Novembre

Les anciens s’efforcent d’imiter la compassion de Jéhovah dans leurs échanges avec les personnes qui ont été renvoyées de l’assemblée. Dans le passé, Jéhovah n’a pas attendu que la nation d’Israël, qui s’était rebellée, fasse le premier pas. Il a pris l’initiative de l’aider avant même qu’elle montre des signes de repentir. Il a montré qu’il était un Dieu compatissant en demandant au prophète Osée de proposer à sa femme de se réconcilier avec lui alors qu’elle pratiquait toujours le péché (Osée 3:1 ; Mal. 3:7). À l’exemple de Jéhovah, les anciens souhaitent de tout cœur que les pécheurs reviennent dans l’assemblée et ils ne leur rendent pas la tâche difficile. Dans la parabole du fils perdu que Jésus a racontée, le père « a couru vers [son fils], l’a pris dans ses bras et l’a embrassé tendrement » (Luc 15:20). Note que ce père miséricordieux n’a pas attendu que son fils lui demande pardon. Il a fait le premier pas, comme tout père aimant l’aurait fait. w24.08 35:7-8.

Comme l’indique le texte d’aujourd’hui, Jéhovah ne garde pas sa sagesse pour lui. Avec générosité, il la communique aux autres. Notons également qu’il la communique « sans faire de reproche », ou « sans trouver à redire », selon la note. Il ne voudrait pas que nous nous sentions mal à l’aise lorsque nous lui demandons de nous guider. Il nous encourage, au contraire, à lui demander de la sagesse (Prov. 2:1-6). Pouvons-nous imiter Jéhovah en communiquant aux autres notre sagesse, c’est-à-dire ce que nous savons ? (Ps. 32:8). Les serviteurs de Jéhovah ont de nombreuses occasions de transmettre autour d’eux ce qu’ils ont appris. Ils forment souvent des nouveaux dans le ministère. Les anciens montrent patiemment aux assistants et aux autres frères de quelle façon ils doivent s’acquitter des tâches qui leur sont confiées dans l’assemblée. Et des frères et sœurs qui ont des compétences dans les domaines de la construction et de la maintenance de lieux de culte en forment d’autres qui sont moins expérimentés. w24.09 39:11-12.

Frères, pour vous qualifier comme anciens, il vous faut être ‘irréprochables’ (1 Tim. 3:2). Autrement dit, il vous faut vous faire une belle réputation dans l’assemblée en ne donnant aucune raison valable d’être accusés de mauvaise conduite. De plus, vous devez bénéficier d’« un beau témoignage des gens extérieurs à l’assemblée ». Même si des non-Témoins critiquaient vos croyances, ils ne devraient avoir aucun motif valable de douter de votre honnêteté et de votre droiture (Dan. 6:4, 5). Demandez-vous : « Ai-je une bonne réputation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’assemblée ? » Si vous êtes des ‘amis du bien’, vous chercherez le bon chez les autres et vous les féliciterez pour leurs qualités (Tite 1:8). Vous serez également heureux de leur faire du bien, et même de faire davantage que ce que vous devez faire. Pourquoi est-ce si important qu’un ancien soit « ami du bien » ? Parce qu’il sera alors disposé à consacrer du temps aux brebis et à ses responsabilités (1 Pierre 5:1-3). À vrai dire, la joie qu’on éprouve à se dévouer pour ses frères et sœurs l’emporte largement sur les sacrifices consentis (Actes 20:35). w24.11 47:3-5.

Dans les assemblées, les assistants accomplissent des tâches essentielles. L’apôtre Paul avait manifestement beaucoup d’estime pour ces hommes fidèles. On note par exemple, que, dans sa lettre aux chrétiens de Philippes, en plus de saluer les anciens, il salue les assistants (Phil. 1:1). De nombreux frères éprouvent beaucoup de plaisir à remplir la fonction d’assistant, et ce, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes. Par exemple, Devan a été nommé assistant à 18 ans. Luis, pour sa part, l’a été après 50 ans. Traduisant les sentiments de bien des assistants, il déclare : « Je me sens très honoré de remplir la fonction d’assistant, surtout quand je pense à tout l’amour que me donne l’assemblée ! » Si tu es baptisé mais que tu n’es pas encore assistant, pourrais-tu te fixer l’objectif de le devenir ? w24.11 46:1-3.

