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Kréyòl gwiyanè
  • LABIB
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  • RÉINYON
  • bt chap. 15 p. 117-123
  • Yé « bay asanblé-ya fòrs »

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  • Yé « bay asanblé-ya fòrs »
  • « Fè tousa to pouvé pou to bay roun bèl témwanyaj asou rwayonm Bondjé-a »
  • Soutit
  • Dokiman ki ka sanblé
  • « Annou routounen wè frè-ya » (Actes 15:36)
  • « Yé pété roun blo » (Actes 15:37-41)
  • Yé « té ka di bokou bon bagaj asou li » (Actes 16:1-3)
  • « Asanblé-ya té ka kontinyé divini pi fò annan lafwa » (Actes 16:4, 5)
  • Yé té « ka palé ké kouraj gras a pouvwar Jéova-a »
    « Fè tousa to pouvé pou to bay roun bèl témwanyaj asou rwayonm Bondjé-a »
  • Jenn frè-ya, imité Mark ké Timoté
    Tourdégard-a ki ka fè konnèt Rwayonm Jéova-a (pou étidyé) 2025
  • Yé té « gen tchò kontan é yé té plen ké lèspri sen »
    « Fè tousa to pouvé pou to bay roun bèl témwanyaj asou rwayonm Bondjé-a »
  • Pòl ké Timoté
    Mo ka anprann lò mo ka li Labib-a
« Fè tousa to pouvé pou to bay roun bèl témwanyaj asou rwayonm Bondjé-a »
bt chap. 15 p. 117-123

CHAPIT 15

Yé « bay asanblé-ya fòrs »

Sa-ya ki gen rèsponsabilité vizité asanblé-ya ka idé asanblé-ya fè yé lafwa divini pi fò

Actes 15:36 – 16:5

1-3. a) Kimoun ki té ka vwayajé ké Pòl, é kisa nou pouvé di asou sa moun-an ? b) Kisa sa chapit-a ké anprann nou ?

EN CHEMINANT sur des sentiers raboteux entre deux villes, l’apôtre Paul regarde pensivement le jeune homme qui marche à son côté. Il s’appelle Timothée. Juvénile et plein de vigueur, il a autour de 20 ans. Chaque pas l’éloigne un peu plus de chez lui. Dans le jour finissant, la région de Lystre et d’Iconium disparaît peu à peu dans le lointain. Que réserve l’avenir ? Paul en a une idée, puisque c’est son deuxième voyage missionnaire. Il sait qu’ils auront leur content de périls et de difficultés. Timothée tiendra-​t-​il le coup ?

2 Paul a confiance en Timothée, peut-être davantage que ce jeune homme humble n’a confiance en lui-​même. Des incidents récents l’ont plus que jamais convaincu qu’il lui faut le bon compagnon de voyage. Il sait que la tâche qui les attend, celle de rendre visite aux assemblées et de les fortifier, exige une détermination inébranlable et une harmonie de pensées de la part des ministres itinérants. Qu’est-​ce qui lui fait songer à cela ? Probablement, entre autres, le désaccord qui l’a brouillé avec Barnabé il n’y a pas si longtemps.

3 Ce chapitre nous en apprendra beaucoup sur la meilleure façon de gérer les désaccords. Nous verrons aussi pourquoi Paul a choisi Timothée pour l’accompagner, et nous comprendrons mieux le rôle essentiel des responsables de circonscription aujourd’hui.

« Annou routounen wè frè-ya » (Actes 15:36)

4. Kisa Pòl té lé fè pannan so dézyèm vwayaj misyonèr ?

4 Dans le chapitre précédent, nous avons vu qu’une délégation de quatre frères — Paul, Barnabé, Judas et Silas — avaient fortifié l’assemblée d’Antioche en lui transmettant la décision du collège central sur la circoncision. Qu’a fait Paul ensuite ? Il a proposé à Barnabé ce nouvel itinéraire : « Retournons à présent voir les frères dans chacune des villes où nous avons annoncé la parole de Jéhovah, pour voir comment ils vont » (Actes 15:36). Il ne suggérait pas là une simple visite de courtoisie aux chrétiens nouvellement convertis. Le livre des Actes révèle le but complet de ce deuxième voyage missionnaire. Premièrement, Paul continuerait de transmettre les décisions prises par le collège central (Actes 16:4). Deuxièmement, en tant que responsable itinérant, il tenait à encourager spirituellement les assemblées en les aidant à s’affermir dans la foi (Rom. 1:11, 12). Comment l’organisation contemporaine des Témoins de Jéhovah suit-​elle le modèle établi par les apôtres ?

