Décembre

Les disciples de Jésus croyaient en la Parole de Dieu et s’efforçaient sincèrement d’appliquer ses conseils (Jean 17:6). Mais ils ne comprenaient pas pourquoi Jésus était mort sur un poteau de supplice comme un malfaiteur. Jésus savait que, s’ils avaient des doutes, ce n’était pas parce que leur cœur était mauvais, mais tout simplement parce que leur compréhension des choses était limitée (Luc 9:44, 45 ; Jean 20:9). Il les a donc aidés à raisonner à partir des Écritures. Voyons comment il s’y est pris lorsqu’il est apparu aux deux disciples sur la route d’Emmaüs. Jésus n’a pas tout de suite dit aux deux hommes qui il était. Il leur a d’abord posé des questions. Pourquoi ? Parce qu’il voulait sans doute qu’ils expriment ce qu’ils pensaient et ressentaient. Et c’est ce qu’ils ont fait. Ils lui ont expliqué qu’ils avaient espéré que Jésus délivre Israël de la domination romaine (Luc 24:18-27). Jésus a alors utilisé les Écritures pour les aider à comprendre ce qui était arrivé. Plus tard ce soir-là, il a pris le temps d’enseigner ces mêmes vérités à d’autres disciples (Luc 24:33-48). w24.10 41:9-10.

Jésus a appris de son Père céleste ce qu’il devait faire et dire. L’organisation de Jéhovah suit l’exemple de Jésus : elle fonde les directives morales et les autres recommandations qu’elle nous donne sur la Bible (2 Tim. 3:16, 17). Elle nous rappelle d’ailleurs régulièrement l’importance de la lire et de l’appliquer. Lorsque nous étudions la Bible à l’aide de nos publications, nous nous procurons de grands bienfaits. Nous sommes par exemple en mesure de comparer les recommandations que l’organisation de Jéhovah nous fait avec ce que la Bible enseigne. Et quand nous constatons que ces recommandations sont basées sur la Bible, notre confiance dans son organisation se renforce (Rom. 12:2). Ajoutons que Jésus a prêché la « bonne nouvelle du royaume de Dieu » (Luc 4:43, 44). Et il a ordonné à ses disciples d’en faire autant (Luc 9:1, 2 ; 10:8, 9). Aujourd’hui, tous ceux qui s’associent à l’organisation de Jéhovah prêchent donc le message du Royaume quel que soit l’endroit où ils vivent. w24.04 15:5-7.

Fais toujours confiance aux directives que nous donne l’organisation de Jéhovah. Dans l’Israël antique, Jéhovah s’est servi de Moïse et de Josué pour transmettre des instructions à son peuple (Jos. 1:17). Quand les Israélites considéraient ces hommes comme les représentants de Dieu, ils étaient bénis. Des siècles plus tard, lorsque l’assemblée chrétienne a été formée, les 12 apôtres lui communiquaient les directives de Jéhovah (Actes 8:14, 15). Par la suite, d’autres anciens de Jérusalem se sont ajoutés à ce groupe. Étant donné que les assemblées suivaient les directives qu’elles recevaient de ces hommes fidèles, elles « continuaient à s’affermir dans la foi et à grossir de jour en jour » (Actes 16:4, 5). Aujourd’hui aussi, lorsque nous suivons les instructions de l’organisation de Jéhovah, nous sommes bénis. w24.07 28:10.

Jéhovah aimait beaucoup le roi David. Il a même dit de lui qu’il ‘agissait vraiment selon sa volonté’. Mais David a commis des péchés graves, notamment un adultère et un meurtre. Selon la Loi de Moïse, il méritait la mort (Lév. 20:10 ; Nomb. 35:31). Heureusement, avec bonté, Jéhovah est intervenu. Même s’il n’avait encore montré aucun signe de repentir, il lui a envoyé son prophète Nathan, qui s’est servi d’un exemple dans le but de toucher son cœur. Résultat ? Profondément touché, David s’est repenti (2 Sam. 12:1-14). Il a ensuite écrit un psaume émouvant qui exprime bien tout son repentir (Ps. 51, suscription). Ce psaume a réconforté d’innombrables pécheurs et les a incités à se repentir à leur tour. Ne sommes-nous pas heureux que Jéhovah, dans son amour, ait conduit son serviteur David au repentir ? w24.08 32:9.

