Octobre

Régulièrement, l’organisation de Jéhovah nous fournit des instructions concernant notre culte, que ce soit par l’intermédiaire des anciens, du responsable de circonscription, du Béthel ou du Collège central. Mais que faire si nous ne comprenons pas pourquoi ces instructions nous sont données ? Le danger serait de nous arrêter sur les conséquences négatives qu’elles pourraient avoir sur nous, voire sur les imperfections des frères qui nous les ont transmises. Si nous marchons par la foi, nous serons convaincus que Jéhovah est aux commandes et qu’il connaît notre situation. Nous obéirons donc rapidement, et nous le ferons avec la bonne attitude (Héb. 13:17). Nous serons conscients que notre obéissance contribuera à l’unité de l’assemblée (Éph. 4:2, 3). Nous serons sûrs que, même si les frères qui nous dirigent sont imparfaits, Jéhovah bénira notre obéissance (1 Sam. 15:22). Le moment venu, il rectifiera ce qui a vraiment besoin de l’être. w25.03 12:13-14.

Nous vivons une époque enthousiasmante ! Chaque jour, nous voyons des prophéties bibliques s’accomplir sous nos yeux. Par exemple, le « roi du Nord » et le « roi du Sud » se disputent la domination du monde (Dan. 11:40, note). Des millions de personnes sont réceptives à la bonne nouvelle du Royaume, qui est prêchée à une échelle sans précédent (Is. 60:22 ; Mat. 24:14). Et nous recevons une abondance de nourriture spirituelle « au bon moment » (Mat. 24:45-47). Jéhovah continue de nous révéler des choses sur les évènements importants qui vont se dérouler très bientôt (Prov. 4:18). Nous pouvons être sûrs que lorsque la grande tribulation commencera, nous saurons tout ce qu’il nous faudra savoir pour endurer avec fidélité, voire même prospérer spirituellement, durant cette période difficile. Cependant, nous devons reconnaître qu’il y a des choses que nous ne savons pas au sujet de cette époque à venir. w24.05 19:1-2.

Psaume 15:3 parle explicitement de la calomnie. Que veut dire calomnier ? La plupart du temps, c’est répandre des propos erronés qui peuvent ruiner la réputation de quelqu’un. Psaume 15:3 nous rappelle également que l’invité de Jéhovah ne fait aucun mal à son prochain et qu’il ne diffame pas ses amis (Ps. 15:1). Pourrait-il nous arriver de diffamer nos amis ? Nous pourrions diffamer quelqu’un sans le vouloir en propageant des propos négatifs à son sujet. Pense, par exemple, aux situations suivantes : 1) une sœur arrête son service de pionnier, 2) un couple quitte le Béthel et 3) un frère cesse d’être ancien ou assistant. Conviendrait-il d’émettre des suppositions sur les raisons de ces changements et d’en faire part à d’autres ? Il se pourrait bien qu’il y ait des raisons que nous n’imaginons même pas. De plus, rappelons-le, celui qui est invité dans la tente de Jéhovah « ne fait aucun mal à son prochain et ne diffame pas ses amis ». w24.06 24:11-13.

Pour renforcer notre crainte de Jéhovah, nous devons chercher à lui plaire à chaque fois que nous prenons une décision. Lorsque tu lis des récits bibliques, demande-toi : « Si j’avais été dans la situation décrite ici, quelle décision aurais-je prise ? » Par exemple, imagine-toi en train d’écouter le rapport négatif que les dix espions ont fait après avoir exploré le pays que Jéhovah avait promis de donner aux Israélites. Les aurais-tu crus et aurais-tu cédé à la crainte de l’homme ? Ou bien ton amour pour Jéhovah et ton désir de lui plaire l’auraient-ils emporté ? Une génération tout entière d’Israélites n’a pas réussi à discerner que Josué et Caleb disaient la vérité. Ils ont ainsi perdu la possibilité d’entrer en Terre promise (Nomb. 14:10, 22, 23). w24.07 28:7.

