Novembre

Un chrétien ne devrait jamais dire de mots grossiers. Mais il existe d’autres formes de paroles offensantes que nous devons nous interdire. Par exemple, il nous faut veiller à ne pas faire de comparaisons dévalorisantes quand nous parlons de gens d’autres cultures, tribus ou nationalités. De plus, nous ne voudrions jamais blesser les autres par des remarques moqueuses et méchantes. Aie des paroles qui affermissent les autres. Au lieu de les critiquer ou de te plaindre d’eux, prends l’habitude de les féliciter. Les Israélites avaient de nombreuses raisons de se montrer reconnaissants, mais ils se plaignaient tout le temps. Or un état d’esprit critique peut être contagieux. Souviens-toi qu’à cause d’un rapport défaitiste de dix espions, « tous les Israélites se mirent à murmurer contre Moïse » (Nomb. 13:31 – 14:4). À l’inverse, des félicitations peuvent faire beaucoup de bien. Alors saisis toutes les occasions de féliciter sincèrement tes frères et sœurs. w22.04 15:16-17.

Dans les temps bibliques, Jéhovah a pris soin de nombreux jeunes, qui sont devenus ses amis. Il peut donc aider aussi tes enfants à grandir spirituellement, si c’est ce qu’ils désirent (1 Cor. 3:6, 7). Même si tes enfants semblent s’éloigner de la vérité, sois sûr que Jéhovah gardera un œil bienveillant sur eux (Ps. 11:4). Dès qu’il discernera chez eux le moindre changement d’« état d’esprit », il sera là pour eux (Actes 13:48 ; 2 Chron. 16:9). Il peut te donner la sagesse de dire la bonne chose au bon moment, c’est-à-dire au moment où tes enfants ont le plus besoin de l’entendre (Prov. 15:23). Ou il peut pousser un frère ou une sœur à s’intéresser à eux avec beaucoup d’amour. Même une fois qu’ils sont adultes, Jéhovah peut leur rappeler une pensée biblique que tu leur as enseignée (Jean 14:26). En continuant de former tes enfants, que ce soit par tes paroles ou par ton exemple, tu donneras à Jéhovah quelque chose à bénir. w22.04 17:18.

Comme Satan n’a plus accès au ciel, il retourne sa colère contre les chrétiens oints. Pourquoi eux ? Parce qu’ils sont les représentants du royaume de Dieu sur la terre et qu’ils sont « chargés de rendre témoignage au sujet de Jésus » (2 Cor. 5:20 ; Éph. 6:19, 20). En 1918, les huit frères oints qui dirigeaient l’activité de prédication ont été accusés faussement et condamnés à de longues peines de prison. C’était comme si l’activité de ces chrétiens oints avait été « tuée » (Rév. 11:3, 7-11). Mais en mars 1919, ils ont été libérés, et plus tard, les poursuites engagées contre eux ont été abandonnées. Dès leur libération, ils ont relancé l’activité de prédication. Satan n’a pas cessé pour autant de s’attaquer aux serviteurs de Dieu. Depuis, il déverse contre eux un « fleuve » de persécutions (Rév. 12:15). « C’est là qu’il faut [à chacun de nous] de l’endurance et de la foi » (Rév. 13:10). w22.05 19:14-16.

Dans une vision, Jean voit deux groupes d’adorateurs de Jéhovah qui soutiennent sa domination et se voient accorder la vie éternelle. Le premier groupe compte 144 000 chrétiens oints d’esprit. Ils sont pris de la terre pour former avec Jésus un gouvernement, ou royaume, au ciel. Avec lui, ils gouvernent la terre (Rév. 5:9, 10 ; 14:3, 4). Jean les voit aux côtés de Jésus, debout sur le mont Sion céleste (Rév. 14:1). Au cours des siècles, des milliers de chrétiens ont été choisis pour faire partie des 144 000 (Luc 12:32 ; Rom. 8:17). Mais Jean apprend que seul un nombre limité de chrétiens oints seront présents sur la terre durant les derniers jours (Rév. 12:17). Puis, à un certain moment pendant la grande tribulation, ils seront emmenés au ciel, où ils rejoindront les autres chrétiens oints déjà morts fidèles. Ils régneront alors avec Jésus dans le royaume de Dieu (Mat. 24:31 ; Rév. 5:9, 10). w22.05 21:4-5.