Beaucoup en conviendraient, être parent est un métier à plein temps. Si vous avez un jeune enfant, félicitations pour tout ce que vous faites dans le but de l’aider à acquérir une foi forte ! (Deut. 6:6, 7). Toutefois, en grandissant, votre enfant se met peut-être à poser des questions de fond sur les enseignements bibliques et les normes morales de Jéhovah. Dans un premier temps, les questions de votre enfant pourraient vous inquiéter. Vous pourriez même craindre que sa foi soit en train de régresser. Mais en réalité, pour construire sa foi, un enfant qui grandit a besoin de poser des questions (1 Cor. 13:11). Il n’y a donc aucune raison de s’inquiéter. Au contraire, toutes les questions sincères que votre enfant pose peuvent être autant d’occasions de l’aider à développer sa capacité de réflexion. w24.12 50:1-2.

Les chrétiens hébreux auraient besoin d’une foi forte pour survivre à la tribulation qui allait bientôt s’abattre sur la Judée (Héb. 10:37, 38). Jésus avait expliqué à ses disciples que lorsqu’ils verraient Jérusalem encerclée par des armées, il leur faudrait fuir vers les montagnes. Tous les chrétiens étaient concernés, qu’ils vivent dans cette ville ou dans les campagnes environnantes (Luc 21:20-24). À l’époque, lorsqu’une armée cherchait à envahir une région, ses habitants se réfugiaient en général dans une ville fortifiée, comme l’était Jérusalem. Pour les chrétiens hébreux, l’ordre de fuir vers les montagnes pouvait donc sembler illogique et allait nécessiter une grande foi. Les chrétiens hébreux auraient également besoin de faire confiance aux hommes dont Jésus se servait pour diriger l’assemblée. Ces hommes ont certainement dû leur communiquer des instructions précises pour qu’ils puissent tous obéir à l’ordre de Jésus au bon moment et de manière ordonnée (Héb. 13:17). w24.09 37:9-10.

Jésus s’est acquitté à la perfection de la mission que son Père lui avait demandé d’accomplir sur la terre (Jean 17:4). Mais il n’était pas du genre à se dire : « Si tu veux que quelque chose soit bien fait, mieux vaut que tu le fasses toi-même. » Il a formé ses disciples. Il leur a confié la responsabilité de prendre soin des précieuses brebis de Jéhovah et de diriger l’activité de prédication et d’enseignement. Ajoutons qu’il leur a donné des conseils francs mais pleins d’amour ; par exemple, il a conseillé certains d’entre eux qui doutaient qu’il ait été ressuscité (Luc 24:25-27 ; Jean 20:27). De plus, il a rappelé à ses disciples la nécessité d’accorder plus d’importance à l’activité pastorale qu’à leur carrière profane (Jean 21:15). Il leur a également rappelé qu’ils ne devaient pas comparer leurs responsabilités à celles que d’autres avaient (Jean 21:20-22). Enfin, il a corrigé certaines des idées fausses qu’ils avaient sur le Royaume et les a encouragés à accorder la priorité à la prédication de la bonne nouvelle (Actes 1:6-8). w24.10 41:13-14.

L’obéissance mène à la vie. Tout comme les Israélites étaient au seuil de la Terre promise, nous sommes au seuil du monde nouveau promis, où nous verrons la terre se transformer en paradis (Is. 35:1 ; Luc 23:43). Le Diable et ses démons ne seront plus là (Rév. 20:2, 3). Les fausses religions, qui répandent des mensonges sur Jéhovah, auront été éradiquées (Rév. 17:16). Les gouvernements humains, qui oppriment leurs sujets, auront disparu (Rév. 19:19, 20). Les rebelles n’auront pas leur place dans le paradis (Ps. 37:10, 11). L’unité et la paix régneront parce que, partout sur terre, les humains obéiront aux lois justes de Jéhovah. De plus, ils s’aimeront les uns les autres et se feront confiance (Is. 11:9). Quelle perspective extraordinaire ! Mais ce n’est pas tout : si nous obéissons à Jéhovah, nous vivrons sur cette terre paradisiaque non pas quelques siècles, mais pour l’éternité ! (Jean 3:16). w24.11 45:7.