Gomèr, la femme du prophète Osée, l’a quitté pour d’autres hommes. Était-elle une cause perdue ? Jéhovah, qui est capable de lire dans les cœurs, a dit à Osée : « Aime de nouveau la femme qui est aimée par un autre homme et qui se livre à l’adultère, tout comme Jéhovah aime le peuple d’Israël alors que le peuple se tourne vers d’autres dieux » (Osée 3:1 ; Prov. 16:2). Au moment où Jéhovah a dit cela à Osée, Gomèr avait toujours une conduite sexuelle immorale. Pourtant, il a demandé au prophète d’aller parler à sa femme, de lui offrir son pardon et de se réconcilier avec elle. Pareillement, Jéhovah ne considérait pas son peuple rebelle comme une cause perdue. Même si les Israélites n’avaient pas abandonné leur conduite honteuse, il les aimait toujours et leur tendait inlassablement la main pour qu’ils se repentent et changent de conduite. Ce récit biblique laisse entendre que Jéhovah, « celui qui examine les cœurs », tend la main aux personnes qui se sont éloignées de lui alors qu’elles commettent toujours des péchés graves. w24.08 32:7.

Au 1^er siècle, les chrétiens d’origine juive ont dû surmonter des difficultés particulières. À une époque, les Juifs étaient le peuple que Jéhovah avait choisi. Jérusalem était le siège terrestre du royaume de Dieu, et le Temple, le centre du culte pur. Tous les Juifs fidèles suivaient la Loi de Moïse telle qu’elle leur était enseignée par leurs chefs religieux. Cela les incitait à accorder une grande importance à la circoncision, les amenait à respecter des interdits alimentaires et influençait leur façon de considérer les non-Juifs. Mais après la mort de Jésus, la Loi de Moïse a été annulée et il n’a plus été nécessaire d’offrir des sacrifices au Temple. Quel changement difficile pour les chrétiens d’origine juive qui étaient habitués à observer la Loi ! (Héb. 10:1, 4, 10). Même des chrétiens mûrs, comme l’apôtre Pierre, ont eu du mal à s’adapter à certaines nouveautés (Actes 10:9-14 ; Gal. 2:11-14). De plus, en raison de leurs nouvelles croyances, les chrétiens sont devenus la cible des chefs religieux juifs. w24.09 37:4.

Quand Jéhovah confie une mission à ses serviteurs, il s’attend à ce qu’ils s’en acquittent de manière organisée (1 Cor. 14:33). Par exemple, il a confié à Jésus la responsabilité de diriger l’activité de prédication, car il veut que la bonne nouvelle soit prêchée sur toute la terre (Mat. 24:14). Et Jésus fait en sorte qu’elle s’effectue avec ordre. Au 1^er siècle, tandis que des assemblées se formaient à différents endroits, des anciens étaient nommés pour s’en occuper (Actes 14:23). À Jérusalem, un collège central, composé des apôtres et d’anciens expérimentés, prenait des décisions que toutes les assemblées devaient appliquer (Actes 15:2 ; 16:4). Et comme les assemblées suivaient les instructions qu’elles recevaient, elles « continuaient à s’affermir dans la foi et à grossir de jour en jour » (Actes 16:5). w24.04 15:1.

Tôt le matin du 16 nisan, plusieurs femmes fidèles se sont rendues à l’endroit où le corps sans vie de Jésus avait été déposé (Luc 24:1, 10). Quand l’une d’elles, Marie de Magdala, est arrivée à la tombe, elle l’a trouvée vide. Elle a couru le dire à Pierre et à Jean. Ils se sont précipités à la tombe et elle les a suivis. Après avoir constaté par eux-mêmes que la tombe était vide, les deux hommes sont rentrés chez eux. Mais pas Marie. Elle est restée là, à pleurer. Elle ne se doutait pas que Jésus l’observait. Il voyait les larmes de cette femme fidèle, et cela le remuait. Il lui est donc apparu et a fait quelque chose de simple qui l’a beaucoup encouragée. Il lui a parlé et lui a confié une mission importante : communiquer à ses frères la nouvelle de sa résurrection (Jean 20:17, 18). w24.10 41:7.