Jésus a enseigné à ses disciples l’importance de garder un point de vue équilibré sur eux-mêmes. Il leur a dit : « Vos cheveux sont tous comptés » (Mat. 10:30). Cette déclaration est réconfortante, surtout si nous avons tendance à nous dévaloriser. Elle signifie que notre Père céleste s’intéresse beaucoup à nous ; elle montre que nous avons de la valeur à ses yeux ! Si Jéhovah estime que nous sommes dignes de l’adorer et d’avoir la vie éternelle dans son monde nouveau, nous ne devrions jamais penser qu’il a tort. Il y a une quinzaine d’années, La Tour de Garde nous a encouragés à avoir un point de vue équilibré sur nous-mêmes. Elle disait : « Évidemment, il ne conviendrait pas d’avoir une trop haute opinion de soi — ce serait de la suffisance ; mais il ne faut pas non plus tomber dans l’autre extrême en estimant qu’on ne vaut rien. Il faut se juger de façon raisonnable en faisant la part de ses points forts et de ses limites. » w22.05 22:14-16.

Comment chacun de nous peut-il personnellement contribuer à l’unité de l’assemblée chrétienne ? En favorisant la paix (Mat. 5:9 ; Rom. 12:18). Chaque initiative que nous prenons pour favoriser des relations paisibles dans l’assemblée embellit le paradis spirituel. Gardons à l’esprit que c’est Jéhovah qui a attiré chacun des habitants de ce paradis vers le culte pur (Jean 6:44). Imagine comme il doit être heureux de nous voir faire tout notre possible pour renforcer la paix et l’unité parmi ses serviteurs, qui sont si précieux à ses yeux ! (Is. 26:3 ; Agg. 2:7). En étudiant sa Parole et en méditant sur ce que nous y apprenons, nous tirerons pleinement profit des bénédictions qu’il donne à ses serviteurs. Grâce à cette étude et à cette méditation, nous cultiverons des qualités chrétiennes qui nous pousseront à aimer nos frères et sœurs comme s’ils étaient des « membres [de notre] famille » et à avoir pour eux une « tendre affection » (Rom. 12:10). w22.11 46:16-18.

Quand nous acceptons l’idée que Jéhovah nous a pardonné, nous entrons dans des « époques vivifiantes ». En d’autres termes, nous bénéficions de la tranquillité d’esprit et d’une bonne conscience. Seul le pardon qui ‘vient de Jéhovah lui-même’ peut procurer un tel bien-être (Actes 3:19). Quand Jéhovah nous pardonne, il nous permet d’être de nouveau ses amis comme avant, et pour lui, c’est comme si nous n’avions jamais péché. Une fois qu’il nous a pardonné un péché, l’affaire est classée : nous n’avons pas à craindre qu’il nous fasse des reproches ou nous punisse plus tard (Is. 43:25). La Bible dit qu’il éloigne de nous nos péchés aussi loin que « le levant est loin du couchant » (Ps. 103:12). Penser au pardon de Jéhovah nous remplit de gratitude et d’émerveillement (Ps. 130:4). Jéhovah ne décide pas d’accorder son pardon ou non en fonction de la gravité du péché. Il s’appuie sur les connaissances qu’il possède en tant que Créateur, Législateur et Juge. w22.06 24:12-14.

Jéhovah a donné une merveilleuse espérance à tous ceux qui l’aiment. Bientôt, il fera disparaître la maladie, le chagrin et la mort (Rév. 21:3, 4). Il aidera « les humbles » qui espèrent en lui à transformer la terre en paradis (Ps. 37:9-11). Et nous pourrons entretenir avec lui une relation bien plus forte et bien plus belle encore qu’aujourd’hui. Quelle espérance extraordinaire ! Mais pourquoi pouvons-nous être sûrs que toutes ses promesses s’accompliront ? Parce que Jéhovah tient toujours parole ; nous pouvons donc ‘espérer en lui’ (Ps. 27:14). Nous montrerons que nous espérons en lui en attendant patiemment et avec joie qu’il réalise son projet (Is. 55:10, 11). Restons donc fidèles à Jéhovah et soyons certains qu’il récompensera « ceux qui le cherchent de tout cœur ». w22.06 27:1, 18.