À 39 ans, le roi Ézéchias de Juda a appris qu’il était atteint d’une très grave maladie. Par l’intermédiaire du prophète Isaïe, Jéhovah l’a informé que cette maladie n’allait pas tarder à l’emporter (2 Rois 20:1). L’avenir semblait sans espoir. Dévasté, Ézéchias a pleuré abondamment et a prié Jéhovah avec ferveur. Touché par la supplication et les larmes d’Ézéchias, Jéhovah lui a répondu avec bonté : « J’ai entendu ta prière. J’ai vu tes larmes. Je vais donc te guérir. » Dans sa miséricorde, Jéhovah a promis à Ézéchias, par l’intermédiaire d’Isaïe, qu’il allait prolonger sa vie et délivrer Jérusalem de la menace assyrienne (2 Rois 20:4-6). Que peux-tu faire si tu es atteint d’une maladie contre laquelle il n’existe apparemment aucun remède ? Réfugie-toi dans la prière sans retenir tes larmes. La Bible promet que « le Père des tendres miséricordes et le Dieu de toute consolation » nous consolera dans toutes nos épreuves (2 Cor. 1:3, 4). w24.12 51:15-17.

Quel bonheur ce sera d’accueillir les ressuscités ! Quelle joie ce sera de pouvoir en apprendre plus sur Jéhovah en étudiant les innombrables merveilles de la création ! (Ps. 104:24 ; Is. 11:9). Et surtout, quel enchantement ce sera de pouvoir adorer Jéhovah sans le moindre sentiment de culpabilité ! Échangerais-tu ces bénédictions futures contre la possibilité de « jouir temporairement des plaisirs du péché » ? (Héb. 11:25). Certainement pas ! Pour recevoir ces bénédictions, n’importe quel sacrifice que nous aurions à faire vaut la peine d’être fait. Rappelle-toi, l’espoir de vivre dans le paradis sur la terre ne restera pas toujours un espoir. Un jour, il deviendra réalité. Rien de tout cela ne serait possible si Jéhovah ne nous avait pas aimés suffisamment pour offrir son Fils en sacrifice ! w25.01 5:12.

La lettre aux Hébreux parle de nombreux serviteurs de Jéhovah qui avaient foi en lui. L’un d’eux, Moïse, a manifesté une foi extraordinaire (Héb. 3:2-5 ; 11:23-25). Sa foi était-elle bien placée ? Oui, car Jéhovah a permis aux Israélites de survivre dans un désert aride en leur fournissant miraculeusement de la nourriture et de l’eau (Ex. 15:22-25 ; Ps. 78:23-25). Mais même si Moïse avait une foi forte, environ un an après la libération miraculeuse des Israélites, il a douté de la capacité de Jéhovah à leur donner de la viande. Il ne voyait pas comment Jéhovah pourrait fournir suffisamment de viande à des millions de personnes se trouvant dans un désert. Jéhovah lui a alors demandé : ‘Ma main est-elle trop courte ?’ (Nomb. 11:21-23). Jéhovah demandait en quelque sorte à Moïse : « Est-ce que tu penses vraiment que je ne peux pas faire ce que j’ai dit ? » w25.03 13:1-2.