Moïse a été prophète, juge, commandant et historien. Il a guidé hors d’Égypte la nation d’Israël alors esclave et il a été témoin de nombreux miracles. Jéhovah lui a inspiré la rédaction des cinq premiers livres de la Bible, du Psaume 90 et peut-être du Psaume 91. Il est probablement aussi le rédacteur du livre de Job. Peu de temps avant sa mort, à l’âge de 120 ans, il a convoqué tous les Israélites pour leur rappeler les choses qu’ils avaient vues et vécues. Certains avaient été témoins de nombreux signes et miracles que Jéhovah avait accomplis, ainsi que des jugements qu’il avait exécutés contre l’Égypte (Ex. 7:4). Ils avaient marché à travers les eaux fendues de la mer Rouge et avaient assisté à la destruction de l’armée de Pharaon (Ex. 14:29-31). Dans le désert, ils avaient vu Jéhovah les protéger et prendre soin d’eux (Deut. 8:3, 4). À présent qu’ils s’apprêtaient à entrer en Terre promise, Moïse tenait à les encourager une dernière fois. w24.11 45:3-4.

Les paroles que Jésus a dites à ses apôtres lors du Repas du Seigneur présentent une différence majeure avec celles qu’il a adressées à la foule en Galilée et qui concernent un grand nombre d’humains. En 32, en Galilée, Jésus s’est principalement adressé à des Juifs que seul le pain intéressait. Il a malgré tout attiré leur attention sur une chose bien plus précieuse que la nourriture physique, une chose grâce à laquelle ils pourraient obtenir la vie éternelle. Il a même dit que les morts pourraient être ressuscités au dernier jour et vivre éternellement. Contrairement aux paroles qu’il dirait plus tard lors du Repas du Seigneur, ce qu’il a dit ce jour-là, en Galilée, ne concernait pas une poignée d’élus, un nombre d’humains restreint. Non, cela concernait tous les humains. w24.12 49:10-11.

Jéhovah déteste les personnes violentes (Ps. 11:5). Il condamne clairement les maris qui maltraitent leur femme (Mal. 2:16). Quand un mari ne traite pas sa femme comme il le faut, son amitié avec Dieu ne peut que se détériorer. Il se peut même que Jéhovah n’écoute pas les prières d’un tel homme (1 Pierre 3:7). Certains maris maltraitent leur femme par des paroles pleines de colère et qui blessent. Mais Jéhovah déteste « toute sorte […] de fureur, de colère, de cri et d’injure » (Éph. 4:31, 32). Un mari qui parle durement à sa femme détruit non seulement son couple, mais aussi son amitié avec Dieu (Jacq. 1:26). On peut dire la même chose d’un mari qui regarde de la pornographie : il détruit son amitié avec Jéhovah. Ajoutons qu’il déshonore sa femme. Jéhovah exige des maris qu’ils soient fidèles à leur femme non seulement en actions, mais aussi en pensée. Et Jésus a dit qu’un homme qui regarde une autre femme que la sienne avec passion a déjà commis un adultère « dans son cœur » (Mat. 5:28, 29). w25.01 2:6-8.

Nous pouvons être déclarés justes parce que Jéhovah abandonne les « charges » qui pèsent contre nous et qu’il rend vierge ce qu’on pourrait appeler notre casier judiciaire. En faisant cela, il ne viole pas ses normes de justice. En effet, il ne nous déclare pas justes en raison de nos propres mérites, et il ne ferme pas les yeux sur nos péchés. Il a de bonnes raisons d’annuler nos « dettes » puisque nous avons foi dans les mesures qu’il a prises pour nous pardonner et dans la rançon (Rom. 3:24). Qu’est-ce que cela signifie pour chacun de nous ? Ceux qui ont été choisis pour régner avec Jésus au ciel sont déjà déclarés justes en tant qu’enfants de Dieu (Tite 3:7 ; 1 Jean 3:1). Leurs péchés sont pardonnés. N’ayant plus, pour ainsi dire, de casier judiciaire, ils sont aptes à faire partie du Royaume (Rom. 8:1, 2, 30). Ceux qui ont l’espérance de vivre sur terre sont déclarés justes en tant qu’amis de Dieu, et leurs péchés à eux aussi sont pardonnés (Jacq. 2:21-23). w25.02 6:17-18.