Nous pouvons être sûrs qu’en tant que chef de famille, Jéhovah respectera le principe qu’il a lui-même énoncé et qui est rapporté en 1 Timothée 5:8. Quand nous sommes convaincus que Jéhovah nous aime, nous et notre famille, nous n’avons pas de mal à croire que nous ne manquerons de rien (Mat. 6:31-33). Jéhovah a le désir de combler nos besoins, et il le fait avec tellement d’amour et de générosité ! Lorsqu’il a créé la terre, il ne s’est pas contenté de satisfaire nos besoins fondamentaux. Il l’a remplie de choses qui nous procureraient un immense plaisir (Gen. 2:9). Si parfois nous parvenons tout juste à joindre les deux bouts, disons-nous qu’au moins, nous parvenons à les joindre (Mat. 6:11). C’est la preuve que Jéhovah nous vient en aide. Rappelons-nous que les sacrifices que nous faisons aujourd’hui sur le plan matériel ne sont rien en comparaison de ce que notre Dieu aimant nous donne et nous donnera dans l’avenir (Is. 65:21, 22). w22.06 26:7-8.

Il n’y a pas que ceux qui s’intéressent à la vérité depuis peu qui ont besoin d’une nourriture spirituelle solide. Nous en avons tous besoin. L’apôtre Paul a d’ailleurs écrit que c’est par l’usage, c’est-à-dire en ayant l’habitude de tirer des leçons de ce que nous apprenons, que nous parviendrions à « distinguer et le bien et le mal ». En cette période où les normes morales du monde sont au plus bas, il peut être vraiment difficile de respecter les normes de Jéhovah. Mais Jésus veille à ce que nous recevions une nourriture spirituelle appétissante, qui nous redonne des forces et qui est tirée de la Parole de Dieu, la Bible. Par ailleurs, comme Jésus, nous accordons au nom de Dieu tout le respect qu’il mérite (Jean 17:6, 26). Par exemple, en 1931, nous avons adopté le nom de Témoins de Jéhovah, un nom tiré de la Bible. Nous avons ainsi montré toute la valeur que nous attachons au nom de notre Père céleste (Is. 43:10-12). Et la Traduction du monde nouveau a redonné à ce nom la place qui lui revient dans la Bible. w22.07 29:11-12.

La bonne nouvelle au sujet du royaume de Dieu fait partie de la vérité. Jésus a comparé cet aspect de la vérité à un trésor caché. Comme nous pouvons le lire en Matthieu 13:44, il a dit : « Le royaume des cieux est comme un trésor caché dans un champ. Un homme le trouve et le cache de nouveau. Et il est si heureux qu’il va vendre tout ce qu’il a et achète le champ. » Notons que cet homme ne cherchait pas le trésor. Mais quand il l’a trouvé, il a fait un grand sacrifice pour l’obtenir. En effet, il a vendu tout ce qu’il possédait. Pourquoi ? Parce qu’il a pris conscience de sa valeur. Nous savons que le monde n’a rien à nous proposer qui puisse nous procurer autant de joie que notre service pour Jéhovah, que nous effectuons avec l’espérance de vivre éternellement sous la domination du Royaume. L’honneur que nous avons d’entretenir une amitié avec Jéhovah vaut bien tous les sacrifices ! Ce qui nous remplit de joie, c’est de lui « plaire entièrement » (Col. 1:10). w22.08 34:8-9, 12