La prophétie contenue dans le texte d’aujourd’hui s’accomplit à notre époque comme jamais auparavant. En effet, le message du Royaume est publié en plus de 1 000 langues, et, grâce au site jw.org, la majorité de la population mondiale y a accès. Cependant, Jésus a également dit à ses disciples qu’ils ‘n’auraient pas terminé le tour des villes’ avant qu’il arrive (Mat. 10:23 ; 25:31-33). Nous n’aurons donc pas prêché à toute personne avant que Jésus vienne pour juger les humains. Des millions de personnes aujourd’hui vivent dans des pays où nos activités sont soumises à de sévères restrictions. De plus, des centaines de bébés naissent chaque minute. Nous faisons de notre mieux pour communiquer la bonne nouvelle à des gens issus de « toute nation, et tribu, et langue, et peuple » (Rév. 14:6). Mais c’est évident, nous n’arriverons pas à la communiquer à chaque personne sur terre avant que vienne la fin. w24.05 19:6-7.

Jésus consolait et encourageait les autres par ses paroles. Il ne parlait pas durement à ses disciples (Luc 8:47, 48). Quel excellent exemple pour les maris chrétiens ! Il a notamment commandé aux maris de rester fidèles à leur femme. Il a alors cité son Père, qui a dit que l’homme devait ‘s’attacher à sa femme’ (Mat. 19:4-6). Le verbe grec qui est rendu par « s’attacher à » signifie littéralement « coller à ». Il indique à quel point les liens du mariage doivent être forts : c’est comme s’il devait y avoir de la colle entre un mari et sa femme. Si les liens qui unissent des conjoints se rompent, cela leur cause du tort à tous les deux. Un mari qui veille à ce que des liens étroits se tissent entre lui et sa femme rejette toute forme de pornographie. Il ‘détourne [immédiatement] ses yeux de ce qui ne vaut rien’ (Ps. 119:37). En fait, il a conclu une alliance avec ses yeux : il s’interdit de regarder avec passion une autre femme que la sienne (Job 31:1). w25.01 2:12-13.

Chez les humains, la notion de pardon est parfois confuse. Le pardon que Jéhovah accorde aux humains imparfaits est très différent du pardon que les humains s’accordent les uns aux autres. Il est unique en son genre. Un psalmiste a dit à Jéhovah : « Le vrai pardon est auprès de toi, afin qu’on te révère » (Ps. 130:4). C’est effectivement un « vrai pardon » que Jéhovah accorde. Et par son exemple, il nous montre ce que pardonner signifie vraiment. Pour parler de son pardon, des rédacteurs des Écritures hébraïques ont parfois utilisé un mot qui n’est jamais utilisé pour parler du pardon accordé par les humains. Quand Jéhovah pardonne à quelqu’un, il efface son péché. Leur relation, qui s’était dégradée, retrouve alors son état d’origine. Le pardon de Jéhovah est complet et extraordinairement généreux. w25.02 7:1-3.

Ce ne sont pas les résultats que nous obtenons qui font la réussite de notre ministère. Pourquoi ? Parce qu’en prêchant, nous faisons ce que Jéhovah et son Fils nous demandent : nous donnons un témoignage à leur sujet. Et c’est cela qui compte. Même quand nous ne trouvons personne à qui parler ou que notre message est rejeté, nous pouvons être joyeux parce que nous savons que nous réjouissons notre Père céleste (Prov. 27:11). Nous pouvons aussi nous réjouir quand un membre de notre assemblée trouve une personne intéressée par la vérité. La Tour de Garde a comparé la prédication à la recherche d’un enfant qui s’est perdu. Beaucoup de personnes partent à sa recherche, et elles ratissent une zone après l’autre. Puis, quand l’enfant est retrouvé, tout le monde se réjouit, et pas seulement celui ou celle qui l’a retrouvé. De la même façon, l’activité qui consiste à faire des disciples est un travail d’équipe. Nous avons tous un rôle à jouer si nous voulons que notre territoire soit entièrement parcouru, et nous nous réjouissons tous quand une personne se met à assister à nos réunions. w24.04 16:13-14.