L’apôtre Pierre n’a pas toujours vu les choses du point de vue de Jéhovah. Jésus avait expliqué à ses apôtres qu’il devrait aller à Jérusalem, être livré aux chefs religieux, être torturé, puis être mis à mort (Mat. 16:21). Pierre a peut-être eu du mal à accepter l’idée que Jéhovah puisse permettre que Jésus, l’espoir d’Israël et le Messie promis, soit mis à mort (Mat. 16:16). Il a donc pris Jésus à part et lui a dit : « Sois bon avec toi, Seigneur. Non, cela ne t’arrivera pas » (Mat. 16:22). Comme Pierre ne portait pas le même regard que Jéhovah sur la situation, il n’était pas d’accord avec Jésus. Jésus savait que Jéhovah ne voulait pas qu’il ménage ses efforts à son service. Pierre avait certainement de bonnes intentions, mais Jésus a rejeté son conseil. Cela devrait nous servir de leçon. À cette occasion, Pierre a appris l’importance de penser comme Dieu. w25.03 10:5-6.

Souffres-tu actuellement parce qu’un proche t’a déçu, voire trahi ? Sois sûr que, quelle que soit la manière dont un humain te traite, ton Père céleste t’aime ! En cas de trahison, tu peux puiser du réconfort dans les paroles rassurantes de David qui constituent le texte d’aujourd’hui. Selon un ouvrage de référence, l’expression « ceux qui sont découragés » peut désigner des personnes « qui n’ont rien de réjouissant à attendre de la vie ». Comment Jéhovah traite-t-il un humain qui, à la suite d’une déception, se trouve plongé dans une détresse pareille ? À l’image d’un parent affectueux qui console son enfant en le prenant dans ses bras, lorsqu’une trahison nous a broyé le cœur, Jéhovah « est proche » de nous, toujours compatissant et prêt à nous rassurer. Il a le vif désir d’apaiser notre douleur et de nous remonter le moral. De plus, il nous donne quantité de choses réjouissantes à attendre de l’avenir, ce qui nous aide à endurer les épreuves d’aujourd’hui (Is. 65:17). w24.12 51:13-14.

Les anciens peuvent être sûrs que Jéhovah voit leur bon travail et y accorde de la valeur. En plus de ce qu’ils font dans l’activité pastorale, l’enseignement et la prédication, beaucoup d’anciens participent à la construction de lieux de culte ou à des opérations de secours. D’autres font partie de groupes de visite aux malades ou de comités de liaison hospitaliers. Les anciens, qui se rendent disponibles pour s’investir dans ces différentes activités, considèrent l’assemblée comme une disposition de Jéhovah. Ils ‘travaillent de toute leur âme’ et sont persuadés que Dieu les récompensera (Col. 3:23, 24). Évidemment, tout le monde ne peut pas être ancien. Mais tout le monde peut offrir quelque chose à Jéhovah. Il se réjouit quand nous le servons de notre mieux. Il remarque nos offrandes pour soutenir l’œuvre mondiale, même si nous ne pouvons pas donner beaucoup. Et il est très heureux quand nous pardonnons à ceux qui nous ont fait du tort. Sois convaincu que tes efforts ont de la valeur aux yeux de Jéhovah. Il t’aime pour ce que tu fais, et il te récompensera (Luc 21:1-4). w24.06 25:12-13.

Le récit contenu en Proverbes chapitre 7 explique ce qui peut arriver à tout serviteur de Jéhovah. Un adorateur de Dieu pourrait commettre un péché grave et avoir l’impression que les choses sont arrivées « tout à coup ». Il pourrait dire : « Je n’ai rien vu venir. » Et pourtant, s’il réfléchit à ce qui s’est vraiment passé, il constatera certainement qu’il a manqué de bon sens et qu’il a fait des choses qui l’ont amené à pécher. Par exemple, a-t-il eu de mauvaises fréquentations ? S’est-il diverti de façon malsaine ? S’est-il rendu dans des endroits peu recommandables pour un chrétien ou a-t-il consulté des sites Internet douteux ? A-t-il également cessé de prier, de lire la Bible, d’assister aux réunions ou de prêcher ? Tout comme dans le cas du jeune homme du livre des Proverbes, les choses ne sont peut-être pas arrivées aussi soudainement que cela. La leçon ? Nous ne devons pas seulement nous abstenir de pécher. Nous devons aussi éviter tout ce qui conduit au péché. C’est précisément cette leçon que Salomon a tirée de ce récit (Mat. 5:29, 30). w24.07 29:10-11.

