Septembre

Nous devons fournir de durs efforts non seulement pour devenir mûrs, mais aussi pour le rester. Si nous voulons atteindre ces objectifs, il ne faut pas que nous soyons trop sûrs de nous (1 Cor. 10:12). Nous devons au contraire ‘nous examiner sans cesse’ pour voir si nous continuons de progresser. Dans sa lettre aux Colossiens, l’apôtre Paul a souligné l’importance de rester mûr. Les chrétiens de Colosses étaient devenus des adultes sur le plan spirituel, et pourtant, Paul les a avertis d’un danger, celui de se laisser influencer par les façons de penser du monde (Col. 2:6-10). Et Épaphras, qui apparemment connaissait bien les membres de cette assemblée, priait constamment pour qu’ils puissent « finalement [être] complets », ou mûrs (Col. 4:12). La leçon ? Tant Paul qu’Épaphras comprenaient que pour rester mûr, il faut fournir des efforts et bénéficier du soutien de Dieu. Ils voulaient que les Colossiens restent mûrs, qu’ils restent des adultes sur le plan spirituel, quelles que soient les épreuves qu’ils aient à affronter. w24.04 14:16-17.

Craindre Jéhovah, c’est l’aimer au point de ne vouloir jamais rien faire qui lui déplaise. Comme nous le craignons et que nous souhaitons gagner son approbation, nous avons le profond désir d’apprendre à distinguer le bien du mal et la vérité du mensonge (Prov. 2:3-6 ; Héb. 5:14). Si notre crainte de l’homme devenait plus grande que notre crainte de Dieu, nous risquerions de nous éloigner de la vérité. Parlons des 12 espions qui ont exploré le pays que Jéhovah avait promis de donner aux Israélites. Dix d’entre eux ont fait un rapport négatif, car leur crainte des Cananéens était plus grande que leur amour pour Jéhovah. Ils ont dit à leurs frères israélites : « Nous ne sommes pas de taille à affronter ce peuple, car il est plus fort que nous » (Nomb. 13:27-31). D’un point de vue humain, les Cananéens étaient plus forts que les Israélites ; ça, c’était vrai. Mais dire que les Israélites n’étaient pas capables de vaincre leurs ennemis, c’était oublier que leur Dieu était Jéhovah. w24.07 28:5-6.

Avons-nous de bonnes raisons d’être sûrs que tous les jugements de Jéhovah, qu’ils soient favorables ou non, sont justes ? Oui ! Comme Abraham l’a très bien compris, Jéhovah est un juge parfait, plein de sagesse et miséricordieux. Il est le « Juge de toute la terre » ! Il a formé son Fils et lui a délégué tout le jugement (Jean 5:22). Le Père comme le Fils peuvent lire dans le cœur de chaque humain (Mat. 9:4). Ils feront donc toujours « ce qui est juste ». C’est pourquoi soyons déterminés à faire confiance à Jéhovah. Il sait bien mieux que nous ce qu’il faut faire. Reconnaissons que nous ne sommes pas habilités à juger, contrairement à lui (Is. 55:8, 9). Et pour tout jugement, remettons-nous-en à lui et à Jésus, le Roi qui reflète à la perfection la justice et la miséricorde de son Père (Is. 11:3, 4). w24.05 18:18-19.

La première rencontre entre Jésus et Nathanaël peut nous en apprendre beaucoup sur l’importance d’avoir un cœur sincère. Lorsque Philippe a amené Nathanaël à Jésus, il s’est passé quelque chose de remarquable. Bien que n’ayant jamais rencontré Nathanaël, Jésus a dit de lui : « Voilà vraiment un Israélite en qui il n’y a pas de tromperie » (Jean 1:47). Il a vu en Nathanaël un homme d’une sincérité extraordinaire. Tout comme nous, Nathanaël était imparfait. Par contre, il n’y avait en lui aucune trace d’hypocrisie. C’est quelque chose que Jésus admirait et il l’a félicité pour cela. Parmi les recommandations que l’on trouve dans le 15^e Psaume, beaucoup concernent notre façon de traiter les autres. Le verset 3 dit que celui qui est invité dans la tente de Jéhovah « ne calomnie pas avec sa langue, ne fait aucun mal à son prochain et ne diffame pas ses amis ». Celui qui fait un mauvais usage de la parole cause souvent beaucoup de tort aux autres (Jacq. 1:26). w24.06 24:7, 9-10.

