 ; Éph. 6:4). Mais son autorité a des limites. En effet, ses décisions doivent être basées sur les principes de la Parole de Dieu (Prov. 3:5, 6). Et il n’a pas le droit d’établir des règles pour ceux qui ne font pas partie de sa famille (Rom. 14:4). De plus, une fois qu’ils sont adultes et qu’ils ont quitté la maison, ses fils et ses filles ne sont plus soumis à son autorité, même si bien sûr ils continuent de le respecter (Mat. 19:5). w21.02 5:3-5.

Un chef de famille prouve qu’il aime les siens notamment en leur fournissant ce qu’il leur faut sur le plan matériel. Mais il doit se rappeler que ces choses matérielles ne combleront pas leurs besoins spirituels (Mat. 5:3). Alors que Jésus était en train de mourir sur le poteau, il a pris des dispositions pour que quelqu’un s’occupe de Marie. Même s’il souffrait terriblement, il a demandé à Jean de prendre soin de sa mère (Jean 19:26, 27). Un frère qui est chef de famille peut avoir de nombreuses responsabilités. Il doit se montrer sérieux au travail pour que sa conduite honore Jéhovah (Éph. 6:5, 6 ; Tite 2:9, 10). Et s’il a des responsabilités dans l’assemblée, il doit donner l’exemple en prédication et prendre le temps d’encourager ses compagnons. En plus de cela, il est important qu’il étudie régulièrement la Bible avec sa femme et ses enfants. Ils apprécieront beaucoup les efforts qu’il fournira pour prendre soin d’eux sur les plans physique, affectif et spirituel (Éph. 5:28, 29 ; 6:4). w21.01 2:15, 17.

Au sujet de la femme capable, la Parole de Dieu dit qu’elle peut assurer la gestion de sa maison, acheter et gérer des propriétés et faire du commerce (Prov. 31:15, 16, 18). Elle n’est pas une esclave qui n’a pas le droit d’exprimer son opinion. Au contraire, son mari a confiance en elle et il est attentif à ce qu’elle a à dire (Prov. 31:11, 26). Quand un homme manifeste à sa femme un tel respect, elle prend plaisir à lui être soumise. Même s’il a accompli beaucoup de choses, Jésus ne trouve pas rabaissant de se soumettre à l’autorité de Jéhovah (1 Cor. 15:28 ; Phil. 2:5, 6). Pareillement, une femme capable qui imite Jésus ne trouve pas humiliant de se soumettre à son mari. Elle le soutient parce qu’elle l’aime, mais aussi et surtout parce qu’elle aime et respecte Jéhovah. Toutefois, une femme soumise n’acceptera jamais de transgresser une loi ou un principe biblique, même si son mari l’y incite. w21.02 6:14-15, 19.

L’amour que les serviteurs de Jéhovah ont pour lui les a toujours soutenus face aux persécutions. Par exemple, c’est par amour pour Dieu que les apôtres ont décidé de lui « obéir à [lui] plutôt qu’aux hommes » quand le tribunal suprême juif leur a ordonné d’arrêter de prêcher (Actes 5:29 ; 1 Jean 5:3). Aujourd’hui également, c’est leur immense amour pour Dieu qui donne de la force à nos frères et sœurs, dont beaucoup sont persécutés par des gouvernements puissants et cruels. Au lieu de se décourager, ils considèrent comme un honneur de subir la haine du monde (Actes 5:41 ; Rom. 5:4, 5). Mais l’une des pires épreuves qui soient, c’est l’opposition des membres de notre famille. Quand nous commençons à nous intéresser à la vérité, certains d’entre eux peuvent penser qu’on essaie de nous tromper ou que nous sommes en train de perdre la tête (cf. Marc 3:21). Il peut même arriver qu’ils s’en prennent violemment à nous. Ce genre de réactions ne devrait pas nous surprendre. Jésus a dit : « Un homme aura pour ennemis les membres de sa propre famille » (Mat. 10:36). w21.03 12:6-7.

Quand tu assistes à un cours biblique, écoute attentivement l’enseignant et l’étudiant. Alors, si tu sens qu’il est approprié d’intervenir, tu seras en mesure de le faire. Bien sûr, tu agiras avec bon sens. Par exemple, tu ne voudras pas trop parler, t’écarter du raisonnement suivi par l’enseignant ou aborder un autre sujet. Pour aider l’étudiant à mieux comprendre l’idée développée par l’enseignant, tu peux donner une brève explication, utiliser une comparaison ou poser une question. Parfois, tu auras peut-être l’impression de ne pas avoir grand-chose à ajouter. Mais si tu félicites l’étudiant et que tu t’intéresses sincèrement à lui, tu lui feras beaucoup de bien. Si cela peut l’aider, pourquoi ne pas lui raconter brièvement comment tu as découvert la vérité, comment tu as surmonté une épreuve ou comment Jéhovah t’a soutenu dans ta vie ? (Ps. 78:4, 7). Peut-être qu’ainsi, tu lui apporteras précisément ce dont il a besoin. Ce que tu lui diras peut fortifier sa foi et l’encourager à poursuivre ses efforts. w21.03 10:9-10.

Lorsque notre prédication produit de bons résultats, à qui devons-​nous en attribuer le mérite ? Paul a répondu à cette question en disant au sujet de l’assemblée de Corinthe : « Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui faisait pousser, si bien que ce n’est pas celui qui plante ni celui qui arrose qui est important, mais Dieu qui fait pousser » (1 Cor. 3:6, 7). Comme Paul, quand nous obtenons de bons résultats en prédication, nous devrions toujours reconnaître que c’est grâce à Jéhovah. Comment montrer que nous accordons de la valeur à l’honneur que nous avons de collaborer avec Dieu, Jésus et les anges ? (2 Cor. 6:1). En communiquant avec zèle la bonne nouvelle autour de nous. En plus de planter des graines de vérité, nous devons les arroser. Quand une personne est intéressée par le message biblique, nous faisons tout notre possible pour retourner la voir, car notre objectif est de commencer un cours biblique. Quel bonheur de voir Jéhovah agir petit à petit sur le cœur et l’esprit d’une personne qui étudie la Bible avec nous ! w20.05 22:14, 16-18.