Quel est ce « trésor » ? Il s’agit de la prédication du message du Royaume, qui peut sauver des vies (2 Cor. 4:1). Et que sont les vases en terre ? Il s’agit des serviteurs de Dieu, qui apportent la bonne nouvelle à leur prochain. À l’époque de Paul, les marchands se servaient de jarres en argile pour transporter des choses de valeur, comme la nourriture, le vin et l’argent. Pareillement, Jéhovah nous a confié le précieux message qu’est la bonne nouvelle. Grâce à son soutien, nous pouvons avoir la force nécessaire pour continuer de communiquer ce message aux autres. Il peut nous arriver parfois d’avoir peur d’être mal reçus ou qu’on s’oppose à nous. Comment surmonter cette peur ? Penser à la prière que les apôtres ont adressée à Jéhovah après qu’on leur a ordonné de cesser de prêcher peut nous être utile. Plutôt que de céder à la peur, ils lui ont demandé de les aider à continuer de prêcher avec assurance. Et Jéhovah a immédiatement exaucé leur prière (Actes 4:18, 29, 31). Si la crainte de l’homme nous envahit parfois, demandons à notre Dieu de nous aider à vaincre notre peur par notre amour pour les gens. w24.04 16:8-9.

Notre amour pour Jéhovah nous incite à sanctifier son nom. Nous voulons en effet contribuer à laver son nom du déshonneur qui lui est infligé par les mensonges malveillants de Satan (Gen. 3:1-5 ; Job 2:4 ; Jean 8:44). Lorsque nous prêchons, nous avons à cœur de défendre notre Dieu, de dire la vérité à son sujet. Nous désirons que tout le monde sache que sa plus grande qualité est l’amour, que sa façon de gouverner est juste et que son royaume, qui mettra bientôt fin à toute souffrance, apportera bonheur et paix à la famille humaine (Ps. 37:10, 11, 29 ; 1 Jean 4:8). Quand nous défendons par notre prédication la réputation de Jéhovah, nous sanctifions son nom. De plus, cela nous rend dignes du nom que nous portons. Quelle satisfaction ! w24.05 20:12.

Les frères qui souhaitent se qualifier pour devenir anciens se montrent « hospitaliers » en manifestant de la bonté même envers des personnes extérieures à leur cercle d’amis (1 Pierre 4:9). À propos de l’homme hospitalier, un dictionnaire biblique dit que la porte de sa maison — et de son cœur — doit être ouverte aux inconnus. Il est bien de se demander : « Ai-je la réputation d’être accueillant ? » (Héb. 13:2, 16). Un homme hospitalier fait preuve de bonté envers tous, ce qui englobe les personnes ayant peu de moyens, les orateurs visiteurs ainsi que les serviteurs de Dieu pleins d’abnégation, comme les responsables de circonscription (Gen. 18:2-8 ; Prov. 3:27 ; Actes 16:15 ; Rom. 12:13). w24.11 47:6.

Dans son exemple des vierges, Jésus a parlé de dix vierges qui sont sorties à la rencontre d’un marié (Mat. 25:1-4). Toutes espéraient être à ses côtés au repas de mariage. Pour reprendre les paroles de Jésus, cinq d’entre elles étaient « avisées », et les cinq autres, « stupides ». Les vierges avisées s’étaient préparées à attendre le marié aussi longtemps que nécessaire, même jusque tard dans la nuit. Elles avaient pris des lampes à huile pour s’éclairer dans l’obscurité. Et elles avaient même emporté avec elles de l’huile en supplément au cas où le marié arriverait plus tard que prévu. Elles étaient donc prêtes : elles avaient prévu ce qu’il fallait pour que leurs lampes ne s’éteignent pas (Mat. 25:6-10). Quand le marié est arrivé, elles ont pu entrer avec lui au repas de mariage. De la même manière, les chrétiens oints seront jugés dignes de rejoindre le Marié, Jésus, dans son royaume céleste à condition qu’ils restent prêts en se montrant vigilants et fidèles jusqu’à sa venue (Rév. 7:1-3). w24.09 38:6.