Si tu te prépares bien pour la prédication, tu te sentiras certainement plus à l’aise quand tu parleras aux gens. Avant d’envoyer ses disciples prêcher, Jésus les a aidés à se préparer (Luc 10:1-11). Et comme ses disciples ont appliqué ce qu’il leur avait enseigné, ils ont pu accomplir de grandes choses, ce qui leur a donné beaucoup de joie. Comment pouvons-nous nous préparer pour la prédication ? Notamment en réfléchissant à ce que nous allons dire et à la façon de le dire naturellement et dans nos propres termes. Il nous sera également utile d’anticiper deux ou trois réactions possibles des gens de notre territoire et de réfléchir à la manière dont nous pourrions leur répondre. Cela nous permettra d’être plus détendus, plus souriants et plus amicaux lorsque nous nous adresserons à quelqu’un dans le ministère. w24.04 16:6-7.

La raison principale pour laquelle nous prêchons la bonne nouvelle est que nous aimons Jéhovah et son saint nom. Notre prédication est pour nous un moyen de louer le Dieu que nous aimons. Nous sommes totalement d’accord pour dire que Jéhovah est digne de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance de la part de ses serviteurs. Nous lui rendons gloire et honneur quand nous fournissons aux personnes qui nous entourent des preuves convaincantes qu’il a « créé toutes choses » et que nous lui devons la vie. Et il reçoit de notre part de la puissance, c’est-à-dire notre puissance ou nos forces, quand nous utilisons notre temps, notre énergie et nos ressources pour prêcher autant que notre situation nous le permet (Mat. 6:33 ; Luc 13:24 ; Col. 3:23). En bref, parler du Dieu que nous aimons est pour nous un plaisir. Nous nous sentons poussés à faire connaître son nom et le genre de Dieu qu’il est. w24.05 20:11.

Dès maintenant, Jéhovah nous donne la paix et le contentement, et dans l’avenir, il nous donnera la vie éternelle. Nous pouvons avoir une entière confiance en lui, certains qu’il a à la fois le désir et le pouvoir de nous récompenser. Et cette certitude nous incitera à nous investir pleinement dans notre culte, à l’exemple de fidèles serviteurs de Dieu du passé. Parlons d’un chrétien du 1^er siècle, Timothée (Héb. 6:10-12). Il avait une foi forte dans le Dieu qui récompense (1 Tim. 4:10). C’est pourquoi il ‘s’est donné du mal’ et ‘a lutté’. De quelles façons ? L’apôtre Paul l’a encouragé à devenir un meilleur enseignant et un meilleur orateur. Il lui a également demandé de donner l’exemple à ses compagnons chrétiens, jeunes et âgés. Et parmi les tâches qui lui ont été confiées, certaines étaient difficiles. Il a dû notamment conseiller des frères et sœurs avec amour mais fermeté (1 Tim. 4:11-16 ; 2 Tim. 4:1-5). Toutefois, Timothée pouvait être sûr que Jéhovah le récompenserait (Rom. 2:6, 7). w24.06 25:10-11.