5. Kouman Kolèj santral-a ka bay dirèksyon é ka ankourajé asanblé-ya jòdla ?

5 Aujourd’hui, Christ utilise le Collège central des Témoins de Jéhovah — des frères oints fidèles — pour diriger son assemblée. Par des lettres, des publications au format papier ou électronique, des réunions et des assemblées, et d’autres moyens de communication, ce collège offre conseils et encouragements à toutes les assemblées du monde. Il s’efforce aussi de garder un contact étroit avec chacune d’entre elles. Pour cela, il passe par les ministres itinérants. En effet, c’est lui qui établit directement dans la charge de responsables de circonscription des milliers d’anciens compétents sur la terre entière.

6-7. Bay déztrwa rèsponsabilité roun rèsponsab sirkonskripsyon gen.

6 Les responsables itinérants actuels s’emploient à apporter une attention personnelle et des encouragements spirituels à tous les membres des assemblées qu’ils visitent. Comment ? En suivant le modèle de chrétiens du 1er siècle tels que Paul, qui a recommandé à un autre responsable : « Prêche la parole, fais-​le avec insistance en époque favorable et en époque difficile ; reprends, réprimande, exhorte, avec une patience inlassable et avec art d’enseigner. […] Fais l’œuvre d’un évangélisateur » (2 Tim. 4:2, 5).

7 Conformément à ces instructions, le responsable de circonscription — avec sa femme, s’il est marié — accompagne les proclamateurs dans divers aspects de la prédication. Prédicateur lui-​même, il est zélé pour le ministère et habile dans l’enseignement, deux qualités qui ont un effet positif sur le troupeau (Rom. 12:11 ; 2 Tim. 2:15). Le responsable de circonscription est surtout connu pour son amour plein d’abnégation. Il donne volontiers de sa personne, voyageant par tous les temps et même dans des régions dangereuses (Phil. 2:3, 4). En outre, il encourage, enseigne et avertit chaque assemblée grâce à des discours bibliques. Tous les membres de l’assemblée gagnent à considérer la conduite d’un ministre itinérant et à imiter sa foi (Héb. 13:7).

« Yé pété roun blo » (Actes 15:37-41)

8. Kouman Barnabé réyaji lò Pòl envité l’ ?

8 Barnabé a accepté la proposition de Paul de ‘retourner voir les frères’ (Actes 15:36). Tous deux faisaient une bonne équipe et, l’un comme l’autre, connaissaient déjà les régions et les personnes qu’il fallait visiter (Actes 13:2 –14:28). L’idée de s’associer pour cette mission semblait sans doute judicieuse et pratique. Mais une complication a surgi. « Barnabé voulait absolument emmener Jean, qu’on appelait Marc », rapporte Actes 15:37. Il ne faisait pas que suggérer. Il « voulait absolument » se faire accompagner de son cousin Marc dans ce voyage missionnaire.

9. Poukisa Pòl pa té dakò ké Barnabé ?

9 Paul n’a pas voulu. Pour quelle raison ? Explication du récit : « Paul n’était pas d’accord pour l’emmener [Marc] avec eux, puisqu’il les avait quittés en Pamphylie et ne les avait pas accompagnés dans la mission » (Actes 15:38). Marc avait effectivement suivi Paul et Barnabé dans leur première tournée missionnaire, mais il n’était pas allé jusqu’au bout (Actes 12:25 ; 13:13). Assez tôt sur le trajet, alors qu’ils étaient encore en Pamphylie, il avait abandonné pour rentrer chez lui à Jérusalem. La Bible ne dit pas pourquoi, mais manifestement l’apôtre Paul a trouvé sa décision peu sérieuse. Il n’était donc pas très sûr que Marc soit fiable.