Nous allons sans nul doute être bientôt témoins de choses vraiment exaltantes ! Nous espérons que, grâce à la bénédiction de Jéhovah, beaucoup encore accepteront la vérité avant que la grande tribulation ne commence. Nous nous réjouissons également à l’idée que, durant la grande tribulation, d’autres personnes encore sortiront peut-être du monde agonisant de Satan et se joindront à nous pour louer Jéhovah. En attendant, il y a beaucoup à faire. Nous avons l’honneur de participer à une activité qui ne se répétera plus jamais : la prédication de la bonne nouvelle du royaume de Dieu sur toute la terre. Mais parallèlement à cela, il nous faut continuer d’avertir les gens que la fin de ce monde méchant approche à grands pas. Ils doivent le savoir ! Par attachement à la bonne nouvelle ainsi que par amour pour les gens et, surtout, pour Jéhovah et son nom, nous sommes déterminés à continuer de prêcher avec enthousiasme, empressement et zèle jusqu’à ce que notre Dieu dise : « C’est fini ! » w24.05 20:14-16.

La nuit qui a précédé son exécution, Jésus a enseigné à Pierre et aux autres apôtres une importante leçon d’humilité. À leur grande surprise, il a accompli une tâche qui revenait à un serviteur. Il a retiré ses vêtements de dessus, a enroulé une serviette autour de sa taille, a versé de l’eau dans une bassine et a commencé à leur laver les pieds (Jean 13:4, 5). Cela a dû lui prendre du temps, car ils étaient 12. Et parmi eux, il y avait Judas, qui était sur le point de le trahir. Toutefois, avec humilité, Jésus s’est acquitté de cette tâche jusqu’au bout. Puis, avec patience, il a expliqué : « Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez “Enseignant” et “Seigneur”, et vous avez raison, car je le suis. Si donc moi, le Seigneur et l’Enseignant, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres » (Jean 13:12-14). w25.03 10:9-11.

Dans ce monde, il est difficile de rester proche de Jéhovah. Beaucoup nient l’existence de Dieu. Et souvent, ceux qui ne respectent pas ses exigences semblent mener une vie agréable. Ce constat peut mettre notre foi à l’épreuve. Nous ne nierons peut-être jamais que Dieu existe, mais nous pourrions en venir à douter qu’il agira en notre faveur. Le rédacteur du Psaume 73 a eu, pendant un temps, ce genre de doutes. Il voyait les gens autour de lui ne tenir aucun compte des lois de Dieu, et pourtant avoir une vie heureuse. Il s’est alors mis à douter qu’il valait la peine de servir Dieu (Ps. 73:11-13). Qu’est-ce qui a finalement aidé le psalmiste à corriger son point de vue ? Il a médité sur ce qui arriverait à ceux qui oublient Jéhovah (Ps. 73:18, 19, 27). Il a aussi réfléchi aux bienfaits qu’il y a à le servir. Nous aussi, réfléchissons aux bénédictions que Jéhovah nous accorde. w24.06 25:16-17.

Aux temps bibliques, certains profitaient de leurs frères pauvres en leur prêtant de l’argent à intérêt. De plus, des juges acceptaient des pots-de-vin et, en échange, ils condamnaient des innocents. Jéhovah déteste ce genre de pratiques (Ézéch. 22:12). Il nous sera donc utile d’analyser notre façon de considérer l’argent. Demande-toi : « Est-ce que je pense souvent à l’argent et à ce qu’il me permet d’acheter ? Si j’ai emprunté de l’argent à quelqu’un, est-ce que je tarde à le lui rembourser parce que je me dis qu’il n’en a pas besoin ? Avoir de l’argent me donne-t-il le sentiment d’être quelqu’un d’important ? Ai-je du mal à être généreux ? Est-ce que je considère que mes frères et sœurs qui ont de l’argent sont forcément matérialistes ? Est-ce que je cherche à être ami avec les riches et montre peu d’intérêt aux pauvres ? » Nous protégerons notre amitié avec Jéhovah en veillant à ce que notre manière de vivre ne soit pas guidée par l’amour de l’argent. Alors, Jéhovah ne nous quittera jamais ! w24.06 24:17-18.