Jéhovah s’est servi de certains de ses prophètes pour avertir et corriger son peuple. Par l’intermédiaire de Jérémie, il lui a adressé cette exhortation : « Reviens, ô Israël, femme déloyale […]. Je ne te regarderai pas de haut avec colère, car je suis fidèle […]. Je n’éprouverai pas de la rancœur pour toujours. Je ne te demande qu’une chose : reconnais que tu es coupable, car tu t’es rebellée contre Jéhovah » (Jér. 3:12, 13). Par l’intermédiaire de Joël, il a dit à son peuple : « Revenez à moi de tout votre cœur » (Joël 2:12, 13). Par l’intermédiaire d’Isaïe, il lui a ordonné : « Purifiez-vous ; ôtez de ma vue vos actes méchants ; arrêtez de faire le mal » (Is. 1:16-19). Et par l’intermédiaire d’Ézéchiel, il lui a fait remarquer : « Est-ce que la mort d’une personne méchante me fait plaisir ? […] Est-ce que je ne préfère pas qu’elle change de conduite et qu’elle reste en vie ? La mort de quelqu’un ne me fait jamais plaisir […]. Changez donc de conduite, et vivez ! » (Ézéch. 18:23, 32). Jéhovah se réjouit de voir des pécheurs se repentir parce qu’il veut qu’ils restent en vie, et même qu’ils vivent pour toujours ! w24.08 32:5-6.

Jéhovah nourrit spirituellement, guide et protège tous ses serviteurs. Citons une preuve de son impartialité : il fait en sorte que la Bible soit accessible à tout le monde. Le texte original de ce livre sacré a été rédigé en trois langues : en hébreu, en araméen et en grec. Ceux qui sont capables de le lire dans ses langues d’origine ont-ils une relation plus étroite avec Jéhovah que les autres ? Non, pas du tout (Mat. 11:25). L’approbation que Jéhovah nous accorde ne dépend pas de notre niveau d’instruction ou de notre connaissance des langues originales de la Bible. Notre Dieu offre sa sagesse à tout le monde, pas seulement à ceux qui sont très instruits. Sa Parole inspirée a été traduite dans des milliers de langues. Ainsi, chacun, où qu’il vive, peut tirer profit de ses enseignements et apprendre comment devenir son ami (2 Tim. 3:16, 17). w24.06 23:13-15.

La destruction de Jérusalem, que Jésus avait prédite, approchant à grands pas, les chrétiens devaient utiliser le temps qui leur restait pour se préparer. Et ils se prépareraient en renforçant leur foi et en cultivant des qualités comme l’endurance (Héb. 10:25 ; 12:1, 2). Nous sommes sur le point de vivre une tribulation bien plus grande que celle qu’ont vécue les chrétiens hébreux (Mat. 24:21 ; Rév. 16:14, 16). Citons donc un conseil pratique que Jéhovah leur a donné et qui peut nous être utile à nous aussi. L’apôtre Paul les a encouragés à creuser toujours plus la Parole de Dieu (Héb. 5:14 – 6:1). À l’aide des Écritures hébraïques, il leur a démontré que le culte chrétien était supérieur au judaïsme. Il savait qu’une connaissance et une compréhension approfondies de la vérité leur permettraient de reconnaître et de rejeter les faux raisonnements, et ainsi de ne pas se laisser égarer. w24.09 37:2-3, 6.

Les disciples de Jésus avaient besoin d’encouragements. Pourquoi ? Certains d’entre eux avaient quitté leur maison, leur famille et leur travail pour le suivre (Mat. 19:27). D’autres étaient méprisés et rejetés parce qu’ils étaient devenus ses disciples (Jean 9:22). Et tous avaient fait des sacrifices parce qu’ils étaient convaincus qu’il était le Messie promis (Mat. 16:16). Mais quand il a été mis à mort, leurs espoirs se sont évanouis et ils ont perdu courage. Il est évident que pour Jésus, la tristesse de ses disciples n’était pas un signe de faiblesse spirituelle, mais une réaction compréhensible à une perte terrible. C’est pourquoi, le jour même de sa résurrection, il s’est mis à encourager ses amis. Il est d’abord apparu à Marie de Magdala alors qu’elle était à sa tombe, en train de pleurer (Jean 20:11, 16). Il est également apparu aux deux disciples qui se rendaient au village d’Emmaüs. Et il est aussi apparu à l’apôtre Pierre. w24.10 41:5-6.