Le Déluge est-il un type prophétique ? La réponse est non. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a rien dans la Bible qui indique que c’est le cas. C’est vrai, Jésus a comparé l’époque de Noé à l’époque de sa présence. Toutefois, il n’a pas sous-entendu que le Déluge était un type prophétique, comme si chaque personnage et chaque évènement du récit du Déluge avait un antitype. Il n’a pas non plus dit que la fermeture de la porte de l’arche avait une signification prophétique (Mat. 24:37-39). Comment Noé a-t-il réagi après avoir été averti par Jéhovah de ce qui arriverait ? Il a montré sa foi en construisant une arche (Héb. 11:7 ; 1 Pierre 3:20). Comme lui, les personnes qui entendent parler de la bonne nouvelle du Royaume à notre époque doivent montrer leur foi dans ce qu’elles apprennent par leurs actions (Actes 3:17-20). De plus, Pierre a qualifié Noé de « prédicateur de justice ». Aujourd’hui, nous prêchons dans le monde entier, et nous nous efforçons de le faire avec zèle, même si nous savons que nous n’arriverons pas pour autant à faire connaître la bonne nouvelle à tout le monde avant que la fin arrive. w24.05 19:3-5.

Nous devrions rechercher des façons de manifester de la bonté et du respect envers les amis de Jéhovah (Rom. 12:10). La suite du verset d’aujourd’hui montre qu’une façon de le faire est de ‘ne pas revenir sur notre promesse, même quand cela nous cause du tort’. Si nous ne tenions pas nos promesses, nous pourrions en effet faire beaucoup de mal aux autres (Mat. 5:37). Jéhovah attend par exemple de ses serviteurs qui sont mariés qu’ils respectent le vœu qu’ils ont fait le jour de leur mariage. Et il se réjouit quand les parents s’efforcent de s’acquitter des promesses qu’ils font à leurs enfants. Notre amour pour Dieu et pour notre prochain nous poussera à faire tout ce que nous pouvons pour tenir parole. Une autre façon d’honorer les amis de Jéhovah est de nous montrer hospitaliers et généreux (Rom. 12:13). Passer des moments de détente avec nos frères et sœurs renforce les liens d’amitié que nous avons avec eux et avec Jéhovah. De plus, en étant hospitaliers, nous imitons notre Dieu. w24.06 24:15-16.

Jéhovah révèle la vérité à ceux qui sont humbles (Mat. 11:25). Nous nous sommes montrés humbles en acceptant de l’aide pour comprendre les vérités bibliques (Actes 8:30, 31). Mais il nous faut veiller à ne pas devenir orgueilleux. L’orgueil pourrait nous amener à considérer que notre opinion est tout aussi valable que les principes bibliques ou les instructions de l’organisation de Jéhovah. Pour rester humbles, il nous faut nous rappeler notre petitesse et la grandeur de Jéhovah (Ps. 8:3, 4). Nous pouvons aussi lui demander de nous aider à cultiver un état d’esprit humble et modelable. Il nous incitera alors à accorder plus de valeur à ses pensées, qu’il nous fait connaître par sa Parole et son organisation, qu’à nos pensées. Quand nous lisons la Bible, prêtons attention à tout ce qui montre que Jéhovah aime l’humilité et qu’il déteste l’orgueil et l’arrogance. Et si nous recevons une responsabilité qui fait que nous sommes mis en avant, veillons particulièrement à rester humbles. w24.07 28:8-9.

Depuis 1919, Jésus utilise un petit groupe d’hommes oints pour organiser la prédication et fournir la nourriture spirituelle à ses disciples (Luc 12:42). Il est évident que Jéhovah bénit ce que ces hommes accomplissent (Is. 65:13, 14). Si nous n’étions pas organisés, nous ne pourrions pas accomplir l’activité que Jésus nous a confiée (Mat. 28:19, 20). Imagine, par exemple, qu’au lieu de prêcher dans un territoire qui leur ait été attribué, tous les membres d’une assemblée puissent prêcher là où ils veulent. Certains territoires seraient parcourus encore et encore par de nombreux proclamateurs, alors que d’autres seraient complètement délaissés. Penses-tu à des bienfaits supplémentaires que l’organisation de nos activités nous procure ? Jésus nous organise aujourd’hui selon le modèle qu’il a utilisé pour organiser ses disciples lorsqu’il était sur la terre. w24.04 15:2-4.