Comment Joseph savait-il qu’aux yeux de son Dieu, il ‘agirait mal’ s’il commettait un adultère ? La Loi de Moïse, qui comprend le commandement « Tu ne dois pas commettre d’adultère », ne serait donnée aux Israélites que 200 ans plus tard (Ex. 20:14). Mais Joseph connaissait suffisamment Jéhovah pour savoir ce qu’il considérait comme un acte sexuel immoral. Il savait notamment qu’il avait prévu que le mariage soit l’union d’un homme et d’une femme. Et on lui avait certainement raconté comment Jéhovah était intervenu à deux reprises pour protéger l’honneur de son arrière-grand-mère Sara alors qu’elle risquait de se faire violer (Gen. 2:24 ; 12:14-20 ; 20:2-7). En réfléchissant à toutes ces choses, Joseph a discerné ce qui était bien et ce qui était mal aux yeux de Dieu. Comme il aimait son Dieu, il aimait également ses normes de justice et était déterminé à les suivre. w22.08 36:1-2.

Cette prophétie ne parle pas, comme nous le pensions avant, d’une résurrection symbolique, c’est-à-dire d’un rétablissement spirituel, des serviteurs de Dieu durant les derniers jours. Elle parle plutôt d’une résurrection des morts qui aura lieu dans le monde nouveau à venir. Pourquoi pouvons-nous tirer cette conclusion ? L’expression « la poussière » est aussi utilisée en Job 17:16, où elle est synonyme de l’expression « la Tombe ». Cela indique que Daniel 12:2 parle de la résurrection littérale qui se produira après la fin des derniers jours et après la bataille d’Armaguédon. Mais alors, quand Daniel 12:2 dit que certains seront ressuscités « pour la vie éternelle », qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que les ressuscités qui, durant les mille ans, apprendront à connaître, ou continueront d’apprendre à connaître, Jéhovah et Jésus, et leur obéiront, recevront finalement la vie éternelle (Jean 17:3). w22.09 40:6-7.

Jéhovah ne te demande pas de faire confiance à tes frères et sœurs sans raison, mais plutôt parce qu’ils se montrent dignes de confiance. Tout comme le respect, la confiance se gagne, et cela prend du temps. Comment peux-tu renforcer ta confiance dans tes frères et sœurs ? Apprends à bien les connaître. Discute avec eux avant et après les réunions. Organise-toi pour prêcher en leur compagnie. Sois patient avec eux et donne-leur le temps de montrer qu’ils sont dignes de confiance. Au début, quand tu commences à faire connaissance avec quelqu’un, tu ne lui révéleras peut-être pas des choses personnelles. Cependant, à mesure que tu te rapprocheras de lui, tu te sentiras sans doute davantage à l’aise de lui ouvrir ton cœur (Luc 16:10). Mais si un frère ou une sœur trahit ta confiance ? Ne sois pas prompt à mettre fin à ton amitié avec lui ou elle ; laisse passer un peu de temps. Par ailleurs, il ne faudrait pas que les mauvaises actions d’une ou de quelques personnes t’empêchent de faire confiance à tous tes frères et sœurs. w22.09 37:7-8.

Miqueas, un ancien, a eu le sentiment d’avoir été traité durement par des frères ayant des responsabilités dans l’assemblée. Malgré tout, il a gardé son bon sens et a fait de grands efforts pour maîtriser ses sentiments. Il priait souvent. Il demandait à Jéhovah de lui donner son esprit saint et la force d’endurer. Il faisait aussi des recherches dans nos publications pour trouver des idées qui lui seraient utiles. La leçon ? Si tu as l’impression qu’un frère ou qu’une sœur te traite injustement, reste calme et essaie de maîtriser tout sentiment négatif que tu pourrais avoir. Tu ne sais peut-être pas exactement ce qui a poussé cette personne à parler ou à agir comme elle l’a fait. Alors, ouvre ton cœur à Jéhovah et demande-lui de t’aider à voir les choses du point de vue de l’autre personne. Laisse à ton compagnon le bénéfice du doute et efforce-toi de passer sur son offense (Prov. 19:11). N’oublie pas que Jéhovah sait ce qui s’est passé, qu’il sait ce que tu ressens et qu’il te donnera la force nécessaire pour endurer (Eccl. 5:8). w22.11 48:5.