Pour résister à la tentation, nous devons cultiver des désirs convenables. Si nous apprenons à ‘haïr le mal’ et à ‘aimer le bien’, nous serons davantage déterminés à faire le bien (Amos 5:15). Par ailleurs, en cultivant des désirs convenables, nous serons plus forts et plus à même de résister aux tentations. Pour cela, nous devons participer le plus possible à des activités spirituelles. À nos réunions ou dans le ministère, nous aiguisons notre désir de plaire à Jéhovah (Mat. 28:19, 20 ; Héb. 10:24, 25). De plus, en lisant, en étudiant et en méditant la Parole de Dieu, nous renforçons notre amour du bien et notre haine du mal (Jos. 1:8 ; Ps. 1:2, 3 ; 119:97). Enfin, rappelons-nous que Jésus a dit à ses disciples : « Priez sans cesse pour ne pas céder à la tentation » (Mat. 26:41). Quand nous le prions, nous donnons à Jéhovah l’occasion de nous aider et nous fortifions notre résolution de lui plaire (Jacq. 4:8). w24.07 29:14-16.

Quand nous formons quelqu’un, efforçons-nous d’imiter la façon dont Jéhovah communique sa sagesse. Rappelons-nous qu’il la communique avec générosité. De la même manière, partageons volontiers nos connaissances et notre expérience avec la personne que nous formons. Ne gardons pas pour nous une partie de notre savoir par peur qu’elle nous remplace un jour. Et ne nous disons jamais : « Personne ne m’a formé, moi ! Alors, qu’elle se débrouille ! » Un tel état d’esprit n’a pas sa place dans le peuple de Dieu. Nous souhaitons plutôt non seulement lui transmettre avec joie tout ce que nous savons, mais aussi lui « donner notre vie », c’est-à-dire lui donner de notre personne (1 Thess. 2:8). Nous espérons qu’‘à son tour’, elle sera un jour ‘qualifiée pour enseigner les autres’ (2 Tim. 2:1, 2). Nous serons alors, pour ainsi dire, un maillon d’une chaîne de générosité qui s’entremêle à une chaîne de bonheur. w24.09 39:12-13.

Si tu n’estimes pas avoir de grandes capacités, ne te décourage pas. Tu as forcément des qualités qui peuvent te rendre utile dans l’assemblée. Prie Jéhovah et lis le raisonnement que tient Paul en 1 Corinthiens 12:12-30. Ces paroles indiquent clairement que, comme tout autre serviteur de Jéhovah, tu as un rôle précieux et nécessaire à jouer dans l’assemblée. Fais tout ton possible pour te rendre utile à Jéhovah et à tes frères et sœurs. De plus, sois certain que les anciens te confieront des tâches adaptées à ce que tu es en mesure de faire (Rom. 12:4-8). Tous les chrétiens doivent être proches de Jéhovah, faire preuve de dévouement et avoir un mode de vie exemplaire. w24.11 46:12-13.

Anne a connu des difficultés qui lui ont fait verser des larmes de chagrin. Elle vivait au sein d’un mariage bigame, et l’autre femme de son mari, Penina, la traitait avec mépris. Comme si cela ne suffisait pas, elle n’avait pas d’enfants, alors que Penina en avait plusieurs (1 Sam. 1:1, 2). Sa stérilité lui valait de la part de sa rivale des moqueries incessantes. Elle était si « profondément peinée » qu’elle « pleurait et ne mangeait pas » (1 Sam. 1:6, 7, 10). Qu’a-t-elle fait pour trouver de la consolation ? Ce qui lui a fait beaucoup de bien, c’est de se rendre au tabernacle, le centre du vrai culte. Là, elle a supplié Jéhovah : ‘Vois combien je souffre. Souviens-toi de moi, ta servante’ (1 Sam. 1:11). Jéhovah a vu sa détresse, a entendu ses pleurs et l’a plus tard bénie en lui permettant de devenir mère (1 Sam. 1:19, 20 ; 2:21). w24.12 51:5-7.