Caïn était le premier fils d’Adam et Ève. Il a hérité de ses parents la tendance à faire le mal. De plus, la Bible dit de lui : « Ses actions étaient mauvaises » (1 Jean 3:12). C’est peut-être pour cette raison que Jéhovah ‘n’a pas approuvé Caïn et son offrande’. ‘Cela a mis Caïn très en colère’ et ‘l’a démoralisé’. Et il n’a pas changé de conduite. Qu’a fait alors Jéhovah ? Il lui a parlé et a raisonné gentiment avec lui (Gen. 4:3-7). Il lui a expliqué qu’il pouvait retrouver son approbation et l’a averti des dangers que son obstination à pécher lui ferait courir. Malheureusement, Caïn n’a pas tenu compte des conseils de Jéhovah. Il ne l’a pas laissé le conduire au repentir. Cette réaction négative de Caïn a-t-elle dissuadé Jéhovah d’aider d’autres pécheurs à se repentir ? Loin de là ! w24.08 32:8.

Un avenir radieux s’ouvrait devant les Israélites. Grâce à la bénédiction divine, ils pourraient vivre longtemps dans le pays promis. Et c’était un pays magnifique au sol extrêmement fertile ! Moïse leur en a fait cette description : « Pays de belles et grandes villes que vous n’avez pas bâties, de maisons pleines de toutes sortes de bonnes choses que vous n’avez pas amassées, de citernes que vous n’avez pas creusées, de vignes et d’oliviers que vous n’avez pas plantés » (Deut. 6:10, 11). Mais Moïse a également adressé aux Israélites un avertissement. Pour continuer d’habiter ce pays si fertile, ils devaient obéir aux commandements de Jéhovah. Moïse leur a vivement recommandé de « choisir la vie », ce qu’ils feraient en écoutant Jéhovah et en ‘s’attachant à lui’ (Deut. 30:20). Malheureusement, ils n’ont pas obéi. C’est pourquoi, à terme, Dieu a permis aux Assyriens puis, plus tard, aux Babyloniens de les vaincre et de les emmener en exil (2 Rois 17:6-8, 13, 14 ; 2 Chron. 36:15-17, 20). w24.11 45:5-6

Beaucoup de gens qui se disent chrétiens pensent que pour être sauvé, il suffit de « croire en [Jésus] » et de le considérer comme son sauveur (Jean 6:29, Traduction Œcuménique). Pourtant, bien qu’ayant cru en Jésus, certains parmi la foule qui l’avait suivi ont fini par se détourner de lui. Pourquoi ? La plupart des gens que Jésus avait nourris l’ont suivi volontiers tant qu’il leur a donné ce qu’ils voulaient. Or, ce qu’ils voulaient, c’étaient des guérisons miraculeuses, des repas gratuits ou des enseignements à leur goût. Mais Jésus a montré qu’être un authentique disciple ne se limite pas à cela ! En effet, il n’était pas venu sur terre pour combler les besoins physiques des humains. Il a surtout invité les gens à ‘venir vers lui’, autrement dit à accepter tous ses enseignements et à les mettre en pratique (Jean 5:40). w24.12 49:12-13.

Qu’est-ce qui peut aider un mari à cesser de maltraiter ou de rabaisser sa femme ? Suivre l’exemple de Jésus. La façon dont Jésus a traité ses disciples est un modèle pour les maris. Voyons ce qu’ils peuvent apprendre de lui. Il a traité ses apôtres et leur a parlé avec bonté et respect. Il n’a jamais été dur ni autoritaire avec eux. Il n’a jamais ressenti le besoin d’imposer son autorité par la force. Et il les a toujours servis humblement (Jean 13:12-17). Il a dit à ses disciples : « Apprenez de moi, car je suis doux et humble, et vous serez réconfortés » (Mat. 11:28-30). Note que Jésus était quelqu’un de doux. Une personne douce n’est pas faible. Au contraire, si elle arrive à se maîtriser, c’est parce qu’elle a une grande force intérieure. Quand on la provoque, elle reste calme et maîtrise ses émotions. w25.01 2:10-11.