Nous nous sentirons poussés à continuer de prêcher avec zèle si nous réfléchissons aux résultats que notre ministère produit aujourd’hui dans le monde entier. Chaque année, des millions de personnes intéressées par notre message assistent au Mémorial et étudient la Bible avec nous. Des centaines de milliers d’entre elles se mettent à prêcher à nos côtés et se font baptiser. Nous ne savons pas combien de gens encore vont réagir favorablement à notre prédication, mais nous savons que Jéhovah rassemble une grande foule, qui va survivre à la grande tribulation maintenant proche (Rév. 7:9, 14). Tant que le Maître de la moisson considère que des personnes sont susceptibles d’accepter notre message, nous avons de bonnes raisons de continuer de prêcher (Luc 10:2). Le zèle des disciples de Jésus pour le ministère les a toujours caractérisés. Au 1^er siècle, les gens qui ont constaté le franc-parler des apôtres ont compris qu’ils « avaient été avec Jésus » (Actes 4:13). Aujourd’hui, nous souhaitons que les gens constatent notre zèle et comprennent que nous aussi, nous suivons l’exemple de Jésus. w25.03 11:15, 17-18.

La Bible montre clairement que Jéhovah remarque ceux qui semblent insignifiants. Parlons de ce qui s’est passé lorsque Jéhovah a demandé au prophète Samuel de se rendre chez Jessé pour oindre un de ses fils comme futur roi d’Israël. Jessé a présenté sept de ses huit fils à Samuel, mais il n’a pas fait venir David, le plus jeune. Pourtant, c’est David que Jéhovah a choisi (1 Sam. 16:6, 7, 10-12). Jéhovah avait vu qui David était vraiment : un jeune homme qui accordait une grande importance aux choses spirituelles. Qu’en est-il de toi ? Comment Jéhovah a-t-il montré qu’il s’intéresse à toi ? Réfléchis à ceci : Il te donne des conseils « sur mesure », adaptés à tes besoins (Ps. 32:8). N’est-ce pas la preuve qu’il te connaît bien ? (Ps. 139:1). Ajoutons que si tu appliques ses conseils, tu constateras à quel point ils te sont bénéfiques et cela te convaincra qu’il se soucie de toi (1 Chron. 28:9 ; Actes 17:26, 27). Jéhovah remarque tes efforts. Il voit qui tu es et quelles sont tes qualités. Et il tient à être ton Ami (Jér. 17:10). w24.10 43:7-9.

Il ne fait aucun doute que tu aimes Jéhovah et que tu as envie de servir tes frères et sœurs. Mais comment peux-tu cultiver cette envie ? Que dirais-tu de réfléchir aux joies que tu retireras à les servir ? Jésus a dit : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35). Et ce principe, il l’a lui-même appliqué. Servir les autres lui procurait une grande joie. Parlons par exemple de l’épisode qui est rapporté en Marc 6:31-34. Étant fatigués, ses apôtres et lui se sont mis en chemin vers un endroit isolé où ils comptaient se reposer. Mais une foule est arrivée avant eux, dans l’espoir d’être enseignée. Jésus aurait pu dire non. En effet, ses apôtres et lui « n’avaient même pas le temps de manger ». Il aurait aussi pu enseigner à ces gens juste deux ou trois choses, puis leur dire de rentrer chez eux. Mais comme il était guidé par l’amour, il a commencé « à [les] enseigner », et il l’a fait jusqu’à ce qu’il soit « déjà tard » (Marc 6:35). w24.11 46:9-10.