Choisis-toi des amis qui aiment Jéhovah. Tes amis peuvent avoir une grande influence sur ta croissance spirituelle (Prov. 13:20). Julien, qui est aujourd’hui ancien, fait remarquer : « Quand j’étais plus jeune, je me suis fait des amis en prêchant avec les frères et sœurs de mon assemblée. Ils étaient zélés, et grâce à eux, j’ai pu voir que le ministère peut nous apporter beaucoup de joie. […] Je me suis aussi rendu compte qu’en n’ayant que des amis de mon âge, je passais à côté de très belles amitiés. » Que faire si tu constates qu’un membre de l’assemblée n’est pas une bonne fréquentation pour toi ? Paul savait que certains chrétiens du 1^er siècle n’avaient pas une vision spirituelle des choses. C’est pourquoi il a conseillé à Timothée de garder ses distances avec eux (2 Tim. 2:20-22). Notre amitié avec Jéhovah est précieuse. Nous avons fourni de gros efforts pour la nouer. Alors ne laissons personne l’affaiblir ! w22.08 32:13-15.

Contrairement à ceux qui haïssent les conseils de Dieu, nous cultivons de l’amour pour ses façons de penser et pour ses normes morales. Nous pouvons renforcer cet amour en comparant les conséquences de l’obéissance à Jéhovah avec celles de la désobéissance. Par exemple, prête attention au genre de problèmes que les gens s’attirent parce qu’ils commettent l’erreur stupide de rejeter les sages conseils divins. Ta vie à toi n’est-elle pas bien meilleure parce que tu lui obéis ? (Ps. 32:8, 10). Jéhovah veille à ce que sa sagesse soit accessible à tous, mais il ne l’impose à personne. Il fait clairement savoir, par contre, ce qui arrivera à ceux qui refusent d’écouter ses conseils pleins de sagesse (Prov. 1:29-32). Ils « subiront […] les conséquences de leurs actes ». Leur mode de vie ne pourra leur apporter que chagrin et difficultés, et finalement Jéhovah les détruira. D’un autre côté, il promet à ceux qui appliquent ses conseils : « Celui qui m’écoute connaîtra la sécurité ; il ne redoutera pas le malheur » (Prov. 1:33). w22.10 43:11-13.

Craindre Jéhovah, c’est avoir pour lui un respect immense, un respect qui nous empêche de faire quoi que ce soit qui lui déplaise (Prov. 16:6). Si nous craignons Jéhovah, nous nous efforcerons sans cesse de respecter ses normes du bien et du mal, qui sont exposées dans les pages de la Bible (2 Cor. 7:1). Et nous serons heureux si nous pratiquons les choses que Jéhovah aime et rejetons celles qu’il déteste (Ps. 37:27 ; 97:10 ; Rom. 12:9). Une personne peut savoir que Jéhovah a le droit de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal, mais cela ne suffit pas : elle doit aussi décider de respecter ses normes (Rom. 12:2). Obéir aux normes de Jéhovah est la meilleure voie à suivre, et nous montrons par notre conduite que nous en sommes convaincus (Prov. 12:28). C’est ce que David pensait également. Il a dit au sujet de Jéhovah : « Tu me fais connaître le sentier de la vie. En ta présence, la joie se trouve en abondance ; à ta droite, il y a du bonheur pour toujours » (Ps. 16:11). w22.10 41:9-10.

Jésus a toujours gardé un point de vue équilibré sur lui-même. Avant de venir sur la terre, il a accompli des choses extraordinaires au service de Jéhovah. « C’est par son moyen que toutes les autres choses ont été créées dans le ciel et sur la terre » (Col. 1:16). Au moment de son baptême, il s’est manifestement souvenu de ce qu’il avait réalisé aux côtés de son Père (Mat. 3:16 ; Jean 17:5). Mais ces souvenirs ne l’ont pas rendu orgueilleux. Au contraire, il ne donnait jamais aux autres l’impression qu’il leur était supérieur. Il a expliqué à ses disciples qu’il était venu sur la terre non « pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme rançon en échange d’un grand nombre de personnes » (Mat. 20:28). Et il a reconnu humblement qu’il ne pouvait rien faire de sa propre initiative. Quel bel exemple d’humilité ! Un exemple que nous voulons certainement tous suivre… w22.05 22:13.