À mesure que le monde approche de sa fin, il faut s’attendre à ce qu’en de nombreux endroits, la situation économique se dégrade. En raison de troubles politiques, de conflits armés, d’une catastrophe naturelle ou d’une nouvelle pandémie, nous pourrions avoir à faire face à des dépenses inattendues ou nous pourrions perdre notre travail, certains de nos biens ou notre maison. Qu’est-ce qui t’aidera à prendre des décisions qui montrent que tu as la conviction que la main de Jéhovah peut t’atteindre ? La première chose à faire est de parler de tes inquiétudes à Jéhovah. Demande-lui de te donner de la sagesse pour prendre de bonnes décisions, de t’apaiser pour que tu ne sois pas ‘tourmenté’ et de t’aider à te contenter du nécessaire (Luc 12:29-31 ; 1 Tim. 6:7, 8). Tu peux également rechercher dans nos publications des conseils sur la façon de faire face aux difficultés financières. Beaucoup ont tiré profit des conseils qu’ils ont trouvés sur jw.org. w25.03 13:10-11.

Le moment était venu de donner aux non-Juifs la possibilité de faire partie du peuple de Dieu. L’apôtre Pierre a ainsi reçu la mission de prêcher à Corneille, qui serait parmi les premiers non-Juifs à devenir chrétiens. Comme les Juifs ne voulaient généralement pas avoir affaire aux non-Juifs, il n’est pas surprenant que Pierre ait eu besoin d’aide pour se préparer à cette mission. Mais lorsqu’il a discerné la volonté de Dieu sur la question, il a modifié son point de vue. Et ‘quand on l’a envoyé chercher’, ‘il est venu sans la moindre objection’ (Actes 10:28, 29). Il a prêché à Corneille et à sa famille, qui se sont fait baptiser (Actes 10:21-23, 34, 35, 44-48). Plus tard, Pierre a encouragé ses compagnons chrétiens à être « unis dans la même pensée » (1 Pierre 3:8). Nous qui servons Jéhovah, nous pouvons être unis dans la même pensée en veillant à adopter sa pensée, qui nous est révélée dans sa Parole. w25.03 10:7-8.

Les comportements et les opinions en vogue dans le monde sont de plus en plus éloignés de la façon de penser de Jéhovah, qui est parfaite (Prov. 17:15). Il nous faut donc affiner notre capacité à reconnaître et à rejeter les idées fausses que répandent nos opposants. Ainsi, nous ne les laisserons pas nous décourager ou nous égarer ! Prenons à cœur le conseil que l’apôtre Paul a donné aux chrétiens hébreux : avançons résolument vers la maturité ! Pour cela, il nous faut acquérir une connaissance solide de la vérité et nous imprégner des points de vue de Jéhovah. Et il nous faut continuer de le faire même après nous être voués à lui et nous être fait baptiser. Que nous soyons dans la vérité depuis longtemps ou non, nous devons tous lire et étudier régulièrement la Parole de Dieu (Ps. 1:2). De bonnes habitudes d’étude personnelle nous permettront de renforcer notre foi, comme Paul l’a vivement conseillé aux chrétiens hébreux (Héb. 11:1, 6). w24.09 37:7-8.

Si Jéhovah est réel à nos yeux, il nous sera plus facile de lui rester fidèles. Citons l’exemple de Joseph. Il a fermement refusé de commettre un acte sexuel immoral. Dieu était réel à ses yeux, et il ne voulait pas lui déplaire (Gen. 39:9). Pour que Jéhovah soit réel à nos yeux aussi, nous devons nous réserver du temps pour le prier et étudier sa Parole. Ainsi, notre amitié avec lui grandira. Et si, comme Joseph, nous entretenons une amitié étroite avec lui, nous ne voudrons rien faire qui lui déplaise. Ceux qui oublient que Jéhovah est le Dieu vivant peuvent facilement s’éloigner de lui. Arrêtons-nous sur l’attitude des Israélites alors qu’ils étaient dans le désert. Ils savaient que Jéhovah existe, mais ils se sont mis à douter qu’il pourvoirait à leurs besoins (Ex. 17:2, 7). Peu après, ils se sont rebellés contre lui. Leur attitude rebelle nous sert d’avertissement, et en aucun cas nous ne voudrons l’imiter (Héb. 3:12). w24.06 25:14-15.