Parents, préparez votre enfant à défendre sa croyance en un Créateur. Vous trouverez sans doute bénéfique d’examiner avec lui la série d’articles « Les jeunes s’interrogent : Création ou évolution ? » que vous trouverez sur jw.org. Ensuite, vous pourriez analyser avec lui l’argumentation qu’il trouve la plus convaincante et l’entraîner à la présenter. Encouragez-le, s’il a affaire à une personne ouverte à la discussion, à recourir à une logique simple. Par exemple, un élève pourrait dire : « Je ne crois que ce que je vois, et il se trouve que Dieu, je ne l’ai jamais vu. » Un jeune chrétien pourrait alors répondre : « Imagine que tu te promènes en forêt, loin de toute activité humaine, et que, là, tu découvres un puits parfaitement construit. Qu’en conclurais-tu ? Ce puits a forcément été construit par un être intelligent, n’est-ce pas ? Alors que dire de l’univers ? » w24.12 50:16.

Pour prendre les décisions importantes de la vie, nous avons tous besoin de conseils. La plupart de ces conseils, nous pouvons les obtenir auprès des anciens et d’autres chrétiens ou chrétiennes mûrs. Si ces frères et sœurs sont beaucoup plus âgés que nous, ne pensons pas automatiquement que leurs conseils sont dépassés. Jéhovah tient à ce que nous apprenions auprès des personnes âgées. Pourquoi ? Parce qu’elles ont eu plus de temps que nous pour acquérir de l’expérience, l’intelligence et la sagesse. Aux temps bibliques, Jéhovah s’est servi de personnes âgées pour encourager et guider ses serviteurs. Citons Moïse, David et l’apôtre Jean. Ces hommes ont vécu à des époques différentes et ont eu des parcours très différents. Au soir de leur vie, ils ont adressé à de plus jeunes qu’eux de très sages conseils. Chacun d’eux a insisté sur l’importance d’obéir à Dieu. Que nous soyons jeunes ou âgés, revoir ces conseils nous sera des plus bénéfique (Rom. 15:4 ; 2 Tim. 3:16). w24.11 45:1-2.

Aux jours de Noé, Jéhovah a interdit aux humains de consommer du sang (Gen. 9:3, 4). Et il a renouvelé cette interdiction dans la Loi qu’il a donnée à Israël. Tout contrevenant devait être « retranché », ou mis à mort (Lév. 7:27). Or, Jésus prônait le respect de la Loi (Mat. 5:17-19). Il est donc inconcevable qu’il ait incité une foule de Juifs à consommer sa vraie chair ou à boire le sang de ses veines. Il employait un langage figuré, comme lorsqu’il avait dit précédemment à une Samaritaine qu’il allait fournir une eau qui communiquerait la vie éternelle (Jean 4:7, 14). Jésus ne laissait pas entendre ici que pour obtenir la vie éternelle, la Samaritaine devait boire une eau littérale bien spécifique. De même, il ne disait pas à la foule rassemblée à Capharnaüm que pour vivre éternellement, il fallait manger sa vraie chair et boire son vrai sang. w24.12 49:4-6.

Les maris chrétiens doivent veiller à ne pas adopter le point de vue erroné que le monde a sur les femmes. Pourquoi ? Notamment parce que souvent, une façon de penser entraîne une façon d’agir. L’apôtre Paul a mis en garde les chrétiens oints de Rome contre le danger de ‘se laisser […] modeler par ce monde’ (Rom. 12:1, 2). Cela faisait manifestement quelque temps que l’assemblée de Rome existait quand Paul lui a écrit. Pourtant, les paroles de l’apôtre laissent entendre que certains membres de cette assemblée étaient encore influencés par les coutumes et les points de vue du monde. C’est la raison pour laquelle Paul leur a conseillé de changer de façon de penser et d’agir. Ce conseil s’applique à l’évidence aux maris chrétiens d’aujourd’hui. Malheureusement, certains d’entre eux se laissent influencer par l’esprit du monde et vont jusqu’à maltraiter leur femme. w25.01 2:4.