Avant d’accorder ou non son pardon, Jéhovah prend en compte ce facteur : le pécheur savait-il que ce qu’il faisait était mal ? Cette idée ressort des paroles de Jésus que l’on trouve en Luc 12:47, 48. Une personne qui décide de commettre de mauvaises actions tout en sachant parfaitement que ces actions déplaisent à Jéhovah se rend coupable d’un péché grave. Elle risque de ne pas obtenir son pardon (Marc 3:29 ; Jean 9:41). Peut-elle quand même espérer qu’il lui pardonne ? Oui ! En effet, avant d’accorder ou non son pardon, Jéhovah détermine également si le pécheur est sincèrement repentant. Se repentir, c’est changer de façon de penser, d’état d’esprit ou d’objectifs. Cela implique de regretter d’avoir fait quelque chose de mal ou de s’être retenu de faire quelque chose de bien, et d’en éprouver une profonde tristesse. Une personne repentante n’est pas seulement attristée par les fautes qu’elle a commises, mais aussi par la situation spirituelle déplorable dans laquelle elle était et qui l’a amenée à commettre ces fautes. w22.06 24:15-17.

Nos ennemis répandent des mensonges ou de fausses informations sur des frères exerçant des responsabilités dans l’organisation de Jéhovah (Ps. 31:13). Certains d’entre eux sont arrêtés et poursuivis en justice. Les chrétiens du 1^er siècle ont connu ce genre de situation quand l’apôtre Paul a été accusé à tort et arrêté. Certains ont cessé de le soutenir durant son emprisonnement à Rome (2 Tim. 1:8, 15 ; 2:8, 9). Imagine ce qu’il a dû ressentir. Il avait supporté de nombreuses épreuves et avait même risqué sa vie pour eux ! (Actes 20:18-21 ; 2 Cor. 1:8). Ne ressemblons jamais à ceux qui ont abandonné Paul ! Ne soyons pas non plus surpris que Satan prenne pour cible des frères exerçant des responsabilités. Son objectif est de briser leur intégrité et de nous faire peur (1 Pierre 5:8). Continuons de soutenir nos frères, et restons-leur attachés (2 Tim. 1:16-18). w22.11 47:8-11.

Le malfaiteur repentant qui était pendu à côté de Jésus avant qu’il meure était probablement juif. Les juifs adoraient un seul Dieu, alors que les gens des nations croyaient en beaucoup de dieux (Ex. 20:2, 3 ; 1 Cor. 8:5, 6). Si ce malfaiteur avait été un homme des nations, la question qui constitue notre texte d’aujourd’hui aurait plutôt été : « Ne crains-tu pas les dieux du tout ? » Ajoutons que Jésus avait été envoyé non pas vers les gens des nations, mais « vers les brebis perdues de la nation d’Israël » (Mat. 15:24). De plus, Dieu avait révélé aux Israélites qu’il ressusciterait les morts. Le malfaiteur repentant devait le savoir et, comme ses paroles le laissent entendre, il pensait que Jéhovah allait ressusciter Jésus et l’établir Roi de son royaume. De toute évidence, il espérait, lui aussi, être ressuscité par Dieu. Étant juif, il devait connaître l’histoire d’Adam et Ève. Il s’est donc probablement représenté le paradis évoqué par Jésus et dont il est question en Luc 23:43 comme un magnifique jardin, ici, sur terre (Gen. 2:15). w22.12 50:2-3.

Si nous parvenons à effectuer notre ministère, c’est uniquement grâce à l’esprit saint. Pourquoi ? Parce que le Diable mène une guerre contre nous pour mettre un terme à notre prédication (Rév. 12:17). D’un point de vue humain, le combat pourrait sembler perdu d’avance. Mais par notre prédication, nous remportons la victoire contre Satan ! (Rév. 12:9-11). En quel sens ? Quand nous participons au ministère, nous montrons que ses menaces ne nous intimident pas. À chaque fois que nous prêchons, nous lui infligeons une défaite. Cela indique que nous sommes fortifiés par l’esprit saint et que nous avons l’approbation de Jéhovah (Mat. 5:10-12 ; 1 Pierre 4:14). Quel que soit l’obstacle que nous rencontrions dans notre ministère, l’esprit de Dieu peut nous donner le degré de force dont nous avons besoin pour le surmonter (2 Cor. 4:7-9). Mais que nous faut-il faire pour continuer à recevoir cet esprit ? Nous devons le demander à Jéhovah avec insistance, confiants qu’il écoutera nos prières. w22.11 45:10-11.