Alors que ce vieux monde approche de sa fin, il faut malheureusement s’attendre à ce que les raisons de verser des larmes se multiplient. Jéhovah voit nos larmes, et nos larmes lui causent une profonde émotion. Nos larmes ont du prix à ses yeux ! C’est pourquoi, lorsque nous traversons une épreuve, épanchons-nous auprès de lui. Ne nous isolons surtout pas de nos chers frères et sœurs. Enfin, continuons de puiser du réconfort dans les paroles apaisantes que Jéhovah a fait conserver dans la Bible. Ne doutons pas que si nous faisons preuve d’endurance, il nous récompensera. Il promet notamment d’essuyer un jour toutes les larmes de nos yeux, qu’elles soient dues à un chagrin, à une trahison ou à du désespoir (Rév. 21:4). Ce jour-là, les seules larmes qui ruisselleront sur nos joues seront des larmes de joie ! w24.12 51:3, 19.

Jéhovah nous a choisis pour être ses témoins, et il promet de nous donner du courage (Is. 43:10, 11). Mentionnons quatre des façons dont il le fait. Premièrement, Jésus est avec nous à chaque fois que nous prêchons la bonne nouvelle (Mat. 28:18-20). Deuxièmement, Jéhovah a confié aux anges la mission de nous aider (Rév. 14:6). Troisièmement, Jéhovah nous donne un assistant, son esprit saint, pour nous rappeler ce que nous avons appris (Jean 14:25, 26). Quatrièmement, Jéhovah nous fournit du soutien par l’intermédiaire de nos frères et sœurs. Rien ne nous manque ! Grâce à Jéhovah et à notre famille spirituelle pleine d’amour, nous pouvons continuer de prêcher avec courage. Cela dit, si nous trouvons peu de gens chez eux, cela pourrait nous décourager. Dans ce cas, demandons-nous : « Où les personnes de mon territoire sont-elles en ce moment ? (Actes 16:13). Sont-elles au travail ? Font-elles des courses ? » Nous trouverons peut-être davantage de gens en prêchant dans la rue. w24.04 16:10-11.

Si tu es marié et que tu souhaites remplir les conditions requises d’un ancien, la réputation de ta famille entre en ligne de compte. Par conséquent, il te faut ‘diriger d’une belle façon ta propre famille’. Tu dois avoir une réputation de chef de famille plein d’amour et de bon sens. Tu dois notamment veiller à ce que ta famille ait de bonnes habitudes spirituelles dans toutes les facettes du culte. Si tu as des enfants mineurs, tu dois ‘les tenir dans la soumission en toute dignité’ (1 Tim. 3:4). Tu dois les enseigner et les éduquer avec amour. Sûrement que tes enfants aiment rire et jouer, comme tous les enfants. Mais grâce à une bonne éducation, ils seront obéissants et respectueux, et auront une bonne conduite. De plus, tu dois faire le maximum pour les aider à tisser une amitié étroite avec Jéhovah, à vivre en accord avec les principes bibliques et à progresser vers le baptême. w24.11 47:10-11.

Plus tu serviras Jéhovah, plus tu le verras te soutenir et plus ta confiance en lui grandira (1 Cor. 3:9). Mais rappelle-toi qu’il ne compare pas ce que tu fais à ce que les autres font ; il voit ce qu’il y a dans ton cœur. Et il est heureux quand il constate que tu éprouves une grande gratitude pour son précieux cadeau, la rançon (1 Sam. 16:7 ; Marc 12:41-44). C’est uniquement grâce à la rançon que nos péchés peuvent être pardonnés, que nous pouvons nouer une amitié avec Jéhovah et que nous pouvons avoir l’espoir de vivre éternellement. Montrons donc toujours notre gratitude pour l’amour de Jéhovah, qui l’a poussé à nous donner ces bénédictions, et pour l’amour de Jésus, qui était tel qu’il a donné sa vie humaine pour nous ! (1 Jean 4:19). w25.01 5:16-18.