10. Kou Pòl ké Barnabé pa té dakò, kisa ki rivé, é kisa yé fè apré ?

10 Or Barnabé tenait obstinément à prendre Marc avec lui. Paul s’entêtait autant pour le contraire. « Alors il y eut une explosion de colère, si bien qu’ils se séparèrent l’un de l’autre », rapporte Actes 15:39. Barnabé est rentré chez lui à Chypre, avec Marc. Paul, lui, a poursuivi son projet. On lit qu’il « choisit Silas et, après avoir été confié par les frères à la faveur imméritée de Jéhovah, il partit » (Actes 15:40). Ensemble, ils ont traversé « la Syrie et la Cilicie, fortifiant les assemblées » (Actes 15:41).

11. Ki bèl kalité nou divèt gen pou nou pa rété faché ké roun moun ki fè nou lapenn ?

11 Cet incident nous rappelle certainement que nous sommes imparfaits. Paul et Barnabé avaient été établis représentants spéciaux du collège central. Paul lui-​même est, semble-​t-​il, devenu membre de ce collège. Pourtant, en la circonstance, leurs tendances d’humains imparfaits ont eu raison de ces deux chrétiens. Mais ont-​ils laissé la situation les brouiller durablement ? Quoiqu’imparfaits, Paul et Barnabé étaient des hommes humbles, qui avaient la pensée de Christ. Nul doute qu’avec le temps ils ont manifesté un esprit de fraternité et de pardon chrétiens (Éph. 4:1-3). Plus tard, Paul et Marc ont collaboré à d’autres missions théocratiquesa (Col. 4:10).

12. Kouman ansyen-yan jòdla divèt imité Pòl ké Barnabé ?

12 Cette explosion de colère isolée ne caractérisait ni Barnabé ni Paul. Barnabé était réputé pour son tempérament chaleureux et généreux, au point qu’au lieu de l’appeler par son prénom de naissance, Joseph, les apôtres le surnommaient Barnabé, « fils de consolation » (Actes 4:36). Paul aussi était connu pour être plein de tendresse et de douceur (1 Thess. 2:7, 8). Aujourd’hui, à l’imitation de ces deux hommes, tous les anciens, dont les responsables de circonscription, devraient toujours s’efforcer d’être humbles et de traiter les autres anciens ainsi que tout le troupeau avec tendresse (1 Pierre 5:2, 3).

Yé « té ka di bokou bon bagaj asou li » (Actes 16:1-3)

13-14. a) Timoté, a té kimoun, é kitan Pòl dèt té rankontré l’ ? b) Poukisa Pòl rémarké Timoté ? c) Ki rèsponsabilité yé bay Timoté ?

13 Le deuxième voyage missionnaire de Paul l’a mené dans la province romaine de Galatie, où avaient été formées quelques assemblées. « Il arriva ensuite à Derbé, puis à Lystre », retrace Luc. « Il y avait là un disciple qui s’appelait Timothéeb ; c’était le fils d’une Juive croyante, mais d’un père grec » (Actes 16:1).

14 Il semble que Paul ait fait connaissance de la famille de Timothée lors de son premier passage dans la région vers 47. Cette fois, deux ou trois ans après, il a remarqué particulièrement ce jeune homme, parce que les frères « disaient beaucoup de bien de lui ». Non seulement Timothée était apprécié des frères de sa ville, mais encore sa réputation dépassait les limites de son assemblée. On lit que les frères et de Lystre et d’Iconium, à 30 kilomètres de là, disaient du bien de lui (Actes 16:2). Guidés par l’esprit saint, les anciens ont confié à ce jeune homme une lourde responsabilité : assister Paul et Silas comme ministre itinérant (Actes 16:3).

15-16. Poukisa Timoté té gen roun bon répitasyon konsa ?