Nous faisons preuve d’amour envers nos frères et sœurs en nous efforçant de maintenir des relations paisibles avec eux. Nous cherchons à imiter Jéhovah en étant prêts à pardonner. S’il a volontiers offert son Fils en sacrifice pour nos péchés, ne devrions-nous pas pardonner volontiers à nos frères et sœurs quand ils pèchent contre nous ? Nous ne voudrions pas ressembler au méchant serviteur de l’un des exemples de Jésus. Son maître, à qui il devait une somme d’argent colossale, avait annulé sa dette, mais lui n’a pas voulu annuler la dette relativement petite qu’un autre serviteur avait contractée envers lui (Mat. 18:23-35). Si tu as eu un différend avec quelqu’un dans l’assemblée, pourrais-tu prendre l’initiative de faire la paix avec lui avant le Mémorial ? (Mat. 5:23, 24). En agissant ainsi, tu montreras que tu as un profond amour pour Jéhovah et Jésus. w23.01 5:8-9.

Une façon de connaître les besoins de tes frères et sœurs est de les amener par des questions pleines de tact à s’ouvrir (Prov. 20:5). Ont-ils suffisamment de nourriture, de médicaments et d’autres produits de première nécessité ? Risquent-ils de perdre leur emploi, voire leur logement ? Ont-ils besoin d’être épaulés pour faire une demande d’aide sociale ? Jéhovah invite chacun de nous à encourager ses frères et sœurs et à leur venir en aide (Gal. 6:10). Même un petit témoignage d’amour peut avoir un effet puissant sur un chrétien malade. Un enfant pourrait envoyer une carte ou un dessin à un frère pour l’encourager. Un jeune adulte sera peut-être en mesure de faire des courses à une sœur ou de lui rendre un service semblable. Et pourquoi ne pas préparer un repas pour un malade ? Certains proclamateurs ont envoyé un mot de remerciement à leurs anciens, les anciens étant souvent, lors d’une épidémie, plus occupés que jamais. Comme il est beau de voir chacun de nous ‘continuer à encourager et à affermir’ ses frères et sœurs ! (1 Thess. 5:11). w22.12 52:2, 5-6.

Bien qu’ayant une excellente connaissance des cinq premiers livres des Écritures hébraïques, les sadducéens passaient à côté de vérités fondamentales. Un jour, ils ont cherché à prendre Jésus en défaut au sujet de la résurrection. Mais regarde ce que Jésus leur a répondu : « N’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, dans le récit du buisson épineux, que Dieu lui a dit : “Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob” ? » (Marc 12:18, 26). Les sadducéens avaient certainement lu ce passage bien des fois. Pourtant, la question de Jésus révèle qu’ils n’avaient pas saisi un enseignement fondamental des Écritures : la résurrection (Luc 20:38). Quelle leçon en dégageons-nous ? Lorsque nous lisons la Bible, il nous faut être attentifs à tout ce qu’un verset ou un récit peut nous enseigner. Notre but est de saisir non seulement les enseignements fondamentaux, mais aussi les vérités plus profondes et les principes qui se trouvent enfouis dans ces textes. w23.02 7:9-10.