Rappelle-toi ce qu’a ressenti le rédacteur du Psaume 73. Il voyait que d’autres menaient une vie qui semblait réussie, prospère et sans inquiétudes (Ps. 73:3-5, 12). En les observant, il avait le sentiment que ses efforts au service de Jéhovah n’avaient servi à rien. Cette pensée le décourageait et, ‘toute la journée, il était inquiet’ (Ps. 73:13, 14). Qu’a-t-il fait pour surmonter ses sentiments négatifs ? Il s’est rendu au sanctuaire de Jéhovah (Ps. 73:16-18). Dans ce lieu paisible, il a pu remettre de l’ordre dans ses idées. Il a compris que même si certains semblaient mener une vie facile, leur avenir à long terme était loin d’être assuré. Cela l’a convaincu qu’accorder la priorité aux activités spirituelles était la meilleure chose à faire. Il a ainsi retrouvé sa sérénité, et sa résolution de continuer à servir Jéhovah a été renouvelée (Ps. 73:23-28). w24.10 43:11-12.

Jéhovah nous a choisis pour être ses « témoins » (Is. 43:10-12). Voici ce qu’on pouvait lire il y a quelques années dans une lettre du Collège central : « Y a-t-il […] plus grand honneur que celui d’être appelé Témoin de Jéhovah ? » Non, bien sûr ! Illustrons : Imagine que tu fasses l’objet d’une accusation et qu’à ton procès, tu aies besoin de faire appel à un témoin qui peut attester que tu es irréprochable. Qui choisirais-tu ? Certainement quelqu’un que tu connais bien, en qui tu as confiance et dont le témoignage aurait du poids en raison de sa bonne réputation. En nous choisissant pour être ses témoins, Jéhovah montre qu’il nous connaît bien et qu’il nous fait confiance, car il est sûr que nous nous acquitterons de notre mission de dire à tous qu’il est le vrai Dieu. Nous nous sentons tellement honorés d’être ses témoins que nous saisissons chaque occasion de faire connaître son nom et de dénoncer les nombreux mensonges qui ont été dits sur lui. Ainsi, nous nous montrons dignes du nom que nous portons avec fierté, celui de Témoins de Jéhovah ! (Rom. 10:13-15). w24.05 20:13.

Se dévouer pour les autres procurait à Jésus une grande joie. Un jour que de très nombreuses personnes l’avaient suivi, il ne s’est pas contenté de les enseigner. Il a aussi répondu à leurs besoins physiques. Il a miraculeusement produit de la nourriture, qu’il a fait distribuer par ses disciples (Marc 6:41). Par là, il a enseigné à ses disciples une manière de se mettre au service des autres. Il leur a aussi montré que les tâches d’ordre matériel sont importantes. Imagine la joie des apôtres lorsqu’ils ont aidé Jésus en distribuant cette nourriture miraculeuse jusqu’à ce que ‘tous aient mangé et soient rassasiés’ ! (Marc 6:42). Ce n’est bien sûr pas la seule fois où Jésus a fait passer les intérêts des autres avant les siens. Il a agi ainsi tout au long de sa vie terrestre (Mat. 4:23). Enseigner les autres et répondre humblement à leurs besoins le rendait heureux. w24.11 46:10-11.

La vie en ces « derniers jours » étant de plus en plus difficile, nous serons très certainement amenés à nous entraider de plus en plus souvent. Par ailleurs, nous pouvons dès aujourd’hui être des refuges pour nos compagnons chrétiens sur les plans affectif et spirituel. Par exemple, nous pouvons faire en sorte qu’ils se sentent les bienvenus à la salle du Royaume. Nous voulons faire tout notre possible pour que, lorsqu’ils assistent aux réunions, ils se sentent aimés, revigorés et en sécurité. Quant aux anciens, ils peuvent devenir des refuges pour les membres de l’assemblée qui sont touchés par des tempêtes littérales ou figurées. En cas de catastrophe ou d’urgence médicale, ils prennent rapidement des dispositions pour qu’une aide pratique soit apportée aux frères et sœurs concernés. Ils leur offrent aussi une aide spirituelle. Les frères et sœurs feront facilement appel à un ancien s’il est doux, compatissant et prêt à écouter. Quand un ancien manifeste ce genre de qualités, les membres de l’assemblée se sentent aimés et acceptent plus facilement tout conseil biblique qu’il pourrait leur donner (1 Thess. 2:7, 8, 11). w24.06 26:12-13.