15 Pourquoi Timothée avait-​il, si jeune, une aussi bonne réputation ? Était-​ce dû à son intelligence, à son physique ou à ses aptitudes naturelles ? De telles caractéristiques impressionnent facilement les humains. Même le prophète Samuel, jadis, se fia indûment aux apparences. Mais Jéhovah lui rappela : « Un homme ne voit pas les choses comme Dieu les voit, car un homme voit ce qui est visible, mais Jéhovah, lui, voit ce qu’il y a dans le cœur » (1 Sam. 16:7). Plutôt que des avantages innés, Timothée avait des qualités intérieures qui lui ont valu une bonne réputation auprès de ses coreligionnaires.

16 Des années après, l’apôtre Paul a parlé de certaines qualités spirituelles de Timothée. Il a mentionné sa bonne attitude, son amour désintéressé et son zèle à s’acquitter de ses missions théocratiques (Phil. 2:20-22). Timothée était aussi connu pour sa « foi sans hypocrisie » (2 Tim. 1:5).

17. Kouman jennjan-yan pouvé imité Timoté jòdla ?

17 De nos jours, beaucoup de jeunes imitent Timothée en cultivant des qualités qui plaisent à Dieu. Ils acquièrent de cette façon une bonne réputation devant Jéhovah et son peuple, même à un âge tendre (Prov. 22:1 ; 1 Tim. 4:15). Ils font preuve d’une foi sans hypocrisie : pas question de mener une double vie (Ps. 26:4). En conséquence, ils sont nombreux à pouvoir, comme Timothée, jouer un rôle important dans l’assemblée. Combien ils encouragent tous ceux qui aiment Jéhovah autour d’eux lorsqu’ils deviennent des proclamateurs de la bonne nouvelle, puis, en temps voulu, se vouent à Dieu et se font baptiser !

« Asanblé-ya té ka kontinyé divini pi fò annan lafwa » (Actes 16:4, 5)

18. a) Ki privilèj Pòl ké Timoté trapé lò yé té gen rèsponsabilité vizité asanblé-ya ? b) Ki bénédiksyon asanblé-ya jwenn gras a Pòl ké Timoté ?

18 Paul et Timothée ont collaboré pendant des années. En tant que ministres itinérants, ils ont accompli maintes missions au nom du collège central. La Bible raconte : « Dans les villes où ils passaient, ils transmettaient aux frères, pour qu’ils y obéissent, les décisions prises par les apôtres et les anciens qui étaient à Jérusalem » (Actes 16:4). Selon toute évidence, les assemblées suivaient les directives des apôtres et des anciens de Jérusalem. Du fait de leur obéissance, « les assemblées continuaient à s’affermir dans la foi et à grossir de jour en jour » (Actes 16:5).

19-20. Poukisa krétyen-yan divèt obéyi « sa-ya ki ka dirijé » yé ?

19 De même, les Témoins de Jéhovah à l’heure actuelle récoltent les bénédictions de la soumission obéissante aux directives émanant de ‘ceux qui les dirigent’ (Héb. 13:17). ‘La scène du monde’ changeant constamment, il est impératif que nous nous conformions sans tarder à l’enseignement de l’« esclave fidèle et avisé » au fur et à mesure qu’il nous le fournit (Mat. 24:45 ; 1 Cor. 7:29-31). Cela peut nous éviter le désastre spirituel et nous aider ‘à ne pas nous laisser tacher par le monde’ (Jacq. 1:27).

20 Il est vrai que les responsables chrétiens d’aujourd’hui, y compris les membres du Collège central, sont imparfaits, comme l’étaient Paul, Barnabé, Marc et les autres anciens oints au 1er siècle (Rom. 5:12 ; Jacq. 3:2). Mais le Collège central se révèle digne de confiance, puisqu’il suit strictement la Parole de Dieu et se règle sur le modèle fixé par les apôtres (2 Tim. 1:13, 14). Résultat : les assemblées sont fortifiées et s’affermissent dans la foi.