La rançon nous enseigne que Jésus se soucie sincèrement des humains, et en particulier de ses disciples (Jean 13:1). Jésus savait que certains aspects de son ministère sur la terre seraient très difficiles ; il aurait notamment à subir une mort douloureuse. Mais il ne s’est pas pour autant acquitté de sa mission juste par devoir. Au contraire, il y a mis tout son cœur : il a toujours prêché, enseigné et apporté son aide avec amour. Même le dernier soir avant sa mort, il a pris le temps de laver les pieds de ses apôtres, de les encourager et de les former (Jean 13:12-15). Et sur le poteau de supplice, il a pris le temps de s’occuper des besoins de sa mère et de donner un espoir à un malfaiteur qui mourait à ses côtés (Luc 23:42, 43 ; Jean 19:26, 27). Jésus n’a donc pas exprimé son profond amour que par sa mort ; il l’a aussi exprimé par sa vie, qu’il a entièrement dévouée aux autres. w25.01 4:11.

La Bible utilise une image pour illustrer que le vrai pardon nous procure un sentiment de liberté. En raison de notre imperfection et de nos mauvaises tendances, elle dit que nous sommes « esclaves du péché ». Mais grâce au pardon de Jéhovah, nous sommes des esclaves qui ont été « libérés du péché » (Rom. 6:17, 18 ; Rév. 1:5). Son pardon nous libère de notre esclavage, et le sentiment de liberté qui en résulte est vivifiant. Grâce à la rançon que Jéhovah a payée en offrant son Fils en sacrifice, nous sommes pour ainsi dire guéris (1 Pierre 2:24). Quand nos relations avec Jéhovah ont été mises à mal par une maladie spirituelle, la rançon permet leur rétablissement total. Tout comme une personne qui a guéri d’une maladie grave éprouve une joie intense, nous nous réjouissons quand nous sommes guéris spirituellement et que grâce au pardon de Jéhovah, nous retrouvons sa faveur. w25.02 7:16-17.

Dans son exemple des talents, Jésus a parlé de deux serviteurs qui étaient fidèles à leur maître et d’un serviteur qui ne l’était pas (Mat. 25:14-30). Les deux serviteurs fidèles représentent les chrétiens oints qui se montrent fidèles. Le Maître, Jésus, les invite à ‘partager sa joie’, et à leur mort, ils reçoivent leur récompense céleste : la première résurrection (Mat. 25:21, 23 ; Rév. 20:5b). Le mauvais exemple du serviteur paresseux, par contre, sert d’avertissement aux chrétiens oints. En quel sens ? Les chrétiens oints doivent être travailleurs et zélés. Si Jésus a donné l’exemple des talents, ainsi que celui des vierges, ce n’était pas pour prédire qu’ils deviendraient paresseux. Son but était plutôt d’expliquer ce qui se passerait si jamais ils perdaient leur zèle : ils ne pourraient pas ‘assurer l’appel et le choix dont ils avaient fait l’objet’, et ils ne seraient pas autorisés à entrer dans le royaume céleste. w24.09 38:10, 12-13.

Nous souhaitons tous être en mesure de subvenir à nos besoins et à ceux de notre famille (Eccl. 7:12 ; 1 Tim. 5:8). Il est donc normal de considérer la question du salaire au moment du choix d’un emploi. Mais si quelqu’un avait pour seul critère de choix le montant du salaire, il marcherait par la vue. Si nous marchons par la foi, nous nous demanderons quel effet l’emploi qui nous est proposé aura sur notre amitié avec Jéhovah. Posons-nous ces questions : « Cet emploi m’amènera-t-il à faire des choses que Jéhovah déteste ? (Prov. 6:16-19). M’empêchera-t-il d’adorer Jéhovah comme il convient ou m’éloignera-t-il de ma famille pendant de longues périodes ? » Si la réponse à l’une de ces questions est oui, il serait sage de ne pas accepter cet emploi, même s’il est difficile de trouver du travail. Si nous marchons par la foi, nous prendrons des décisions qui montrent que nous sommes convaincus que Jéhovah comblera nos besoins d’une manière ou d’une autre (Mat. 6:33 ; Héb. 13:5). w25.03 12:5-6.