Ne pensons pas que, comme Dieu est tout-puissant, il n’a pas de sentiments ! Nous avons été créés à son image. Donc si nous avons la capacité d’éprouver des sentiments, c’est qu’il a des sentiments. La Bible dit qu’il lui arrive d’être ‘peiné’ et ‘attristé’ (Ps. 78:40, 41). La peine et la souffrance de Jéhovah ont dû être très grandes lorsqu’il a vu son Fils être traité cruellement et torturé jusqu’à la mort par des hommes sans foi ! La rançon nous enseigne que personne ne nous aime autant que Jéhovah — pas même notre proche qui nous est le plus cher ni notre meilleur ami (Rom. 8:32, 38, 39). Et c’est une certitude, Jéhovah nous aime plus que nous ne nous aimons. Souhaites-tu vivre éternellement ? Jéhovah le souhaite encore plus. Souhaites-tu que tes péchés soient pardonnés ? À nouveau, Jéhovah le souhaite encore plus. Tout ce qu’il demande, c’est que nous acceptions son précieux cadeau en exerçant la foi en lui et en lui obéissant. La rançon est une expression extraordinaire de son amour ! (Eccl. 3:11). w25.01 4:8-9.

Nous prenons tous certaines décisions sur la base de ce que nos sens perçoivent. Mais nos sens peuvent nous tromper. Et même quand ce n’est pas le cas, marcher par la vue pourrait nous amener à ignorer les conseils de Dieu et à transgresser sa volonté (Eccl. 11:9 ; Mat. 24:37-39). En revanche, si nous marchons par la foi, nous aurons plus de chances de prendre des décisions qui ‘plaisent au Seigneur’. Nous suivrons ses recommandations, ce qui nous donnera un sentiment de paix et nous rendra vraiment heureux (Ps. 16:8, 9 ; Is. 48:17, 18). Et si nous veillons à toujours marcher par la foi, nous pourrons vivre éternellement (2 Cor. 4:18). Comment savoir si nous marchons par la foi ou par la vue ? Pour trouver la réponse à cette question, il suffit de nous demander : « Qu’est-ce qui guide mes décisions ? Est-ce seulement ce que je vois ? Ou est-ce que ce sont ma confiance en Jéhovah et ses conseils ? » w25.03 12:3-4.

Pour donner envie aux gens d’entrer dans le paradis spirituel, nous avons tous un rôle important à jouer. Et si nous voulons le jouer, il nous faut imiter Jéhovah. Il ne traîne personne de force dans son organisation. Il « attire » plutôt chacun à lui avec douceur (Jean 6:44 ; Jér. 31:3). Lorsqu’elles découvrent la belle personnalité de Jéhovah, les personnes sincères sont naturellement attirées à lui. Nous pouvons nous aussi leur donner le désir de découvrir le paradis spirituel. Comment ? Par nos qualités et notre belle conduite. Veillons notamment à traiter nos compagnons chrétiens avec amour et bonté. Quand quelqu’un assiste pour la première fois à l’une de nos réunions, nous voulons qu’il tire la même conclusion que les personnes qui assistaient manifestement aux réunions de l’assemblée de Corinthe et qui avaient toutes les raisons de s’exclamer : « Dieu est réellement parmi vous » ! (1 Cor. 14:24, 25 ; Zach. 8:23). Continuons donc de suivre le conseil contenu dans le texte d’aujourd’hui ! w24.04 17:16-17.