Parents, apprenez à votre enfant à créer des occasions de communiquer les vérités bibliques (Rom. 10:10). Vous pourriez comparer ses efforts pour parler de sa foi aux efforts que doit fournir un apprenti musicien. Au début, l’élève va jouer des morceaux simples. Mais avec la pratique, il va acquérir de l’aisance. De même, un jeune chrétien pourrait commencer à parler de sa foi de manière très simple. Il pourrait par exemple demander à un camarade : « Tu savais que, souvent, les ingénieurs conçoivent des choses en copiant ce qu’ils voient dans la nature ? Regarde un peu cette vidéo ! » Après avoir montré une vidéo de la rubrique Évolution ou conception ?, il pourrait dire : « Si un chercheur est admiré pour avoir conçu une chose, alors qu’il a copié cette chose dans la nature, qui mérite d’être admiré pour avoir conçu le modèle présent dans la nature ? » Ce raisonnement simple peut suffire à éveiller l’intérêt d’un jeune et à lui donner envie d’en savoir plus. w24.12 50:17-18.

Pour nous libérer du péché et de la mort, Jéhovah a prévu que Jésus fournisse la rançon. Mais comment le sacrifice d’un seul homme parfait pourrait-il permettre le rachat de millions d’humains ? L’apôtre Paul répond : « De même que par la désobéissance de ce seul homme [Adam] beaucoup ont été rendus pécheurs, de même aussi par l’obéissance de cette seule personne [Jésus] beaucoup seront rendus justes » (Rom. 5:19 ; 1 Tim. 2:6). Comme Paul l’explique, tout comme c’est à cause d’un seul homme parfait mais désobéissant que nous sommes devenus esclaves du péché et de la mort, c’est grâce à un seul homme parfait et obéissant que nous pouvons être libérés. Cela dit, Jéhovah n’aurait-il pas tout simplement pu décider d’accorder la vie éternelle aux descendants d’Adam qui lui obéiraient ? Pour des humains imparfaits, cette solution pourrait sembler pleine de bonté et raisonnable. Mais elle ne prend pas en compte la justice parfaite de Jéhovah. Étant juste, Jéhovah n’aurait jamais délibérément fermé les yeux sur un acte de désobéissance aussi flagrant. w25.01 4:3-4.

L’apôtre Paul sait qu’il va bientôt être mis à mort. Mais il a toutes les raisons d’être satisfait de sa vie. Quand il en fait le bilan, il peut dire : « J’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Tim. 4:6-8). Il a pris de sages décisions au cours de sa vie de chrétien, et il est convaincu que son Dieu est content de lui. Nous aussi, nous voulons faire de bons choix et avoir l’approbation de Jéhovah. Comment y parvenir ? Paul a affirmé à propos de lui-même et d’autres chrétiens fidèles : « Nous marchons par la foi, non par la vue. » Dans la Bible, le verbe « marcher » désigne parfois la façon dont une personne mène sa vie. Quelqu’un qui marche par la foi base ses décisions sur sa confiance en Jéhovah. Ses actions montrent qu’il est convaincu que les conseils de la Bible sont pour son bien et que Dieu le récompensera (Ps. 119:66 ; Héb. 11:6). w25.03 12:1-2.

Avec l’aide de l’esprit saint, des individus qui se comportaient auparavant comme des bêtes ont opéré de grands changements dans leur personnalité (Is. 65:25). Ils ont réussi à dompter leurs traits de caractère indésirables (Éph. 4:22-24). Bien sûr, les serviteurs de Dieu sont toujours imparfaits et continuent de commettre des erreurs. Mais cela n’empêche pas Jéhovah d’unir « toutes sortes d’hommes » par un lien d’amour et de paix indestructible (Tite 2:11). Seul notre Dieu tout-puissant peut accomplir un tel miracle ! Ce qu’il prédit se réalise toujours (Is. 55:10, 11). En effet, le paradis spirituel existe déjà. Jéhovah a créé une famille spirituelle unique en son genre. Aux côtés de ses serviteurs, nous éprouvons une certaine paix et nous nous sentons en sécurité ; nous sommes comme dans une oasis au milieu d’un monde violent (Ps. 72:7). Pour toutes ces raisons, nous voulons inviter le plus de personnes possible à rejoindre notre famille spirituelle. Nous pouvons le faire en participant pleinement à l’activité de prédication et d’enseignement (Mat. 28:19, 20). w24.04 17:13, 15.