Efforçons-nous toujours de voir nos frères et sœurs comme Jéhovah les voit. Nous y parviendrons en nous concentrant sur leurs qualités, et non sur leurs défauts, qui finiront par disparaître. Réglons également tout différend avec amour. Ainsi, les personnes qui souhaitent être traitées de la sorte seront attirées par le paradis spirituel. Soyons toujours reconnaissants à notre Dieu du paradis qu’il a créé pour nous. Si quelqu’un veut être en bonne santé et éprouver un sentiment de bien-être, de calme et de sécurité, il doit entrer dans le paradis spirituel et ne jamais le quitter ! Cependant, soyons vigilants, car Satan essaie par toutes les ruses possibles de nous en éloigner (1 Pierre 5:8 ; Rév. 12:9). Ne le laissons pas faire. Protégeons avec soin la beauté, la pureté et la paix du paradis spirituel. w24.04 17:18-19.

Parents, vous pouvez donner envie à vos enfants de servir Jéhovah avec zèle. Par vos paroles et votre exemple, enseignez-leur que les activités spirituelles, comme l’étude de la Bible, l’assistance aux réunions et la participation au ministère, passent avant toute autre activité. Sinon, ils pourraient penser qu’être Témoin de Jéhovah, c’est juste être de la même religion que sa famille. Ils risqueraient alors d’accorder une place secondaire au vrai culte, voire de l’abandonner complètement. Cela dit, si quelqu’un a cessé de servir Jéhovah, n’y a-t-il plus aucun espoir pour lui ? Non, puisqu’il peut se repentir et se remettre à pratiquer le vrai culte. Évidemment, il devra peut-être ravaler son orgueil, et il lui faudra accepter l’aide des anciens de l’assemblée (Jacq. 5:14). Toutefois, retrouver la faveur de Jéhovah vaut tous les efforts, aussi grands soient-ils ! w24.07 30:18-19.

Si tu fréquentes quelqu’un, que pouvez-vous faire, toi et la personne que tu fréquentes, pour que vos fréquentations restent honorables ? À mesure que vos sentiments grandiront, vous vous sentirez de plus en plus attirés l’un par l’autre. C’est naturel. Mais qu’est-ce qui pourra vous aider à rester moralement purs ? N’ayez pas de conversations inconvenantes, évitez de vous retrouver seuls et ne buvez jamais trop (Éph. 5:3). Ces choses peuvent éveiller en vous la passion et affaiblir votre envie de faire ce qui est droit. Pourquoi ne pas prendre des mesures pour que vos fréquentations restent honorables, puis vous les rappeler régulièrement ? (Prov. 22:3). À mesure que vous vous rapprocherez l’un de l’autre, vous déciderez peut-être de vous témoigner votre amour de manières appropriées (Chant de S. 1:2 ; 2:6). Cependant, si la passion vous gagne, vous aurez du mal à porter un regard objectif l’un sur l’autre. Un témoignage d’affection peut facilement en entraîner un autre, et cela peut amener deux personnes à mal agir (Prov. 6:27). C’est pourquoi, très rapidement, fixez-vous des limites qui sont en accord avec les principes bibliques (1 Thess. 4:3-7). w24.05 22:10-11.