Les anciens sont des hommes bien occupés. Ce sont des évangélisateurs (2 Tim. 4:5). Ils organisent la prédication dans le territoire de leur assemblée, ils nous donnent l’exemple en prêchant avec zèle et ils nous apprennent à prêcher et à enseigner efficacement. Ce sont également des juges miséricordieux et impartiaux. Quand un chrétien commet un péché grave, ils cherchent à l’aider à retrouver de bonnes relations avec Jéhovah tout en veillant à ce que l’assemblée reste pure (1 Cor. 5:12, 13 ; Gal. 6:1). Toutefois, ils sont avant tout connus pour être des bergers (1 Pierre 5:1-3). Ils donnent des discours bibliques bien préparés, s’efforcent d’apprendre à connaître tous les membres de l’assemblée et font des visites pastorales. En plus de cela et d’autres responsabilités encore, certains d’entre eux participent à la construction et à la maintenance de salles du Royaume, prennent part à l’organisation d’assemblées régionales et font partie de comités de liaison hospitaliers ou de groupes de visite aux malades. Les anciens travaillent vraiment dur pour nous ! w24.10 42:9.

Dans la Bible, la notion de rachat renvoie à la libération, ou à l’acquittement, possible grâce au paiement de la rançon. L’apôtre Pierre a expliqué les choses ainsi : « Vous savez […] que ce n’est pas avec des choses périssables, avec de l’argent ou de l’or, que vous avez été délivrés [litt. : « libérés par rançon » ou « rachetés », selon la note] du genre de vie futile que vous ont transmis vos ancêtres. Non, mais c’est avec un sang précieux, comme celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le sang du Christ » (1 Pierre 1:18, 19). Grâce à la rançon, nous pouvons être délivrés du péché et de la mort, qui nous font tant souffrir (Rom. 5:21). Cette délivrance est possible grâce au sang précieux que Jésus a versé. Nous avons donc de bonnes raisons de nous sentir redevables envers Jéhovah et Jésus ! w25.02 6:15-16.

Comment ne pas en venir à pécher ? Voyons ce que nous pouvons apprendre du jeune homme dont il est question en Proverbes chapitre 7. Ce jeune a couché avec une femme immorale. Le verset 22 précise que « tout à coup », il l’a suivie. Mais comme les versets précédents le montrent, avant de se mettre à la suivre, il a fait plusieurs choses qui l’ont amené, petit à petit, à pécher. De quoi voulons-nous parler ? Tout d’abord, le soir, « il est passé près du coin de la rue de [cette] femme [immorale] ». Ensuite, il a marché en direction de sa maison (Prov. 7:8, 9). Puis, quand il l’a vue, il n’est pas parti dans la direction opposée. Au lieu de cela, il l’a laissée l’embrasser et l’a écoutée quand elle lui a parlé des sacrifices de paix qu’elle avait offerts, peut-être pour lui faire croire qu’elle n’était pas une mauvaise personne (Prov. 7:13, 14, 21). Si ce jeune homme avait évité les dangers qui ont précédé son péché, il ne se serait pas exposé à la tentation et n’y aurait pas succombé. w24.07 29:8-9, 19.

Jéhovah ne tolère pas les conduites mauvaises parmi son peuple. Il n’estime pas que les pécheurs non repentants devraient faire l’objet de sa miséricorde et être autorisés à continuer de fréquenter ses adorateurs fidèles. Jéhovah est miséricordieux, mais il n’est pas permissif ; il ne revoit pas ses normes à la baisse (Jude 4). S’il était permissif, il serait loin d’être miséricordieux, puisque cela mettrait en danger toute l’assemblée (Prov. 13:20 ; 1 Cor. 15:33). Cela dit, la Bible indique aussi clairement que Jéhovah ne veut pas que qui que ce soit soit détruit. Il cherche à sauver les pécheurs à chaque fois que c’est possible. S’ils changent d’attitude et s’efforcent de retrouver de bonnes relations avec lui, il fait preuve de miséricorde envers eux (Ézéch. 33:11 ; 2 Pierre 3:9). Quand le pécheur de l’assemblée de Corinthe s’est repenti et a abandonné sa mauvaise conduite, il s’est servi de l’apôtre Paul pour expliquer aux Corinthiens que cet homme devait être pardonné et accueilli chaleureusement. w24.08 33:7, 14-15.