Tous les témoins auxquels le texte d’aujourd’hui fait allusion ont rencontré de dures épreuves, mais ils sont restés fidèles à Jéhovah tout au long de leur vie (Héb. 11:36-40). Leur endurance et leurs efforts pour plaire à Jéhovah en valaient-ils la peine ? Bien sûr que oui ! Même s’ils n’ont pas vu toutes les promesses de Jéhovah se réaliser de leur vivant, ils ont continué d’espérer en lui. Et comme ils étaient certains d’avoir gagné l’approbation de Jéhovah, ils étaient également certains qu’ils verraient un jour ses promesses se réaliser (Héb. 11:4, 5). Leur exemple renforce notre détermination à continuer d’espérer en Jéhovah. Le monde dans lequel nous vivons va de mal en pis (2 Tim. 3:13). Et Satan va continuer de mettre à l’épreuve les serviteurs de Dieu. Mais quelles que soient les difficultés qui nous attendent, soyons déterminés à servir Jéhovah avec zèle, confiants que « nous avons mis notre espérance en un Dieu vivant » (1 Tim. 4:10). w22.06 27:17-18.

Une raison pour laquelle nous devons nous efforcer de prendre soin de notre santé, c’est qu’une bonne santé nous permet de servir Jéhovah au mieux de nos capacités (Marc 12:30). Nous ne faisons donc rien que nous savons être mauvais pour la santé (Rom. 12:1). Évidemment, tout n’est pas en notre pouvoir. Mais nous protégeons au mieux notre santé parce que nous voulons montrer à notre Père céleste que nous attachons du prix au don de la vie. La maladie et la vieillesse nous empêchent peut-être de faire nombre de choses que nous faisions à une époque. Si c’est le cas, nous en éprouvons sans doute une certaine frustration et de la tristesse. Mais nous ne devrions jamais baisser les bras et en venir à négliger notre santé. Pourquoi ? Parce que, quels que soient notre âge ou notre état de santé, nous pouvons toujours louer Jéhovah, comme l’a fait le roi David. Qu’il est touchant de savoir que, malgré notre imperfection, notre Dieu nous considère comme précieux ! (Mat. 10:29-31). Même si nous devions mourir, il n’aurait qu’une hâte : nous ressusciter (Job 14:14, 15). Alors, tant que nous sommes vivants, nous voulons faire de notre mieux pour préserver notre santé et notre vie. w23.02 9:3-5.

Après que les membres de la grande foule auront survécu à Armaguédon, leurs noms figureront-ils toujours dans le livre de vie ? Oui (Rév. 7:14). Ces survivants d’Armaguédon font partie des « autres brebis », et Jésus a dit qu’ils ‘recevraient la vie éternelle’ (Jean 10:16 ; Mat. 25:46). Mais la recevront-ils immédiatement après Armaguédon ? Durant son règne de mille ans, Jésus « sera leur berger » et « les guidera vers les sources d’eau de la vie ». Ceux qui suivront Jésus et qui resteront fidèles à Jéhovah lors de l’épreuve finale auront leurs noms écrits de façon permanente dans le livre de vie (Rév. 7:16, 17). Toutefois, les chèvres seront détruites à Armaguédon. Jésus a dit qu’elles ‘subiraient la mort éternelle’ (Mat. 25:46). Et sous l’inspiration de Dieu, l’apôtre Paul a dit qu’elles ‘subiraient comme peine une destruction éternelle’ (2 Thess. 1:9 ; 2 Pierre 2:9). w22.09 39:7-8.

La création offre aux familles de nombreuses occasions de se détendre et de s’amuser, et ainsi de renforcer leurs liens. Quand Jéhovah a créé la terre, il l’a faite belle, car il voulait que nous puissions nous livrer à des activités agréables dans des cadres magnifiques. Beaucoup aiment passer du temps en famille dans des réserves naturelles, à la campagne, à la montagne ou à la mer. Dans le monde nouveau, les parents et les enfants pourront profiter de la création comme jamais auparavant. Nous n’aurons aucune raison d’avoir peur des animaux, et eux n’auront pas peur de nous (Is. 11:6-9). De plus, nous aurons l’éternité pour profiter de ce que Jéhovah a créé (Ps. 22:26). Mais parents, n’attendez pas jusque-là pour apprendre à vos enfants à aimer la création. Servez-vous-en pour leur faire connaître Jéhovah. Ils en viendront alors certainement à la même conclusion que le roi David, qui a dit : « Ô Jéhovah, il n’y a pas d’œuvres comme les tiennes » (Ps. 86:8). w23.03 13:16-17.