Nous souhaitons que les autres puissent compter sur nous, en particulier dans les moments difficiles (Prov. 17:17). Comment acquérir la réputation d’être digne de confiance ? Efforçons-nous de manifester chaque jour les qualités divines, par exemple en tenant nos promesses et en faisant de notre mieux pour être ponctuels. Des anciens dignes de confiance font beaucoup de bien à l’assemblée. Comment cela ? Les proclamateurs se sentent soutenus quand ils savent que les anciens, notamment leur responsable de groupe de prédication, sont facilement joignables. De plus, ils se sentent aimés quand ils savent que les anciens sont désireux de les aider. Par ailleurs, ils font davantage confiance aux anciens quand ceux-ci donnent des conseils basés sur la Bible ou sur nos publications, non sur leur propre opinion. Et ils ont d’autant plus de raisons de leur faire confiance si ces derniers ne révèlent pas les informations confidentielles ou d’ordre privé et s’ils tiennent leurs engagements. w24.06 26:14-15.

Bien sûr, nous ne nous attendons pas à ce que Jéhovah nous débarrasse dès maintenant de toutes nos difficultés. Mais nous pouvons compter sur son soutien (Ps. 41:3). En effet, par son esprit saint, il nous donne la force, la sagesse et la paix intérieure nécessaires pour tenir bon (Prov. 18:14 ; Phil. 4:13). Il nous donne également l’espérance qu’un jour, les maladies en tout genre seront éradiquées (Is. 33:24). Il a fait conserver dans sa Parole des mots apaisants qui, dans les épreuves, peuvent nous remonter le moral (Rom. 15:4). Quand elle a appris qu’elle avait un cancer, une sœur d’Afrique de l’Ouest a beaucoup pleuré. Elle raconte : « Un verset que je trouve particulièrement rassurant, c’est Isaïe 26:3. […] Ce verset me montre que Jéhovah peut nous donner une paix intérieure qui nous aide à maîtriser notre réaction aux épreuves. » Et toi, lorsque tu traverses une situation extrêmement éprouvante, voire qui semble désespérée, y a-t-il un verset qui t’apaise particulièrement ? w24.12 51:17-18.

Les anciens s’efforcent de faire preuve de miséricorde envers ceux qui se sont égarés. Ils souhaitent que ces brebis perdues « reviennent à la maison » (Luc 15:22-24, 32). Quand un pécheur se repent, il y a de la joie dans le ciel. Mais il y a de la joie sur la terre aussi ! (Luc 15:7). Bien évidemment, Jéhovah n’est pas permissif et il n’excuse pas les péchés délibérés. Mais il ne tourne pas le dos aux pécheurs. Il tient à ce qu’ils reviennent à lui. Ses sentiments à l’égard des pécheurs repentants sont bien exprimés en Osée 14:4, où on lit : « Je guérirai leur infidélité. Je les aimerai de mon plein gré, parce que ma colère s’est détournée d’eux. » Quelles paroles pleines de chaleur ! N’incitent-elles pas les anciens à prêter attention à tout signe de repentir et n’invitent-elles pas ceux qui ont quitté Jéhovah à revenir à lui sans tarder ? w24.08 35:8-9.

Il faut être réaliste, certains de ceux envers qui nous nous montrons généreux ne nous montreront pas ou ne nous exprimeront pas de reconnaissance. Il peut nous arriver de donner de notre temps, de notre énergie ou de nos ressources à quelqu’un, et d’avoir le sentiment qu’il est indifférent à ce que nous avons fait pour lui. Dans ce cas, comment surmonter notre déception et ne pas perdre notre joie ? En nous rappelant que le bonheur que nous éprouvons à donner ne dépend pas de la réaction de celui à qui nous donnons (Actes 20:35). Nous pouvons décider de prendre plaisir à donner même quand nos efforts ne semblent pas appréciés. Ce qui nous y aidera, c’est de nous efforcer d’imiter Jéhovah. Jéhovah donne de bonnes choses aux humains, qu’ils lui en soient reconnaissants ou non (Mat. 5:43-48). Et il nous promet que si, nous aussi, nous donnons « sans rien espérer en retour », ‘notre récompense sera grande’ (Luc 6:35). Ne « rien » espérer, c’est notamment ne pas attendre de témoignage de gratitude. Que l’on nous exprime ou non de la reconnaissance, Jéhovah nous récompensera pour le bien que nous faisons aux autres et parce que nous ‘donnons avec joie’ (Prov. 19:17 ; 2 Cor. 9:7). w24.09 39:14-16.