Le jugement dont Jésus a parlé dans son exemple des brebis et des chèvres concerne les humains qui ont la possibilité de soutenir ses frères oints (Mat. 25:31-46). Jésus les jugera à la fin de la « grande tribulation », juste avant Armaguédon (Mat. 24:21). Tout comme un berger sépare les brebis des chèvres, il séparera ceux qui auront fidèlement soutenu ses disciples oints de ceux qui ne l’auront pas fait. Les prophéties bibliques montrent que Jésus, le Juge établi par Jéhovah, jugera avec justice (Is. 11:3, 4). Il prête attention à la conduite, à l’état d’esprit et aux paroles des humains, ainsi qu’à la façon dont ils traitent ses frères oints (Mat. 12:36, 37). Il saura donc s’ils les auront soutenus et s’ils les auront aidés à accomplir la mission qui leur a été confiée. C’est avant tout en participant à la prédication qu’une personne comparable à une brebis soutient les frères du Christ. w24.09 38:3-4.

Nous pouvons ‘vérifier toutes choses’ en comparant ce que nous pensons à ce que la Bible dit. Prenons l’exemple d’un jeune qui se demande s’il compte pour Dieu. S’il se dit que ce n’est probablement pas le cas, lui suffit-il de conclure que ce qu’il pense est vrai ? Non. Il doit ‘vérifier toutes choses’ en cherchant à découvrir ce que Jéhovah pense. Quand nous lisons la Bible, nous « entendons » Jéhovah nous parler. Mais pour comprendre son point de vue sur une certaine question, nous devons faire des efforts particuliers. Il nous faut trouver et creuser des versets directement liés au sujet qui nous préoccupe. Pour cela, effectuons des recherches à l’aide des outils d’étude de la Bible que l’organisation de Jéhovah nous fournit (Prov. 2:3-6). Demandons à Jéhovah de nous guider dans nos recherches et de nous aider à discerner sa façon de voir les choses. Recherchons les principes bibliques qui s’appliquent à notre situation et soyons à l’affût de conseils qui pourraient nous être utiles. w24.10 43:4-5.

Jéhovah ne bénira pas les efforts d’un frère qui agirait par orgueil ou ambition (1 Cor. 10:24, 33 ; 13:4). Même de très proches collaborateurs de Jésus ont parfois aspiré à des responsabilités pour de mauvaises raisons. Songe à la démarche faite un jour par Jacques et Jean, deux de ses apôtres. Ils lui ont demandé de leur réserver une place en vue dans son Royaume. Jésus ne les a pas félicités pour leur ambition. Au contraire, il a expliqué aux 12 apôtres : « Celui qui veut devenir grand doit être votre serviteur, et celui qui veut être le premier doit être l’esclave de tous » (Marc 10:35-37, 43, 44). Un frère ne sera une bénédiction pour l’assemblée que s’il aspire à des responsabilités pour la bonne raison : servir ses frères et sœurs (1 Thess. 2:8). w24.11 46:7-8.

Prends toujours des décisions qui reflètent ton amour et ton respect pour les autres. L’amour te poussera à chercher l’avantage « de l’autre » et à être modeste (1 Cor. 10:23, 24, 32 ; 1 Tim. 2:9, 10). De plus, si tu as une décision importante à prendre, pense à ce que sa mise en œuvre impliquera. Jésus a conseillé à ses disciples de calculer ce que leurs projets ‘leur coûteraient’ (Luc 14:28). Pour appliquer son conseil, demande-toi ce que faire réussir ta décision te coûtera en temps, en argent et en efforts. Dans certains cas, il serait bien que tu détermines avec les membres de ta famille la façon dont chacun devra soutenir le projet. Pourquoi ces suggestions sont-elles judicieuses ? Si tu les appliques, tu te rendras peut-être compte que tu devrais légèrement modifier ta décision ou qu’une autre décision serait plus appropriée. Et si tu inclus les membres de ta famille dans ta réflexion et que tu écoutes leur avis, ils collaboreront plus volontiers avec toi à la réussite de ta décision. w25.01 3:14-15.