« TIMOTHÉE TRAVAILLE DUR POUR FAIRE PROGRESSER LA BONNE NOUVELLE »

Timothée était un assistant de Paul extrêmement apprécié. Après 11 ans de collaboration avec ce compagnon fidèle, l’apôtre a pu écrire à propos de lui : « Je n’ai personne d’autre qui ait une attitude comme la sienne et qui se soucie réellement de vos intérêts. [...] Vous savez qu’il a fait ses preuves. En effet, comme un enfant avec son père, il a travaillé dur avec moi pour faire progresser la bonne nouvelle » (Phil. 2:20, 22). Timothée a volontiers donné de sa personne pour promouvoir la prédication, ce qui l’a rendu cher à Paul et nous laisse un excellent exemple.

Timothée.

Étant de père grec et de mère juive, Timothée a vraisemblablement grandi à Lystre. Sa mère, Eunice, et sa grand-mère, Loïs, lui ont enseigné les Écritures ‘depuis sa toute petite enfance’ (Actes 16:1, 3 ; 2 Tim. 1:5 ; 3:14, 15). On suppose que c’est avec elles qu’il a accepté le christianisme durant le premier passage de Paul à Lystre.

Quand Paul est revenu quelques années plus tard, Timothée était un jeune homme (de presque ou d’à peine 20 ans) dont « les frères de Lystre et d’Iconium disaient beaucoup de bien » (Actes 16:2). L’esprit de Dieu avait inspiré ‘des prophéties à son sujet’ ; en accord avec celles-ci, Paul et les anciens de l’endroit ont décidé de lui confier un service particulier (1 Tim. 1:18 ; 4:14 ; 2 Tim. 1:6). Il accompagnerait Paul dans l’activité missionnaire. Il devrait quitter sa famille et, pour éviter un possible sujet de plainte chez les Juifs qu’il fréquenterait, il lui a fallu se faire circoncire (Actes 16:3).

Timothée a énormément voyagé. Il a prêché avec Paul et Silas à Philippes, avec Silas à Bérée, puis seul à Thessalonique. Quand il a rejoint Paul à Corinthe, il a rapporté de bonnes nouvelles concernant l’amour et la fidélité dont les Thessaloniciens faisaient preuve malgré leurs tribulations (Actes 16:6 – 17:14 ; 1 Thess. 3:2-6). Quand Paul, à Éphèse, a reçu des nouvelles inquiétantes au sujet des Corinthiens, il a envisagé de renvoyer Timothée à Corinthe (1 Cor. 4:17). Plus tard, d’Éphèse encore, il l’a envoyé avec Éraste en Macédoine. Cependant, quand il a écrit aux Romains, Timothée était de nouveau avec lui à Corinthe (Actes 19:22 ; Rom. 16:21). Ce ne sont là que quelques-uns des voyages que Timothée a effectués pour la bonne nouvelle.

On sait que Timothée a quelque peu hésité à exercer son autorité, puisque Paul lui a adressé cet encouragement : « Que personne ne méprise ta jeunesse » (1 Tim. 4:12). Pourtant, l’apôtre l’a envoyé en toute confiance vers une assemblée qui avait des problèmes, avec pour instruction d’‘ordonner à certains de ne pas enseigner une autre doctrine’ (1 Tim. 1:3). Il lui a aussi donné autorité pour établir des anciens et des assistants dans les assemblées (1 Tim. 5:22).

Les belles qualités de Timothée l’ont rendu cher à Paul. Les Écritures révèlent que ce jeune homme fut un compagnon proche, fidèle et affectueux, comme un fils. Paul a pu lui écrire qu’il se souvenait de ses larmes, qu’il désirait vivement le voir et qu’il priait pour lui. Tel un père attentionné, il lui a également donné des conseils au sujet de ses « fréquents ennuis de santé », des maux d’estomac, semble-​t-​il (1 Tim. 5:23 ; 2 Tim. 1:3, 4).

Durant la première captivité de Paul à Rome, Timothée est resté près de lui. Lui aussi a connu la prison, au moins un temps (Philém. 1 ; Héb. 13:23). On mesure la profondeur du sentiment qui liait les deux hommes au fait que Paul, sentant sa mort prochaine, a pressé Timothée de ‘faire tout son possible pour le rejoindre bientôt’ (2 Tim. 4:6-9). Les Écritures ne disent pas si celui-ci est arrivé à temps pour revoir son mentor bien-aimé.