Jésus aimait Jéhovah de toute sa pensée. Il savait ce qu’il attendait de lui et il était déterminé à se soumettre à sa volonté, même si cela voulait dire souffrir pour la justice. Faire la volonté de son Père était sa priorité, et il ne s’est jamais laissé détourner de cet objectif. Pierre et les autres apôtres ont eu la chance de passer du temps avec Jésus et de se familiariser avec sa façon de penser. Dans sa première lettre inspirée de Dieu, Pierre a encouragé les chrétiens à s’armer du même état d’esprit que Christ (1 Pierre 4:1). L’expression « armez-vous » est une expression militaire. Si donc les chrétiens manifestent le même état d’esprit, ou ont la même façon de penser, que Jésus, ils disposeront d’une arme puissante qu’ils pourront utiliser dans leur combat contre leurs mauvaises tendances et contre le monde, qui est dirigé par Satan (2 Cor. 10:3-5 ; Éph. 6:12). w25.03 10:1-3.

Si tu fréquentes quelqu’un, qu’avez-vous besoin de savoir l’un sur l’autre ? Avant que vous ne soyez très attachés l’un à l’autre, vous voudrez peut-être discuter de questions importantes, comme de vos objectifs. Comment pouvez-vous en venir à vraiment bien vous connaître ? Un des meilleurs moyens d’y parvenir est de bien communiquer : parlez-vous ouvertement, soyez honnêtes, posez-vous des questions et écoutez-vous attentivement (Jacq. 1:19). Pour cela, pourquoi ne pas vous livrer ensemble à des activités qui favorisent la discussion, comme prendre un repas, se promener dans un lieu public ou participer à la prédication ? Vous pouvez aussi en apprendre plus l’un sur l’autre quand vous passez du temps avec des amis ou des membres de vos familles. De plus, prévoyez des activités qui vous permettront de voir comment l’autre se comporte dans différentes situations et avec différentes personnes. w24.05 22:6-7.

Nous rencontrerons bientôt des épreuves très difficiles, et il nous faudra alors nous appuyer sur Jéhovah comme jamais auparavant. Lire des récits bibliques ainsi que des témoignages de serviteurs de Jéhovah des temps modernes nous aidera à discerner comment Jéhovah s’est révélé un rocher pour ses adorateurs. Médite sur ces récits. Tu pourras ainsi faire de Jéhovah ton Rocher. Tu seras aussi mieux à même de fortifier l’assemblée. Parlons de Simon Pierre. Jésus lui a donné le nom de Céphas (rendu par « Pierre »), qui signifie « morceau de rocher » (Jean 1:42). Ce nom laissait entendre que Pierre serait une source de réconfort pour l’assemblée et qu’il contribuerait à sa stabilité. Les anciens sont comparés à l’« ombre d’un rocher massif ». Cette image illustre le fait qu’ils protègent les membres de l’assemblée (Is. 32:2). Bien sûr, l’assemblée se procure aussi des bienfaits lorsque chacun, frère ou sœur, imite les qualités de Jéhovah qui font de lui un rocher. w24.06 26:10-11.

Les rois d’Israël que Jéhovah a jugés fidèles étaient attachés au vrai culte. La majorité des rois qu’il a jugés infidèles, par contre, n’obéissaient pas à sa Loi et adoraient de faux dieux (1 Rois 21:25, 26 ; 2 Chron. 12:1). Pourquoi était-il si important pour Jéhovah que les rois soient attachés au vrai culte ? Tout d’abord, parce qu’il leur avait confié la responsabilité de guider son peuple pour que celui-ci l’adore de la bonne manière. Mais aussi parce que le faux culte les amènerait forcément à commettre d’autres péchés graves et des injustices (Osée 4:1, 2). De plus, les rois et leurs sujets étaient voués à Jéhovah. C’est pourquoi la Bible compare leur idolâtrie à un adultère (Jér. 3:8, 9). Quelqu’un qui commet un adultère sur le plan littéral pèche contre son conjoint et lui brise le cœur. De la même façon, une personne vouée à Jéhovah qui se met à pratiquer le faux culte pèche contre lui et le blesse profondément (Deut. 4:23). w24.07 30:12-15.