Isaïe explique que nous avons toutes les raisons d’être « transportés d’allégresse » et de ‘trouver de la joie’ dans le paradis spirituel. En effet, ce paradis, c’est Jéhovah qui l’a créé (Is. 65:18, 19). Et il n’est pas étonnant qu’il nous utilise pour faire sortir les gens des déserts arides que sont les organisations de ce monde et pour les faire entrer dans l’environnement spirituel magnifique qui est le nôtre ! Les bénédictions que nous connaissons parce que nous sommes dans la vérité nous enthousiasment, et notre enthousiasme nous incite à parler de ces bénédictions aux autres (Jér. 31:12). Nous éprouvons de la reconnaissance et nous débordons d’enthousiasme pour une autre raison encore : nous qui vivons dans le paradis spirituel, nous avons une espérance merveilleuse. La Bible promet que nous ‘construirons des maisons et y habiterons’, que ‘nous planterons des vignes et en mangerons les fruits’. ‘Nous ne nous fatiguerons pas pour rien’ parce que nous ferons partie des « bénis de Jéhovah ». Notre Dieu nous promet une vie sans danger, heureuse et qui a du sens. Enfin, comme il connaîtra les besoins de tous, il ‘comblera le désir de toute créature vivante’ (Is. 65:20-24 ; Ps. 145:16). w24.04 17:11-12.

Nous faisons de Jéhovah notre Rocher en nous appuyant totalement sur lui. Nous sommes convaincus que lui obéir même dans les périodes difficiles nous sera bénéfique (Is. 48:17, 18). À chaque fois que nous constatons qu’il nous soutient, notre confiance en lui augmente. Nous sommes alors mieux préparés à affronter les épreuves que lui seul peut nous aider à traverser. À l’image d’un rocher solide et stable, il est constant : sa personnalité et son projet ne changent pas (Mal. 3:6). Quand Adam et Ève se sont rebellés, il n’a pas été ébranlé. Comme l’apôtre Paul l’a écrit, Jéhovah « ne peut pas se renier lui-même » (2 Tim. 2:13). Cela signifie que quoi qu’il arrive ou quoi que fassent les autres, il sera toujours fidèle à lui-même, à son projet et à ses normes. Comme notre Dieu est constant, nous pouvons être sûrs qu’il nous aidera à supporter ces temps difficiles et qu’il nous accordera le salut (Ps. 62:6, 7). w24.06 26:7-8.

Si tu fréquentes quelqu’un, qu’est-ce qui peut vous aider tous les deux à décider si vous vous marierez ou non ? En venir à bien vous connaître. Avant de commencer à vous fréquenter, vous avez sans doute découvert certaines choses l’un sur l’autre. Mais maintenant, vous avez la possibilité d’en savoir plus sur la « personne intérieure » de l’autre, c’est-à-dire sur sa spiritualité, sa personnalité et sa façon de penser. Avec le temps, vous devriez être en mesure de répondre à des questions comme : « Cette personne sera-t-elle un bon conjoint pour moi ? (Prov. 31:26, 27, 30 ; Éph. 5:33 ; 1 Tim. 5:8). Pourrons-nous combler les besoins affectifs l’un de l’autre ? Pourrons-nous supporter nos défauts respectifs ? (Rom. 3:23). » Tandis que vous apprenez à vous connaître, gardez à l’esprit ceci : ce n’est pas parce que vous avez beaucoup de points communs que vous êtes bien assortis ; c’est votre capacité à vous adapter à vos différences qui déterminera si vous l’êtes. w24.05 22:5.