MARC REÇOIT DE NOMBREUX PRIVILÈGES

L’Évangile de Marc raconte que les hommes qui ont arrêté Jésus ont aussi tenté d’attraper « un certain jeune homme » qui leur échappa et « s’enfuit, nu » (Marc 14:51, 52). Comme Marc (aussi appelé Jean-Marc) est le seul à rapporter cet incident, peut-être était-​ce lui, ce jeune homme. Dans cette hypothèse, Marc a eu au moins quelques contacts personnels avec Jésus.

Marc écoute attentivement un chrétien âgé et prend des notes.

Environ 11 ans plus tard, sous la persécution des chrétiens par Hérode Agrippa, « un bon nombre » de membres de l’assemblée de Jérusalem s’assemblaient chez Marie, la mère de Marc, pour prier. C’est chez elle que l’apôtre Pierre s’est rendu après sa libération miraculeuse de prison (Actes 12:12). On suppose donc que Marc a grandi dans une maison qui a servi plus tard pour les réunions chrétiennes. Sans doute connaissait-​il bien les premiers disciples de Jésus, lesquels ont eu une bonne influence sur lui.

Marc a côtoyé de nombreux responsables d’assemblées chrétiennes des débuts. Autant qu’on sache, son premier privilège de service a consisté à collaborer avec son cousin Barnabé et l’apôtre Paul dans leur mission à Antioche de Syrie (Actes 12:25). Quand Barnabé et Paul ont entrepris leur premier voyage missionnaire, il est parti avec eux, d’abord pour Chypre, puis pour l’Asie Mineure. De là, il est rentré à Jérusalem pour des raisons non précisées (Actes 13:4, 13). Après une brouille entre Barnabé et Paul à son sujet, évoquée en Actes chapitre 15, Barnabé et lui ont poursuivi leur service missionnaire à Chypre (Actes 15:36-39).

Tout souvenir de cette brouille devait être dissipé depuis longtemps en 60 ou 61 de notre ère, où l’on retrouve Marc œuvrant au côté de Paul, cette fois à Rome. Paul, alors prisonnier, a écrit ceci à l’assemblée de Colosses : « Aristarque, mon compagnon de captivité, vous envoie ses salutations, ainsi que Marc (le cousin de Barnabé), au sujet duquel vous avez reçu l’instruction de lui faire bon accueil s’il vient chez vous » (Col. 4:10). L’apôtre songeait donc à envoyer Jean-Marc de Rome à Colosses comme son représentant.

Pendant un temps entre 62 et 64, Marc a collaboré avec l’apôtre Pierre à Babylone. Comme on l’a dit au chapitre 10 du présent ouvrage, tous deux ont noué des liens étroits, puisque, pour parler de lui, Pierre disait « Marc, mon fils » (1 Pierre 5:13).

Finalement, vers 65, Paul, emprisonné pour la deuxième fois à Rome, a écrit à son collaborateur Timothée à Éphèse : « Emmène Marc avec toi, car il me sera utile pour le ministère » (2 Tim. 4:11). Nul doute que Marc a aussitôt accepté l’invitation et a quitté Éphèse pour Rome. Pas étonnant qu’il ait été très apprécié de Barnabé, de Paul et de Pierre !

Le plus grand de tous ses privilèges fut celui d’être inspiré par Jéhovah pour rédiger un Évangile. La tradition veut qu’il ait reçu la majeure partie de ses renseignements de l’apôtre Pierre. Les faits semblent étayer cette idée, car son récit contient des détails de première main qu’un témoin oculaire comme Pierre connaissait certainement. Toutefois, il a apparemment écrit son Évangile à Rome, plutôt qu’à Babylone à l’époque où il était avec Pierre. Il emploie beaucoup d’expressions latines et traduit les termes hébreux que les non-Juifs auraient du mal à comprendre ; c’est pourquoi on pense qu’il a écrit avant tout pour un lectorat de Gentils.

a Voir l’encadré « Marc reçoit de nombreux privilèges ».

b Voir l’encadré « Timothée travaille dur pour faire progresser la bonne nouvelle ».

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