Le roi David a commis des péchés graves. Mais quand le prophète Nathan est venu lui parler, il s’est humblement repenti (Ps. 51:3, 4, 17, suscription). Le roi Ézéchias a lui aussi péché contre Jéhovah (2 Chron. 32:25). Mais comme David, il s’est humblement repenti (2 Chron. 32:26). C’est pourquoi Jéhovah l’a considéré jusqu’à la fin comme un roi fidèle qui « faisait ce qui est bien » (2 Rois 18:3). Que nous enseignent le bon exemple de David et d’Ézéchias ? Qu’il nous faut nous repentir et tout faire pour ne pas répéter les mêmes erreurs. Si nous recevons un conseil des anciens de notre assemblée, même dans un domaine qui nous semble sans importance, ne nous sentons pas rejetés par eux ou par Jéhovah. Après tout, même les bons rois d’Israël ont eu besoin d’être conseillés et réprimandés (Héb. 12:6). Donc, quand nous sommes repris, 1) réagissons avec humilité, 2) faisons les changements nécessaires et 3) continuons de servir Jéhovah de tout cœur. Si nous nous repentons, Jéhovah nous pardonnera (2 Cor. 7:9, 11). w24.07 30:8-9, 11.

Un pécheur est renvoyé de l’assemblée lorsqu’il fait le choix de ne pas réagir favorablement aux efforts répétés des anciens pour le conduire au repentir (2 Rois 17:12-15). Il montre par ses actions qu’il ne veut pas obéir aux commandements de Jéhovah (Deut. 30:19, 20). Une communication est alors faite à l’assemblée pour l’informer qu’il n’est plus Témoin de Jéhovah. Le but de cette communication n’est pas d’humilier le pécheur. Son but est plutôt de permettre à l’assemblée de respecter le commandement biblique « de ne plus fréquenter » un pécheur non repentant et même de ‘ne pas manger avec [lui]’ (1 Cor. 5:9-11). Ce commandement a sa raison d’être. L’apôtre Paul a écrit : « Un peu de levain fait fermenter toute la pâte » (1 Cor. 5:6). Un pécheur non repentant peut en effet affaiblir la résolution des membres de l’assemblée de vivre en accord avec les normes de justice de Jéhovah (Prov. 13:20 ; 1 Cor. 15:33). w24.08 35:3-4.

Il nous est impossible de communiquer de la force, ou de l’énergie, aux autres. Mais nous pouvons nous servir de notre force pour les aider. Nous pourrions par exemple faire des courses ou accomplir des tâches ménagères pour un compagnon chrétien âgé ou handicapé. Ou nous pourrions participer au nettoyage et à la maintenance de notre salle du Royaume. N’oublions pas non plus que nos paroles ont un pouvoir. Connais-tu quelqu’un qui a besoin d’être consolé ou sincèrement félicité pour aller de l’avant ? Si oui, pourquoi ne pas lui faire savoir que tu penses à lui ? Tu pourrais lui rendre visite, l’appeler ou lui envoyer une carte, un e-mail ou un texto. Et rappelle-toi : pas besoin de grands discours ! Quelques paroles simples qui viennent du cœur peuvent être exactement ce qu’il lui faut pour rester fidèle un jour de plus ou pour trouver de l’apaisement (Prov. 12:25 ; Éph. 4:29). w24.09 39:8-10.

Si tu es assistant depuis déjà quelque temps, tu es sûrement sur la bonne voie pour devenir ancien. Aspires-tu à cette « belle œuvre » ? Quel est le rôle d’un ancien ? Un ancien est un meneur dans la prédication, il se dépense sans compter dans les activités pastorale et d’enseignement, et, par ses paroles et son exemple, il fortifie la foi de ses frères et sœurs. C’est donc à juste titre que la Bible qualifie ces hommes vaillants de « dons en hommes » (Éph. 4:8). Comment peux-tu te qualifier pour devenir ancien ? Il y a une grande différence entre remplir les conditions pour être ancien et remplir les conditions pour obtenir un emploi. Dans le monde du travail, pour obtenir un emploi, il suffit généralement de posséder les compétences de base requises par l’employeur. Par contre, pour être nommé ancien, il ne suffit pas d’avoir des compétences de prédicateur et d’enseignant. Il faut aussi remplir les conditions requises d’un ancien qui sont mentionnées en 1 Timothée 3:1-7 et en Tite 1:5-9. w24.11 47:1-3.